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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 28 décembre 2021

Journal d’estives 2021 (15/17)

La météo est perturbée !
 
Et la nuit aura été agitée : Le Libecciu donne des siennes toute la nuit.
Mais il fait ça avec fracas et par violentes rafales, que ça secoue le matériel exposé, volets et fenêtres inclus.
Un boucan d’enfer qui te réveille en plein rêve.
J’en fais plusieurs, dont un assez bizarre qui se déroule dans le quartier parigot du Sentier.
Je suis avec mon pote feuj, probablement chez lui, probablement en compagnie de son père que je n’ai jamais connu, et d’une nièce, tout sourire qui veut absolument que je l’engrosse.
Je parviens à m’échapper de ce piège et je me perds dans « Paris sur la Seine », vers l’île de la cité, mais pas à mon époque. À celle probablement de la renaissance ou plus tard. Il n’y a que des piétons mais drôlement habillés. Enfin, pas comme nous, quoi.
Et la lumière du jour me réveille définitivement.
Le ciel est limpide, la lumière crue et le vent encore plus fort qu’hier.
Une nouvelle journée débute !
 
Que le Libecciu, les balanéens commencent à en avoir ras-le-bol. Et quand ce n’est pas lui, c’est le mistral qui secoue les parasols des cafés.
Alors même que la météo de la presse locale annonce ce jour-là « vent faible » et mer calme…
Des rigolos !
C’est clair, ils ne racontent que des konneries et toujours les mêmes : Kaboul, Daech, les vaccins, le pass-sanitaire, les candidatures à la candidature et les week-ends noirs sur les routes, « Rat-out » qui se fait virer : Ils sont tellement prévisibles.
Mais bon, dans l’ensemble, la saison aura été bonne.
Même si « les bronzés » sont évidemment sur le départ, alors que les « cachets-d’aspirine » les remplacent mollement.
La journée se passe entre courses en ville, tournée chez le vétérinaire : La bestiole refuse ses soins qu’il faut l’endormir pour lui administrer ses comprimés et procéder à ses examens.
« Pas gentille » est-il marqué sur sa cage que je trouve très étroite.
En plus elle partage le local avec des chiens et d’autres chats en souffrance. Ce doit être stressant à un point critique.
Elle ne mange pas et ne boit pas qu’il faut aller lui donner la becquée : Elle veut bien se nourrir si c’est le maître qu’elle s’est choisi qui la lui donne !
Tu parles d’une plaie.
Résultat des courses, je passe mon temps sur les routes qui vont et viennent chez le véto et les plages.
Un comble !
 
Et puis le vent tombe.
On est samedi, mais les services municipaux ne chôment pas. Je suis réveillé à 5 h 30 par les bruits des camions et de « l’aspirateur » : Infernal.
La nuit est belle et l’aube est magnifique.
Au loin, au large, des nuages d’orage m’offrent un spectacle magnifique son & lumière, mais sans le son.
Sublime.
Sauf que vérification faite, il pleut orageux au large de Nice d’après la météo Internet. Or, ce que je vois n’est pas du tout dans l’azimut de Nice, mais plutôt au Nord de ma position, vers Gênes.
La masse nuageuse aura probablement fait du chemin entre-temps.
Pas bien grave, il y aura encore une bonne journée de beau temps que je vais probablement en redescendre en ville chercher du tabac…
 
Je vieillis, j’ai de plus en plus du mal à marcher, les jambes lourdes, les pieds en sang par endroit pour cause de chocs inopinés avec des obstacles que je ne vois même plus arriver. Dur-dur de vivre.
Et mon portable ne veut toujours pas « charger » : Il faut que je trouve une solution à « bricoler ».
Que je finis par trouver : Une rémission pour cet engin à la kon dont l’écran est fêlé. J’ai dû marcher dessus ou alors il s’agit des effets d’un grain de sable.
 
La journée a été belle. Le vent s’est calmé et aura tourné au Nord. Résultat, si la température baisse un peu, le ciel aura été dégagé toute la journée, sauf en montagne : Ça tombe bien, je n’y suis pas.
Dumè voudrait pourtant me recevoir dans son « nid d’aigle », une splendide barraque bâtie à flanc de montagne par ses ancêtres, avec une source naturelle (qui alimente tout le village en-dessous en eau potable), des murs épais comme ça pour supporter la massive charpente de châtaignier qui elle-même supporte un toit de dalles d’épaisses ardoises. Ils savaient construire dans le durable, les anciens…
Mais bon, il faut monter jusqu’à Belgodère, en passant par Lozari et surtout traverser le bouchon d’Île-Rousse.
Encore à l’aller ça va, mais le retour, ce n’est « pas facile ». J’explique : Dumè me tient en grande estime et quand je vais chez lui sur les toits de Balagne, il me fait faire le tour du village. Il lui faut montrer le « singe parigot » à tous ces potes, l’intello de la kapitale !
Et à chaque fois, on vous sert « la petite-goutte » durant des palabres interminables.
C’est qu’ils savent recevoir dans les villages perchés…
Alors évidement, au retour heureusement que la route n’est pas droite, parce qu’on n’a vraiment pas envie de conduire « tout droit » !
Notez qu’une fois, j’ai cru que je m’étais perdu : Il n’y a pourtant qu’une seule route et tant que ça descend vers la mer, c’est le bon chemin.
Eh bien je me suis fait un demi-tour persuadé que je m’étais trompé de chemin à un embranchement, alors que même le « tas de boue à roulettes » connait parfaitement le parcours à suivre !
 
On les saluera à Calvi, sur le port, pour faire tourner le « petit-commerce » local avant « la rentrée ».
Par la même occasion, je passerai saluer, toujours sur le port, Flibustier, revenu quelques temps, et quelques cousins avant que tout ce monde-là ne redevienne « parigot » : Il me faut organiser tout ça durant le week-end.
Qui s’annonce beau. Frais mais beau.
Enfin, frais… 27° sous abri tout de même. 35° au soleil. Mais l’eau de mer a fraîchi.
Que c’est très agréable d’aller s’y refroidir quand le soleil allié du vent vous a cuit à la braise !
 
Ceci dit, je note que la culture de « tomate-opiacée » d’un de mes voisins aura grillée et que ce kon-là, qui veut « faire pote » aura passé toute sa nuit devant sa télé allumée. Je me lève à 5 h 30, il y a plein d’étoiles dans le ciel, la Lune est à moitié pleine, plantée au zénith au-dessus de ma tête, et lui pionce devant sa télé…
Pendant que des zigotos font de la musique au loin : Et boum-boum et boum-boum, en veux-tu en voilà…
Sur le coup des 8 heures, je sens l’odeur de la terre : J’avais oublié !
C’est la rosée qui finit de s’évaporer sous la lumière du soleil, ça sent la terre mais pas l’ozone, ça sent la fougère et, de temps en temps, des odeurs de maquis couvrent mes odeurs de tabac…
Si le chat ne se faisait pas une insuffisance rénale et une urémie, ce serait un morceau de paradis.
 
La journée a été un peu fraîche, mais comme le vent s’est calmé, c’était finalement très agréable : J’en ai même profité pour faire « une bouée des 300 mètres », calmement, tranquillement.
Et puis, nettement, il y a eu des départs : on ne se bouscule plus sur les routes, dans les magasins, aux caisses, dans les rues et la petite serveuse avec ses couettes paraît nettement moins stressée et fatiguée quand elle me sert le café matinal de midi !
Je réfléchis d’ailleurs à passer au déca : j’ai une tension bien trop élevée et je ne comprends pas pourquoi…
 
Normalement, je récupère le chat. Mais je sens que ça va être sportif : Il va redevenir sauvage après les traitements barbares que lui ont fait subir les vétérinaires. Forcément, il va en garder un mauvais souvenir, la petite boule de poils qui avait su me séduire par sa douceur.
Tant pis…
Et puis organiser les rencontres avec « Mon Gardien » avant qu’il ne reprenne définitivement l’avion.
Les départs, c’est toujours compliqué : Il ne faut rien oublier, nettoyer, brosser et ranger le reste pour tout retrouver à peu près intact à la prochaine occasion.
Entre-temps j’accueille des amis de passages qui vont séjourner dans le Sud.
Ce qui rajoute encore un peu aux choses à faire.
 
La journée suivante s’annonçait belle et elle le sera.
Sauf que je reste contrarié : « La croisière d’Alexis® » n’est pas terminé ! Plus d’un mois de retard et je sens que ce n’est « pas bon ».
Il faudra que j’y revienne avant Noël.
Il faut dire que je parcours la presse pour suivre les « universités d’été » des différents leaders politiques de mon pays, pendant que « Jupiter » passe à « Bagdad-(café) » et que les ricains bombardent Kaboul…
Dans quel monde vivons-nous au juste ?
Le bal des faux-kuls persiste un peu partout sur les deux hémisphères de la planète : Quand donc deviendront-ils adultes ?
 
Effectivement, la journée aura été belle : Pas trop chaud, beaucoup de soleil, un peu de vent.
Mais pas partout : Le ciel est noir et menaçant sur les montagnes et c’est même l’occasion de faire de très belles photos de contrastes.
Peut-être pour les futures couvertures de mes futurs romans…
Que ça n’avance d’ailleurs toujours pas beaucoup pour « La croisière d’Alexis® ».
Il faut dire qu’entre les cousins qui s’invitent dans le désordre, les amis « qui passent », je n’ai pas trop le temps.
Et je dois rendre des invitations avant que tous ceux-là s’exilent pour un an… !
 
J’ai récupéré le chaton : Il n’arrête pas de ronronner dès que je le regarde et passe son temps à grignoter et à boire. Mais pour ça, il faut le regarder faire, sans ça il miaule à fendre l’âme pour qu’on vienne surveiller ses arrières quand il ingurgite sa pitance.
En voilà un qui va rester durablement stressé-inquiet de la vie après son séjour chez le vétérinaire !
En attendant, il me fait une frayeur au petit-matin en loupant son saut sur mes draps : Obligé de planter ses griffes dans ma caouane endormie, je peux vous dire que ça surprend !
 
Ce qui n’empêche pas le monde de tourner sur lui-même…
Ici on annonce la fin des 50 km/h à « Paris-sur-la-plage » : Franchement, je ne vois pas trop bien où, hors les grands boulevards et le périph’ puisqu’on était déjà partout à 30 avec en plus des chaussées déformées par des « dos d’âne ».
Là on annonce la fin du « quoiqu’il en coûte » et on fait les comptes : 240 milliards dépensés par la « finance pue-blique » qui se retrouvent intégralement dans l’épargne des ménages (mais pas tous) et les trésoreries des entreprises.
Presque 10 % du PIB du pays : Et avec ça on va avoir une croissance souffreteuse d’à peine la moitié de ce taux.
C’est vous dire s’il y a eu de la « perte en ligne ».
Et ce sera pire si on devait un jour rembourser la « dette-Conard-virus »… Elle ne le sera probablement jamais, à moins qu’on la rembourse avec de la monnaie dévaluée !
Enfin, les objectifs de vaccination sont dépassés, mais le masque est devenu une habitude et le « pass sanitaire » une libération : Résultat, on annonce renoncer au travail en distanciel obligatoire au moins une fois par semaine.
Ça ne veut plus rien dire, effectivement, sauf que le pli est pris et que le problème des dirigeants d’entreprise c’est de faire face à l’éclatement géographique des effectifs qui auront pris leurs distances avec les locaux habituels de leur « boutique ».
Tout cela est fort drôle finalement : Le retour aux réalités va être compliqué !
 
Ceci dit, ce jour-là, je dîne avec mes « cousins » qui reviennent d’estives passées sur le continent.
Ils m’en racontent une bien bonne : Traversée de jour programmée Nice-Île-Rousse avec arrivée à l’heure de la sieste en Balagne.
Près de 700 voitures enregistrées qui attendent sur le quai pour le trajet inverse.
Le ferry se pointe à l’heure pour une fois et là, à moins d’un kilomètre, pas de pilotine pour la manœuvre d’accostage à Lisula !
Le commandant de bord décide alors de reprendre le large, de contourner le Cap Corse et d’atterrir à Bastia.
Le service du bord ouvre ses pasteria, autres restaurants et snacks du bord pour un débarquement prévu au milieu de la nuit.
Et voilà les 700 bagnoles et semis qui prennent la route pour rejoindre leur embarquement !
Il y a deux routes : Par Ponte-Leccia ou par Saint-Florent et un même temps de parcours, 90 minutes hors saison, 2 heures « en saison ». Ils ont mis 2 heures 30 !
Avec mauvaise humeur et les gosses qui avaient les crocs…
J’ai toujours dit que la « Corsica-Belle-Tchi-Tchi » ça se méritait !
Et encore là, ils ont eu du bol, parce quand la mer « fume » sous l’effet d’un bon mistral, c’est pire encore !
L’expédition vers la Balagne, en sens inverse, se sera terminée sur le coup des une heure du matin…

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