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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 22 décembre 2021

Journal d’estives 2021 (11/17)

Retour annoncé de ma « Nichée » …
 
Là-dessus, la « Nichée » en exil pour cause d’obsèques à préparer revient en fin de semaine, cérémonie religieuse exécutée : C’est une bonne nouvelle !
La « Nichée » qui fait actuellement son tour d’Europe croisera la première pendant 5 jours : La maison va enfin revivre ses meilleures heures !
Seul le soleil ne veut pas faire de la partie de ma bonne humeur : Il se cache le lendemain derrière une épaisse couche de brume. On se croirait presque à Londres. Il faut attendre 8 heures du matin pour espérer avoir un peu de luminosité !
Mais bon, ce n’est rien à côté de ce que vivraient les « Parigots-sur-la-Seine »…
Sauf qu’eux, ils ont « Sœur-Âne » partie chez les nippons récupérer le drapeau olympique, que la PAF en fait un passage au-dessus de la Seine.
Dans trois ans, ça va être le boxon sur la kapitale de Gauloisie-franchouillarde : Il faut s’y préparer.
 
Pour le reste, encore 4 décès covidés à Bastia. Les clusters se multiplient, les « soignants » râlent mais ma cafetière exulte : Elle n’a jamais fait une aussi bonne saison !
C’est simple, si je veux une table pour picoler mon café-bière matinal, j’ai intérêt à être bien avec elle sur le coup de midi.
Le soir, c’est impossible d’aller dîner chez elle et en post-soirée, pour le digestif, il faut aussi avoir réservé.
Pas banal alors que je trouve qu’il n’y a pas grand monde dans les rues ni sur les plages que je fréquente : Ils sont tous sur la route, ça là, on est sûr de faire des kilomètres derrière le « lambinard » qui accumule des centaines et des centaines de voitures pour se trainer à 30 à l’heure devant, loin devant.
 
Il y a tellement de monde, dans les deux sens, qu’il est inenvisageable de dépasser celui qui vous précède et de toute façon, il y en a tellement qu’il faut encore attendre d’arriver sur les campings pour pouvoir accélérer la cadence.
Quand c’est possible.
Car la règle locale veut que l’on s’arrête quand un piéton, qui rentre vers sa caravane, fait mine de vouloir traverser la chaussée.
Il n’y a pas de feu rouge en Balagne. À chaque fois que les énarques alliés aux ingénieurs des chaussées & ponts ont réussi à convaincre un maire d’en poser un pour « sécuriser » un carrefour, même en basse saison c’était un tel bordel sur les routes, plus quelques blessés graves, qu’ils les ont tous retirer.
Ici, on préfère s’en remettre au bon sens des automobilistes, aidé par le marquage au sol et quelques ronds-points : Ça a bien poussé, presqu’autant qu’aux Canaries, les ronds-points !
 
Et puis je tombe sur un kéké avec sa grosse Porsche. Pénible le mek. Il roule à 30 à l’heure et laisse la voiture précédente le distancer. Mais dès que tu fais mine de vouloir le dépasser, il se paye une accélération stupéfiante que mon vieux « tas-de-boue-à-roulettes » ne peut pas suivre. Et il pile derrière pépère-devant qui roule à 50, comme tout le monde sur des routes tracées pour faire du 130 acrobatique, limitées depuis belle lurette à 90 (pour raison d’économie d’énergie), puis 80 depuis « Kung-Fu-Panda » et là, sur la portion Lisula/Calvi à 70 en avance sur tout le monde…
Mais rassurez-vous, il y a tous les ans le quota des trois morts sur cette portion « expérimentale »…
Le gars n’en revient pas, je le prends de court dans un virage extérieur et en double son prédécesseur dans la foulée avec une accélération faite en seconde.
Moâ, j’ai l’avantage de connaître la route et j’avais vu en amont qu’il n’y avait personne à la sortie du virage. Ou alors c’aurait été le miracle de la génération spontanée…
C’est qu’il en a mis du temps avant de revenir derrière moâ, le kon.
Un bon candidat pour le prochain décès routier de la portion de l’ex-nationale, devenue « route territoriale » par l’effet d’une réforme quelconque du statut îlien.
Bref, on s’est séparé au rond-point de l’aéroport où j’ai eu le temps de m’amuser à freiner brutalement et sans raison apparente ou prévisible quand je le voyais grossir dans mon rétroviseur et à accélérer fortement quand il approchait : Exactement ce qu’il m’avait fait subir sur une dizaine de kilomètres.
C’était juste pour lui apprendre à conduire « normalement » en partageant la chaussée comme un être a minima civilisé.
 
Le lendemain, pas un pet de vent. Le ciel est laiteux, le soleil voilé toute la journée.
Il paraît que c’est dû aux particules fines qui déboulent du Sahara ! Voilà le comble : Même la météo ne respecte pas, une fois de plus, les lois, règlements et les arrêtés préfectoraux en matière de pollution, arrêtés pris en application de la loi régulièrement votée par la représentation parlementaire…
Le climat sera-t-il poursuivi au pénal et condamné à une amende que j’espère être « record » ?
À moins que l’on poursuive les algériens…
Le lendemain, idem, sauf qu’il y a un peu de vent qui accumulent les nuages non pas sur les sommets, mais dans la vallée : L’aéroport de Sainte-Catherine aura été fermé quelques heures pour cause d’une grosse nuée stationnée au raz de la piste.
Notez que personnellement, ça m’arrange : Non seulement les « nanoparticules » filtrent les UV, mais en plus mon reflet sur l’écran de mon ordinateur est atténué.
Je peux même lire mes messages sur l’écran cassé de mon téléphone !
 
À propos de délirium épais, ce n’est pas parce que la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » est une île que les informations mondiales et nationales n’y parviennent pas.
Simplement, la presse locale les reprend avec un certain décalage temporel dû au vol assez lent des corbeaux qui traversent la mer pour les apporter.
J’ai ainsi appris que poser la question « Mais qui ? » est désormais réputé être antisémite…
Il va falloir se méfier et dire « Quid ? »
Pareillement, le « droit positif » va encore s’enrichir puisque la locution « qui vous savez » sera également réputée indéniablement antisémite !
Voilà qui est magnifique…
On va devoir user de la périphrase « qui vous ne devez pas savoir » ou encore « qui on ne peut (légalement) pas dire » ou seulement l’évoquer si on veut échapper à l’amalgame qui se crée autour de la communauté de mes potes feujs…
Imaginez-vous que je suis révolté : Si on continue comme ça, on ne pourra plus dire que « oui » ou « non », mais ni blanc ni noir…
Je ne suis pas raciste ni même antisémite pour un sou, loin de là, mais franchement, mettre en avant telle ou telle communauté pour en dire que c’est interdit par la loi des hommes de ce pays que j’aime tant (et qui me le rend si mal…), c’est certainement le meilleur moyen de les rendre insupportables !
Est-ce qu’il y a un responsable politique qui s’en rend compte au moins ?
La lutte des « minorités », c’est admissible, naturellement. Mais quand elles refusent de s’intégrer, d’autant qu’elles se stigmatisent elles-mêmes, c’est d’un non-sens absolu.
(A la relecture, je me rends compte qu’on dirait du « Zézé-Amour ». Mais en cet été 2021, il n’apparaît pas encore comme « incontournable » : Je sais, je suis en avance sur tout, puisque même dans le scénario du prochain roman 2022, j’émets l’hypothèse d’un candidat nommé « Ziguinchor », juif pied-noir antisémite et surtout islamophobe…
Curieux mes anticipations : Je ne me lasse pas d’en être surpris moâ-même…)
 
Enfin passons parce que le plus drôle c’est que la pancarte antivax incriminée mentionnait entre autres, « Fafa-l’empoisonneur » et « Jupiter » soi-même.
Le premier est estampillé « Catho-papiste » depuis son baptême et « Jupiter » tout autant.
Bon c’est vrai, on ne les voit pas souvent à l’église assister à un office, mais moâ non plus : Je n’y vais que pour les baptêmes, mariages et décès, et encore pas à tous !
Et ça ne fait pas de moâ un « feuj » pour autant, loin de là également.
Le plus drôle sera pour la rentrée.
Un pote de comptoir parigot me fait remarquer que les affiches collées sur le bus pour vanter la prochaine émission de Ardisson « Artistes » demandant l’aide du passant pour découvrir de « nouveaux talents », aura écrit le « A » de « Artistes » avec une étoile à 6 branches tronquée sur le bas du « A ».
Réaction de l’avocat-comptoir : « Normal pour un type qui porte un nom breton, comme on dit dans la Corrèze ! »
J’éclate de rire : « In deed, comme on dit dans la Creuse ! »
 
Je ne sais pas, mais il me semble que les gens deviennent fous avec cette histoire de vaccin.
Même mon petit-gars de voisin qui fait son kata tous les soirs, agent de sécurité municipale dans le civil, en desservant une musique de barbare dans les allées (il a même fait « vedette de télé » à l’occasion d’un reportage de TF3 sur la ville de Calvi et son cluster), il s’est finalement fait vacciner : « Pas pour moi (né so Corsu, né so fiéru), mais pour protéger les autres ! »
Bien sûr…
Et que du coup, aurons fleuri sur les tables des restaurateurs toute une série de QR-code qui te renvoient au site anti-covid du Parlement : Une fois dedans, ton téléphone est fiché, géolocalisé.
La police des mœurs veille sur ta santé, c’est certain !
Jusque-là, les plus assidus faisaient circuler un cahier où tu devais inscrire ton nom, prénom et ton numéro de téléphone…
Je m’en fous, j’ai plusieurs pseudos, j’inscris le numéro de téléphone du standard de l’Élysée (01.42.92.81.00), et je reste fiché à la minute près dès que j’active ma carte bleue pour éviter d’avoir à faire la plonge en paiement du prix de ce que j’ai mangé.
Désormais, quand tu réserves, on te demande d’arriver avec ton pass-Covid !
Quel pays, mais quel pays…
 
J’ai enfin croisé mon premier poisson.
Un beau bleu, grand comme mon pied (47 fillette) qui s’attaquait à mes poils de gambettes.
Il était magnifique et vorace avec ça.
Ce qui m’a fait penser qu’il n’y a toujours pas beaucoup d’insecte collé sur mon pare-brise. D’année en année, il y en a de moins en moins… Ou ils disparaissent ou ils ont appris à se méfier des routes et autres voies de circulation automobile.
Pourtant il y en a.
Je croise également des lézards. Pas en grand nombre, mais il suffit de s’approcher d’une grosse pierre ensoleillée et souvent on peut les mirer prendre la lumière comme font aussi bien les touristes.
D’ailleurs, il y en a un, de touriste, qui reste salement amoché, même avec le filtre des poussières sahariennes qui rend le ciel laiteux : Il est framboise écrasé de la tête au pied et il n’est pourtant pas britannique !
Un autre est noir anthracite sans pour autant être rital. Il faut dire qu’il a la pilosité d’un ours brun des Pyrénées…
Alors que pour ma part je blanchis du scalp : Le sel et le soleil.
 
La vie s’écoule tranquillement. On te demande ton pass-sanitaire avant de te laisser t’assoir à une terrasse… J’adore : Je fréquente toujours les mêmes endroits et ils ont fini par comprendre que j’avais mes deux doses.
Pas bien sûr que ça me protège vraiment contre ce « Conard-virus », mais au moins ça permet d’aller où on a envie d’aller.
Il paraît que la pression sur les hôpitaux est toujours à son comble, mais quand je vois les statistiques officielles, manifestement, s’il y a plus de contraintes que l’année dernière à la même époque, ils ne se souviennent plus de l’hécatombe du printemps 2020…
Comme quoi, Einstein avait raison sur toute la ligne : Tout est relatif !
 
Au bain estival suivant, la mer est un lac parcouru par des risées qui rident la surface de l’eau. Elle est claire et le jeu de lumière d’avec le soleil qui se reflète sur le fond sablonneux est magnifique. Je suis miro comme une taupe et nage yeux ouverts sous l’eau, en apnée.
Curieusement le drapeau orange est dressé une nouvelle fois sur le mât du poste de secours placé au loin : Je note donc que les méduses sont de retour, mais je n’en vois aucune jusqu’à la bouée des trois cents mètres derrière laquelle sont parqués les voiliers.
La vie s’écoule lentement vous dis-je.
Le seul inconvénient se situe sur la route du retour à la casa : Les routes sont encombrées de lambinards qui roulent toujours à tombeau ouvert à 30 km à l’heure.
Que ça peut être agaçant : Au lieu de mettre 30 minutes, je mets quasiment 50 minutes et ça se voit sur l’ordinateur du bord. 5,9 L/100, d’accord, parce que ça monte parfois, mais sur plus de 2.800 km depuis le départ avec quelques heures d’autoroute, ma vitesse moyenne qui était de 67 km/h les premiers jours est tombée à 47…
Notez que du coup, avec un plein, je fais bien 1.100 km au lieu de 1.000.
Comme ici les carburants sont plus chers que sur les autoroutes du continent, les budgets se tiennent donc.
 
Ma « Nichée » s’est agrandie d’une chatonne. La bête me fait une fête pas croyable avec danse du ventre et de la queue, ronronnant bruyamment quand j’apparais dans son horizon visuel.
Comme elle a été dégueulante et misérable depuis quelques jours, je l’ai conduite chez le vétérinaire du pays qui l’aura tatouée, mise à mon nom dans ses registres, et depuis qu’elle a été « adoptée », ça va mieux, c’est même de l’amour « pot-de-colle » qu’elle en miaule de désespérance à fendre le cœur dès que je ferme une porte sur mon passage. Alors du coup, elle en vient à dormir sur mon lit… Et me réveille quand l’heure de la fin de la sieste est arrivée ou que le soleil va se lever.
Un couple fusionnel !
 
Mais ma « vraie Nichée », après avoir enterré « beau-papa », celui que je ne connais pas, rapplique pour finir la semaine prochaine : Elle va croiser l’autre partie de ma « Nichée » parti avec son « élément rapporté » en « Ritalie » et qui va finir ses vacances en Balagne…
Nous serons « au complet » non pas deux jours, mais toute une semaine : La joie étreint mon cœur-paternel.
Espérons qu’il fasse beau avec la nouvelle Lune…
Pour ma part, je ferme la maison après le rush de la rentrée, je ferai peut-être un détour par Nice pour y croiser des amis et anciens « partenaires locaux », un petit tour à Avignon pour participer à un séminaire de rentrée d’une collègue.
Retour prévu mi-septembre, si tout va bien : Il y a des anniversaires en retard à fêter en famille et on s’occupe de mon emploi-du-temps pour moâ !

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