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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 18 mars 2021

On y arrive, on y arrive…

De la « culture réveillé » vers la société totalitaire ?
 
J’observe, je scrute, je réfléchis (encore un peu), je m’interroge (souvent), parfois je prends « la crampe ».
Et je reste surpris en permanence, même si je ne partage pas tout jusqu’ici.
Il est ainsi des « biais » d’opinion qui m’embarrassent, voire me révulsent.
Un peu comme cet « esprit woke » de plus en plus présent dans les commentaires médiatiques, télé, radio, presse-autorisée, relayant la « pensée unique » du moment et la plupart du temps gouvernementale, en quasi-permanence.
Celle qui consiste à te vous prendre pour un « kon-analphabète » au « QI de pétoncle » incapable de décider pour lui-même tel qu’il faille le « guider » sinon le contraindre d’autorité de ce qui est bon pour lui.
C’est d’ailleurs la filiation adultérine de la « fiscalité comportementale » qui consiste à taxer ce dont on décide que ce n’est « pas bon » pour diverses raisons.
Les leçons des « bonnets-rouges » et des « gilets-jaunes » auront été digérées, métabolisées et même sublimées à travers la « woke-culture ».
Un mouvement de « déstructuration », quasiment nihiliste, manifestement anarchiste qui fait finalement le lit du totalitarisme : L’un épaule l’autre qui s’appuie sur le premier avec constance…
 
Car dès lors que vous vous qualifiez « d’éveillé » ou « conscientisé », vous trahissez en réalité un mépris abyssal à l’égard du reste de la population, qui, forcément, ne l’est pas, mais c’est aussi une prétention à connaître le monde et ses injustices mieux que n’importe qui !
Vous mettez alors dans le rôle du justicier devant réparer ce monde et ses occupants imparfaits que vous persistez à détester à chaque occasion.
Un péché d’orgueil totalement « jupitérien » qui justifie alors que soient déconstruits (c’est le terme utilisé par les militants eux-mêmes) les individus afin de bâtir une société plus « inclusive », c’est-à-dire plus « juste » à l’égard des minorités jusqu’à réformer l’écriture trop « genré.e » !
Et pour être certains de partir sur des fondations solides, on démolira au préalable le langage, la pensée, la vérité et la notion même d’individu.
Car, si notre « Jupiter » n’y est pour rien, de nombreux « idiots-utiles » (ceux de Vladimir Ilitch Oulianov, dit Lénine) lui servent la soupe sans le savoir, ces ignorants, que s’en est écœurant !
 
C’est par exemple la propension de la « culture woke » à vider les mots de leur sens par leur utilisation abusive ou inadéquate qui reste en effet particulièrement alarmante. D’autant que force est de constater, ironie de l’histoire, que les premières victimes seront ceux qui subissent vraiment le racisme, car à force d’entendre des « écololos-bobos » en manque d’attention dénoncer le racisme pour tout et n’importe quoi, on ne prêtera plus attention à ceux qui le subissent vraiment.
L’imposture est pourtant criarde : Ces mêmes « bobos » qui hurlent au racisme, à l’antisémitisme, aux féminismes à la moindre micro-agression ne recherchent finalement rien d’autre que le pouvoir pour assouvir leur volonté d’imposer leur morale et leurs valeurs.
 
Ne perdez pas de vue que ces médias et les ministères pour l’égalité hommes-femmes/contre le racisme sont des parasites qui vivent en symbiose : Les premiers dénoncent avec frénésie le racisme et le féminisme pour justifier l’allocation croissante de ressources aux derniers, le tout évidemment financé par vos propres impôts à vous.
En retour, ils reçoivent aides et subventions à foison, toujours financées par vos propres impôts à vous, et ils constituent à ce titre des organes de propagande plus que des sources d’informations.
Au-delà, cette prise de pouvoir par les médias et cette volonté de contrôler le sens des mots, tout cela est révélateur d’une recherche du contrôle de la pensée.
 
Quand par exemple ces médias bien-pensants refusent de parler de racisme anti-blanc car il n’est pas systémique, ce n’est pas seulement une aberration lexicale car la définition du mot racisme est simplement la croyance d’une hiérarchie entre les races.
Pareillement quand on parle d’antisémitisme (à condamner fermement), on vous accuse d’antisionisme (ce qui n’est pas la même chose), l’un étant fondé sur la profonde croyance d’être « un peuple élu » du Divin, donc supérieur à tous les autres pour être ainsi « distingué », l’autre sur la décision de politique internationale de la création de l’État d’Israël en Palestine…
Mais c’est aussi l’expression de la volonté d’intérioriser l’idée que seuls les Blancs sont capables de racisme envers les non-Blancs et l’antisémitisme le fait exclusif des goys.
Le terme de racisés a d’ailleurs été conçu pour les désigner.
Ce néologisme vient non seulement consacrer l’idée qu’il existe différentes races humaines (c’est le fondement de toute idéologie raciste, rappelons-le, y compris chez les « anti-racistes ») qui n’a aucun fondement scientifique, mais il constitue aussi une mise à l’écart des Blancs du reste de l’humanité.
C’est grâce à cette diabolisation des Blancs par le langage que les étudiants « éveillés » ont pu organiser des réunions « non mixtes », c’est-à-dire sans Blancs et sans hommes (chez les féministes), car le concept même de discrimination à l’égard des hommes et des Blancs avait disparu, les Blancs étant forcément des coupables, jamais des victimes !
 
Si encore la déconstruction des individus ne s’arrêtait pas au langage, mais il se poursuit dans le rapport qu’entretiennent ces militants avec l’Histoire, et en particulier avec la colonisation.
On a pu ainsi l’observer avec le mouvement Black Lives Matters durant lequel des statues de colons ont été déboulonnées car « symboliques du racisme qui ronge les États-Unis. »
J’en rigole encore…
Il s’ensuit une réécriture de l’Histoire dans laquelle les Blancs auraient été les seuls êtres de l’Humanité à avoir colonisé et réduit en esclavages les vaincus.
Ces gens-là, ignorants qu’ils sont, ont-ils seulement entendu parler de l’empire Mongole, de l’empire Ottoman, ou de l’impérialisme japonais, sans même se rappeler que c’étaient d’autres tribus sahéliennes qui vendaient des africains aux arabes musulmans et aux négriers européens ?
L’esclavage et la colonisation étaient évidemment des abominations que rien ne saurait justifier, mais réécrire l’Histoire de la sorte est dangereux car c’est la mettre au service d’une idéologie qui présente les Blancs comme des êtres monstrueux.
Et je ne me sens pas si monstrueux que ça, notamment que ceux-là même qui dénoncent tout et n’importe quoi avec haine et véhémence…
 
Cela ne sert probablement qu’un seul but : Imprégner les esprits que les Blancs sont par essence plus mauvais que les autres peuples. Cette différence de nature sert ensuite de prétexte à une différence de traitement, même au sein de la « Gauloisie-de-l’égalité » universelle.
Des propos ou des actes qui ne seraient jamais tolérés si prononcés ou commis à l’égard de personnes dites « racisées » deviennent ainsi légitimes.
En 2006, on trouvait répugnant que le « Borgne de San-Cloud » souligne l’absence de Blancs en équipe de « Gauloisie-subsonique », mais dix ans plus tard on s’extasiait de compter le faible nombre de Noirs récompensé à la cérémonie des Oscars.
Si vous jugez une équipe de foot ou un réalisateur à sa couleur de peau et non sur son travail, vous avez un problème et vous êtes donc… racistes !
 
« Si vous pensez que toutes les personnes, au-delà de la race, devraient suivre les mêmes règles et être jugées selon les mêmes normes, vous auriez été qualifié de radical il y a 60 ans, progressiste il y a 30 ans et raciste aujourd’hui » en dit Thomas Sowell (économiste « ricain ») pour commenter l’hystérisation des débats ethniques actuelle.
Pourtant, dans des pays comme les États-Unis et la « Gauloisie-égalitaire », où justement l’égalité des droits est une réalité juridique.
Ce retour des débats entre les races n’était donc pas évident.
Il convient juste d’observer le glissement sémantique qui a été effectué par les militants « éveillés » à propos du terme égalité : Ces militants anti-racistes ne défendent plus l’égalité des droits, mais « l’égalité réelle », ce qui signifie que l’on ne regarde plus si les individus partent bien sur la même ligne de départ et selon les mêmes règles, mais s’ils arrivent bien au même endroit au même moment sur la même ligne d’arrivée !
Concrètement, peu importe que les Blancs et les Noirs (ou « Feujs », mais c’est moins évident : Ils sont Blancs même s’ils sont sémites) soient soumis aux mêmes lois, si l’on observe des inégalités en termes de revenus, d’espérance de vie ou de taux d’incarcération, c’est nécessairement qu’il existe des discriminations.
CQFD.
 
Le premier point faible de cette analyse, c’est que l’interprétation de différences statistique peut se faire dans les deux sens : si les Noirs sont plus souvent en prison, est-ce parce que les juges sont racistes ou parce qu’ils commettent plus de crimes-&-délits ?
Le second est plus pervers. Cette conception de la société fait fi de la liberté individuelle : Chaque individu a des aspirations diverses, si vous le libérez de toute forme de coercition, il fera des choix différents qui le conduiront à des situations forcément différentes.
Alors, pour soutenir la thèse de la discrimination, les militants « réveillés » se sont lancés dans la recherche de tous les détails, tous les comportements (souvent inconscients) et faits sociaux (souvent invisibles ou difficilement quantifiables) qui seraient la preuve que les sociétés occidentales sont racistes : Le concept de « racisme systémique » était né.
C’est pour cette raison que le citoyen lambda s’est retrouvé du jour au lendemain à devoir se demander si les pansements sont racistes car de couleur blanche, quels prénoms devraient porter les descendants d’immigrés, ou si utiliser le mot nègre en cours d’Histoire était choquant.
Et alors, quant à discuter à titre pédagogique des fondements historiques ou idéologiques de tel ou tel propos, ça mène tout droit au lynchage des « transmetteurs » de culture que sont les professeurs assermentés : Souvenez-vous de Samuel Paty ou seulement des ses agrégés des universités vilipendés par les ignorants qui sont si fiers de l’être et de le rester… à vie !
 
La même rhétorique a été reprise par certains militants féministes et LGBTQ+.
Tous ensemble, ces militants forment la culture « woke », traquant et dénonçant avec courage, sur « Twister » et à la télé, les dérives d’une société patriarcale et le « racisme systémique ».
Il est ainsi très amusant que ces pseudos révolutionnaires soient en réalité les meilleurs alliés objectifs du gouvernement : Quel soulagement ce doit être de voir ses citoyens s’entretuer à propos du « mansplaining » (concept féministe né dans les années 2010 qui désigne une situation où un homme explique à une femme quelque chose qu’elle sait déjà, voire dont elle est experte, sur un ton potentiellement paternaliste ou condescendant) pendant que le chômage s’envole, la dette explose et que la gestion du « Conard-virus » est catastrophique ?
Bel écran de fumée où l’incompétence des uns cache l’incompétence des autres !
 
Probablement plus grave encore, les discours sur la justice sociale qu’ils soient woke ou non d’ailleurs, font naître un désir de justice chez les jeunes qui ne pourra pas être assouvi que s’il emporte avec lui la liberté individuelle.
Le raisonnement est toujours le même : on montre que les individus sont soumis à un certain nombre de déterminismes (autrefois sociaux, désormais plutôt raciaux ou sexuels), afin de remettre en cause l’idée de mérite et in fine justifier une intervention de l’État.
Jusqu’à mettre des notes « surévaluées » du collège jusqu’au Bac.
Par exemple, les tenants de la « théorie du genre » vous expliqueront en long, en large, en travers et dans les grandes profondeurs que si l’on ne retrouve pas le même nombre de filles et de garçons en école d’ingénieur, c’est parce que l’éducation donnée aux filles diffère de celle donnée aux garçons et incite d’avantage les hommes à suivre des études scientifiques.
Si c’est vrai, il est alors tentant de faire intervenir l’État pour rétablir la parité, à l’aide par exemple de quotas.
Un procédé qui ne fait que remplacer certains déterminismes, ici liés au sexe et à l’éducation, par un autre déterminisme, l’action contraignante de l’État !
Les femmes en sont potentiellement tout autant victimes que les hommes, car il est tout à fait crédible que les différences de représentations entre les sexes soit tout simplement le fruit d’aspirations qui diffèrent avec le sexe.
Poussée à l’extrême, cette doctrine conduit à supprimer la sélection par le mérite et ne faire des choix que sur les critères arbitrairement établis par l’État.
Un quota de femme, un autre d’handicapé, un troisième de « minorité visible », un quatrième de LGBTQ+ et on aura probablement le même nombre de tarés à des fonctions imméritées qu’actuellement !
Mais ce ne seront pas les mêmes…
 
En réalité, de plus en plus, la liberté individuelle disparaît au profit d’un État qui dirige la vie des individus dans le but illusoire mais flatteur de rétablir une « justice sociale » inaccessible.
Il est d’ailleurs intéressant de constater comment certaines mesures pour davantage de justice sont socialement acceptées dans un domaine mais deviennent inacceptables dans d’autres.
Si on admet l’idée que le mérite n’existe pas du fait de l’existence de déterminismes, alors il n’y a plus de place pour la responsabilité individuelle.
Plus personne n’est responsable de ses actes puisqu’ils sont déterminés par des causes extérieures, et même les pires actes ne sont plus condamnables.
Peut-on sérieusement imaginer une société dans laquelle les criminels ne seraient pas condamnés ?
C’est pourtant une idée « progressiste » que j’ai rencontré en permanence depuis mon entrée en fac de droit : « Il a tué une vieille pour lui faucher son sac, ce n’est pas de sa faute. Il était socialement déterminé à le faire ! »
« Il a violé une jeune fille. Ce n’est pas de sa faute : Elle n’avait pas à se trouver là quand son manque d’éducation s’est manifesté. C’est de la faute de l’ékole ! »
Choisir la justice sociale c’est ainsi non seulement renoncer à la liberté, mais aussi à l’État de droit et accepter de remettre son sort entre les mains de l’État.
Autrement dit l’abolition de l’abolition des privilèges et la création de l’État de droit, le même pour tous !
 
Or, l’État, non seulement se montre incompétent au-delà de sa sphère régalienne (et même parfois dans cette sphère-là) mais en plus il est servi par une tripotée de fonctionnaires et autres agents souvent mal formés et de toute façon largement « démotivés » qui ne font que passer et attendent l’âge de la retraite du mieux qu’ils peuvent.
Comment voulez-vous que « ça marche » ?
Vous en avez la preuve tous les jours : Quand ils font une konnerie, ils répondent par de nouvelles « normes » encore plus drastiques pour éviter de renouveler les erreurs passées.
Quitte à faire « un 180° » sur place !
Qui elles-mêmes en généreront d’autres.
Songez-y : Malgré la pause parlementaire causée par la crise sanitaire, le nombre de nouvelles lois s’est maintenu à un niveau important en 2020 : 47 nouvelles « obligations », dont 14 liés à la crise du « Conard-virus ».
1.221 nouveaux articles de loi ont été promulgués, ce qui est une baisse réelle par rapport à 2019 (1.684).
Mais si les lois étaient moins longues, c’est qu’elles contenaient beaucoup d’habilitation à légiférer par ordonnances. Et de fait, le nombre d’ordonnances publié a explosé pour atteindre le nombre record de 125, dont 99 étaient liés à la gestion de la crise sanitaire.
Jusqu’au milieu des années 2010, la mauvaise application des lois était un problème récurrent. Mais dorénavant, la plupart des décrets sont pris à temps : 88 % des décrets sont publiés dans les six mois.
Au total, 1.773 décrets ont été publiés.
Le nombre de pages du Journal officiel en 2020 est resté à un niveau important (69.086 pages, soit presque autant qu’en 2019).
Comment voulez-vous arriver à satisfaire tout le monde « en même temps » alors que personne n’est capable de lire 69.000 pages de typographie fine !
 
Les « représentants élus » du peuple enferment ce dernier dans un carcan, une prison à ciel ouvert, un goulag népotiste, sous un déluge de textes tous les ans… année après année.
En plus, vous servez d’animaux de laboratoire et d’expérimentation dictatoriale puisqu’on vous confine, on vous masque, on vous enferme avant le coucher du soleil, on vous éloigne des littoraux, on vous empêche de vous déplacer selon votre gré, et plus ils en font, plus vous en voulez encore plus, courant, pour quelques minorités asservies, après leurs chimères jusqu’à nous faire perdre notre âme et notre Liberté d’exister !
J’avoue qu’avec le recul, force est de constater qu’on y arrive, on y arrive…

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