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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 12 décembre 2021

Journal d’estives 2021 (6/17)

Le rythme estival…
 
J’ai eu des nouvelles de ma « petite-sœur » (celle que si elle n’existait pas, il faudrait quand même l’inventer). Tout va bien pour elle en Grèce : La voiture est réparée, la billetterie des DAB locaux fonctionne avec des billets neufs, l’ouzo coule à flot en alternance avec les cafés-frappés, la moto fonctionne et elle a une nouvelle machine à laver, puisque l’ancienne, les rats lui avaient bouffé tout ce qui était en plastique, y compris les fils électriques, et en caoutchouc cet hiver !
Une espèce qui s’adapte à tout et ne craint pas la pollution aux plastiques de la vie moderne.
Justement, peut-être une idée pour recycler les déchets-plastiques qui font tant peur à nos « écololos-bobos » ?
Comme quoi que…
 
Ma « Nichée » projette toujours de me promener en mer : Elle n’a pas passé son permis bateaux-moteurs pour rien.
Et puis elle a loué une chambre à Ajacciu début août.
Comme ça ne m’amuse pas d’aller visiter une énième fois le musée Fesch, pas plus de faire l’aller et retour dans la journée, elle a décidé d’y aller en train.
Globalement, elle a raison : Le trajet dans les vallées reste un incontournable.
S’il n’y a aucune vache sur les voies, normalement tu pars à 6 heures 20 pour arriver vers quatorze heures et au retour tu arrives en Balagne à l’heure de l’apéro vespéral.
Tout un poème le « TGV » local (train à grandes vibrations). J’en ai déjà parlé et la Cour des comptes aussi, mais tous les deux ans.
Les vieilles « Michelines » de 1936 sont au rancart. Les vertes et blanches toutes neuves également faute de différentiel sur les essieux. Des machines conçues pour le Maroc totalement inadaptées aux nombreux virages Corses.
Du coup, les rames bleues et blanches des années 80 font « métro » en Balagne, à Bastia et Ajaccio. Et ils se sont payés des bleues et rouges qui font RER. Entre les préfectures de l’île en passant par Calvi, Corti, et son nœud ferroviaire incontournable à Ponte-Leccia. Les « bêtes » se croisent ainsi à ces deux escales.
Sauf qu’ils ont dû refaire tous les tunnels - qui restent nombreux - parce qu’elles ne passaient pas dedans !
 
Je peux vous dire, du temps de ma Grand-mère (celle de mon cimetière) qu’est-ce que j’ai pu être malade dans celles de 1936…
Tu sortais d’une nuit agitée de lutte contre les cafards et le mal de mer dans les bateaux qui puaient l’huile de moteur chaude, après une nuit en train pour arriver jusqu’à Marseille.
Non seulement tu te payais les bagages pour deux mois de Saint-Charles au port, mais ça descend, mais tu te les repayais du port jusqu’à la gare de Bastia et là « ça monte »…
Et il fallait se dépêcher parce que le « TGV », il ne t’attend pas.
Et là, tu atterrissais à Corti sous une lumière de dingue, puis « Angelo » le taxi local t’embarquait pour une tournée de la ville où ma Grand-mère achetait des patates, des nouilles, du riz, du lait concentré pour l’été et il fallait grimper au village par une route sinueuse à souhait pour une bonne demi-heure de trajet !
J’avais les crocs, puisque dégueulant à tout bout de champ, j’étais à jeun depuis le départ de « Paris-sur-la-Seine », l’avant-veille, et on arrivait dans sa maison entourée d’une jungle de mauvaises herbes qu’elle passait une bonne partie de l’été à arracher…
Pendant que je m’occupais de refaire les peintures et vernis des portes et fenêtres après avoir décapé ce qui restait de l’année précédente…
Les belles vacances que voilà !
Mais tout était nickel quand mes parents arrivaient.
Et quand je faisais le retour, on embarquait en plus les grappes de raisin de la treille et le reste de fruits du verger : La cabine du bateau et le compartiment de train embaumait, toujours à jeun, je ne vous dis pas le bonheur…
Souvenirs, souvenirs… d’un temps lointain.
 
Les journées s’enchaînent dans une sorte de routine estivale. Courses le matin, plage l’après-midi, apéro dinatoire sur la terrasse en soirée.
Les commissions, c’est en « tas-de-boue-à-roulettes », sauf qu’à Calvi, pour se garer, c’est compliqué et c’est cher : Le maire a dû faire un stage chez « Sœur-Âne » la parigote. 17 € les deux heures. Remarquez, à ce prix-là, on trouve rapidement des places. Le truc c’est soit de se placer quelle que part pour la journée et ne pas payer : L’amende est à 15 euros par jour…
Soit d’aller se garer dans le parking d’une résidence dont le portail est resté ouvert.
Soit de se poser au parking du supermarché, deux heures gratuites.
Soit de se poser sur l’une des deux places de dépose-minute pour 20 minutes.
Soit encore se poser sur une place de livraison pour 30 minutes.
Et là, surprise, ils sont deux fonctionnaires en uniforme qui me chronomètrent tout en papotant…
Ils ont franchement du temps à perdre, parce que je prends juste livraison de ma commande de tourtes aux oignons qui viennent exprès pour moi de Corti…
Notez qu’avec la jauge de « Jean-Bat », on s’entasse bien un bon quart-d’heure sur le trottoir !
Il n’empêche, ça cancane sur ce système de stationnement qui touche à l’absurde, d’autant qu’aucune réclamation ne sera entendue par le « Cousin Ange », édile magnifiquement réélu de la Ville.
 
Ce soir-là, on décide tout de même d’aller faire un tour en ville : Il a fait lourd et chaud toute la journée et une petite-glace sur le port ne serait pas de refus (même si le lendemain je battrai mes records de glycémie).
Les meks font très fort : Ils se sont mis d’accord avec le sous-préfet. Quelques-uns se sont montrés volontaires pour « anticiper » les mesures sanitaires du 1er août prochain et ne servent que les clients qui ont leur pass-sanitaire, alors que d’autres ne le font pas et servent tout le monde sans contrôle virologique.
Bé devinez donc : Le lendemain, bilan de la journée précédente, pas un client chez les « désignés-volontaires », pas d’incidence chez les autres pour une soirée normale !
Bref, la mesure de « Casse-tête » sera donc une vraie catastrophe : CQFD !
 
Je crois surtout que les aoûtiens ne vont pas se précipiter pour venir s’agglutiner dans les clusters locaux.
Les autres se font vacciner à toute allure : Le test PCR devenant payant, sauf à aller payer un toubib pour avoir une ordonnance remboursable, heureusement qu’on raccourcit les délais entre les deux injections…
Ou qu’il reste quelques cartons de Janssen à une seule injection…
Parce que sans ça, ça fait chère la sortie nocturne qu’il faut en plus anticiper deux jours à l’avance.
Je peux déjà vous dire que la vie va devenir compliquée pour les non-vaccinés : Tu te fais tester le vendredi, c’est bien, mais tu n’as les résultats que le lundi suivant et tu restes cloîtré tout le week-end. Calculs savants : Si tu veux aller en boîte le week-end, il faut y penser dès le jeudi…
Et si c’est tous les soirs que tu veux sortir en ville, c’est tous les jours que tu fais la queue dans les centres de détection.
Ils s’agglutinent comme ça devant les pharmacies qui ont installé une cahute de tests sur la chaussée…
Magnifique le futur « cluster » de la pharmacie de Lumio, au carrefour de la route de la tour génoise…
 
Dans la même teneur, je cherche un échiquier pour compléter ma panoplie de jeux de société mis à disposition. Normalement, j’en ai déjà un en Balagne mais je ne remets pas la main dessus.
J’entre donc dans une boutique de bazar en ville et, discipliné, j’enfile mon masque anti-pollution virale.
Que je me fais recevoir par un mek démasqué qui me fait : « Si vous ne retirez pas votre masque, je ne vous adresse même pas la parole ! »
Vendeuse, comme attitude…
Que je lui réponds : « M’en fous, je suis vacciné ! » et je le retire dans le même mouvement.
« Sortez de chez moi : Les vaccinés sont les plus dangereux ! »
Ah, il y a donc du danger ?
Franchement, la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » coupée en deux ?
Les andouilles qu’il faudra bien soigner aux dépends de mes cotisations sociales s’ils tombent malades, et les kouillons de cotisants à qui on va demander l’effort de cotiser pour soigner les andouilles qui pourraient tomber malade !
 
Pour l’heure, le ciel est chargé. Le soleil est voilé et l’atmosphère humide à souhait.
Mer d’huile qu’un petit tour en bateau vers les Agriates serait bien sympathique, même si je redoute les effets de la chaleur et des UV.
Renseignements pris, le prix d’une demi-journée de hors-bord est équivalent à un passage de bord-à-bord en avion ou avec une voiture sur un ferry !
Ils se touchent vraiment dans le pays…
Deux heures de jet-ski, c’est un bon gueuleton pour quatre…
Ça faisait longtemps que je n’avais pas fait ce genre de comparaison jusqu’ici : L’occasion de me remettre à jour.
 
Du coup, je ne suis même pas allé voir les coûts des leçons de pilotage d’avion, sûr et certain d’être écœuré.
Mais en revanche, pour 50 boules, tu as un « pass » pour une semaine toutes destinations sur le TGV local, ou un aller-et-retour jusqu’à Ajacciu.
Allez comprendre…
Que pour aller jusqu’à la cité impériale depuis Calvi, il vaut mieux prendre le NGV local pour 70 euros : C’est plus court au retour et à l’aller, il te fait faire en plus le tour de la Scandola.
Notez que le TGV îlien est peut-être plus lent (6 heures si les voies ne sont pas bloquées par des quadrupèdes et autres mouflons qui y feraient la sieste), mais les paysages traversés valent également le détour !
Ma nichée opte pour la Micheline… à condition de se lever tôt…
Ce qui n’est pas gagné.
 
La journée suivante est bouchée du matin au soir, pour se dégager la nuit et redevenir bouchée le lendemain. Même pas besoin de sortir les parasols sur la plage. De toute façon, mon épiderme passe couleur cacao…
Pas un pet de vent pour faire voler le cerf-volant de compétition que ma « Nichée » s’est offert cet hiver.
Le temps idéal pour faire voler le drone descendu par le Père Noël, mais justement, il est encore dans son carton.
Il aura pourtant fait le voyage dans mon « tas-de-boue-à-roulettes » en passager clandestin… et au retour il prendra l’avion en soute, mais son paquet de batteries au lithium en cabine…
 
On pousse une pointe jusqu’à Corbara : Figurez-vous qu’on veut me battre aux échecs ! Et que je ne retrouve toujours pas mon échiquier laissé sur place d’année en année.
Pourquoi pas ?
Il faut être ambitieux dans la vie.
Eh bien dans cette région qui a vu passer tant de célébrités depuis plusieurs siècles, pas un seul échiquier à vendre, ce que je cherche depuis un moment puisque je ne retrouve plus le mien dans les armoires.
Notez, je n’ai pas fouillé la cave…
Dans le magasin spécialisé de Balagne, sis dans une « zone d’activité », pas un seul échiquier à vendre non plus (et pas une seule maquette à faire) : Un désert !
Au bout de vingt minutes, on finit par trouver une boîte qui contient 200 jeux à plateau.
Une affaire pour 24,99 € !
Eh bien vous savez quoi, à l’heure du digestif, on joue à tout (ou presque) mais pas aux échecs !
La jeunesse est tout de même curieuse, en conclus-je.
 
Il paraît qu’on vient de dépasser le seuil des 40 millions de vaccinés.
Eh bien en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » cette histoire n’a pas encore bien pris. On bat des records de contamination, si j’ai bien compris, alors qu’il n’y a personne dans les rues ni aux terrasses… en journée tellement il fait chaud !
Je sais où ils sont derrière leurs masques : Aux caisses des supermarchés (c’est climatisé !).
Que j’ai le malheur d’occuper le tapis d’une caisse prioritaire pour les « diminués »…
J’aurai dû me rappeler que les handicaps-reconnus, même si on ne voit pas bien de quoi hors le neurone qui n’est probablement pas droit, c’est un sport local très prisé dès qu’il y a une pension accrochée dessus…
J’en ai laissé passer trois d’affilée !
Et en plus tu te fais engueuler parce que tu n’es qu’un sale kon peu soucieux du handicap d’autrui !
Comme si ça pouvait se voir sur leur tronche qu’ils sont « pensionnés ».
J’enrageais sur la fin…
 
Le jour suivant, je réussis à faire une photo sublime du soleil levant en couleur, entre les nuages… noirs et blancs !
Tellement le ciel reste chargé.
Et puis le vent se lève dans la matinée, chassant toutes les nuées.
Tellement fort que le cerf-volant de « ma Nichée » fait son premier vol qui dure longtemps à faire toutes sortes de figures dans un bruit de machine à laver.
Je ne peux même pas faire la sieste : Il y a de la lumière partout et même des embruns jusque sur mes lunettes.
Et devinez quoi ?
Parce que le vent tourne, il venait du Nord pour finalement s’établir en Libecciu, bé c’est le parasol, probablement jaloux de ne pas être le centre de l’attention de tous, rivés que nous sommes sur les évolutions du cerf-volant, qui prend soudainement son envol !
C’est la première fois de ma vie que ça m’arrive… D’habitude, je le plante profond avec un seul doigt (façon Obélix), mais là, j’aurai dû insister.
À peine le temps de se lever qu’il est déjà à plus de 100 mètres et il ne veut pas s’arrêter, reprenant de l’altitude avant de retomber, pour recommencer sous l’effet d’une rafale et ainsi de suite durant plusieurs minutes.
400 mètres plus loin, il finit par se figer dans de la végétation et je bats mon record sur la distance.
Largement devancé par « ma Nichée » qui a pourtant du mal à avancer sur le sable.
Heureusement qu’il n’y a pas grand monde sur ma plage : Il n’a croisé personne et c’est tant mieux.
Pour sa punition, il est rangé/ficelé et le cerf-volant reprend son envol !

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