Routines estivales…
Hier, sur la même plage, alors que
l’air et la mer étaient calmes, le poste de secours au loin avait hissé le
drapeau orange : Mer dangereuse mais baignade autorisée.
Pour quelle raison ?
On ne saura pas parce qu’on repart pour l’heure de l’apéritif vespéral bien plus tard que la fermeture du poste, déserté pour la même raison, mais on devine que la mer aura été infestée de méduses.
Naturellement, comme je suis le roi des méduses depuis des années, je réussis à me faire piquer au coude.
Impossible d’enlever les crochets avec une carte bancaire ou du sable.
D’habitude, je détecte les méduses par la sensation de quelques piqûres éparses sur mon épiderme qui rencontre des « crochets » perdus en pleine divagation ce qui me pousse à abréger ma baignade.
Bé pas cette fois-ci !
Et aujourd’hui, elles sont parties après m’avoir salué, moâ leur roi, telle que la baignade dans une eau à 26 degrés (d’après Gogol météo) est un vrai régal.
Que je me fais même une bouée des 300 mètres, dépassant un voilier « Ritalien » qui fait semblant de ne pas comprendre les règles édictées par le préfet maritime de Toulon…
Il ne risque rien, sauf à éborgner un nageur : Le poste de secours est fermé !
Onze cents kilomètres depuis le dernier
plein ! Un chameau mon « veau-diesel ».
Quatre-vingt-dix-neuf euros le plein…
C’est cher, plus que sur l’autoroute du Soleil à l’aller, mais j’ai eu plaisir à faire des routes de montagne…
Ce qui met le kilomètre à 9 centimes.
Au total, sur 4.411 kilomètres parcourus durant « mes estives » à 6 l/km j’aurai accumulé une moyenne de 49 km/h, y compris sur autoroute : 90 heures de conduite en 2 mois !
Et j’en profite pour lessiver un peu la carrosserie : Je trimballais des crottes de pigeons parigots depuis des semaines (et après on s’étonnera de la propagation de la grippe aviaire !) qui auront été recouverts par les fientes des tourterelles, des corneilles et même des mouettes.
On reconnait ses dernières parce qu’elles sont imposantes…
Sur le front de la pandémie locale, on
peut noter que le virus s’est déplacé sur Bastia. Gros soulagement des autochtones
de Balagne…
Mais il n’empêche qu’ils sont nombreux à se faire tester et que le centre de vaccination de Lisula aura élargi ses plages de RDV…
Mais non, mais non, il n’y a aucun danger !
Sauf celui de devoir rester cantonné en quarantaine au-delà des limites prévues originellement pour le séjour.
On aura noté au passage qu’une colonie de vacances posée à Sagone, dans le Sud d’Ajaccio sur la commune de Vico, tous testés négatifs à leur départ, sans ça ils n’auraient pas pu venir jusque-là, auront chopé le « Conard-virus » durant le voyage.
Le « mutant indien » est peut-être plus contagieux, mais il est moins virulent : Le taux d’hospitalisation reste étonnamment bas.
Tant mieux.
Et il affecte nettement plus des 20/30 ans que le mutant britannique…
Ce qui n’empêche pas
« Jupiter » de s’être cassé pour l’ouverture des JO et de prolonger
jusqu’à Papeete, histoire de faire campagne.
Le kon : Il fait le tour de la planète à mes frais, mais dans le mauvais sens !
Tu pars le soir et en quelques heures tu te retrouves en début d’après-midi sans même avoir fait une petite sieste !
Je ne te vous raconte pas la séance du « conseil des sinistres » qui va suivre en… « distanciel ». Le mek va perdre l’essentiel, à savoir ce qui ne se dit pas mais fait l’objet de « petits-mots » qui circulent d’un « sinistre » à l’autre. Bref, les apartés.
À moins qu’ils soient tous en distanciel, déjà sur leurs lieux de vacances.
« Ma Nichée » fait bien déjà la paye de la boîte qui paye depuis ma clé USB, sur la terrasse ensoleillée !
Il n’y a plus de téléphone depuis longtemps à la maison, mais je peux tout de même suivre mes comptes, mes correspondances et tout le toutim.
Il manque juste une imprimante pour être « complet »…
Je suis comme ça la progression du
chantier de mon appartement parigot : 25 ans que la peinture n’aura pas
été refaite et que le carrelage de la cuisine s’était dégradé au fil des ans
sans pouvoir plus supporter mon « double-quintal ». C’est désormais
un carnage !
Des trous dans les murs, du gravier dans la cuisine, tous les meubles entassés dans le salon et l’entrée, posés sur les sacs poubelles où sont entassés les fringues et contenus des contenants, en vrac.
C’est dingue la montagne de « trucs » inutiles qu’on peut entasser en un demi-siècle, là où je voyageais « léger » dans le cadre de mon exil, puisque tout était au garde-meuble… ce qui coûte une blinde et qu’il faut plusieurs camions pour aménager un local assez grand pour les recevoir.
Le garde-meuble avait un avantage, c’est que tout était bien rangé et stocké : Là, ce n’est pas le cas.
J’aurai dû refaire les peintures avant de réaménager. Mais l’urgence, c’était plutôt la santé de ma « Môman à moâ-même » et de retrouver un « nid » acceptable rapidement quand je suis revenu de mon exil profitant d’un exil de mes locataires précaires.
Tiens, les nuages reviennent par la mer !
La journée va être chaude.
Mais moins qu’à Athènes où ma « petite-sœur » séjourne pour « visiter » sa belle-famille (ou ce qu’il en reste) : 45° sous abri !
Suffoquant d’autant qu’il n’y a pas d’air. Les clims’ tournent à plein régime, ils ne sortent plus dans la journée, confinés volontaires, les frigos ne font plus de glaçon et elle prend douche sur douche à l’eau de ville froide qui reste tiède…
Le café frappé est à peine frais et l’ouzo tiède doit être imbuvable.
Heureusement, il reste la nuit pour faire rentrer un peu de fraîcheur dans les habitations et sortir se distraire.
Le mien de frigo, il givre. Qu’est-ce que ça doit être chez elle ?
Et pour rajouter aux charmes insensés
des estives estivales, quand je fais tourner une machine de linge et que je
prends ma douche, le compteur électrique pète à l’improviste…
De plus, j’ai failli me noyer sur le parking du supermarché en buvant au goulot avidement : Terrible, tu ne peux plus respirer et pourtant il faut que tu tousses violemment pour expulser l’eau qui est passée dans le mauvais tuyau.
J’ai bien mis plusieurs minutes à me sortir de cette situation embarrassante et je garde un mal de gorge sévère durant plusieurs heures… toussant et raclant les résidus.
Je ne sais pas pourquoi, mais les clients m’évitaient et enfilaient leur masque précipitamment à mon approche…
Au soir, j’apprends que depuis le
« Bling-bling-one », l’avion présidentiel, « Jupiter » aura
tenu sans problème son conseil de « sinistres » et qu’il a fixé de
nouveaux objectifs de vaccination « pas obligatoire ». Tu penses, les
aoûtiens se sont précipités sur les doses encore disponibles et que les
objectifs pour fin août, 40 millions de vaccinés, auront été atteints et
dépassés avant la fin juillet !
Les « antivax » ont perdu la bataille de l’opinion et on va vers les 85 % de plus de 12 ans qui auront reçu au moins une dose.
Même l’ex de « Marinella-tchi-tchi » a pu aller manifester à Rome contre la vaccination, grâce à quoi ? Grâce à son « pass-sanitaire » de vacciné !
Je te jure, ils ne sont pas à une contradiction près ceux-là…
Si on pouvait s’en souvenir en avril prochain, c’est-à-dire si l’information est bien exploitée, ils n’iraient même pas au second tour !
J’adore déjà la perspective…
La routine estivale s’installe. Lever
avec le soleil, vers 6 heures. Relevé des différents « compteurs »
accessibles depuis internet, quelques lignes à tracer sur ce post et quelques
lignes sur le roman de l’été prochain (je vous ai dit que j’allais essayer de
vous en faire deux) ; lever de la « Nichée », petit-déjeuner,
douche et descente en ville acheter du pain frais, même si je n’en mange plus,
le journal local, café au port et retour pour déjeuner avec la barbaque achetée
en ville.
Cuisine, couvert, repas, vaisselle, petite sieste réparatrice et direction la plage.
Au retour, détour par le supermarché pour garnir le repas qui va suivre (il n’y a que des bouteilles dans le frigo), douche, apéro dîner.
Les jeunes se font ensuite des parties acharnées ― la fameuse boîte de 200 jeux.
Et rebelote le lendemain.
Sur la plage, on croise Vanina, l’épouse de Dumè : Elle aussi est en vacances. Elle rentre avant nous pour réchauffer son veau aux olives Corses car elle reçoit son futur gendre… Une première !
Leur fille covidée vient en ville avec son « cas-contact » personnel…
Alors que leur fiston reste avec le sien « au village »… même si ces deux-là ne sont pas covidés.
Bien sûr, il y a des variantes :
Un déjeuner est prévu sur la Restonica (du côté de Corti). Un tour en
« yacht » hors-bord est toujours prévu du côté de la grotte des
veaux-marins. Une descente sur Bastia également avec déjeuner à Saint-Florent,
histoire d’aller chez Mattei acheter des cédrats confis (du poison pour ma
glycémie…).
Et un dîner sur la plage de Calvi est également programmé. Peut-être qu’on en fera un autre sur le port, le jour où il n’y aura plus rien dans le frigo.
En attendant, j’ai fini la lecture de
Pascal : Je n’ai rien compris du jansénisme !
Ces histoires de religion m’exaspèrent : À aucun moment les « génies » ne se posent la question de savoir qui aura « inventé » le nombre Pi avec son infinie précision, sans lequel l’Univers n’aurait pas pu être cohérent !
Est-ce le Dieu créateur ou si Dieu n’avait pas existé, ni même l’Univers créé, Pi aurait été aussi incroyablement précis (et sans intérêt dans ces hypothèses) ?
Pour des « logiciens », c’est tout de même dommage…
D’autant qu’on peut se poser la question pour toutes les autres constantes physiques, géométriques et mathématiques, y compris le théorème de Pythagore.
Et pour aller plus loin, accessoirement, qui ou comment ou quoi, aura créer la flèche du temps.
Voire, qu’y avait-il avant la « flèche du temps » ?
Je vais essayer de reprendre la lecture
de « Guerre et Paix » après avoir lu les parcours croisés des
Bonaparte et de Pozo-di-Borgo.
Il y en a un qui aura fait une carrière fulgurante fidèle à ses convictions et l’autre, resté dans l’ombre du premier, aura bouffé à tous les râteliers.
Devinez vers qui va mon estime !
Et dire que ma « Môman-à-moâ-même » se complaisait à rapporter qu’elle fréquentait en conseil d’arrondissement parigot l’arrière petit-rejeton du second, alors qu’elle était elle-même la descendante d’une des filleules du premier…
Ceci dit, la routine estivale
persiste : Soirée sur la plage, retour « arrosé ». C’est tel que
ma « Nichée » se propose de rentrer à pied…
Non mais, si je laissais faire, peut-être qu’on la verrait arriver sur le coup de midi !
C’est que Uber, ça n’existe pas encore ici et on ne vit pas plus mal « au pays ».
Aujourd’hui c’était une eau de mer de 26° !
Presque trop chaud tel qu’on forme le projet plus précisément d’aller se baigner en rivière. Il y a plusieurs destinations possibles, ce qui pimente le débat…
C’est qu’à l’altitude zéro, quand il n’y a pas d’air, il fait chaud. Très chaud.
Le seul endroit potable, ça reste le « tas de boue à roulettes » : Il y a la clim’ et le vent relatif de son avancement.
À part ça, j’ai cassé ma pipe !
Rassurez-vous, le bec de ma pipe, celle en col de cygne. Et je ne sais pas comment puisque le bout manquant aura été perdu.
Dommage, je l’aimais bien et qu’il va falloir que je descende en ville pour en retrouver une autre.
Naturellement, en bon fumeur de pipe, j’en ai toujours une « de secours ». Tout comme des briquets en état de fonctionner, des cure-pipes neufs et même, dois-je avouer, des paquets de tabac de secours.
Jamais pris au dépourvu !
Il n’y a que les clés : Si je les perds, je deviens piéton et SDF dépourvu de tout dans la même journée !
Amazon m’a payé : Je vais pouvoir prendre l’apéro méridien…
La chance !
Les nuages font enfin leur apparition
dans le ciel de Balagne : Ça fait de très jolies couleurs et adoucit la
température.
Pas très longtemps.
En matinée je sue pour me pourvoir d’une autre pipe de secours !
Et en soirée on descend en ville pour s’offrir un restaurant sur la plage calvaise.
Le patron n’aura même pas maigri depuis deux ans que je ne suis pas passé le saluer, puisque l’année dernière il n’avait pas réussi à rebâtir son échoppe dans les temps pour accueillir les touristes : C’était la première année de démontage-remontage de sa paillote.
On peut comprendre, parce que là, il aura fait un monstre sur plusieurs dizaines de mètres de sable fin.
En revanche, il n’a plus à la carte ses fameux acras : Il aura changé son chef qui n’est pas revenu.
Quand tu demandes un conseil sur le vin à ton serveur, il te répond qu’il n’en boit pas. Pareil pour la bière dont je découvre qu’il y a de nouvelles marques locales sans grand intérêt gustatif. Celle à l’immortelle n’a aucun goût particulier qui la distinguerait d’une Seize ou d’une Leffe !
Dommage.
Je suis, ce soir-là à la bière, parce que je conduis au retour…
Pour quelle raison ?
On ne saura pas parce qu’on repart pour l’heure de l’apéritif vespéral bien plus tard que la fermeture du poste, déserté pour la même raison, mais on devine que la mer aura été infestée de méduses.
Naturellement, comme je suis le roi des méduses depuis des années, je réussis à me faire piquer au coude.
Impossible d’enlever les crochets avec une carte bancaire ou du sable.
D’habitude, je détecte les méduses par la sensation de quelques piqûres éparses sur mon épiderme qui rencontre des « crochets » perdus en pleine divagation ce qui me pousse à abréger ma baignade.
Bé pas cette fois-ci !
Et aujourd’hui, elles sont parties après m’avoir salué, moâ leur roi, telle que la baignade dans une eau à 26 degrés (d’après Gogol météo) est un vrai régal.
Que je me fais même une bouée des 300 mètres, dépassant un voilier « Ritalien » qui fait semblant de ne pas comprendre les règles édictées par le préfet maritime de Toulon…
Il ne risque rien, sauf à éborgner un nageur : Le poste de secours est fermé !
Quatre-vingt-dix-neuf euros le plein…
C’est cher, plus que sur l’autoroute du Soleil à l’aller, mais j’ai eu plaisir à faire des routes de montagne…
Ce qui met le kilomètre à 9 centimes.
Au total, sur 4.411 kilomètres parcourus durant « mes estives » à 6 l/km j’aurai accumulé une moyenne de 49 km/h, y compris sur autoroute : 90 heures de conduite en 2 mois !
Et j’en profite pour lessiver un peu la carrosserie : Je trimballais des crottes de pigeons parigots depuis des semaines (et après on s’étonnera de la propagation de la grippe aviaire !) qui auront été recouverts par les fientes des tourterelles, des corneilles et même des mouettes.
On reconnait ses dernières parce qu’elles sont imposantes…
Mais il n’empêche qu’ils sont nombreux à se faire tester et que le centre de vaccination de Lisula aura élargi ses plages de RDV…
Mais non, mais non, il n’y a aucun danger !
Sauf celui de devoir rester cantonné en quarantaine au-delà des limites prévues originellement pour le séjour.
On aura noté au passage qu’une colonie de vacances posée à Sagone, dans le Sud d’Ajaccio sur la commune de Vico, tous testés négatifs à leur départ, sans ça ils n’auraient pas pu venir jusque-là, auront chopé le « Conard-virus » durant le voyage.
Le « mutant indien » est peut-être plus contagieux, mais il est moins virulent : Le taux d’hospitalisation reste étonnamment bas.
Tant mieux.
Et il affecte nettement plus des 20/30 ans que le mutant britannique…
Le kon : Il fait le tour de la planète à mes frais, mais dans le mauvais sens !
Tu pars le soir et en quelques heures tu te retrouves en début d’après-midi sans même avoir fait une petite sieste !
Je ne te vous raconte pas la séance du « conseil des sinistres » qui va suivre en… « distanciel ». Le mek va perdre l’essentiel, à savoir ce qui ne se dit pas mais fait l’objet de « petits-mots » qui circulent d’un « sinistre » à l’autre. Bref, les apartés.
À moins qu’ils soient tous en distanciel, déjà sur leurs lieux de vacances.
« Ma Nichée » fait bien déjà la paye de la boîte qui paye depuis ma clé USB, sur la terrasse ensoleillée !
Il n’y a plus de téléphone depuis longtemps à la maison, mais je peux tout de même suivre mes comptes, mes correspondances et tout le toutim.
Il manque juste une imprimante pour être « complet »…
Des trous dans les murs, du gravier dans la cuisine, tous les meubles entassés dans le salon et l’entrée, posés sur les sacs poubelles où sont entassés les fringues et contenus des contenants, en vrac.
C’est dingue la montagne de « trucs » inutiles qu’on peut entasser en un demi-siècle, là où je voyageais « léger » dans le cadre de mon exil, puisque tout était au garde-meuble… ce qui coûte une blinde et qu’il faut plusieurs camions pour aménager un local assez grand pour les recevoir.
Le garde-meuble avait un avantage, c’est que tout était bien rangé et stocké : Là, ce n’est pas le cas.
J’aurai dû refaire les peintures avant de réaménager. Mais l’urgence, c’était plutôt la santé de ma « Môman à moâ-même » et de retrouver un « nid » acceptable rapidement quand je suis revenu de mon exil profitant d’un exil de mes locataires précaires.
Mais moins qu’à Athènes où ma « petite-sœur » séjourne pour « visiter » sa belle-famille (ou ce qu’il en reste) : 45° sous abri !
Suffoquant d’autant qu’il n’y a pas d’air. Les clims’ tournent à plein régime, ils ne sortent plus dans la journée, confinés volontaires, les frigos ne font plus de glaçon et elle prend douche sur douche à l’eau de ville froide qui reste tiède…
Le café frappé est à peine frais et l’ouzo tiède doit être imbuvable.
Heureusement, il reste la nuit pour faire rentrer un peu de fraîcheur dans les habitations et sortir se distraire.
Le mien de frigo, il givre. Qu’est-ce que ça doit être chez elle ?
De plus, j’ai failli me noyer sur le parking du supermarché en buvant au goulot avidement : Terrible, tu ne peux plus respirer et pourtant il faut que tu tousses violemment pour expulser l’eau qui est passée dans le mauvais tuyau.
J’ai bien mis plusieurs minutes à me sortir de cette situation embarrassante et je garde un mal de gorge sévère durant plusieurs heures… toussant et raclant les résidus.
Je ne sais pas pourquoi, mais les clients m’évitaient et enfilaient leur masque précipitamment à mon approche…
Les « antivax » ont perdu la bataille de l’opinion et on va vers les 85 % de plus de 12 ans qui auront reçu au moins une dose.
Même l’ex de « Marinella-tchi-tchi » a pu aller manifester à Rome contre la vaccination, grâce à quoi ? Grâce à son « pass-sanitaire » de vacciné !
Je te jure, ils ne sont pas à une contradiction près ceux-là…
Si on pouvait s’en souvenir en avril prochain, c’est-à-dire si l’information est bien exploitée, ils n’iraient même pas au second tour !
J’adore déjà la perspective…
Cuisine, couvert, repas, vaisselle, petite sieste réparatrice et direction la plage.
Au retour, détour par le supermarché pour garnir le repas qui va suivre (il n’y a que des bouteilles dans le frigo), douche, apéro dîner.
Les jeunes se font ensuite des parties acharnées ― la fameuse boîte de 200 jeux.
Et rebelote le lendemain.
Sur la plage, on croise Vanina, l’épouse de Dumè : Elle aussi est en vacances. Elle rentre avant nous pour réchauffer son veau aux olives Corses car elle reçoit son futur gendre… Une première !
Leur fille covidée vient en ville avec son « cas-contact » personnel…
Alors que leur fiston reste avec le sien « au village »… même si ces deux-là ne sont pas covidés.
Et un dîner sur la plage de Calvi est également programmé. Peut-être qu’on en fera un autre sur le port, le jour où il n’y aura plus rien dans le frigo.
Ces histoires de religion m’exaspèrent : À aucun moment les « génies » ne se posent la question de savoir qui aura « inventé » le nombre Pi avec son infinie précision, sans lequel l’Univers n’aurait pas pu être cohérent !
Est-ce le Dieu créateur ou si Dieu n’avait pas existé, ni même l’Univers créé, Pi aurait été aussi incroyablement précis (et sans intérêt dans ces hypothèses) ?
Pour des « logiciens », c’est tout de même dommage…
D’autant qu’on peut se poser la question pour toutes les autres constantes physiques, géométriques et mathématiques, y compris le théorème de Pythagore.
Et pour aller plus loin, accessoirement, qui ou comment ou quoi, aura créer la flèche du temps.
Voire, qu’y avait-il avant la « flèche du temps » ?
Il y en a un qui aura fait une carrière fulgurante fidèle à ses convictions et l’autre, resté dans l’ombre du premier, aura bouffé à tous les râteliers.
Devinez vers qui va mon estime !
Et dire que ma « Môman-à-moâ-même » se complaisait à rapporter qu’elle fréquentait en conseil d’arrondissement parigot l’arrière petit-rejeton du second, alors qu’elle était elle-même la descendante d’une des filleules du premier…
Non mais, si je laissais faire, peut-être qu’on la verrait arriver sur le coup de midi !
C’est que Uber, ça n’existe pas encore ici et on ne vit pas plus mal « au pays ».
Aujourd’hui c’était une eau de mer de 26° !
Presque trop chaud tel qu’on forme le projet plus précisément d’aller se baigner en rivière. Il y a plusieurs destinations possibles, ce qui pimente le débat…
C’est qu’à l’altitude zéro, quand il n’y a pas d’air, il fait chaud. Très chaud.
Le seul endroit potable, ça reste le « tas de boue à roulettes » : Il y a la clim’ et le vent relatif de son avancement.
Rassurez-vous, le bec de ma pipe, celle en col de cygne. Et je ne sais pas comment puisque le bout manquant aura été perdu.
Dommage, je l’aimais bien et qu’il va falloir que je descende en ville pour en retrouver une autre.
Naturellement, en bon fumeur de pipe, j’en ai toujours une « de secours ». Tout comme des briquets en état de fonctionner, des cure-pipes neufs et même, dois-je avouer, des paquets de tabac de secours.
Jamais pris au dépourvu !
Il n’y a que les clés : Si je les perds, je deviens piéton et SDF dépourvu de tout dans la même journée !
Amazon m’a payé : Je vais pouvoir prendre l’apéro méridien…
La chance !
Pas très longtemps.
En matinée je sue pour me pourvoir d’une autre pipe de secours !
Et en soirée on descend en ville pour s’offrir un restaurant sur la plage calvaise.
Le patron n’aura même pas maigri depuis deux ans que je ne suis pas passé le saluer, puisque l’année dernière il n’avait pas réussi à rebâtir son échoppe dans les temps pour accueillir les touristes : C’était la première année de démontage-remontage de sa paillote.
On peut comprendre, parce que là, il aura fait un monstre sur plusieurs dizaines de mètres de sable fin.
En revanche, il n’a plus à la carte ses fameux acras : Il aura changé son chef qui n’est pas revenu.
Quand tu demandes un conseil sur le vin à ton serveur, il te répond qu’il n’en boit pas. Pareil pour la bière dont je découvre qu’il y a de nouvelles marques locales sans grand intérêt gustatif. Celle à l’immortelle n’a aucun goût particulier qui la distinguerait d’une Seize ou d’une Leffe !
Dommage.
Je suis, ce soir-là à la bière, parce que je conduis au retour…
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