Le foutoir !

Que j’en rigole encore depuis vendredi !
 
Faut comprendre, jeudi soir, 18 heures, début du couvre-feu en métropole continentale.
Normalement, tout le monde est chez soi à regarder les programmes enregistrés télévisuels devant un premier apéro…
Ce n’est pas moâ qui vous le dis, mais le gouvernement de sa majesté « Jupiter » qui vous l’impose ainsi.
Ça tombe bien, il y a sa sainteté « Casse-tête » qui passe en prime-time à ce moment-là.
Et comme il ne sait pas encore quoi dire de la situation, il reporte d’une heure.
 
J’attends donc patiemment le second verre d’apéritif un peu plus fort adoucis par quelques glaçons d’eau purifiée.
Mais je me dis qu’il abuse, qu’il va avoir droit à une amende de 135 euros où qu’il s’est signé une dérogation superlative, pas possible autrement.
On m’a dit par la suite que c’est de la faute de l’Israélien qui aura tenu la jambe à notre « Jupiter » national une heure de trop… qui l’avait également fait lui-même patienter une heure de trop pour des prunes.
Bref, ça commençait comme une pièce de vaudeville…
Les acteurs pas encore grimés.
 
Inutile de vous dire qu’après la brassée de chiffres, courbes et tableaux qu’il nous aura servi dans le quart d’heure qui a suivi, moâ, j’avais décroché.
Et il aura tenu trente minutes sans même prononcer le mot « confinement » ou une de ses déclinaisons.
Ou alors j’étais déjà complètement cuit…
Pourtant d’habitude, je sais me tenir, même « chargé » en alcool éthylique. J’arrive même à conduire droât, sauf en « Corsica-Bella-Tchi-tchi »… parce que « ça tourne », justement (et que ça tombe bien…) !
Bref, on ne « confine » pas mais on change l’heure du couvre-feu.
Génial !
Moâ, 6 heures du matin ça ne me gêne pas trop, mais à 18 heures, je n’ai pas encore fini ma journée, normalement.
Ce jour-là, encore moins avec la télé sur un des écrans que je ne regarde pas mais écoute pendant que je fais autre chose aussi avec mes gros doigts sur les claviers.
Mon « en même temps » à moâ.
Perso, ça fait des années que j’avais noté que de 6 à 9 heures, tu n’es pas emmerdé par le téléphone et que quand tu veux passer par-dessus les secrétaires, il fallait appeler leur chef entre 18 h 30 et 20 heures, sauf les soirées de match.
C’est à ces moments-là que tu travailles le mieux.
 
Bon, là, ce soir-là, je commence à ne rien comprendre de ce que la tête de hibou tente de me raconter : Il sort tout droit d’un film noir-et-blanc des années 30.
Globalement, tu peux « vaquer » en toute liberté de 6 heures à 19 heures puisqu’il n’y a aucun danger, mais tu te confines de 19 à 6 heures du matin, parce que là, ça craint !
Heure d’été à venir oblige… (je veux, mon neveu !)
C’est effectivement à ce moment que le « Conard-virus » est le plus virulent en disent toutes les études et tous les spécialistes de la question.
Fabuleux : Ils auront mis un an à s’en rendre compte !
 
Franchement, je ne sais plus sur quelle planète on veut me faire vivre…
Heureusement que le soir de Noël le « Conard-virus » avait fait la « trêve des braves » pour fêter la naissance du « petit-Jésus », parce que sans ça, ça aurait été l’hécatombe, en pense-je…
Le jour de l’an n’était pas compris dans le lot : Ce n’est pas dans le calendrier chrétien…
Une nuit comme une autre.
Passons.
 
On sort en journée, mais avec une attestation.
Une attestation perpétuelle qu’on te demande tout de même sur le site du gouvernement de te nommer, de t’identifier, ton âge, ton lieu de naissance, de dire où que tu crèches habituellement, mais aussi l’heure prévisible de ta « sortie ».
Serait-ce pour mieux te cueillir en bas de chez toâ ?
Je vais ressortir les anciens modèles : Ils pourront toujours se gratter !
Pas envie d’être fiché non plus : Je le suis assez comme ça dès que je bouge ma carte-bleue.
 
Oui mais, pour rajouter au foutoir, tu n’as le droit qu’à 10 km autour de ton domicile, sauf dérogations habituelles.

Sauf que plus tard, c’est 30 km.

Et comme l’attestation fait deux pages, ça devient 10 sans attestation mais juste une justificatif de domicile et 30 avec attestation : Va savoir si le «Conard-virus » a sa chaîne d’arpenteur avec lui pour s’autoriser à fondre sur tes bronches.
Et puis finalement, on désigne quelques punis pour te pondre durant le week-end une attestation qui tient sur une page : Le foutoir ?

Moâ, là, je la trouve très bonne : Avec « Kung-fu-panda », ça a d’abord été 100 km. On n’a compris plus tard pourquoi 100 et pas 110 ou 90 : Sa belle-mère habitait à 102 km de Matignon !
Puis ça a été 1 km : Au-delà, le « Conard-virus » n’était pas dangereux.
Puis 20 km : Il avait perdu de sa concentration.
Puis plus rien, hors quelques plages de plein-air, alors qu’au début c’était toutes les plages et littoraux.
Il paraît qu’un virus, ça varie…
La preuve, maintenant c’est 10 !
 
Personnellement je me demande si justement, même avec dérogations, les plages de PACA et des « Hauts-de-Gauloisie » septentrionales sont toujours interdites.
Mes potes niçois m’ont affirmé que oui, mais pas la promenade des anglais.
Ah ?
Le « Conard-virus » adore tant que ça l’air marin ?
Je demande à voir.
Probablement que « Miss Bibi » voudrait aller faire des pâtés et châteaux de sable du côté du « Touquet-sur-Paris-sur-la-Plage » ce dimanche : Je ne sais pas bien.
Ou un autre, à Pâques.
 
Ah oui, parce qu’autre surprise : L’année dernière, on en avait pour 15 jours de confinement « strict ».
Qui aura duré 55 jours de reconduction en reconduction.
Là, on en a pour 30 jours d’un confinement, où tu t’obliges à devoir sortir le jour et te confiner la nuit dans des réduits, qui iront, comme par miracle un peu au-delà : Les vacances pascales commencent le 9 avril au soir pour la zone A et ce terminent le 26 au matin.
Pour la zone B, dont bien des départements sont « consignés », elles commencent justement le 16 avril au soir, juste avant la fin de la période mensuelle retenue, et se terminent le 3 mai au matin.
Et le gros du peloton, la zone C (« Île-de-Gauloisie » et « patin-couffin ») du 23 avril au 10 mai.
Hors, comme on ne ferme pas les ékoles ni les collèges dans les mesures annoncées (pas plus que les commerces en plein-air), bé en fait on prolonge l’interdiction de se promener au-delà de 10 km par la fermeture des classes !
Autrement dit, on aura finalement 2 mois, en comptant le pont de l’ascension (où les ékoles seront fermées) de « mesures coercitives » sans que rien ne change à la vie « normale ».
Si après ça, le « Conard-virus » survit à se traitement d’extermination, ce sera « Super-virus »…
 
Parce que oui, d’ici là, on aura vacciné 20 millions de personnes à mi-mai pour atteindre 30 millions avant l’été (21 juin), soit les deux-tiers des personnels susceptibles de passer par les urgences-réanimations…
Bel effort, n’est-ce pas ?
Sauf qu’il y a encore source de rigolade : Si 30 millions égalent deux-tiers pour une population de 66 millions dépassés, ça veut dire que soit ils ne savent pas compter (normal, ça fait des années qu’on n’apprend plus : on a des machines pour ça) ou qu’on en a déjà 21 millions qui ne seront pas concernés par le « passeport vaccinal ».
Qu’il faudra donc qu’ils se fassent faire un test à l’écouvillon nasal pour partir en vacances…
Enfin l’essentiel, paraît-il est de « sauver l’hôpital ».
L’épidémie sera probablement enrayée d’ici-là, réduite à un épiphénomène sanitaire.
Ce que je nous souhaite à toutes et tous…
Sauf que, c’est encore le foutoir sur le sujet.
 
On a eu le foutoir des masques, on a eu le foutoir économique de l’arrêt du premier confinement, on a eu le foutoir des respirateurs qui n’en étaient pas et le foutoir des évacuations sanitaires par train et avions militaires.
On a aussi eu le foutoir des tests avec des laboratoires débordés, maintenant celui des « autotests » qui ne seront pas vendus en supermarchés…
On a eu aussi le foutoir des controverses sur les « pilules magiques » des remèdes miracles, maintenant, on a le foutoir du vaccin auquel on rajoute celui d’un confinement qui n’en ai pas vraiment un, dixit « Jupiter » soi-même.

Les vaccins, un coup, y’en a mais c’est un OGM réservé aux vieux, histoire de ne pas prendre de risque sur les générations futures « mutantes ».
Même les « sanitaires » sont dubitatifs…
Un coup, il y en a un autre, plus « normal », mais on n’est pas livré.
Un coup on est livré, mais il congestionne le cerveau.

Un coup il est prohibé pour les plus de 65 ans, un coup pour les moins de 55 ans !
Et puis on n’est pas certain qu’il soit efficace contre les « variants », ces mutations virales : Un truc à faire remplir les poches des laboratoires fabricants ces vaccins que le monde entier s’arrache.
D’ailleurs, on en a tellement pas, qu’on en expédie en Afrique démunie…
Le coup suivant, il est dénué de tout danger, on peut y aller, femmes, enfants, praticiens de ville, infirmières, pharmaciens, apothicaires et herboristes et tout le toutim priés de faire des heures supplémentaires pour véroler tous les volontaires en commençant par les « cas à comorbidité » précoce…
On le sait moins, mais même « Casse-tête » y est allé : Il a plus de 55 ans et le vaccin anglais est réservé à sa classe d’âge.
Parce qu’à 54 ans ou moins, ça peut devenir dangereux ?
Vieillir n’a pas que des inconvénients, finalement…
 
Et puis alors, autre foutoir, dès vendredi soir, les embouteillages.
Il faut dire qu’à « Paris-sur-la-Seine », il y avait manif contre je ne sais pas quoi (la gratuité des quais sur Seine ?), ce qui n’a pas facilité les départs vers des « zones vertes » interdites à minuit seulement…
Le vieux réflexe qu’on avait déjà vu, puisque les commerces sont fermés, sauf justement … « ailleurs » !
Les gares étaient également bondées et le TGV aura turbiné un maximum jusqu’à tard !
Au revoir les « petits-gars », on se retrouve dans nos rues en mai ?
Bé je ne sais pas : Il va falloir compter l’absentéisme dans les classes…
 
En attendant, il y en a qui font la tronche : Après que le grand-commerce aura été mis à l’arrêt prématurément partout où il s’est installé dans des grands-magasins ou des centres commerciaux, ce qui aura donné une goulée d’air frais au « petit-commerce » non alimentaire, mais pas aux secteurs culturels ni touristiques (comme quoi, la « Kul-ture » mérite bien son nom depuis qu’on a pu admirer celui du Capitaine Marleau en prime-time…), on referme ceux d’une zone géographique qui représente 21 % de la population mais fait 31 % du PIB du pays.
C’était déjà le foutoir dans les comptes publics (mais ça, on a l’habitude), mais alors dans les comptabilités commerciales, ça va être fort drôle…
 
Enfin bref, foutoir pour foutoir, le « Conard-virus » nous en met plein la vue.
Même qu’il n’a pas été capable d’accroître de taux de natalité, au contraire : Un foutoir de plus dans la future « pyramide des âges ».
Je te vous jure… quelle époque !