Des journées de rien bien remplies…
À part ça, une des
« chatonnes » de la chatte de l’année dernière s’est attachée à me
suivre partout où je vais en miaulant à chaque fois que je bouge.
Et que ça ronronne dès que je pose le regard dessus alors qu’elle devrait apprendre à chasser et en tout cas à jouer avec les papillons et les insectes, les fleurs et je ne sais quoi encore.
Le roman « La croisière d’Alexis® » avance… lentement. Fin du mois, je devais l’avoir terminé et passé au suivant (également prévu pour l’été 2022), or je n’en suis qu’au quinzième chapitre !
Finalement, le vent est revenu et les
nuages également. Il fait frais le matin et ça me rappelle les sensations et le
temps de fin d’été dans le village de mon grand-père, le Corse.
Ça sentait bon la rosée et les fougères.
Le problème présent, c’est que je ne peux pas suivre « mes » étoiles cachées par les nuées et la course féroce et impitoyable que se livrent Jupiter poursuivant Saturne.
Loin derrière, la Lune qui ne se lève désormais qu’avant l’aube.
La mer aura été plus fraîche : L’eau aura perdu au moins un degré, à 24, mais surtout elle est agitée. Ce qui fait remonter les algues mortes entre deux eaux : Impossible de repérer une méduse dans ces conditions.
Finalement, le plan blanc est déclenché
en Haute-Corse : Il n’y a plus que deux lits de libre en réanimation. Ça
panique.
Hier, il n’y avait eu qu’un seul décès dû au « Conard-virus », mais plus de 700 cas détectés positifs.
On va vers un confinement, que ça va être fort drôle, parce que là, il faudra l’armée pour faire respecter la mesure : Les touristes ont tous leur pass-vaccinatoire, comme le souhaitait l’année dernière l’ATC et le CTC des « cousins natios » avec leur fameux « green-pass ». Ils auront eu gain de cause au moins sur ce plan-là !
Seulement voilà, les kons, ils n’ont pas pensé que ça n’était pas suffisant si eux-mêmes ne se vaccinaient pas. Résultat, c’est l’hécatombe notamment chez les d’jeuns et les « têtes en l’air ».
Quand même curieux et effarant d’exiger des autres des mesures contraignantes pour mieux les refouler, mais d’oublier de se les appliquer à soi-même…
Consternant, même…
Là-dessus, quelques incendies à signaler, sans ça la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » ne serait plus elle-même en période estivale.
Et puis tout de même, ce phénomène
extrêmement curieux de « Jupiter » apparaissant chez Tik-Tok et
Amstragram.
Le mek, il voudrait donner corps à l’autre « prochain roman de l’été » actuellement en préparation, qu’il ne s’y prendrait pas autrement !
Car enfin j’ai pu mater, avec 48 heures de retard ses photos et sur le coup, je ne l’ai pas reconnu.
Il a pris une potion rajeunissante et perdu au moins 15 ans…
Si on ne m’avait pas affirmé que c’était lui, je me demanderais bien ce que faisait ce gamin en tee-shirt prenant la pose devant les drapeaux tricolore et européen.
Je vais vous dire, même le bleu des yeux est loupé.
Tout le monde aura glosé sur son fameux tee-shirt siglé d’une chouette stylisée « mise en cube » et que ça aura enflammé les théories conspirationnistes les plus farfelues, mais personne n’aura vu que ce n’était pas lui !
Au mieux un « avatar » pas trop mal animé !
Or, c’est justement « la » surprise qui sera un des nombreux nœuds du prochain roman du… prochain été !
Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise : La conjonction des contraintes obligées !
Un phénomène surprenant : Depuis
quelques jours, patrouille dans le ciel, outre les Canadairs et les Trackers,
une formation de trois T33 Tiger, sans immatriculation visible et sans cocarde.
Tout noir.
La première fois que je les croise, ils évoluent en formation serrée à une altitude d’environ 300 mètres.
Virage impeccable pour un demi-tour lent et majestueux et ils se recalent sur un cap « retour » sur leurs fumigènes laissés dans leur sillage.
Le deuxième jour, pareil.
Au troisième, ils ne sont plus que deux à voler de concert en formation étagée, cap sur Ajaccio.
Et puis le lendemain, alors que le vent soufflait fort, il est tout seul à faire des évolutions sages et vient se poser à Calvi.
Et rien, aucune nouvelle dans la presse locale.
La presse locale, tout un poème :
On y trouve les horaires des trains, mais ça ne correspond pas à ce qui est
affiché en gare… Tous les jours.
On y suit les pérégrinations nationales de « Jupiter », mais aussi les incendies en Grèce et en Turquie.
En « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », les massifs forestiers restent fermés, surtout en Balagne me semble-t-il : Même la forêt de la vallée du Fango est interdite à la circulation.
Ça, ça doit-être pour emmerder « le banquier » qui s’y est réfugié depuis son « burn-out ». Patron des « risques » à la Générale du temps de Kerviel, il en aura fondu un plomb dans la caboche et s’est réfugié dans la bergerie de ses beaux-parents.
Et il n’attend qu’une chose, c’est que sa femme, chercheuse à l’Institut Pasteur, prenne sa retraite pour s’enterrer définitivement sur les bords du Fango et ses crues rocambolesques.
C’est que l’eau descend directement du Monte Cinto. Polluée par la pisse des mouflons : Je peux vous dire qu’elle est fraîche.
Un couple marrant : Tous les deux sont des enfants uniques de parents eux-mêmes enfants uniques et ils n’auront engendré qu’une seule gamine, donc enfant unique, qui était pote avec « ma Nichée » du collège aux ékoles de prépa.
Justement, « ma Nichée »
rentre précipitamment sur la kapitale : Son futur beau-papa n’en finit
plus de jouer les prolongations avec son double crabe.
Moche.
Entre souffrances - et j’ai vu ce que ça donnait avec ma « Môman-à-moâ-même » - et rémissions dues à la morphine à hautes doses, il a même réussi à se faire jeter des soins palliatifs au prétexte que ce genre de séjour n’a pas à se prolonger durant des mois.
Il fallait faire de la place, se décider de clamser ou rentrer chez soi !
Il est chez lui, perd encore du poids tous les jours parce qu’il ne peut plus rien avaler et il a souhaité revoir sa descendance une dernière fois, la tirant de ses vacances estivales sur l’Île-de-Beauté.
Tu penses bien qu’elle a rappliqué, ventre-à-terre, la descendance !
Hop, dans le premier avion pour un dernier RDV qui n’aura pas duré pour cause de la présence d’une infirmière !
S’il tient le coup encore une nuit, il pourra remettre ça le lendemain.
Je l’espère, en tout cas.
Mois d’août mal engagé.
Même si « ma Nichée » envisage encore de pouvoir venir en fin de mois avant que je ne reparte sur le continent passer l’hiver : Ici, à part le feu de cheminée et la gazinière, il n’y a pas de chauffage.
Un choix…
Un choix commandé par une ânerie de
GDF. Désormais pour souder deux tuyaux de gaz, il faut être « habilité ».
Faire une formation payante, passer un diplôme et être soumis à divers
contrôles périodiques.
Bé quoi ?
Bé en Balagne, les deux seuls « habilités », ils sont tellement malins qu’ils prennent leurs vacances au mois d’août en même temps.
Résultat, quand ma chaudière est tombée en panne alors qu’elle est normalement chargée de fournir de l’eau chaude de la douche matinale ou de « retour de plage » (histoire de dessaler), dans l’urgence, j’ai fait démonter le bidule et installer un ballon électrique pour éviter de me laver à l’eau de ville, température « de la ville ».
Du coup, si j’ai bien de l’ECS assez facilement, les radiateurs toujours pendus le long des murs, ne servent à rien que d’être décoratifs !
Et dans toutes les pièces, sont installés des radiateurs électriques qui ne fonctionnent pas vraiment.
J’explique : Soit le fusible fond, soit c’est le disjoncteur qui claque !
Déjà que la machine à laver le linge quand elle se met à tourner fait sauter l’installation quand le ballon d’ECS réclame un peu de courant électrique, on a bien compris que c’est soit l’un, soit l’autre, mais pas les deux en même temps…
Bref, en abandonnant GDF, on fait la
fortune d’EDF.
Mais EDF, ici en Balagne, c’est de la crotte : Non seulement les microcoupures abondent, mais ça fait aussi givrer le réfrigérateur.
Ils coupent le réseau pour une raison ou une autre, un orage, un poste de sous-alimentation qui rend l’âme et hop, le frigo décongèle, les horloges et la radio sont à « remettre à niveau ».
Une année, le poste de redressement avait flambé à l’entrée de la basse-ville de Calvi. Comme les commerces hurlaient en pleine saison, ils ont déplacé depuis Bastia un générateur de secours et ont encombré tous les trottoirs de la ville de gros fils électriques sous gaine noire. Le truc, gros comme un tuyau de pompier !
Il y en avait partout, sur des kilomètres…
Que je ne te vous raconte même pas les chutes et la pollution, olfactive et sonore…
Mais ça, c’était avant…
Ceci dit, nouvelle journée de vent et
de vagues. Ça décoiffe en Balagne. Mais le lendemain, le ciel est limpide, il
brille d’un bleu éclatant, je vais pouvoir reprendre mes pérégrinations
plagesques habituelles, pour dénicher les espaces inaccessibles pour le commun
des mortels et profiter encore de criques limpides pour mieux prolonger la
« sieste de sous le figuier ».
Un décès « Conard-virus » à signaler, pas plus, mais les contaminations se poursuivent !
Déjeuner avec « mon Gardien », dîner avec Dumè.
Les nouvelles sur la santé d’un « beau-papa » présumé que je ne connaîtrai jamais ne sont pas bonnes : Il s’est plongé tout seul dans le coma et reçoit désormais des doses massives de morphine. Celui-là est perdu pour la nation…
Mes T33 font et refont des « passes » dans le ciel de Balagne.
Il faut que je me renseigne, car il semble que ce sont des pilotes « privés » qui volent pour leur plaisir et ça fait du bruit dans les vallées.
La journée de grand vent m’aura
propulsé jusque sur la plage de Calvi : Il y a un monde fou, mais la plage
s’est franchement améliorée et l’eau reste propre.
Dumè s’est fait vacciné au Janssen & Janssen : En contrepartie, il compte aller sur l’île d’Elbe cette année.
Et puis il nous raconte que son « pote le banquier » (un autre que celui signalé ci-avant), vacciné en mai qui s’est retrouvé aux réanimations de Bastia fin juillet…
« Ton vaccin expérimental, c’est vraiment une escroquerie gouvernementale. Non seulement il ne te protège pas à tel point qu’une troisième dose sera probablement indispensable, mais en plus il te rend contagieux alors que tu te crois immunisé ! »
Pas d’accord : Statistiquement, « Si tu prends les 15 % où ça foire comme étant la règle, c’est que tu considères que les 85 % où ça fonctionne sont des minoritaires exceptionnels… » c’est que tu as tout faux !
À ce jeu-là, « Deux-Noix-Amont » ou « Dupont-Gnan-gnan » (voire « Arlette Laquillée ») sont toujours élus Président…
Bref, l’inversion du sens des réalités : Le résultat d’une campagne de cafouillages et de quelques « antivax » qui plongent dans le paradoxe avec délectation…
Le pass-sanitaire est globalement
validé par le « Cons-cons » et entrera en vigueur dans une poignée de
journées. « Ils l’ont leur « green-pass », tes autonomistes… »
Poh-poh-poh !
« Et tu vois le résultat : Un cluster plus tard et on bat tous les records de contaminations ! »
Y’a des touristes…
« Ceux-là sont contrôlés à l’arrivée. Et tu sais très bien que plus de 4 malades sur 5 sont des autochtones, la faute à avoir tardé à se faire vacciner… »
C’est dans la presse : Il ne peut pas nier.
« J’avais pas vu ça comme ça… » qu’il me répond
Ceci dit, on croise la « sinistre » du travail qui cherche une table en ville : Elle croyait quoi, que le pays aurait été déserté par le touriste au point de ne pas avoir à réserver ?
Bé le touriste est là et en pagaille, surtout l’après-midi sur les plages, le soir en ville et la nuit en boîte.
L’homo sapiens-sapiens est vraiment un animal grégaire : Dès qu’il y a de la lumière qui brille et de la musique, des bom-bom-bom, il s’agglutine !
Dumè connait tout le monde et inversement.
On se fait la tournée des bars sur le port et il fait la bise aux dames…
Il y en a même une qui pose sa voiture, que l’on voit escalader la clôture de la « porteuse d’eau », une statue en pierre avec un saut sur la tête posée à l’ancienne, à l’entrée de la ville basse, et qui déverse une bouteille d’eau dans un baquet caché par les lauriers roses : Elle donne à boire aux chats !
Qui d’ailleurs rappliquent de partout. Il est une heure du matin.
Elle ressort, nous salue, sa robe-longue relevée jusqu’en haut de la cuisse et voilà que Dumè va pour la draguer, sous notre nez, dont celui de Vanina son épouse, qui se gausse… presqu’hilare.
« Mais tu la connais ou tu dragues ? »
Eh oui, c’est « Magie » : « La cheffe de la SPA locale. »
Une personnalité pour une rencontre du 3ème type…
Et que ça ronronne dès que je pose le regard dessus alors qu’elle devrait apprendre à chasser et en tout cas à jouer avec les papillons et les insectes, les fleurs et je ne sais quoi encore.
Le roman « La croisière d’Alexis® » avance… lentement. Fin du mois, je devais l’avoir terminé et passé au suivant (également prévu pour l’été 2022), or je n’en suis qu’au quinzième chapitre !
Ça sentait bon la rosée et les fougères.
Le problème présent, c’est que je ne peux pas suivre « mes » étoiles cachées par les nuées et la course féroce et impitoyable que se livrent Jupiter poursuivant Saturne.
Loin derrière, la Lune qui ne se lève désormais qu’avant l’aube.
La mer aura été plus fraîche : L’eau aura perdu au moins un degré, à 24, mais surtout elle est agitée. Ce qui fait remonter les algues mortes entre deux eaux : Impossible de repérer une méduse dans ces conditions.
Hier, il n’y avait eu qu’un seul décès dû au « Conard-virus », mais plus de 700 cas détectés positifs.
On va vers un confinement, que ça va être fort drôle, parce que là, il faudra l’armée pour faire respecter la mesure : Les touristes ont tous leur pass-vaccinatoire, comme le souhaitait l’année dernière l’ATC et le CTC des « cousins natios » avec leur fameux « green-pass ». Ils auront eu gain de cause au moins sur ce plan-là !
Seulement voilà, les kons, ils n’ont pas pensé que ça n’était pas suffisant si eux-mêmes ne se vaccinaient pas. Résultat, c’est l’hécatombe notamment chez les d’jeuns et les « têtes en l’air ».
Quand même curieux et effarant d’exiger des autres des mesures contraignantes pour mieux les refouler, mais d’oublier de se les appliquer à soi-même…
Consternant, même…
Là-dessus, quelques incendies à signaler, sans ça la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » ne serait plus elle-même en période estivale.
Le mek, il voudrait donner corps à l’autre « prochain roman de l’été » actuellement en préparation, qu’il ne s’y prendrait pas autrement !
Car enfin j’ai pu mater, avec 48 heures de retard ses photos et sur le coup, je ne l’ai pas reconnu.
Il a pris une potion rajeunissante et perdu au moins 15 ans…
Si on ne m’avait pas affirmé que c’était lui, je me demanderais bien ce que faisait ce gamin en tee-shirt prenant la pose devant les drapeaux tricolore et européen.
Je vais vous dire, même le bleu des yeux est loupé.
Tout le monde aura glosé sur son fameux tee-shirt siglé d’une chouette stylisée « mise en cube » et que ça aura enflammé les théories conspirationnistes les plus farfelues, mais personne n’aura vu que ce n’était pas lui !
Au mieux un « avatar » pas trop mal animé !
Or, c’est justement « la » surprise qui sera un des nombreux nœuds du prochain roman du… prochain été !
Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise : La conjonction des contraintes obligées !
La première fois que je les croise, ils évoluent en formation serrée à une altitude d’environ 300 mètres.
Virage impeccable pour un demi-tour lent et majestueux et ils se recalent sur un cap « retour » sur leurs fumigènes laissés dans leur sillage.
Le deuxième jour, pareil.
Au troisième, ils ne sont plus que deux à voler de concert en formation étagée, cap sur Ajaccio.
Et puis le lendemain, alors que le vent soufflait fort, il est tout seul à faire des évolutions sages et vient se poser à Calvi.
Et rien, aucune nouvelle dans la presse locale.
On y suit les pérégrinations nationales de « Jupiter », mais aussi les incendies en Grèce et en Turquie.
En « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », les massifs forestiers restent fermés, surtout en Balagne me semble-t-il : Même la forêt de la vallée du Fango est interdite à la circulation.
Ça, ça doit-être pour emmerder « le banquier » qui s’y est réfugié depuis son « burn-out ». Patron des « risques » à la Générale du temps de Kerviel, il en aura fondu un plomb dans la caboche et s’est réfugié dans la bergerie de ses beaux-parents.
Et il n’attend qu’une chose, c’est que sa femme, chercheuse à l’Institut Pasteur, prenne sa retraite pour s’enterrer définitivement sur les bords du Fango et ses crues rocambolesques.
C’est que l’eau descend directement du Monte Cinto. Polluée par la pisse des mouflons : Je peux vous dire qu’elle est fraîche.
Un couple marrant : Tous les deux sont des enfants uniques de parents eux-mêmes enfants uniques et ils n’auront engendré qu’une seule gamine, donc enfant unique, qui était pote avec « ma Nichée » du collège aux ékoles de prépa.
Moche.
Entre souffrances - et j’ai vu ce que ça donnait avec ma « Môman-à-moâ-même » - et rémissions dues à la morphine à hautes doses, il a même réussi à se faire jeter des soins palliatifs au prétexte que ce genre de séjour n’a pas à se prolonger durant des mois.
Il fallait faire de la place, se décider de clamser ou rentrer chez soi !
Il est chez lui, perd encore du poids tous les jours parce qu’il ne peut plus rien avaler et il a souhaité revoir sa descendance une dernière fois, la tirant de ses vacances estivales sur l’Île-de-Beauté.
Tu penses bien qu’elle a rappliqué, ventre-à-terre, la descendance !
Hop, dans le premier avion pour un dernier RDV qui n’aura pas duré pour cause de la présence d’une infirmière !
S’il tient le coup encore une nuit, il pourra remettre ça le lendemain.
Je l’espère, en tout cas.
Mois d’août mal engagé.
Même si « ma Nichée » envisage encore de pouvoir venir en fin de mois avant que je ne reparte sur le continent passer l’hiver : Ici, à part le feu de cheminée et la gazinière, il n’y a pas de chauffage.
Un choix…
Bé quoi ?
Bé en Balagne, les deux seuls « habilités », ils sont tellement malins qu’ils prennent leurs vacances au mois d’août en même temps.
Résultat, quand ma chaudière est tombée en panne alors qu’elle est normalement chargée de fournir de l’eau chaude de la douche matinale ou de « retour de plage » (histoire de dessaler), dans l’urgence, j’ai fait démonter le bidule et installer un ballon électrique pour éviter de me laver à l’eau de ville, température « de la ville ».
Du coup, si j’ai bien de l’ECS assez facilement, les radiateurs toujours pendus le long des murs, ne servent à rien que d’être décoratifs !
Et dans toutes les pièces, sont installés des radiateurs électriques qui ne fonctionnent pas vraiment.
J’explique : Soit le fusible fond, soit c’est le disjoncteur qui claque !
Déjà que la machine à laver le linge quand elle se met à tourner fait sauter l’installation quand le ballon d’ECS réclame un peu de courant électrique, on a bien compris que c’est soit l’un, soit l’autre, mais pas les deux en même temps…
Mais EDF, ici en Balagne, c’est de la crotte : Non seulement les microcoupures abondent, mais ça fait aussi givrer le réfrigérateur.
Ils coupent le réseau pour une raison ou une autre, un orage, un poste de sous-alimentation qui rend l’âme et hop, le frigo décongèle, les horloges et la radio sont à « remettre à niveau ».
Une année, le poste de redressement avait flambé à l’entrée de la basse-ville de Calvi. Comme les commerces hurlaient en pleine saison, ils ont déplacé depuis Bastia un générateur de secours et ont encombré tous les trottoirs de la ville de gros fils électriques sous gaine noire. Le truc, gros comme un tuyau de pompier !
Il y en avait partout, sur des kilomètres…
Que je ne te vous raconte même pas les chutes et la pollution, olfactive et sonore…
Mais ça, c’était avant…
Un décès « Conard-virus » à signaler, pas plus, mais les contaminations se poursuivent !
Déjeuner avec « mon Gardien », dîner avec Dumè.
Les nouvelles sur la santé d’un « beau-papa » présumé que je ne connaîtrai jamais ne sont pas bonnes : Il s’est plongé tout seul dans le coma et reçoit désormais des doses massives de morphine. Celui-là est perdu pour la nation…
Mes T33 font et refont des « passes » dans le ciel de Balagne.
Il faut que je me renseigne, car il semble que ce sont des pilotes « privés » qui volent pour leur plaisir et ça fait du bruit dans les vallées.
Dumè s’est fait vacciné au Janssen & Janssen : En contrepartie, il compte aller sur l’île d’Elbe cette année.
Et puis il nous raconte que son « pote le banquier » (un autre que celui signalé ci-avant), vacciné en mai qui s’est retrouvé aux réanimations de Bastia fin juillet…
« Ton vaccin expérimental, c’est vraiment une escroquerie gouvernementale. Non seulement il ne te protège pas à tel point qu’une troisième dose sera probablement indispensable, mais en plus il te rend contagieux alors que tu te crois immunisé ! »
Pas d’accord : Statistiquement, « Si tu prends les 15 % où ça foire comme étant la règle, c’est que tu considères que les 85 % où ça fonctionne sont des minoritaires exceptionnels… » c’est que tu as tout faux !
À ce jeu-là, « Deux-Noix-Amont » ou « Dupont-Gnan-gnan » (voire « Arlette Laquillée ») sont toujours élus Président…
Bref, l’inversion du sens des réalités : Le résultat d’une campagne de cafouillages et de quelques « antivax » qui plongent dans le paradoxe avec délectation…
Poh-poh-poh !
« Et tu vois le résultat : Un cluster plus tard et on bat tous les records de contaminations ! »
Y’a des touristes…
« Ceux-là sont contrôlés à l’arrivée. Et tu sais très bien que plus de 4 malades sur 5 sont des autochtones, la faute à avoir tardé à se faire vacciner… »
C’est dans la presse : Il ne peut pas nier.
« J’avais pas vu ça comme ça… » qu’il me répond
Ceci dit, on croise la « sinistre » du travail qui cherche une table en ville : Elle croyait quoi, que le pays aurait été déserté par le touriste au point de ne pas avoir à réserver ?
Bé le touriste est là et en pagaille, surtout l’après-midi sur les plages, le soir en ville et la nuit en boîte.
L’homo sapiens-sapiens est vraiment un animal grégaire : Dès qu’il y a de la lumière qui brille et de la musique, des bom-bom-bom, il s’agglutine !
On se fait la tournée des bars sur le port et il fait la bise aux dames…
Il y en a même une qui pose sa voiture, que l’on voit escalader la clôture de la « porteuse d’eau », une statue en pierre avec un saut sur la tête posée à l’ancienne, à l’entrée de la ville basse, et qui déverse une bouteille d’eau dans un baquet caché par les lauriers roses : Elle donne à boire aux chats !
Qui d’ailleurs rappliquent de partout. Il est une heure du matin.
Elle ressort, nous salue, sa robe-longue relevée jusqu’en haut de la cuisse et voilà que Dumè va pour la draguer, sous notre nez, dont celui de Vanina son épouse, qui se gausse… presqu’hilare.
« Mais tu la connais ou tu dragues ? »
Eh oui, c’est « Magie » : « La cheffe de la SPA locale. »
Une personnalité pour une rencontre du 3ème type…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire