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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 30 mars 2021

Le pathétique 7ème art !

Le cinéma « Gauloisien » à la ramasse !
 
J’avoue ne pas être spécialement cinéphile. J’attends d’être ému quand j’ouvre mes neurones à des « créations » d’autrui.
Ému, peu importe si c’est par le beau ou le moche, mais ému.
Parfois jusqu’aux larmes, de préférence à en pleurer de rire que de tristesse.
C’est vrai pour un livre – mais je reste exaspéré par tous ces nombrilistes qui se vautrent dans le narcissisme à travers leurs « créations » littéraires –, par une phrase musicale – mais ça n’existe plus vraiment – par un spectacle-vivant – mais on retombe dans les clichés trop facilement – par une image, un tableau, une sculpture, un bâtiment – mais ce n’est jamais que « transcendanter » la nature, première inspiratrice de tout le reste.
Même quand il s’agit de se nourrir, je deviens difficile quand il s’agit de savourer, le plaisir des pupilles avant celui des papilles…
Bref, je suis un public « difficile ».
 
J’avais pourtant le béguin pour le plaisir qui s’étale dans la durée : Un livre qui « coule de source » tout au long de sa lecture etl qu’on ne peut pas s’arrêter de tourner les pages, une chanson, une symphonie, une pièce de théâtre, un film où l’on oublie la technique pour nous régaler les yeux et l’ouïe avec des détails insignifiants qui rendent l’œuvre réalisée aussi belle qu’admirable.
Souvent, les chanteurs ne savent que gueuler, les compositeurs ne savent faire que de la percussion et de la rythmique, les auteurs…
Les auteurs-écrivains… je préfère écrire mes propres textes, c’est dire, même si c’est indéniablement plus difficile d’écrire que de lire (et comprendre).
Mais là encore, avec la disparition des « géants » du cinoche, acteurs ou metteurs en scène qui touchaient parfois au génie, on tombe dans la frivolité mièvre et sans ossature.
Si encore ils faisaient rire…
Le dernier, c’était encore « Titi-L’Hermite » commentant les Césars et s’offusquant du problème de la grossophobie dans le milieu des jockeys, de la crise d’anorexie chez les sumos, mais oubliant sa comparse Anémone…
Dommage.
 
Justement, les Césars 2021 !
Quelle pantalonnade, où « Coco-Misério » se présente à poil sur scène !
La loi de décembre 1992 aura abrogé, à compter du 1er janvier 1994, l’article 331 du code pénal qui condamnait les attentats à la pudeur. Depuis tout est permis, même qu’on s’en prend à des enfants sans aucune limite (et que certains s’en vantent il y a encore peu…)
C’était pour alerter sur la situation du secteur culturel, paraît-il.
C’est aussi se foutre de la gueule du public qui fait vivre ses membres et ce fameux « secteur ».
Ne vous découragez pas : Le Parquet de Paris a classé sans suite le signalement de neuf députés qu’ils accusaient d’exhibition sexuelle.
Où sont les talents ?
 
Un acteur vit de son corps. Un écrivain de sa plume. Un chanteur de sa voix. Un sculpteur de son burin, un architecte de sa table à dessins, un compositeur de son oreille, un peintre de ses pinceaux, un cuisinier de son piano, un parfumeur de son nez, une couturière de ses ciseaux.
Et tous ceux-là souffrent autant que les autres des tristes conditions que la vie nous impose.
C’est comme ça.
 
Mais « Coco » transforme, l’espace de quelques minutes son corps en instrument de contestation politique. Non mais : Est-ce que je sors ma bite pour faire savoir que je me considère comme outrageusement spolié par le fisc, moâ ?
De ce fait et d’un coup d’un seul, elle piétine d’ailleurs trois règles tacitement admises, et ce même dans nos sociétés occidentales qui brandissent pourtant, à chaque polémique, l’étendard de la liberté d’expression.
D’abord, elle expose son corps nu sans se rendre compte qu’ainsi elle montre, une fois de plus, que le corps des femmes ne leur appartient pas !
Pôve misérable !
C’était le cas aussi pour ces collégiennes et lycéennes qui se sont mobilisées récemment pour revendiquer le droit de montrer leur nombril.
Or, le corps des femmes a deux fonctions principales : Sexuelle et maternelle, « certainement pas politique ».
Les Femen en savent quelque chose. « On a toujours du mal à considérer le corps des femmes comme vecteur d’un message politique. Rappelons que, dans l’imaginaire collectif, l’homme public, c’est l’homme politique, le grand homme ; alors que la femme publique, c’est la prostituée.
Ça montre que, dans la sphère publique, le corps des femmes est perçu comme objet sexuel, et non pas comme sujet politique. »
Sauf qu’il faut être né avec pas mal de neurone en moins pour affirmer pareille calembredaine : La femme, comme l’homme, n’a pas choisi d’être femme (ou homme) et tous les deux sont sujets pensants !
Donc, ils respirent et c’est déjà « politique ».
 
La nudité en public, « c’est rompre avec tous les codes sociaux qui l’assignent dans la sphère privée. C’est un geste extrêmement fort qui signifie que l’on ne dispose plus que de ce moyen pour se faire entendre ».
Ce qui est également faux : Je passe bien mon temps à rédiger des réclamations à Monsieur (ou Madame) le(la) directeur(trice) des impôts !
Déjà le 10 juin 2014 à Guise (Aisne), on se souvient que des intermittents et des intermittentes du spectacle avaient interpellé la ministre de la Culture d’alors sur la précarité de leur situation sociale en se présentant à elle dans le plus simple appareil : Pour quel résultat ?
Même revendication portée, en 2015 lors de la cérémonie des Molières, par Sébastien Thiéry, acteur et auteur de théâtre, lorsqu’il déboule sur la scène entièrement nu.
Est-ce que cela a soulevé un tollé ? Non.
Est-ce que ça a fait avancer les choses ? Non.
Moyen creux pour des situations creuses, faute de talent…
 
Deuxième interdit dépassé par « Coco » : Afficher un corps vieillissant, celui d’une femme de 57 ans, qui ne correspond pas aux canons esthétiques diffusés et distillés notamment par la publicité. « Elle a décidé de montrer un corps périmé au regard des normes sociales. Il est accepté de voir des corps considérés comme beaux, fermes, minces…
Les autres sont insupportables.
Or, c’est important de voir des corps de femmes tels qu’ils sont. On voit beaucoup de seins nus, par exemple, mais on voit toujours le même : la demi-pomme qui se tient bien haut. »
Et il est vrai que ce n’est pas le message politique clamé par l’actrice qui a été débattu, voire critiqué, mais bien ses « vieilles fesses en ruines » et ses « nichons qui tombent ». Elle a ainsi dénoncé le sexisme et la misogynie de nombreuses remarques dont elle est encore la cible en dit-on.
L’invisibilisation des corps des femmes de plus de 50 ans, il en avait déjà été question lors de la sortie d’un écrivain, en 2019 dans une interview pour le magazine Marie-Claire : « Elles sont invisibles. Je préfère le corps des femmes jeunes, c’est tout. Point. Je ne vais pas vous mentir. Un corps de femme de 25 ans, c’est extraordinaire. Le corps de femme de 50 ans n’est pas extraordinaire du tout », avait-il répondu à la journaliste.
Il n’a pas complètement tort, même si ça peut paraître machiste.
« Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que la nudité féminine est, paradoxalement, un peu plus acceptable socialement si elle correspond à une imagerie sexualisante. Un corps de femme ne peut être montré que s’il correspond aux standards de beauté et à une féminité hypersexualisée auxquels l’imagerie publicitaire habitue notre regard.
Or, c’est généralement le corps de très jeunes femmes qui est montré et valorisé (…) » en disent les spécialistes.
C’est vrai que les « communicants » vendent de la lessive et des bagnoles avec des « top-model » jetés en promotion.
Comme si, tu achètes ça, tu as la fille avec…
L’imaginaire, décidément… « Et quand tu vends ta lessive à un gay, tu fais comment ? »
Bé à lui tu ne vends rien, forcément…
Et tant pis pour « la ménagère de + de 50 ans », pourtant cœur de cible des marketeurs…
Un monde de désillusion qu’ils n’ont pas encore décrypté, me semble-t-il.
 
Un troisième tabou que pulvérise « Coco » aura été d’exhiber un corps de femme ensanglanté avec, en guise de boucles d’oreilles, des tampons périodiques.
« Elle montre ici un corps de femme dans sa réalité physiologique. Un corps tel qu’il fonctionne, en saignant tous les mois. Ce qui, pour beaucoup, est abject. Corinne Masiero refuse, sans doute au passage, la case de la femme ménopausée ».
Ce sont donc toutes ces réalités, surgies frontalement sur nos écrans de télé, qui ont suscité ces réactions violentes de rejet d’après les « psy-sachants » qui en cause encore.
Non, moâ ce qui me gêne, ce ne sont pas les commentaires et analyses de ces « sachantes-là » : C’est la misère du cinoche-tricolore qui se faisait sa petite fête-festive dans la petite-lucarne sans se rendre compte de sa propre pôvreté d’esprit.
 
Qu’on y réfléchisse deux secondes : Le cinéma, c’est un instrument de « soft power » important qui est très, très largement subventionné par l’État.
Vous, vos impôts & taxes.
Et cette dernière cérémonie des Césars montre le déclin de ce septième art au moins en « Hexagonie-frivole ».
Et malheureusement, ça ne date pas d’hier.
En réalité l’argent public gangrène le cinéma depuis des années et des années, tout comme il gangrène d’autres secteurs dans lesquels il intervient sans qu’on ne lui demande rien.
Chaque année, le cinéma français reçoit 500 millions d’euros de subventions, un demi-milliard, qu’il s’agisse d’aides directes ou d’incitations fiscales.
Un chiffre impressionnant, auquel il convient d’ajouter l’apport des chaînes de télévision et le régime d’assurance-chômage superlatif des intermittents du spectacle qui vous coûte une blinde.
 
En 2012, le coût médian des films d’initiative « Gauloisien-primitif » était de 3,4 millions d’euros, mais son coût moyen était de 5,2 millions d’euros.
Cette différence, qui va presque du simple au double, montre la concentration des moyens financiers sur quelques films à budget élevé.
En 2015, certains grands films ont été financés à 15 % par les subventions, alors que la part des aides dans le budget des films Gauloisiens était en moyenne de 8,9 %.
Certains films de Charlotte Gainsbourg et d’Omar Sy ont été soutenus à concurrence de 16 % pour l’un, 13,6 % pour l’autre.
De janvier à mai 2015, dix projets de films à plus de 10 millions d’euros, parmi lesquels Les Visiteurs 3, Camping 3, Papa ou Maman 2, Baby sitting 2, Les Tuche 2, (que des remakes, parce que, hein, l’imagination de l’artiste reste au pouvoir !) avaient déjà réuni des subventions dont ils n’avaient de toute évidence pas besoin.
Ces subventions profitent, sans surprise, aux têtes d’affiche de ces films à gros budget.
Pour « La French », autre film important, la moitié des subventions, soit 2 millions d’euros, est allée directement dans les comptes en banque de Gilles Lelouche et Jean Dujardin.
Déjà en 2014, la Cour des comptes recommandait de définir les besoins du secteur cinématographique et les ressources à lui attribuer selon une base pluriannuelle, tout en évaluant l’efficacité des dispositifs de soutien précédemment mis en œuvre.
Mais que nenni : On préfère le spectacle décadent offert par « Coco » en prime-time financé par des annonceurs et la redevance télé !
 
Le cinéma « Gauloisien » est en effet financé de plusieurs manières.
Au sein des aides de l’État elles-mêmes, un système de soutien automatique permet de reverser aux producteurs, aux distributeurs et aux exploitants une subvention proportionnelle aux recettes.
On pourrait donc supprimer ces subventions, puisqu’elles favorisent les productions qui peuvent fonctionner sans elles, et ne s’appliquent pas à des films qui, de toute façon, n’auraient été que peu distribués. L’argent va à l’argent et les « producteurs » confirmés, pas aux « artistes » en devenir et manque de reconnaissance…
Les collectivités territoriales en dispensent une part, qui s’élevait en 2014 à 6 millions d’euros. Il faut y ajouter la taxe sur les entrées des séances, versée au Centre national du cinéma (CNC) : Rien n’est perdu, croyez-moâ !
Le cinéma est également financé par les préachats des chaînes de télévision, ce qui serait sain s’il s’agissait d’acquisitions volontaires.
Mais là aussi, l’État dicte l’art et la manière : Il oblige les grandes chaînes de télévision (TF1, France 2, France 3, M6 et Canal Plus) à investir dans la production cinématographique, et ces subventions sont fortement encadrées.
Canal Plus, par exemple, doit consacrer 45 % de ses préachats à des films d’un budget de 5,34 millions d’euros maximum !
Les autres, ils rament.
Les chaînes de télévision peuvent également investir dans les films en les coproduisant.
Les sociétés de financement de l’industrie cinématographique et de l’audiovisuel, ou SOFICA, sont également un instrument fiscal de financement, qui représente 60 millions d’euros de contribution annuelle aux productions cinématographiques.
Il est permis aux personnes physiques de déduire de leur revenu les sommes versées pour la souscription au capital des SOFICA, dans la limite de 25 % de leur revenu.
Et pendant ce temps-là, des GAFA cinématographiques comme Disney, Netflix et quelques autres autofinancent leurs productions qui tiennent en haleine des millions d’abonnés avec des acteurs, des réalisateurs et des auteurs de talents.
C’est dire qu’en « Gauloisie-cinématographique », administrée par des énârques, on n’aura rien compris du 7ème art !
 
L’art, c’est l’artiste qui crée. Il est totalement libre. Il vend, il ne vend pas, c’est le problème de son agent, il crée seulement.
L’artisan, il fait pareil, mais sur commande préalable.
Le cinéma, c’est donc de l’artisanat, mais ça devient une « industrie » quand ça dépasse 10 personnes, les apprentis & compagnons (une notion fiscale ancienne) et surtout brasse des millions.
Dire que le 7ème art reste un art est donc une usurpation : On y fait surtout du fric !
Notez que ce n’est pas bien grave quand « c’est bon » et plaisant, quand ça m’émeut.
En revanche, ce qui reste inquiétant, c’est l’emprise de la puissance publique – par taxes & impôts interposés – et ses « arbitrages » dans ce secteur, qui engendre ainsi un contrôle de fait qu’il exerce sur ses financements.
Car celui qui paye commande…
Et hélas, le problème, c’est que c’est trop souvent de la m… (étron) !
La qualité approche de la nullité totale grâce… au pognon de vos « impôts & taxes » gérés par des fonctionnaires qui ont pouvoir de vie ou de mort à travers tant de textes qui font lois & règlements…
 
Quand un produit ne rencontre pas son public, ses acheteurs, il est mort.
Là, c’est la liberté de création, la liberté d’expression du cinéma qui est morte.
Et on aura beau rajouter du pognon et des cérémonies d’autosatisfaction en veux-tu, en voilà, ça ne changera rien à la qualité tant qu’on ne rendra pas sa liberté à l’artiste.
Alors, quand l’artiste crache dans la soupe, franchement, ça devient dérisoire, suicidaire même, pathétique et dégueulasse pour tout dire.
« Coco » a raison : C’est vraiment de la m… qu’on s’impose à la macula.
C’était bien de le constater une fois de plus.
Et elle devrait changer de métier.

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