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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 8 juillet 2021

Pandémie et « sensualité » (2)

Le sexe…
 
Promis, j’ai dit que j’y revenais : J’y reviens donc.
La bise, c’est une chose, mais ce n’est jamais qu’un éventuel préliminaire à une « sensualité dévorante ».
Or, si on apprend très vite, presque « sur le tas » (c’est parfois le cas de le dire), comment on fait des bébés, globalement en se sexualisant, disons-le sans détour, une révolution est en cours dans les pratiques sexuelles des « Gauloisiens-frétillants » depuis 2020 pour cause de « Conard-virus ».
Pourtant les prémices étaient déjà latentes, elles bouillonnaient jusqu’alors dans l’ombre des alcôves.
La pandémie n’a fait qu’ôter le voile et ouvert les verrous sur des horizons nouveaux.
 
La question du désir, de l’amour et des rapports intimes dans le contexte de la « Conard-virus » est finalement un thème majeur qui en dit long sur l’état de santé d’une société.
Davantage encore lorsque la pratique clinique et les récentes études scientifiques démontrent une seule et même chose : Entre 2020 et 2021, la sexualité des « gauloisiens » a changé ! Du « présentiel » au « distanciel », elle s’est transformée.
En effet, depuis le premier confinement de mars 2020, la pandémie a radicalement changé les modes de rencontre et les relations sexuelles.
Les différents confinements, déconfinements, couvre-feu, reconfinements ont imposé leur lot de restrictions et de gestes barrières avec des conséquences psychocorporelles que les acteurs de santé ne peuvent plus ignorer.
Derrière les choix politiques et prophylactiques, c’est en réalité un nouveau rapport à soi, aux autres et au monde qui s’est sinon imposé, du moins redessiné.
 
L’une des premières conséquences de la crise sanitaire sur la sexualité des « Gauloisiens », tout le monde en est d’accord, apparaît dans le domaine de la procréation : Entre janvier 2020 et janvier 2021, selon les dernières enquêtes de « Lyne-sait-tout », le taux de natalité a chuté de 13 % !
Ouille !
L’analyse est simple : Ils n’étaient pas très nombreux à avoir un « outil » d’un mètre cinquante… 😊 !
Le contexte de crise sanitaire et de forte incertitude liée à la pandémie a dû aussi décourager les couples à procréer et les inciter à reporter de plusieurs mois leurs projets de parentalité.
De plus, on voit que des considérations relatives à la transmission possible du virus de la mère au nouveau-né ont pu également jouer.
 
Pendant le premier confinement, les centres de procréation médicalement assistée ont même été fermés !
Au total, seulement 735.000 naissances ont donc été recensées dans notre pays en 2020.
Il s’agit du taux de naissance le plus bas constaté depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale : Une année creuse pour rien.
Mais si la baisse du taux de procréation représente l’élément principal et manifeste des conséquences de la pandémie sur les relations sexuelles, elle a aussi déclenché bien d’autres répercussions sur l’intimité des « gauloisiens ».
« Jupiter » avait-il pensé à tout ça en nous déclarant « en guerre » ?
 
De fait, les violences conjugales et les difficultés intrafamiliales ont marqué une forte recrudescence depuis le début de la crise. Pour les associations du réseau Solidarité Femmes, le premier confinement a marqué forte hausse des demandes d’aide face à des situations devenues fortement « anxiogènes et urgentes ».
Hélas, jusqu’à 9 % de femmes ont été victimes de violences conjugales avec une hausse de 30 % durant le premier confinement.
Les comportements et les émotions négatives vécus par les familles sous tension permanente ont produit invariablement des effets délétères sur la sexualité des couples.
La présence continue des enfants à la maison durant la fermeture des écoles, a augmenté également la charge mentale des parents et raréfié la possibilité de moments d’intimité.
Au final, les conséquences sur le psychisme – stress, troubles anxieux, angoisse et dépression – ont fortement diminué le désir alors que les problèmes logistiques ont évidemment réduit la fréquence des rapports sexuels.
Quant aux célibataires, ils confirment également une forte altération de leur activité sexuelle et affective, notamment durant le premier confinement : En cabinet de consultation, le diagnostic fut identique en 2020.
Les personnes qui venaient consulter étaient à bout de souffle, à bout d’amour, à bout, tout court.
Au fil des mois, l’instinct de pulsion de conservation face à la pulsion de mort s’est imposée au détriment de l’éros et de ses principes de plaisir.
 
De l’autre côté de nos frontières, les enquêtes corroborent les statistiques nationales : Le Journal britannique de Médecine sexuelle révèle que 60 % des sondés ont rapporté ne pas avoir été sexuellement actifs durant toute la période de premier confinement.
De même, une étude menée par des gynécologues « ritaliens » a rapporté une diminution de leur fonction sexuelle et de leur qualité de vie intime à la même période. Plus précisément, la proportion de femmes qui avaient en moyenne six rapports sexuels par mois avant les mesures de restrictions a diminué à deux rapports mensuels par la suite, les pôvrettes (alors que j’étais disponible…)
Selon les auteurs, l’impact négatif du « Conard-virus » sur la fonction sexuelle et la qualité de vie montre comment un stress aigu peut affecter l’état psychologique.
Une autre étude, « polak » cette fois-ci, publiée par des gynécologues dans le Journal international pour la recherche en environnement et santé publique a rapporté que le pourcentage de femmes souffrant de dysfonctions sexuelles, a plus que doublé en passant de 15 % avant la pandémie, à 34 % pendant le premier confinement (alors que j’étais disponible…).
Au vu de toutes ces enquêtes, il apparaît que la pandémie et les réponses gouvernementales mondiales ont provoqué des conséquences majeures dans le fonctionnement interne de nos sociétés, jusque dans les sphères mêmes de la procréation et de l’intimité des individus !
C’était une évidence dès le démarrage des mesures de confinement…
 
Un fait inattendu advint toutefois fin 2020. Certaines tensions purent s’apaiser dans la vie des couples, mieux préparés au reconfinement et « délestés » de l’ékole à la maison en journée. La sexualité des « Gauloisiens » a alors connu un renouveau pour les personnes vivant sous le même toit, mais également chez les célibataires et les partenaires vivant séparément.
À partir de ces premiers constats de dépression libidinale puis de regain sexuel, il serait même intéressant, à mon sens, d’aller plus loin pour découvrir et comprendre comment toutes ces mesures ont enclenché de nouvelles pratiques érotiques et sexuelles dans notre société…
 
L’émergence d’un nouveau modèle des sexualités qui distingue et associe les relations sexuelles qui se déroulent en présence d’un partenaire réel et celles qui se déroulent avec l’aide de toute une panoplie d’outils électroniques qualifiés de « virtuels » qui assurent un support à l’imagination et entretiennent l’excitation sexuelle en vue de la satisfaction personnelle : Sans détour, une révolution est en cours dans les pratiques sexuelles depuis 2020.
Les prémices étaient latentes, elles bouillonnaient jusqu’alors dans l’ombre des alcôves !
 
Deux phénomènes se sont particulièrement développés depuis mars 2020, jusqu’à générer de nouveaux scripts et ancrages sexuels :
– La pratique de la cyber-sexualité avec la multiplication des connexions internet à des fins sexuelles (essor des inscriptions et des tchats sur les sites de rencontre, pratiques du sexting entre les partenaires, envoi de dicks-pics, amour par écrans interposés, essor des cam-girls etc.) ;
– Et l’essor phénoménal des ventes en ligne d’accessoires intimes, plus communément connus sous le nom de sex-toys.
Pour les couples éloignés et les célibataires, les confinements, les limitations de déplacement, l’auto-isolement et la distanciation physique ont démontré que ces derniers n’ont pu satisfaire leurs désirs.
La nouveauté est que la sexualité a néanmoins pu être vécue, mais selon des pratiques jusqu’alors secondaires, via l’utilisation d’internet. Le « passage à l’acte » se passant principalement en visio, chacun utilisant la masturbation de chaque côté de son écran pour une sexualité fondée sur une pratique « cyber », essentiellement sonore et visuelle.
Il faudra que j’essaye… un jour.
 
Mais, chose importante, il semblerait que l’augmentation des relations sexuelles « digitales » a contribué à minimiser la probabilité d’apparition des émotions sexuelles négatives.
Les cyber-sexualités ne sont donc plus de facto pathologiques, ou synonyme de comportements à risque, contrairement aux représentations encore dominantes.
De surcroît, les ventes d’accessoires sexuels ont enregistré en 2020 une nette augmentation mondiale et bien plus encore en « Gauloisie-sexuelle ».
Si les sex-toys intégraient lentement mais sûrement les foyers du pays depuis une dizaine d’années, les ventes ont fait un bond astronomique, à en croire les chiffres des revendeurs et des industriels (hausse de 113 % des ventes pour le fameux vibromasseur clitoridien et de 40 % pour les sex-toys connectés de couples).
Résultat, la banalisation des jouets intimes dans la vie sexuelle n’est plus un sujet honteux : Merci à « Jupiter » ?
L’accroissement et la promotion du bien-être sexuel révèle donc une démocratisation des objets érotiques.
Le sex-toy n’est plus un tabou, il deviendrait même un signe de modernité érotique et ludique selon la plupart des utilisatrices et utilisateurs !
Là, franchement, je ne sais pas si j’ai envie d’essayer…
 
Ces nouveaux « agir sexuels » ont fait office de parades face aux injonctions des gestes barrières pendant la crise : Logique.
Et cela a eu pour conséquence l’apparition d’un regain des rapports sexuels dès novembre 2020 nous disent les vendeurs de capotes.
Toutefois, derrière la sexualité, c’est une demande générale de réconfort affectif qui semble s’est affirmée. À preuve la ruée sur les mariages dès les « gestes-barrière » levés et l’encombrement des bureaux des PACS dans les mairies…
La proportion de « Gauloisiens » déclarant avoir ressenti un manque de « tendresse ou de câlins » en novembre est largement supérieure (47 %) à ceux qui évoquent un manque de sexe (33 %).
Paradoxal… mais pourquoi pas ?
 
En définitive, l’état de sidération vécu lors du premier confinement a engendré une baisse notoire de leur désir, de la fréquence et de la qualité de leurs rapports sexuels, qu’il s’agisse de sexualité procréative ou récréative.
D’ailleurs, les recherches actuelles de futurs « trouveurs » mettent en évidence la construction de nouveaux paradigmes de la sexualité distinguant d’une part une sexualité de visu, « en présentiel », la seule qui compte à mes yeux, et d’autre part une sexualité virtuelle, que l’on osera nommer « distancielle ».
Qu’il faudrait que j’essaye pour ne pas rester « boomeur » le reste de mon existence.
Cette dernière s’appuie sur les écrans et le numérique pour fournir un support à l’imaginaire et entretenir les interactions entre les êtres humains (ou bestiaux).
Et ces observations dévoilent une grande nouveauté : Il y a désormais différentes manières officielles de vivre sa sexualité.
 
À l’instar de la sphère professionnelle, les modes et les possibilités de « distanciel » ou « présentiel » ont donc intégré la sphère intime. Le recours à la cyber-sexualité et l’utilisation de jouets intimes ont permis de créer et de vivre une sexualité affranchie des contraintes sanitaires et de plus, personnalisée nous racontent les « trouveurs ».
L’ancrage de ces pratiques est désormais attesté, notamment auprès de la génération X (40-55 ans) et particulièrement pour la génération Y (20-40 ans).
Un changement profond d’avec les « boomeurs » (+ 55 ans).
Mais nous, on s’est déjà « reproduit » depuis des décennies…
Toutefois, les résultats de ces nouveaux paradigmes resteront à observer et analyser au fil du temps préviennent les « trouveurs ».
La question de la protection des données et de la vie privée sera, c’est à parier, au cœur des débats futurs.
 
Parallèlement à l’essor des pratiques cyber-sexuelles, la nécessité du lien, du toucher, du « peau t’à peau » qui permet la conscience de soi et de l’autre, s’est affirmé comme un besoin essentiel et s’en est trouvé renforcé et c’est une bonne chose : Le charnel, il n’y que ça de vrai !
Par-delà le sexe, le besoin d’intimité, de caresses et de réconfort se sont réaffirmés. Le toucher, les embrassades, les baisers (qu’on évoquait hier) représentent ce « Moi-peau » qui finalement structure notre être et notre rapport au monde.
 
Parce que nos cœurs amoureux et nos corps érotiques révèlent nos plus grands besoins et incarnent le terreau précieux de nos plus grandes libertés.
Et c’est ce que « Jupiter » et ses « sachants » avaient décidé de nous retirer, comme d’un dernier espace de liberté.
Raté, mek !
Il faudra y revenir.
Parce que rappelez-vous que pour les « maîtres du monde », nous sommes déjà trop nombreux sur cette planète-là : La baisse de natalité aura montré comment réduire la population sans massacre à l’arme nucléaire… un simple « Conard-virus » suffit !
Un progrès formidable ?
J’en doute mais comme ce n’est pas moâ qui décide… je laisse faire !

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