Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 14 mars 2021

Apophis a encore raté sa cible !

C’était samedi 6 mars, 2 heures 15 à Paris-sur-la-Seine
 
Et ça ne m’a pas empêché de dormir la conscience tranquille.
Car il ne mesure qu’environ 340 m, soit un peu plus que la tour Eiffel, et aura, par le passé, donné des sueurs froides aux astronomes. Samedi en huit, l’astéroïde Apophis a croisé l’orbite de notre planète avant de s’en éloigner, pour mieux revenir dans les parages dans huit ans.
Croisé, croisé, il est passé « pas très loin » tout de même, mais ça n’a eu aucune incidence sur mon humeur du moment.
Apophis (désignation provisoire 2004 MN4) est un astéroïde géocroiseur qui fut découvert le 19 juin 2004.
Il a une masse d’environ 40 à 50 millions de tonnes et suit une orbite proche de celle de la Terre qu’il croise deux fois à chacune de ses révolutions.
 
Les premières observations de l’astéroïde tendaient à donner une probabilité non négligeable d’une collision avec la Terre le vendredi 13 avril 2029.
On ne situe pas encore bien l’heure exact : Ce sera peut-être au moment du tirage du loto… mais ce sera peut-être une journée « d’Histoire d’en rire ».
Seulement si je survis jusque-là.
L’astéroïde avait alors été classé au niveau 4 sur l’échelle de Turin (qui mesure la dangerosité de ce genre d’objet en fonction de la taille : 5 kilomètres ou plus, c’est le risque 10/10), ce qui fut un cas unique.
Cependant, de nouvelles observations ont précisé davantage sa trajectoire et ont écarté la possibilité d’une collision avec la Terre ou la Lune pour 2029.
En effet, l’astéroïde doit alors passer à environ 30.000 km de cette première.
 
Fin juin 2006, la NASA a évalué la probabilité de collision entre cet astéroïde et la Terre au cours des 100 années suivantes à approximativement 1/45.000ème, la date de collision la moins improbable se situant en 2036, également aux alentours du 13 avril.
En octobre 2009, la NASA avait publié un communiqué dans lequel elle affirmait qu’après avoir affiné ses calculs, elle n’évalue plus cette probabilité qu’à environ 1/250.000ème.
Le 10 janvier 2013, après le passage d’Apophis près de la Terre le 9 janvier, les scientifiques de la NASA ont évalué, d’après des observations au radar, que l’astéroïde n’entrera pas en collision avec la Terre en 2036.
Vous voilà rassurés, je le sens bien !
 
Celui qui tient son nom du dieu égyptien du chaos veut-il nous adresser une sorte d’avertissement avant les futurs vendredis 13 à venir ?
Ou s’inquiète-t-il seulement de notre santé ?
Détendez-vous : Si ce n’est pas la dernière fois que l’on entendra parler de lui, la probabilité que cet objet percute la Terre au cours du siècle est paraît-il actuellement d’une sur 220.000.
« Il ne représente pas un danger à court terme », confirme un directeur de recherche au CNRS à l’observatoire Lagrange, de Nice.
Tant mieux, car un objet de cette taille pourrait provoquer des destructions à l’échelle d’une région du globe…
Mais comme c’est fréquent avec les astéroïdes, les premières prévisions ont pu sembler alarmistes.
 
Une menace comme celle-ci est sans cesse réévaluée au gré des mesures des astronomes. Ainsi estimait-on, un temps après la découverte d’Apophis en 2004, que le risque d’impact pour 2029 s’élevait à 3 % !
Ah oui, tout de même… Et dire que nos ancêtres vivaient avec ça au-dessus de leur tête depuis un éternité : Il fallait bien être « Gauloisien » pour imaginer que le ciel finirait par tomber sur nos têtes !
Désormais, on nous en dit que le danger est heureusement écarté !
Mais il a fallu attendre son précédent « coucou », en 2013, pour être rassurés quant à l’impossibilité d’une catastrophe en 2036…
Et ça va s’affiner.
Car, comme on ne connaît jamais assez bien ces visiteurs encombrants que sont les astéroïdes dits « géocroiseurs » (il y en a plein d’autres, nettement plus petits), des dizaines de scientifiques profitent du passage d’Apophis dans le voisinage de la Terre pour amasser et réactualiser leurs connaissances du « sujet de leurs troubles ».
 
Depuis plusieurs semaines, ces spécialistes se livrent ainsi à un exercice étonnant : Faire comme si cet objet ne leur était pas connu et comme s’il était réellement menaçant.
Ils ont ainsi testé les capacités de détection des systèmes actuels.
Bonne nouvelle : Apophis a bien été « repéré » par le télescope spatial infrarouge NEOWISE !
Les participants ont aussi éprouvé leurs capacités de coordination et de réaction. « C’est un exercice semi-virtuel mené au sein du réseau international d’alerte aux astéroïdes. On en profite pour s’organiser à l’échelle mondiale, afin de voir s’il y a des choses à améliorer », explique le chercheur qui co-pilote cette campagne.
« Le risque d’impact par un astéroïde est le risque naturel le moins probable, mais c’est le seul qui, si on s’organise bien, peut être prédit et évité. »
Évité, je ne vois pas trop comment, mais admettons.
 
Parce qu’Apophis n’était samedi « qu’à » 17 millions de kilomètres de la Terre, les experts ont pu cerner plus clairement sa forme, calculer plus précisément sa localisation et mieux observer comment il tourne sur lui-même.
Maintenant, j’attends les résultats quant à sa nouvelle trajectoire à proximité de notre planète : Normalement il devrait accélérer à son approche pour ralentir ensuite, ce qui modifie son orbite autour du Soleil, les heures de marées et les orbites de la planète et de sa lune, si tout va bien…
Pour ce faire, ils peuvent compter sur les radiotélescopes de l’observatoire de Goldstone, en Californie, braqués depuis le mercredi précédent sur l’impudent caillou qu’ils vont scruter jusqu’à ce soir.
Il faudra en revanche se passer d’un instrument encore plus puissant, le radiotélescope d’Arecibo, à Porto Rico, qui s’est effondré sur lui-même en décembre dernier après 57 ans de bons et loyaux services.
 
Les données récoltées vont permettre aux chercheurs de se préparer au passage suivant d’Apophis, beaucoup plus impressionnant celui-ci : Le 13 avril 2029, l’astéroïde ne sera plus qu’à 38.000 km, soit un dixième de la distance Terre-Lune, à une altitude où l’on peut trouver des satellites artificiels.
Dommage, je serai mort.
Mais ce serait fort drôle que la Terre capture une nouvelle Lune.
Elle le fait déjà, mais pour des cailloux plus petits.
Pas de quoi poser un problème de sécurité pour autant, rassure un ancien ingénieur au Centre national d’études spatiales (Cnes) : « C’est vrai que les satellites géostationnaires sont à la même distance de la Terre que l’endroit où il va passer, mais ils sont dans le plan de l’équateur.
Or, le point le plus proche d’Apophis quand il sera à cette distance-là, n’est pas dans l’équateur. Il est dans l’hémisphère nord.
Quand Apophis va traverser le plan de l’équateur, il sera à 60.000 km, donc il n’y a aucun risque pour les satellites. »
Vous en reparlerez en pensant à moâ…
 
Lors de cet événement, l’astéroïde sera visible à l’œil nu, spectacle que les humains ne reverront pas de sitôt…
Des objets aussi gros passant aussi près de la Terre, il n’y en a qu’un par millénaire !
Pas sûr qu’Apophis en sorte indemne non plus.
Ce qui vous fera une belle jambe.
Sa soudaine proximité avec notre planète sera telle qu’il pourrait être déformé par la gravité terrestre, qui pourrait par ailleurs influer sur sa rotation. « Des conditions du passage de 2029 vont dépendre les probabilités d’impacts dans les décennies à venir », affirme le même.
Peut-être même qu’il pourrait se disloquer par effet de marée.
Vous me raconterez.
Parce que si un morceau se casse la figure sur la « belle planète-bleue » (méga-polluée), ça pourrait faire « un peu de bruit ».
Et encore, un seul, ça va : Il a 70 % de chance de se planter dans un océan ou une mer et y faire quelques vagues.
Mais plusieurs, ça va faire un joyeux feu d’artifice !
 
D’ailleurs, c’est déjà ce qui se passe : Les astronomes tentent actuellement de mesurer d’infimes modifications de trajectoire liées à un effet thermique, l’effet Yarkovsky : Des millimètres qui, accumulés dans le temps, se transforment en kilomètres.
Je vous explique : Lors de la révolution d’un astéroïde autour du Soleil, un côté va être plus illuminé que l’autre (et donc recevra plus de photons). Son insolation est donc asymétrique. Il faudra alors un certain temps τ pour réémettre ces photons, pendant lequel l’astéroïde va tourner sur lui-même.
Il en résulte donc une force opposée à sa direction de réémission.
L'effet Yarkovsky est donc la force qui résulte de cette réémission du photon : C’est un effet différé dans le temps, contrairement à la pression de radiation classique.
Globalement cette force peut se décomposer, selon l’axe porté par la droite passant par le Soleil et l’astéroïde, et la droite qui lui est perpendiculaire.
C'est la composante le long de la trajectoire qui a pour effet une augmentation séculaire du demi-grand axe pour un sens de rotation prograde de l’astéroïde, et une diminution pour un sens rétrograde.
Cette force modifie aussi l’excentricité et l’inclinaison de l’orbite, et la vitesse de rotation de l’astéroïde.
Naturellement, cet effet est observable sur tous les objets de l’espace, y compris notre Lune et même la Terre.
Selon l’un des découvreurs d’Apophis, le chercheur Dave Tholen, de l’Université de Hawaï, la prise en compte de ce paramètre ne permet pas d’exclure totalement et définitivement une collision en 2068. « Apophis, on ne va pas s’en débarrasser comme ça. C’est un astéroïde qu’il faut prendre en considération pour les générations à venir », prévient-on.
 
Mais il faut tempérer : « Pour 2068, la probabilité est actuellement d’une sur 380.000. Pour un objet de cette taille, la fréquence d’impact est d’une fois tous les 100.000 ans. Il n’y a aucune raison de s’inquiéter.
Certes, à partir du moment où la probabilité n’est toujours pas nulle, il faut le surveiller.
Mais 2068, cela nous laisserait le temps de nous en occuper. Pour nous, cette question de défense planétaire n’est pas une source d’angoisse. Au contraire, c’est une opportunité ! »
Tu penses bien : Un chercheur qui essaye aussi de « trouver », c’est bon pour les budgets à réclamer, ça !
 
D’ailleurs, pour prolonger le plaisir, est actuellement à l’étude une mission, à laquelle participerait le Cnes, pour poser une sonde sur Apophis avant qu’il se présente à nous en 2029.
Histoire de bien marquer ce caillou à la culotte.
Après coup, ils chercheront bien le moyen d’en modifier sa trajectoire…
50 millions de tonnes c’est faisable et à raison de quelques millimètres par jour, on peut imaginer le repousser un peu plus loin en quelques années.
Question de budget vous dis-je : On dépense tellement d’argent pour lutter contre un « Conard-virus » qu’une simple bulle de savon détruit irrémédiablement…
 
Bon dimanche à toutes et à tous et rendez-vous en 2029 !
 
I3

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire