Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 29 décembre 2021

Journal d’estives 2021 (16/17)

Fin de séjour en vue
 
Mes « vacances » s’achèvent lentement. Nous dînons avec « Flibustier » et ses propres cousins devant la station-service : Vachement romantique l’endroit au bord de la route !
Il n’empêche, le chef est hispanique (celui qui a épousé une « native-îlienne », surnommée « la Chèvre-Corse », parce que, plus jeune, elle sautait partout…) et il cuisine très bien : Ses bouteilles de liqueurs restent sur la table (la tournée du patron…) et je ne sais pas comment nous avons pu rentrer sans dégâts.
Les « cousins » de « mon gardien » sont d’affreux nationalistes votants « Zézé-Amour ». « Marinella-tchi-tchi » ce n’est même plus assez « potable » pour eux, « trop à gôche ».
D’après lui, il faut fermer les frontières et virer du pays tout ce qui n’est pas chrétien.
Madame lui rappelle que « c’est indigne » de dire ça.
« Et tu fais comment pour te faire servir ton repas de ce soir ? Tu vas le chercher à la cuisine toi-même ? »
« Ayo, Infree… Il est de Marseille le serveur… »
« Probablement des quartiers Nord ou d’une autre « no-go-zone », oui ! »
Ça l’aura refroidi.
« Il faut que tu votes pour « Sœur-Âne » : C’est la seule façon de la virer de la mairie de Paris-sur-la-plage ! »
« Berk : Une andalouse. Dehors ! Moâ je l’aurais virée dès son arrivée au pays… »
« Tu as tort : Elles sont chaudes les andalouses ! »
Ou quand on fait de la « politique » en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » après avoir éclusé plusieurs bouteilles…
 
À part ça, il est très drôle. Il nous raconte ces histoires de berger.
On aura appris comme ça que si le temps se dégrade un deux septembre, on en a jusqu’au 20 septembre.
Mais oui, c’est cela !
« C’est en phase avec la Lune… Un secret de berger qui se transmet seulement de berger à berger… »
Bé voyons !
Sa madame à lui lui rappelle que les bergers n’ont que ça à faire dans leurs montagnes : Observer…
Et il nous raconte aussi qu’un jour, il promène ses chèvres le long des plages du massif de l’Agriate.
C’est alors qu’il voit sortir de la mer une tête de reptile qui s’avance vers le sable.
Une couleuvre.
« Eh bien les vieux, ils savent que si la couleuvre va se baigner, c’est qu’il y aura 300 jours sans eau : Elles prennent le frais en avance ! »
« Oh punaise de gourgandine : 300 jours au pastis sec et uniquement à la bière ou au vin ! »
Et il me réplique : « Et à l’eau-de-vie ! »
Éclats de rire.
Comme il a un alambic dans son garage, il se met à nous expliquer comment il distille.
Et qu’une fois, il a sorti au premier tirage du 95°.
« Mais c’est imbuvable ! »
« Non mais, au second tirage, tu sors du 85°, au troisième du 75° et ainsi de suite.
Quand tu arrives à 35°, tu mélanges tout et tu distilles de nouveau.
Et là, ça sort entre 45/50°. De quoi réveiller un mort. »
Ou changer les cartes routières du pays si tu rajoutes quelques cartouches de 12 dedans.
Une excellente soirée… quand on reste un peu tolérant et ouvert d’esprit.
 
Le lendemain, j’aurai eu droit à une splendide journée de fin d’été : Température clémente mais encore chaude (28°), vent faible à modéré, mer belle mais déjà plus fraîche, plage déserte ou presque.
Il n’empêche, les « ritaux » restent égaux à eux-mêmes : Ils sont encore capables de s’agglutiner entre compatriotes et de tailler la bavette en 5 minutes alors qu’ils ne se connaissaient probablement pas le quart d’heure précédant !
Que j’en rigole encore de constater qu’une famille « teutonne » se plante à pas trois mètres de ceux-là au milieu de la troupe.
Ça fait quand même curieux quand on dispose de plusieurs kilomètres de sable disponible…
À croire qu’ils croient tous que le meilleur endroit de la plage, c’est là et pas ailleurs…
Il n’y a plus ces gamins qui piaillent tel que je m’enfonce pour une sieste sous le soleil : Je peaufine mon teint « bicolore » dans la somnolence !
Oui, parce que la paume des mains, le dessous des avant-bras, la plante des pieds restent blanc « cachet d’aspirine », il n’y a rien à faire…
 
Au matin je croise Murielle Robin venue avec sa femme.
Si je claque la bise à l’une, l’autre, franchement, il faut avoir mauvais goût pour l’approcher quand elle n’est pas maquillée. Enfin, ces deux-là ont trouvé chaussure à leur pied, grand bien leur fasse !
Qu’elle en reste surprise que je lui propose un de mes autographes… au lieu de lui en demander un !
En ville les rues sont quasiment désertes et les rayons vidés : Ça n’aura pas été simple de faire le plein de « bricoles-souvenirs ». Il me faut arpenter plusieurs boutiques même pour faire le plein de tabac à pipe !
Et je rentre tranquille : Il n’y a quasiment plus de piéton qui traversent la nationale route territoriale, interrompant la circulation automobile qui s’agglutine pour aller de leur camping à l’autre plage, celle de sable fin de Calvi.
 
Que d’ailleurs, j’aurai noté que celle-ci s’élargit enfin.
C’est là que j’ai l’explication qui ne tiendrait pas aux courants perturbés par les digues et jetées installées il y a quelques décennies après la tempête qui avait tout arraché, mais à un truc tout bête : L’année dernière, pendant le premier confinement, les plagistes avaient dû démonter leurs installations bétonnées.
Même le « Lido », installé depuis les années trente (du millénaire précédent) où ma grand-mère venait « pendre les eaux » et où ma « Môman-à-moâ-même » avait appris à nager tout gamine, avait été détruit.
Et l’ensemble a pu être rebâti selon le même modèle de planches de bois démontables qui tiennent parce que c’est la mode, pour toute la baie et pour les saisons suivantes, quitte à démonter le tout en fin de saison…
Le boxon.
Sauf que désormais, toutes les paillottes sont montées sur pilotis. Et le vent peut s’engouffrer dessous l’été et l’hiver pour n’avoir pas d’obstacle, au moins jusqu’à la levée de terre du chemin de fer dont la dune se reconstitue au fil du temps pour avoir un accès barricadé et planté.
Du coup les éléments naturels peuvent faire leur œuvre et regarnir la plage en sable fin tout au long de l’année.
Une explication comme une autre…
 
Et le jour suivant, ça commence à se dégrader : Au petit matin, le ciel est couvert de nuages, qui font de très belles couleurs sanguines au lever du soleil, le vent est tombé et quelques gouttes de pluie viennent tacher la poussière accumulée sur mon « tas de boue à roulettes ».
Il va falloir songer à replier les gaules, faire les bagages et embarquer tout ça sur le ferry.
De toute façon, on m’attend sur la côte (même si finalement ce sera reporté à plus tard pour cause de « cas contacts » en grand-nombre), puis à « Paris-sur-Seine » et il faut que commence à préparer les quelques conférences où je dois intervenir à propos du monde de demain… sur la kapitale.
Comme si j’avais une boule de cristal ou que mes « modèles-prédictifs » soient capables de prédire l’avenir : Vraiment n’importe quoi !
La preuve, la crise du « Conard-virus » n’avaient pas pu être anticipée.
Et comme je sais qu’il va y en avoir d’autres qui surviendront aléatoirement, en plus que des crises systémiques qui elles, sont déjà inscrites dans le calendrier du groupe Bilderberg et de quelques autres, dont les gourous de Davos, ce n’est pas forcément très simple d’anticiper.
 
Ceci dit, le lendemain, effectivement, la météo se dégrade un peu plus : il fait plus frais, le ciel est plombé, le vent change de direction et forcit.
Je me fais une « dernière plage », histoire de dire que j’en profite jusqu’au bout, mais là, je reste à peine quelques minutes à faire trempette.
Et c’est pour mieux me réchauffer des derniers rayons de soleil.
Parce que je suis chassé par les premières gouttes de pluie, encore tout mouillé de sel !
Et que font les quelques vacanciers et autres autochtones quand il pleut ?
Eh bien ils ne restent pas chez eux devant un chocolat-chaud, ils prennent leur voiture et s’agglomèrent sur les routes.
En plus, il y a deux ferries sur Lisula, que je ne te raconte pas les embouteillages dans la ville du port de Paquale Paoli !
Je tire une tangente à Corbara pour faire la route des villages, mais je réussi à me planter et repartir bêtement vers Monticello. Il faut dire que ça faisait longtemps que je n’y avais pas promené mes guêtres & pneus et c’est pour constater qu’il y a toujours plus de résidences secondaires qui se sont construites un peu partout.
 
C’est qu’au soir, j’ai rendez-vous avec Dumè et sa charmante épouse : On doit dîner sur la plage de Calvi, à ce qui reste du « Sun Beach ».
Vue sur la citadelle la nuit, à défaut de feu d’artifice, c’est superbe.
Sauf que Dumè, il connaît bien sûr le patron et ses filles et qu’il passe son temps à expliquer dans le détail ses recettes culinaires…
Et son projet de faire de l’huile d’olive AOC… qui prend forme.
Quand il ne déplore pas les affres de la politique sanitaire et ses déboires…
Que je lui annonce que je vais faire la campagne de « Sœur-Âne », il me prend alors pour un cinglé.
« Pas du tout, pas du tout ! Je ne vois pas d’autres moyens de s’en débarrasser de la mairie de Paris-sur-plage. Et au moins, avec elle, elle mettra tout le monde à 30 km/h que même « Kung-Fu-Panda » apparaîtra comme un homme du passé quand même plus mesuré avec ses 80 à l’heure quand il se présentera en 2027 ! »
On en rigole, bien sûr, car lui « sait » déjà que « Jupiter » sera réélu, même s’il ne voit pas encore comment.
Mais « il sait » et c’est l’essentiel, puisqu’il est bien renseigné par ses « frères de loges ».
Il va falloir que j’en tienne compte dans le futur roman (« 2022, année électorale® ») avec effectivement un scénario de réélection…
Bien que le doute plane pour sa propre candidature, il me semble que « les choses » se mettent en place en sourdine.
Que les « grandes manœuvres » ont probablement commencé depuis la fin de l’année dernière. Mais personne ne l’aura vu.
Bref à confirmer… même si c’est déjà « inscrit » dans le roman précédent dans sa version quasi-définitive : « La croisière d’Alexis® ».
 
Il est prévu que je redescende à Calvi pour partager un digestif avec « Flibustier »,  « mon Gardien », sur le port avant nos retours respectifs sur le continent.
Pourquoi si loin ?
Il faut dire que Calvi mérite bien son surnom de « Perle de l’Île-de-beauté » : Il faut pouvoir s’en mettre plein les yeux une dernière fois, juste pour le plaisir de la macula.
La question est de savoir quel temps il fera et si l’on ressort le K-Way, les chaussettes et pantalon…
Et puis finalement, le vent tourne : Du Libecciu, il passe au Nord. On perd quelques degrés de température, le ciel reste plombé une bonne partie de la journée, mais dans l’après-midi le soleil finit par venir me rôtir le derme et le temps se fixe au beau.
Naturellement, on parle « politique » : Le FLNC refait parler de lui, ce qui a tendance à me faire rire doucement alors qu’on ne l’avait pas entendu aux journées internationales de Corti (celles des peuples sans nation).
Un coup, les « cousins-natios » déposent « définitivement » les armes, un autre coup ils menacent de les reprendre… « définitivement » !
Le problème, c’est que ce n’est plus la même génération de militants et qu’ils ont appris à mieux se dissimuler que leurs parents.
Bref, ça fait un peu tâche au moment où la ministre de la « kul-ture » se promène à Calvi et où « Jupiter » se balade à Marseille visiter des écoles « Pailleron » des quartiers-Nord.
Un « truc » que de soutenir l’OM qui va faire grimper sa côte de popularité dans les sondages !
Il est bien en route pour une réélection, celui-là.
 
Mais le nœud de ce scrutin est probablement ailleurs : « Mémé-Narre » plaide pour un débat entre sa chérie, « Marinella-tchi-tchi » et « Zézé-Amour » qui monte en grade et en puissance.
En vue d’un mariage ?
L’un ne dit pas non, l’autre ne veut pas encore de débat.
Il faudra pourtant qu’elle y passe, mais c’est sûr et certain qu’elle ne fera pas le poids : Elle a déjà raté son débat d’entre-deux tours face à « Jupiter » en 2017, elle se méfie.
Ce qui me fait encore plus dilater la rate : Aucun de ces deux-là n’a jamais exercer des responsabilités et de toute façon, pour la première fois dans l’histoire de la Vème république, et le scrutin des législatives qui suivra sera décisif, comme en 1995 d’ailleurs et la troisième cohabitation : Si l’un ou l’autre est élu, il n’aura aucune majorité pour gouverner sérieusement, se contentant de gesticuler à chaque inauguration de chrysanthèmes.
Quant à « Jupiter », il sait qu’il a déjà perdu la majorité au Parlement, mais il compte sur son talent à faire de la mayonnaise pour passer un quinquennat supplémentaire à patauger dans ses réformes inabouties.
Car ce qui compte, n’en déplaise à tous les constitutionnalistes, c’est d’avoir une majorité au Parlement et plus spécifiquement à l’Assemblée Nationale. C’est sur celle-là qu’un gouvernement s’appuie, quel que soit le locataire de l’Élysée, et c’est encore le gouvernement qui gouverne le pays, aucune autre institution.
 
Pour la première fois, j’évoque le thème du roman suivant le prochain - alors que je ne l’ai toujours pas encore fini.
« Zézé-Amour » pique des voix à « Marinella-tchi-tchi » et, soit « Cheminable » ou un autre, voire une autre, notamment avec « Sœur-Âne » qui dégagera alors de la mairie des parigots et mettra tout le monde à 30 à l’heure, pour ensuite faire le lit de « Jupiter » en devenant son sinistre des Cultes et de l’ordre public : Forcément, ça aura une autre gueule que « Dard-à-la-main » et « Moriarty ».
Du moment qu’on achève les réformes promises en sortie de crise sanitaire et que la « Gauloisie-européenne » reste européenne.
Un scenario quasiment parfait.
Mais de tout ça, on en reparlera au fil du temps, parce que nécessairement, ça ne se passera pas comme ça.
Là, il s’agit de faire les bagages et de nettoyer la barraque…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire