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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 11 décembre 2021

Journal d’estives 2021 (5/17)

Activités estivales
 
Ah, j’ai aussi vu, enfin, entendu mon premier moustique : C’est vraiment l’été.
C’est marrant, les mouettes se réunissent en silence sur le faîte d’un toit voisin tous les matins et tous les soirs, juste pour faire comme moâ : Regarder le soleil se lever de derrière les montagnes et le mirer se coucher derrière d’autres montagnes.
Elles sont là et elles glandent.
Ou alors elles font comme mes méduses : Elles tiennent assemblée générale, je ne sais pas…
Mais les moustiques qui étaient une vraie plaie il y a quelques années à me faire empoisonner l’air ambiant de citronnelle au détriment des effluves du maquis auront disparu.
D’ailleurs, j’aurai pu noter que les « petites-bestioles » volantes auront également appris à éviter mon pare-brise sur mes trajets.
Ou alors la biodiversité est en péril.
 
Pour le reste, j’ai des voisins qui font ramdam jusqu’à pas d’heure et qui s’engueulent au petit-matin, shootés à la mauvaise herbe.
L’autre jour, ils couraient dans tous les sens à la recherche de leur chien. Un vieux poilu qui sème ses poils par touffes denses partout où il passe.
Je ne sais pas s’ils l’ont retrouvé après avoir tourné toute la journée en voiture dans le pays. Leur chien doit en avoir marre de vivre chez des camés, que ça ne m’étonnerait pas…
J’en ai aussi un autre, de voisin, plus jeune, complètement fêlé du ciboulot, qui quand tu lui dis bonjour te répond menaçant « Approche pour voir, je suis corona ! »
Et il ne parle sûrement pas de la bière homonyme.
Je lui réponds « Ta gueule, je suis vacciné, mal élevé ! »
 
La Balagne crève les records de contamination, mais les masques, ça n’a pas bien pris… Les jauges pas plus et la vaccination encore moins de ce qui est rapporté par la presse : Ils sont Corsu, ils sont fièru, ils sont donc les plus forts et n’en ont rien à foutre des injonctions préfectorales !
Personnellement, ce n’est pas ce que je constate.
D’ailleurs, les gendarmes, on ne les voit pas : Ils doivent être enfermés dans leur caserne avec des « cousins » qui filtrent leurs sorties, ce n’est pas possible autrement…
Il n’y a que les pompiers qui peuvent encore sortir…
Même la légion ne décampe pas. Ou alors en hélicoptère.
D’habitude, on entend tous les matins un Transall qui fait des ronds dans l’air à larguer ses « sticks » de parachutistes. Eh bien là, rien… jusqu’au lendemain, où ils déplacent un Airbus A400 qui tourne toute la journée dans le trafic civil.
Et puis la veille, un l’hélicoptère, un Puma qui vient probablement de Solenzara (et y retourne) : Ils font des sauts en chute-libre depuis 2 à 3.000 mètres, mais seulement la nuit.
On ne les voit pas descendre…
Plus tard je verrai passer le Hercule C 130 pour le même type d’acrobaties, jusqu’au moment où « les crédits » seront épuisés…
 
Demain je passe à Corti. Je ferai bien un détour par Asco : 6 décennies d’estives Corses, et jamais je n’y suis allé vous ai-je prévenu…
Après-demain, un bout de ma « Nichée » arrive, pendant que l’autre part en bretagne découvrir ses nouveaux bureaux : Lever 5 heures du matin pour choper le TGV, retour le lendemain soir par le dernier train…
Je ne suis pas certain que ça durera jusqu’à la saison prochaine…
 
Petite virée sur Calvi à nocturne histoire de vider quelques verres.
Il y a du monde dans les restaurants sur le port et en ville, devant la boîte de nuit du boulevard et dans les navettes de celles de derrière la pinède.
Les restaurants te présentent l’addition sur le coup de 22 h 30 et ils commencent à débarrasser les assiettes et verres en vue de mettre les chaises sur les tables.
Il fait doux : Un vrai temps d’été, tu as envie de prolonger.
Mais tu ne peux pas, ils ferment à 23 heures…
Résultat, tout le monde se retrouve attroupé dans les rues et ruelles, sans masque, et ne marchant pas droit !
Si avec ça, on ne va pas vers un pic de contamination d’ici la fin du mois, on aura du bol.
 
Ceci dit, je ne suis pas très clair non plus : J’ai failli rouler sur un piéton, ce kon. Notez qu’il n’était pas très frais non plus…
Mon « cousin » (un vrai celui-là) me rapporte que « Casse-tête » aura fait son numéro de vierge effarouchée dans la petite lucarne et s’attend à un pic des hospitalisations à la fin août : En Balagne, il aura lieu avant !
Même qu’ils se mettent enfin à se faire vacciner avec assiduité en ronchonnant.
Et pas seulement ceux qui assument le labeur de la saison.
Non pas par trouille de tomber malade, ils ont la santé robuste, comme je l’ai déjà dit. Mais seulement pour ne pas avoir à payer un test à 45 € à chaque fois qu’ils doivent se déplacer pour ne serait-ce que pour acheter un paquet de tabac ou simplement une « Sampiero » (baguette de pain locale).
À la longue, effectivement, ça peut faire une petite fortune, or, ils ne sont pas tous fortunés.
Même chez les « fortunes locales »…
Mon « cousin » (le vrai celui-là), va se faire vacciner au Moderna, histoire de pouvoir rentrer chez lui, à Nice, quand il en aura envie.
 
À part ça, il fait toujours aussi beau et au soir je crois détecter un incendie dans la basse-ville, justement du côté du monument aux morts.
Pas du tout !
D’abord les pompiers ne se sont même pas déplacés, ensuite c’est à trois pâtés de maison de chez moâ.
La façade de l’immeuble est complètement noircie et les fenêtres n’existent plus.
Je devais en tenir une couche sévère, en fin de soirée…
Le lendemain on m’explique que c’était un feu de garage et que le réservoir d’essence d’une chignole aura explosé et ravagé un appartement au-dessus !
Et je n’ai rien entendu.
Il faudra attendre quelques semaines pour que la façade noircie soit nettoyée, repeinte comme neuve et les fenêtres remplacées…
 
Le jour suivant, alors que j’étais descendu acheter le journal et boire un café sur le port - oui sur le port parce que sur la plage, le personnel tousse : Des clusters en préparation vous dis-je - j’assiste à un phénomène inattendu.
Une nappe de nuage descend de la montagne par-dessus Notre-Dame-de-la-Serra.
Épaisse la nappe et probablement poussée par le petit vent matinal, mais elle s’étiole et se dissout avant que de me faire de l’ombre.
 
Les conversations roulent encore sur les mesures préfectorales en préparation à la suite des annonces de « Casse-tête » pour le mois d’août. Faudra-t-il contrôler les terrasses ? Et quand ?
Parce que le passant qui passe et qui s’installe à une table libre comme je fais pour le café-bière matinal, personne n’a le temps de me demander mon « pass-sanitaire ». Et eux se voient mal de faire la police et de refuser de servir un client une fois qu’il s’est posé, ils ne sont pas assez nombreux pour ça.
Et comment feront-ils si le gusse refuse de décamper sans rien consommer ?
« Casse-tête » crée ainsi des casse-têtes insurmontables.
Mais bon, il se sont décidés à faire un essai avec un volontaire à Calvi, un à Lisula et un autre à Saint-Florent.
Parce qu’en plus, les flics ne sont pas très chauds pour créer des émeutes en terrasse…
 
À ce sujet, je croise Dumè qui s’installe à ma table et me raconte sa dernière aventure. Dumè, rouler à moins de 30 mètres par seconde, il n’aime pas bien.
Je lui ai toujours dit qu’il aurait dû faire pilote de course et naître ailleurs que sur une île qui ne compte que des virages sur ses routes (hors l’autoroute Furiani-Furiani, quoique…).
Sur la route qui descend de Lumio, il s’engage donc à doubler une file compète de voitures qui roulent pépère à 70 km/h, la vitesse autorisée. Il y a de la visibilité et personne en face.
Lui passe à 140 malgré la ligne blanche qui est posée là parce qu’au bout, il y a un virage sans visibilité.
Et paf, dans son élan, il double ainsi une voiture de gendarme qui aussitôt le pourchasse.
Même qu’il était tellement loin que les pandores ne l’arrêtent qu’au rond-point suivant…
« Papier du véhicule, permis de conduire. »
« Ayo ! Le permis, c’est vous qui l’avez à la gendarmerie… »
Comment ça ? Il roule sans permis ?
« Aho ! Vous ne comprenez pas ce que je dis. On va ensemble à la gendarmerie puisque j’ai deux jours pour vous le présenter, comme ça vous verrez que je l’ai ! »
Les gars n’insistent pas. Il se prend juste une amende pour franchissement de la ligne jaune : Un point.
Ils n’avaient pas branché leur cinémomètre…
Il lui en reste trois, parce qu’il a fait un stage pour en récupérer autant.
Et de me dire que sur les 10 péquins qui faisaient le stage avec lui, 3 avaient perdu leurs points pour conduite alcoolisée, 4 pour usage de substances illicites, 1 pour refus de priorité et donc 2 pour excès de vitesse…
 
Entre temps, une partie de ma « Nichée » débarque avec son « cas-contact » personnel à l’aéroport (façon le fils de Dumè reclus « au village »). Un billet reconduit de confinement en confinement qui devait être utilisé pour aller aux Canaries, puis à Naples, et finalement en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi ».
L’année dernière, ils sont venus par le bateau, mais ont trouvé la traversée de jour un peu pénible : Plus ça vieillit, plus ça devient exigeant…
Et de me raconter qu’ils ont été contrôlés à Roissy, passeport-sanitaire en poche, et une nouvelle fois à l’arrivée à Calvi : Des fois qu’en 90 minutes ils aient le temps de devenir positifs ou perdu leurs papiers…
Sérieux, ça panique à la sous-préfecture : On en est à plusieurs centaines de contamination par jour.
 
Normal : Plus ils font des tests, plus ils en trouvent et que du « mutant indien ».
Mais il n’y aura eu jusque-là qu’un seul hospitalisé sur le cluster de Balagne…
Et puis moâ qui ai cru leur faire plaisir en les emmenant directement à la plage, bé pas du tout, il fallait poser d’abord leurs bagages à la maison, vérifier que les tablettes et ordinateurs fonctionnaient bien, des fois qu’on leur vole leur matériel sur les parkings. Il n’y a pas de voleur en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » : Ils sont tous morts d’avoir cru que c’était facile « d’emprunter » du matériel pas à eux !
Tout le monde sait ça.
« Oui mais des touristes frauduleux… »
Bé ils ne ressortent plus du pays pour goûter avant aux joies des geôles de « Jupiter » !
 
Que justement, le lendemain, assez extraordinaire, le sable de la plage est tellement chaud, que je vais dans l’eau, également chaude à souhait (25° d’après le poste de secours) en tongs que je les laisse au bord de l’eau pour ne pas me brûler les pieds.
Bé au retour, une heure plus tard, je ne retrouve plus les mêmes !
Extraordinaire, parce que celles que je retrouve c’était « de la marque » alors que les miennes, c’était de la crotte !
Honnête mon « voleur ».
Sauf que ce n’est pas la même taille : Je ne rentre pas dedans…
 
Au soir, nous redescendons en ville pour aller dîner sur le port. La Lune est pleine et jauge ou pas jauge, contrôle ou pas contrôle, c’est noir de monde.
Comme ça fait des années et des décennies que je ne fréquentais plus la Balagne avec les juilletistes, je n’ai pas de repaire. Mais il me semble qu’il y a autant de monde qu’en août.
Ils portent tous le masque (qu’il faut que je m’en trouve avec une tête de Maure imprimé dessus, ou alors à l’effigie du FLNC… que j’ai trouvé le dernier jour à Bastia à 7,50 € le bout…), mais une fois assis, seul le personnel de service se protège encore. Et on sait pourquoi : Pour ne pas travailler en sous-effectif !
Mon autre « cousin » calvais (le « un vrai », celui issu de germain), il se fait payer le pot.
Parce que quand je descends en ville, c’est la tournée des grands-ducs.
Et je mange deux pavés de thon mi-cuit : Un régal que je ne fais jamais à « Paris-sur-la-plage » et j’ai bien tort tellement c’est délicieux.
Pinard local et Irish-coffee, j’ai eu un peu de mal à rentrer : Je ne retrouvais plus le « tas de boue à roulettes » sur le parking.
En fait, je me suis trompé de parking…
Dur de vieillir !

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