La bise…
Dans le temps, dans le « monde d’avant », je pratiquais
volontiers la bise « fraternelle », l’accolade, son équivalent aux
« kouillus », la bise-caresse aux « poulies-fendues » attractives,
voire, la bise-mouillée quand elles avaient un parfum envoutant, la
bise-ventouse quand ça allait plus loin, la bise à pleine bouche quand on en
était aux préliminaires et la bise-carnivore quand on s’échangeait aussi nos « groupes
sanguins ».
Or, depuis le début de la pandémie de « Conard-virus » », j’ai
remarqué, comme vous aussi, je suppose, que tout le monde est appelé à
respecter les gestes barrières pour tenir le « conard-virus » à
distance.
Je m’en tape : Je suis doublement vacciné.
Et c’est vrai que quand je ne l’étais pas encore, je sortais couvert : Masque de plongée, tuba, K-Way, gants de vaisselle…
C’est que le « french-kiss » a hélas été abandonné par beaucoup en deux temps-trois mouvements !
Même la simple bise « sur joue ».
Au grand dam de certains, en manque de ce geste affectueux, dont je reste.
Mais il paraît que pour d’autres, ne plus faire la bise à tout va est une bénédiction !
Les kons…
Une coutume bien « gauloisienne » abandonnée par beaucoup depuis le début de la pandémie. Désormais, c’est plutôt : « Je ne te fais pas la bise, hein ! »
On se souhaite bien le bonjour de loin, consentant au mieux à un « check » du coude.
Ou pire, à la « caillera », avec les poings fermés.
Même une poignée de main, ils ne savent plus faire…
Et alors, le gel hydroalcoolique, aurait été inventé pour les chiens ?
Qu’en sera-t-il quand nous ne serons qu’entre vaccinés ? Les « gestes-barrière »
résisteront-ils ?
C’est que beaucoup s’accommodent de ne plus avoir à bisouiller leurs collègues et les relous de leur entourage, alors, que si la pandémie aura (enfin) disparu (probablement pas avant 2022), la bise sera-t-elle revenue ?
C’est que la bise fraternelle est une incongruité absolue hors de nos
frontières. « La bise est une tradition française qui crée du lien. J’avais
l’habitude de la faire avant et depuis le Covid-19, je ressens moins de
proximité avec les gens » en dit l’un.
Au japon, on s’incline.
En chine aussi, même si les chinois sont réputés pour péter, roter, cracher, joueret puer.
« Je le vis comme une absence de convivialité et de spontanéité. Cela crée des barrières invisibles et ne facilite pas le relationnel » en dit une autre pôvrette.
Quand je pense que j’ai fait des réunions « virtuelles », devant un écran et que certains avaient leur masque sur le pif… !
Et après on veut remettre en cause les tenues des femmes musulmanes voilées de la tête aux pieds, même sur les plages.
(Notez que parfois, c’est mieux pour le confort de la macula…)
Même en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », baladez-vous avec une cagoule dans les rues ou le maquis, c’est un coup à avoir le GIGN parachuté sur votre dos dans les 5 minutes…
« C’est un usage qu’il ne faut pas perdre, un geste de proximité et de
chaleur humaine » en prétend un troisième. Pour lui, « une société où
l’on se saluerait d’un signe de tête à plusieurs mètres de distance serait
tellement fade. Et ce serait cautionner un impossible retour à la normale
».
Exact !
Mais qu’importe : Ce serait plus hygiénique…
Même entre vaccinés.
Parce que bon, il y a quantité de virus à partager, qu’on ne connait même pas tous, sans même parler des microbes qui se sont fait oublier, il y en a plein dans les livres savants…
Qu’on en a même annulé la « soirée test » en boîte de nuit, faute de candidats : C’est dire si la peur de « l’autre » est désormais bien enracinée dans les têtes !
La « grève » actuelle – subie ou consentie – de la bise est en
effet le signe que la pandémie pèse encore sur notre quotidien : Comme
quoi nos « sachants-autistes-trisomiques », ils ont fait très fort à
foutre la trouille à tout le monde.
C’est précisément pour cette raison que « j’ai hâte que tout redevienne comme avant, quand faire la bise sera le signe d’une bonne santé générale. Il y en a assez de cette vie bizarre ! » en dit encore une autre.
Ah le « monde d’avant »…
Ça fait fantasmer, n’est-ce pas !
D’autant que « c’est un signe d’affection envers la personne qu’on embrasse ».
Alors que d’autres n’ont même pas envisagé de changer leurs habitudes : « Moi et mon entourage n’avons jamais cessé de la faire. Que ce soit la plupart de mes amis ou ma famille, nous avons continué à vivre normalement, sans peur »… ni reproche.
Et pourtant, la peur du « Conard-virus », savamment orchestrée par nos autorités gouvernementales débordées durant des mois et des mois a poussé une majorité de mes compatriotes à renoncer à ces chaleureuses embrassades, et désormais ils rêvent d’en échanger à nouveau !
Curieux, n’est-ce pas ?
« Ça me manque les bisous et les accolades. Depuis que je suis privé de ces simples gestes affectueux, je fais une dépression », confie un… dépressif.
C’est la raison pour laquelle une énième a « hâte de faire (sa) deuxième injection de vaccin. Comme ça, je pourrai embrasser ma famille comme avant ! »
Bah oui, « quand on est vacciné, pourquoi ne pas embrasser sa famille ? », s’interroge une autre, qui subit cette période comme « un crève-cœur ».
En revanche, « ne plus faire la bise aux collègues, c’est que du
bonheur ! Si je peux maintenir ce geste barrière au travail, je le ferai ».
Il faut dire que « la faire à une quarantaine de collègues chaque jour, c’était long ! » d’après celle qui « réserve ce geste à la famille, maintenant qu’on est tous vaccinés ». Comme cette autre qui continuera « à garder (ses) distances avec les collègues », elle qui en avait marre de faire la bise « par politesse ».
Encore une autre en dit qu’elle ne l’a d’ailleurs jamais aimée : « Cela impose une proximité physique dont on n’a pas nécessairement envie, pour ne pas être perçue comme malpolie. Le Covid-19, c’est une bonne excuse pour refuser ».
Une se souviendra toujours que, « longtemps avant la pandémie, d’une première réunion où je ne connaissais personne. J’ai subi les deux bises d’accueil de certains collègues, et j’ai ressenti ça comme une incivilité. L’arrêt de la bise au travail, c’est une délivrance pour beaucoup de femmes ! »
Comme celle qui se sent « libérée d’une sacrée corvée ».
Mais aussi pour les hommes, comme un certain Jean-Marc, pour qui c’est « une bénédiction.
Maintenant, je checkerai du poing tous ceux que je ne
connais pas »…
Et il n’y a pas que les collègues que certains sont ravis de ne plus
embrasser. « Avant, je me sentais forcée de faire la bise, surtout aux
inconnus qu’on rencontre en soirée. Depuis la pandémie, c’est fini, et pourvu
que ça dure ! »
Parce qu’« en tant que fille, faire la bise à tout le monde sous prétexte que ce sont des amis d’amis, cela m’a toujours dérangée. Maintenant, je checkerai du poing tous ceux que je ne connais pas ».
Un sentiment partagé par d’autres, dont au moins une qui n’a « jamais apprécié ces manifestations baveuses en soirée ».
Celle-là, originaire de Suisse en dit que « j’ai été très surprise en venant en France quand des inconnus me faisaient la bise ».
C’est vrai qu’il y en a qui sentent le tabac, la bière et le camembert : Pas folichon…
Pour certains, la bise ne fera pas son retour même dans la sphère
familiale : « Je n’ai pas besoin d’embrasser ma famille pour qu’elle
sache mon affection ».
On y voit même qu’un « geste de convenance. J’ai toujours préféré une étreinte : un vrai partage d’affection avec un contact très chaleureux, mais sans échange de ‘‘fluides’’ ».
Une autre aura tranché : « C’est une coutume ridicule : on s’en fait quatre en Bretagne, deux dans l’Aude – mais trois à Montpellier, et selon d’où l’on vient, on tend d’abord la joue droite, ou la joue gauche ! Avec à la clé des baisers sur la bouche accidentels… Alors c’est terminé, et je ne me cache même pas derrière le prétexte du virus. Je préfère un bon signe de tête à ceux que je rencontre pour la première fois, et une accolade réconfortante à ceux que j’aime et qui m’aiment ».
Un large sourire, jamais ?
Ou une claque pour tous les autres ?
Pas près de se faire délicatement pincer les lèvres…
Enfin pour beaucoup, au-delà d’un prétexte, la peur du « Conard-virus »
est une vraie motivation : « Souvent l’hiver, les gens vous font la
bise même malades, et quand on a des anticorps un peu faiblards, on chope tous
les virus ! ».
Que c’est beau d’avoir foutu la trouille à tout ce beau monde-là !
Car arrêter les embrassades s’est révélé être un geste barrière d’une redoutable efficacité : « Depuis mars 2020, je n’ai pas été malade une seule fois alors qu’en temps normal, j’ai une rhinopharyngite deux fois par an », en dit une inconnue.
Personnellement, je n’ai même pas eu une seule fois le nez qui coule depuis janvier 2019…
En revanche, à Noël 2018, j’étais rincé par une saloperie de grippette que j’en ai cherché partout en ville des masques médicaux pour éviter de refiler mes microbes à ma « Môman-à-moâ-même » qui était déjà très affaiblie par ses chimios…
D’où la « technologie » du K-Way, masque de plongée, tuba, gants de vaisselle mise au point à l’arrache à ce moment-là…
On m’en dit que l’absence de bise aurait signifié absence de convivialité mais a aussi permis « d’éviter cet hiver les gastros et sinusites » auxquelles on n’échappe pas en temps normal.
Même que pour certains : « La bise aux gens dont je ne suis pas proche, c’est définitivement terminé. Merci les gestes barrières ! »
Je sens que, définitivement, on va en revenir à la
« bise-martienne ».
Si celle des esquimaux consiste à se toucher le nez avec le bout du nez, pour éviter de se gercer les lèvres, les martiens, c’est bien connu, se touchent le nombril avec l’index (ou équivalent pour leur anatomie un peu particulière).
Les « Ummos » et les « Kameulfs » utilisent leurs tentacules, par exemple.
Ceci dit, je reste triste de ce « monde d’après » : Plus de bise, ou alors avec tellement de précautions antiseptiques que tout le romantisme des « amours naissantes » semble définitivement perdu.
Pourra-t-on redire un jour comme Albert Mérat :
« Ô lèvres, fleurs de sang qu’épanouit le rire,
Frais calice du souffle et rose du baiser,
Où, malgré moi, revient mon rêve se poser,
Si douces que les mots ne peuvent pas le dire.
Lèvres, coupes d’amour après qui l’on aspire,
Désireux de l’ivresse et craignant d’y puiser ;
Le buveur délicat a peur de vous briser,
Et lentement avec extase vous attire.
Je veux tarir ma soif à vos calices clairs ;
À votre humide bord irradié d’éclairs
Je boirai comme on boit à l’eau d’une fontaine.
Versez-moi la caresse, irritante douceur,
Ô lèvres ! souvenir, espérance lointaine,
Dont je veux mordre encore la fragile épaisseur ! »
(L’idole, 1869).
Euh… de quelles lèvres parle-t-il au juste, celui-là ?
Pas bien certain…
Dommage, parce que « L’amour, quand il est intense et passionné, n’a souvent pas d’autre langage que les baisers. »
(Citation d’Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 25 juin 1865, pour les incultes).
Mais « l’amour » et la pandémie, c’est un autre sujet : Nous verrons ça plus tard !
Je m’en tape : Je suis doublement vacciné.
Et c’est vrai que quand je ne l’étais pas encore, je sortais couvert : Masque de plongée, tuba, K-Way, gants de vaisselle…
C’est que le « french-kiss » a hélas été abandonné par beaucoup en deux temps-trois mouvements !
Même la simple bise « sur joue ».
Au grand dam de certains, en manque de ce geste affectueux, dont je reste.
Mais il paraît que pour d’autres, ne plus faire la bise à tout va est une bénédiction !
Les kons…
Une coutume bien « gauloisienne » abandonnée par beaucoup depuis le début de la pandémie. Désormais, c’est plutôt : « Je ne te fais pas la bise, hein ! »
On se souhaite bien le bonjour de loin, consentant au mieux à un « check » du coude.
Ou pire, à la « caillera », avec les poings fermés.
Même une poignée de main, ils ne savent plus faire…
Et alors, le gel hydroalcoolique, aurait été inventé pour les chiens ?
C’est que beaucoup s’accommodent de ne plus avoir à bisouiller leurs collègues et les relous de leur entourage, alors, que si la pandémie aura (enfin) disparu (probablement pas avant 2022), la bise sera-t-elle revenue ?
Au japon, on s’incline.
En chine aussi, même si les chinois sont réputés pour péter, roter, cracher, jouer
« Je le vis comme une absence de convivialité et de spontanéité. Cela crée des barrières invisibles et ne facilite pas le relationnel » en dit une autre pôvrette.
Quand je pense que j’ai fait des réunions « virtuelles », devant un écran et que certains avaient leur masque sur le pif… !
Et après on veut remettre en cause les tenues des femmes musulmanes voilées de la tête aux pieds, même sur les plages.
(Notez que parfois, c’est mieux pour le confort de la macula…)
Même en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », baladez-vous avec une cagoule dans les rues ou le maquis, c’est un coup à avoir le GIGN parachuté sur votre dos dans les 5 minutes…
Exact !
Mais qu’importe : Ce serait plus hygiénique…
Même entre vaccinés.
Parce que bon, il y a quantité de virus à partager, qu’on ne connait même pas tous, sans même parler des microbes qui se sont fait oublier, il y en a plein dans les livres savants…
Qu’on en a même annulé la « soirée test » en boîte de nuit, faute de candidats : C’est dire si la peur de « l’autre » est désormais bien enracinée dans les têtes !
C’est précisément pour cette raison que « j’ai hâte que tout redevienne comme avant, quand faire la bise sera le signe d’une bonne santé générale. Il y en a assez de cette vie bizarre ! » en dit encore une autre.
Ah le « monde d’avant »…
Ça fait fantasmer, n’est-ce pas !
D’autant que « c’est un signe d’affection envers la personne qu’on embrasse ».
Alors que d’autres n’ont même pas envisagé de changer leurs habitudes : « Moi et mon entourage n’avons jamais cessé de la faire. Que ce soit la plupart de mes amis ou ma famille, nous avons continué à vivre normalement, sans peur »… ni reproche.
Et pourtant, la peur du « Conard-virus », savamment orchestrée par nos autorités gouvernementales débordées durant des mois et des mois a poussé une majorité de mes compatriotes à renoncer à ces chaleureuses embrassades, et désormais ils rêvent d’en échanger à nouveau !
Curieux, n’est-ce pas ?
« Ça me manque les bisous et les accolades. Depuis que je suis privé de ces simples gestes affectueux, je fais une dépression », confie un… dépressif.
C’est la raison pour laquelle une énième a « hâte de faire (sa) deuxième injection de vaccin. Comme ça, je pourrai embrasser ma famille comme avant ! »
Bah oui, « quand on est vacciné, pourquoi ne pas embrasser sa famille ? », s’interroge une autre, qui subit cette période comme « un crève-cœur ».
Il faut dire que « la faire à une quarantaine de collègues chaque jour, c’était long ! » d’après celle qui « réserve ce geste à la famille, maintenant qu’on est tous vaccinés ». Comme cette autre qui continuera « à garder (ses) distances avec les collègues », elle qui en avait marre de faire la bise « par politesse ».
Encore une autre en dit qu’elle ne l’a d’ailleurs jamais aimée : « Cela impose une proximité physique dont on n’a pas nécessairement envie, pour ne pas être perçue comme malpolie. Le Covid-19, c’est une bonne excuse pour refuser ».
Une se souviendra toujours que, « longtemps avant la pandémie, d’une première réunion où je ne connaissais personne. J’ai subi les deux bises d’accueil de certains collègues, et j’ai ressenti ça comme une incivilité. L’arrêt de la bise au travail, c’est une délivrance pour beaucoup de femmes ! »
Comme celle qui se sent « libérée d’une sacrée corvée ».
Mais aussi pour les hommes, comme un certain Jean-Marc, pour qui c’est « une bénédiction.
Parce qu’« en tant que fille, faire la bise à tout le monde sous prétexte que ce sont des amis d’amis, cela m’a toujours dérangée. Maintenant, je checkerai du poing tous ceux que je ne connais pas ».
Un sentiment partagé par d’autres, dont au moins une qui n’a « jamais apprécié ces manifestations baveuses en soirée ».
Celle-là, originaire de Suisse en dit que « j’ai été très surprise en venant en France quand des inconnus me faisaient la bise ».
C’est vrai qu’il y en a qui sentent le tabac, la bière et le camembert : Pas folichon…
On y voit même qu’un « geste de convenance. J’ai toujours préféré une étreinte : un vrai partage d’affection avec un contact très chaleureux, mais sans échange de ‘‘fluides’’ ».
Une autre aura tranché : « C’est une coutume ridicule : on s’en fait quatre en Bretagne, deux dans l’Aude – mais trois à Montpellier, et selon d’où l’on vient, on tend d’abord la joue droite, ou la joue gauche ! Avec à la clé des baisers sur la bouche accidentels… Alors c’est terminé, et je ne me cache même pas derrière le prétexte du virus. Je préfère un bon signe de tête à ceux que je rencontre pour la première fois, et une accolade réconfortante à ceux que j’aime et qui m’aiment ».
Un large sourire, jamais ?
Ou une claque pour tous les autres ?
Pas près de se faire délicatement pincer les lèvres…
Que c’est beau d’avoir foutu la trouille à tout ce beau monde-là !
Car arrêter les embrassades s’est révélé être un geste barrière d’une redoutable efficacité : « Depuis mars 2020, je n’ai pas été malade une seule fois alors qu’en temps normal, j’ai une rhinopharyngite deux fois par an », en dit une inconnue.
Personnellement, je n’ai même pas eu une seule fois le nez qui coule depuis janvier 2019…
En revanche, à Noël 2018, j’étais rincé par une saloperie de grippette que j’en ai cherché partout en ville des masques médicaux pour éviter de refiler mes microbes à ma « Môman-à-moâ-même » qui était déjà très affaiblie par ses chimios…
D’où la « technologie » du K-Way, masque de plongée, tuba, gants de vaisselle mise au point à l’arrache à ce moment-là…
On m’en dit que l’absence de bise aurait signifié absence de convivialité mais a aussi permis « d’éviter cet hiver les gastros et sinusites » auxquelles on n’échappe pas en temps normal.
Même que pour certains : « La bise aux gens dont je ne suis pas proche, c’est définitivement terminé. Merci les gestes barrières ! »
Si celle des esquimaux consiste à se toucher le nez avec le bout du nez, pour éviter de se gercer les lèvres, les martiens, c’est bien connu, se touchent le nombril avec l’index (ou équivalent pour leur anatomie un peu particulière).
Les « Ummos » et les « Kameulfs » utilisent leurs tentacules, par exemple.
Ceci dit, je reste triste de ce « monde d’après » : Plus de bise, ou alors avec tellement de précautions antiseptiques que tout le romantisme des « amours naissantes » semble définitivement perdu.
« Ô lèvres, fleurs de sang qu’épanouit le rire,
Où, malgré moi, revient mon rêve se poser,
Si douces que les mots ne peuvent pas le dire.
Lèvres, coupes d’amour après qui l’on aspire,
Désireux de l’ivresse et craignant d’y puiser ;
Le buveur délicat a peur de vous briser,
Et lentement avec extase vous attire.
Je veux tarir ma soif à vos calices clairs ;
À votre humide bord irradié d’éclairs
Je boirai comme on boit à l’eau d’une fontaine.
Versez-moi la caresse, irritante douceur,
Ô lèvres ! souvenir, espérance lointaine,
Dont je veux mordre encore la fragile épaisseur ! »
Dommage, parce que « L’amour, quand il est intense et passionné, n’a souvent pas d’autre langage que les baisers. »
(Citation d’Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 25 juin 1865, pour les incultes).
Mais « l’amour » et la pandémie, c’est un autre sujet : Nous verrons ça plus tard !
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