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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 19 décembre 2021

Journal d’estives 2021 (8/17)

Au fil des jours…
 
Au lendemain, on se lève tôt pour débouler sur Corti. Ce n’est pas que la route soit longue, mais la grimpette sur la citadelle n’est pas facile, d’ailleurs j’annonce y renoncer d’emblée.
C’est plutôt qu’on est attendu à déjeuner sur la Restonica et qu’il ne fait pas tarder.
Or, la grimpette est rendue obligatoire pour faire découvrir la ville à « l’élément-rapporté » qui accompagne un bout de ma « Nichée ».
Sur le chemin, je découvre que « la boule », ma boulangère de la rue Clémenceau, aura migré sur la cité Paoline.
Et qu’à Corti, il n’y même plus moyen d’acheter le journal sur le cours…
 
Mon marchand de journaux est devenu… libraire !
Il est exploité par un professeur de chimie qui tente de m’expliquer pourquoi il ne fait plus la presse…
Il lui faut 6 clients pour faire un euro de marge brute. Alors, c’est vrai, ça passe, mais justement ça passe et ça repasse, un vrai défilé, et en fin de journée, s’il avait gagné 20 euros, c’est que c’était une journée bénie.
Alors qu’avec un seul client qui lui achète un livre, il a déjà gagné la même chose en 10 minutes…
« Eh, à condition d’en voir passer… Plus personne ne lit de livre… »
En fait, il n’a rien compris à son métier : Il lui faut vendre du tabac, des billets de loto, des porte-clés, des cartes postales, des timbres, des confiseries et des souvenirs et au moins on aura le journal en ville…
 
Mon marchand d’armes et de munitions aura déménagé à Calvi. Que les meks, quand ils partent à la chasse, ils font quatre heures de route pour acheter du calibre douze estampillé UE…
Décidément, tout se perd : Plus d’armurier sur la route de Tralonca, c’est quand même curieux ou alors je ne l’ai pas vu !
Et j’en profite pour faire un détour sur Soveria. Des décennies que je passe et repasse sur le chemin, et jamais je n’y suis monté : Pas un seul café-bar !
Ou alors, là encore, je ne l’ai pas trouvé…
De plus, ma « Nichée » profite d’être sur les bords de la Restonica pour manger des… nems !
Si, si !
Le tout préparé par un chef auvergnat !
Il y a du paradoxe dans l’air, mais son filet de bœuf est succulent : Il me fait savoir que c’est de la vache d’Aubrac… Pourquoi pas : Les vachettes corses sont difficiles à attraper à la course à pied dans les montagnes…
Une trempette plus tard et on se retrouve à faire la route dans l’autre sens : 35 degrés au compteur, la clim tourne à fond et tout le monde dort pour arriver en Balagne.
Pour comparaison, mes passagers après avoir pataugé dans le pipi de mouflon mélangé à de l’eau des glaciers Corses, à peine 13°, pédalent alors entre les algues et les méduses et une eau à 26° une fois à proximité « de la maison ».
Et moâ, j’en profite pour faire une sieste méritée sous un parasol, loin de mon figuier attitré : L’ombre que fait un figuier est réputée pour faire devenir fou celui qui s’y endort dessous…
Je sais, je ressource ainsi ma folie tous les ans !
Bref, il est trop tard pour faire des courses, ce sera reporté au lendemain, et je suis content de passer sous la douche : Toute une journée à suinter dans le même maillot de bain, ça fait un bien fou ― justement ― de se rincer à l’eau chaude, 35° !
 
Le lendemain, le ciel est de nouveau couvert au petit-matin. Il a même dû pleuvoir quelques gouttes dans la nuit, vu que le linge n’est pas sec et que le « tas-de-boue-à-roulettes » en porte les traces sur les « poussières » accumulées.
Et puis le vent se lève, nettoyant les nuées et nous donnant une très belle lumière.
Du coup, comme c’était prévu par les autorités jupitériennes, un canadair fait des ronds au-dessus de la Balagne et doit « pousser » jusqu’aux abords de Saint-Florent.
Toute la journée.
Je l’ai vu décoller, aller écoper je ne sais où, en mer, probablement derrière la citadelle calvaise, évidemment, et se faire une petite chandelle paresseuse au-dessus de la croix de Saint-André avant de commencer sa longue patrouille.
Les vallées du Fango, de Bonifato, de la Restonica et du Tavignano, ainsi que le massif de l’Agriate sont fermés à la circulation…
On a bien fait d’y aller la veille.
Du coup, la matinée est passée à remplir le frigo (entre les bouteilles qui vampirisent le volume de la bestiole) et on file sur la plage d’Aregno dans l’espoir de faire plaisir à ma « Nichée » qui adore quand les déferlante la ramène sur la grève.
Un temps à faire du windsurf, du « cerveau-lent », sauf que ça souffle tellement fort, qu’une fois arrivé sur place, un mek perd le sien, déchiqueté, qu’un surfeur peste sa voile également déchirée et que les rafales soufflent le sable qui cingle douloureusement les jambes.
Vent soutenu, 45 km/h avec des rafales à 70/75 !
Au Cap, ça doit être encore un peu plus…
Et puis les vagues ne sont pas terribles : J’ai même pu aller me mouiller et suis sorti assez vite quand je me suis rendu compte à la fois que le courant était fort et que des méduses étaient présentes.
 
Un animal fabuleux, la méduse, vous dis-je.
J’en ferai probablement un post, un jour, si Dieu le veut.
En apparence, ces animaux gélatineux sont très frustes. Ils sont dépourvus de squelette, de cerveau et de poumon mais, en réalité, leur morphologie est complexe et ils peuvent posséder des structures sensorielles très élaborées comme des ocelles, rassemblées au sein de rhopalies.
Des animaux qui sont généralement des prédateurs qui paralysent leurs proies grâce à leurs cnidocystes.
Certaines appartenant à la classe des Cubozoa peuvent être mortelles pour l’Homme.
L’origine évolutive exacte de la forme de la méduse est encore mal comprise, le génome de nombreuses espèces n’étant toujours pas séquencé.
Sa forme libre est assimilée au zooplancton car si les contractions musculaires assurent la propulsion, les mouvements natatoires lents font que les méduses se laissent généralement entraîner par les courants.
Mais il existe environ 1.500 espèces de méduses répertoriées !
Les « émotions » qu’elles suscitent, entre dégoût, effroi, fascination et une mauvaise réputation accompagnent le plus souvent les méduses, en raison de leur caractère urticant et envahissant, de leur mucus gluant, et par le fait qu’elles rappellent la peur ancestrale liée aux profondeurs abyssales de l’océan qui en font un « animal » répulsif.
Et cette perception souvent négative a longtemps entravé l’évaluation des services écosystémiques rendus par ces animaux extraordinaires.
 
Bref, on se replie sur la plage de Calvi et j’en profite pour prendre un apéritif vespéral, la maison n’étant finalement pas trop loin…
Et puis, hors la portion de nationale à emprunter, le chemin est en général désert.
Le vent persiste une fois la nuit tombée et la voute céleste apparaît dans toutes sa diversité et splendeur, dominée vers le Sud-Est par Jupiter et Saturne.
 
Pour le reste, les gens portent le masque en ville. Les queues devant les cabinets d’infirmières sont un peu moins longues et les touristes pâlichons font leur apparition : C’est l’heure de la « grande rotation » et ses chassés-croisés.
La première que je ne vis pas sur l’asphalte : C’est reposant !
 
Le vent aura soufflé fort durant deux jours. Même la nuit.
La ronde des canadairs et les mesures d’interdiction auront permis d’éviter les incendies.
Et j’aurai emmené ma « Nichée » à la tour génoise qui veille sur la baie de Calvi : Toujours plus en ruine d’une année sur l’autre.
Le lendemain, à 6 heures le ciel est chargé alors que ma « Nichée » se prépare à faire une descente sur Ajaccio par le TGV (Train à Grandes Vibrations). Il pleut même sur les versants des montagnes : On voit les ondées descendre vers les vallées.
Et puis tout d’un coup, le soleil disperse les nuages, le ciel est radieux et le C135 des légionnaires reprend ses rondes : Que des signes annonciateurs d’une belle et chaude journée !
J’assiste d’ailleurs et à l’occasion, en le suivant des yeux, à un bien étrange phénomène.
Dans un ciel limpide, une tâche lumineuse grosse comme une pièce d’un centime (vous ne pouvez pas savoir, il n’y en a plus en circulation) apparaît, immobile, dans son sillage.
Je pense d’abord à une illusion d’optique, ou une bouffée de rayon gamma sur ma rétine.
Mais ça dure plusieurs secondes.
Je balance ma tête de droite et de gauche pour vérifier que ça ne « bouge » pas sur le fond du ciel dotée de quelques nuées qui elles, avancent.
L’avion avance aussi à un rythme régulier et la tâche lumineuse aussi, mais par sauts de puce successifs.
Le phénomène se reproduit trois fois avant de disparaître à jamais…
 
J’en profite (enfin, façon de parler…) pour faire un tour sur le Net préparer le post de revue de presse du mois de juillet.
Il s’en est passé des choses : Les JO, la loi « pass-sanitaire » et les annonces quant aux licenciements des non-vaccinés.
Franchement, ça donne l’impression que plus ils insistent, plus on fait des Unes sur les antivax.
Il faut dire qu’ils s’y prennent vraiment comme des pieds : Au lieu de convaincre, ils imposent !
Là on annonce, au moins en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », que le personnel de l’hôpital est en grève. « Grosse » manifestation et on nous montre 8 pelés en blouse blanche.
Plus loin on vous parle de 4ème vague, en avance sur le calendrier : Ils sont 27 à être hospitalisés à Bastia, dont 7 en réanimation…
Ouh-la-la-la (très) grosse pression sur les soignants que voilà… !
 
Ce qui m’étonne, ça reste la hargne de certains.
Ici on parle de scandale, là de dictature sanitaire, ailleurs d’accident de vaccination, ou encore d’inefficacité des vaccins. Pas de différence quant à la charge virale dans les nez des vaccinés et des non-vaccinés !
Il n’empêche, les vaccinés sont également hospitalisés, mais ils ne sont que 15 %.
Ceux qui encombrent, ce sont les non-vaccinés…
Information à double tranchant : La vaccination protège manifestement, mais pas totalement et on ne sait pas encore pourquoi…
D’autant que le vacciné est souvent asymptomatique, forcément, et que l’on peut aussi supposer qu’il devient alors un super-contaminateur sans le savoir…
Je ne sais pas quoi en penser, mais une chose est certaine, quand tout le monde sera vacciné, forcément le virus avec lequel nous vivrons en permanence, deviendra le cadet de nos soucis, mais parmi les malades, il y aura 100 % de vaccinés !
Là où la grippe saisonnière va arriver…
Que cherchent donc les « antivax » ?
À faire des morts et souffreteux en plus grand nombre ?
Bon ok, mais alors quoi ? Des criminels en puissance qui s’ignorent tant qu’on n’aura pas de remède efficace pour soigner tous ceux qui auront des séquelles peut-être à vie (perte de l’odorat, du goût, insuffisances respiratoires, etc.) ?
Criminels, c’est ça…

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