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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 25 mars 2021

La dette « Covid »…

Ça commence à les turlupiner sévèrement…
 
Il faut dire que le président de la commission pour l’avenir des finances publiques, « Art-Huis », vient de pondre un rapport qui conclut assez sèchement, mais sans l’assumer vraiment, à un retour de l’austérité budgétaire sous la forme d’une baisse de la dépense publique : Il faudrait dépenser moins, beaucoup moins !
Au moment même où on déverse quantité de pognon sui generis émis par la BCE qui fait tourner à haut régime les planches à billets tout neufs à l’adresse des gouvernements de l’Euroland, c’est un rien paradoxal.
Si son calendrier reste particulièrement flou, ce rapport signe en réalité et d’abord l’abandon de toute perspective politique au profit d’une approche purement comptable et faussement gestionnaire de la dette et c’est probablement sa grande faiblesse.
 
Car c’est finalement à contresens de l’environnement géopolitique global et des doxas antérieures telles que ses recettes conduiraient à probablement reproduire les erreurs post-2008, au profit de la Chine et des États-Unis.
En tout cas c’est ce qu’en concluent les analystes et autres « sachants-experts ».
En réalité, l’argent gratuit, non seulement on ne sait pas trop quoi en faire, mais surtout on ignore totalement comment il pourrait ne jamais être remboursé.
J’ai bien une idée, mais comme ce que j’en dis ou rien, ça ne compte même pas pour du beurre…
 
Pour justifier sa conclusion austéritaire, il met d’ailleurs en avant une série d’arguments quelque peu erronés qui méritent d’être signalés.
En premier lieu, nous devrions procéder à une réduction des dépenses publiques pour retrouver des marges de manœuvre en cas de nouvelle crise.
Les crises, j’en entends causer depuis que je suis né… lors d’un autre millénaire !
Et puis, on n’a jamais su faire, alors hein, ce n’est pas demain qu’on va pouvoir apprendre à le faire (hors « Babar-biturique » et « Tonton-Yoyo », pour les résultats électoraux que vous connaissez : C’est dans les livres d’Histoire pour ceux qui n’étaient pas encore nés) !
Et de toute façon, ce n’est pas non plus une politique de réduction des dépenses qui nous offrira « des marges de manœuvre », mais tout simplement les interventions successives de la BCE pour maintenir un contexte de taux réels négatifs.
 
On peut ainsi noter qu’une puissance qui dispose de la souveraineté monétaire n’est aucunement limitée par son endettement : Elle peut faire ce qu’elle veut et la BCE ne se gêne pas pour le faire.
C’était d’ailleurs la « pilule magique » inventée par les banques centrales pour se sortir de la crise « post-2008 », celle des dettes-publiques et néanmoins celle du « pré-Conard-virus » : Tu noies le poisson dans toujours plus d’eau, et les problèmes disparaissent, comme dilués.
C’est qu’en réalité, le taux d’inflation ne remonte que lorsque les capacités productives ne sont plus capables de digérer le surcroît d’injection monétaire.
Et jusque-là, ça a plutôt bien fonctionné.
 
En second lieu, certes les taux pourraient remonter à court terme.
Pour cela, le rapport s’appuie sur la trajectoire des taux aux États-Unis à la suite du plan « Baille-dan », qui devrait en définitive impliquer une relance globale de 7.000 milliards de dollars, ce qui a fait augmenter les anticipations d’inflation.
Mais comme la manne dégouline sur les marchés financiers qui ne savent plus à quelles valeurs s’accrocher pour ne pas en ressortir perdants, l’économie « réelle » pourrait s’essouffler… plus tard.
À tel point que le président de la FED aura récemment et implicitement fait l’éloge du bitcoin en déclarant que la monnaie virtuelle de référence était plus proche de l’or que n’importe quelle autre monnaie, et en particulier le dollar.
Ce qui est vrai (hors les oignons de tulipe à une époque reculée).
Suivant le même principe que la relique barbare, il a fait le parallèle entre l’offre limitée de cette dernière et celle, qui n’est pas davantage inépuisable, du « BTC ».
Une différence de taille avec les monnaies fiduciaires dites classiques comme l’euro et le billet vert, que les banquiers centraux n’ont eu de cesse d’imprimer à tout va ces dernières années, déployant des « quantitative easing » massifs pour soutenir les marchés actions et les relations interbancaires.
Autant dire qu’on est encore très loin de ces sommets-là de la « relance » dans l’Euroland.
 
En troisième lieu, certains en disent que l’écart entre les ratios d’endettement rapporté au PIB entre les pays européens nous menacerait d’une remontée des taux.
Sauf que la BCE a quasiment annulé ce risque par sa politique monétaire, notamment en se donnant plus de flexibilité dans son usage de la clé de répartition des rachats de dettes publiques.
Ou comment la « théorie moderne de la monnaie » dynamite totalement l’économie financière et la déconnecte de l’économie « réelle ».
 
Par conséquent, la position de la commission ne tiendrait pas pour les « sachants » et autre « experts-analystes », d’autant plus qu’elle écarte avec légèreté les propositions « réalistes », pour l’heure irréalisables, que sont l’annulation des dettes publiques détenues par la BCE ou leur transformation en dettes perpétuelles.
Au-delà des questions techniques, qui n’empêchent aucunement ce type de mesure de bon sens, le rapport « Art-Huis » signerait en réalité un renoncement politique et intellectuel.
Ils en disent que pendant que l’Union européenne reproduit les erreurs du passé sur le front budgétaire, la Chine s’affirme comme superpuissance reposant sur un puissant réseau de banques publiques adossées à la banque centrale, elle-même sous contrôle politique, et les États-Unis ont mis sur pied un plan de relance sans commune mesure depuis la seconde guerre mondiale.
Déjà après 2008, pour contenir la crise, l’impulsion budgétaire étatsunienne avait permis aux « ricains » de sortir plus vite et plus fort de la crise qu’ils avaient provoquée.
Pendant toute la décennie 2010, la croissance cumulée, aux États-Unis, a en effet été bien plus forte qu’en Europe.
 
Si nous suivons les recommandations dudit rapport, nous prendrions le risque de vivre une décennie perdue de plus et d’accumuler un retard peut-être irrattrapable en matière de transformation « écolologique » et « du-râble » de notre système (re)productif.
Cette position conduirait donc droit au déclin et à de nouvelles fractures sociales.
C’est ce qu’on peut en prévoir.
 
Cela fait bientôt dix ans que nous vivons dans une spirale déflationniste.
Dix ans que la BCE échoue à atteindre l’objectif d’inflation « proche » de 2 % qu’elle s’est elle-même fixée car les États mènent une politique budgétaire récessive.
Ce ne sont pas des recettes du passé dont nous avons besoin, il nous faut au contraire une nouvelle approche, innovante, fondée sur de grands plans d’investissements et l’utilisation de l’arme monétaire pour affronter les grands défis du XXIème siècle, à commencer par la reconstruction « écolologique », puisque c’est à la mode, nous assure-t-on.
Je n’en suis personnellement pas persuadé : On ferait beaucoup mieux avec autant si on était un peu plus sérieux dans la gestion de l’argent « pas à soi ».
Mais bon, comme on n’apprend plus à compter à l’ékole, ce n’est pas demain la veille…
 
In fine, les conclusions jugées décevantes de ce rapport démontrent que le sujet de la dette est trop politique pour être confié à des experts non élus qui sont rétifs à toute originalité et font du passé le guide pour nous sortir d’une crise pourtant inédite.
Probablement, il mérite un grand débat au Parlement, car il engage le pays pour les décennies qui viennent.
Vous me direz, moâ, je n’y serai plus, mais ça me gêne pour « ma nichée » de laisser une pareille pagaille après tous les efforts fournis d’arrache-pied durant toute une vie.
D’autant que ce n’est probablement pas comme ça qu’il faut compter : On ne peut pas faire de stratégie économique sans tenir compte des évolutions démographiques, puisque ce sont elles qui commandent à l’économie.
Or, soyons sérieux : La démographie a l’avantage d’être prévisible avec un horizon parfaitement prévisible de deux décennies, alors qu’un budget, c’est une prévision annuelle et au maximum quinquennale…
 
Par conséquent, rien n’est encore figé, loin de là.
La preuve : C’est d’ailleurs un sujet qui va revenir en boucle pendant les 10 ans qui viennent. Et chacun va y aller de sa solution miracle, en commençant par moâ-même.
Encore un sujet sur lequel tout le monde, et en particulier tous les politiques, va avoir un avis « éclairé ».
D’ailleurs, lundi dernier c’était au tour de notre « sinistre » de l’Économie, « Pruneau-le-Mère », de donner son opinion et sa solution miracle.
Le problème est simple : Avant la crise sanitaire, notre dette explosait déjà car nous n’avions pas réduit nos dépenses publiques et nous n’avions fait aucune réforme structurelle par manque de courage politique.
Notre dette dépassait déjà les 100 % du PIB.
La « Gauloisie-ruinée » rejoignait déjà le petit club des pays les plus endettés comme le Japon, quelques PIGS du « Club Med » et le… Zimbabwe.
Et puis est venue la crise sanitaire !
 
Une aubaine formidable pour « l’hexagonie-exsangue » !
Pensez donc, puisqu’on a arrêté de parler de la limite des 3 % du PIB pour le déficit public et de 100 % du PIB pour la dette, les critères d’un autre siècle de « Mythe-errant » et de « Kolle ».
Au contraire, il fallait dépenser, creuser son déficit et s’endetter pour soutenir l’économie. Ce qui a été fait car ça, on sait faire !
Dépenser sans compter ce que nous n’avons pas « c’est une de nos exceptions culturelles » comme le souligne un autre.
Seulement voilà, la crise sanitaire va s’arrêter. Il faudra bien qu’elle s’arrête ou devienne anecdotique à un moment ou à un autre. Donc il va falloir arrêter de dépenser massivement et de faire des cadeaux à tout le monde.
Pas très bon en période préélectorale…
Et puis faire les comptes.
 
Et on va s’apercevoir que tous les pays ont laissé leurs dettes déraper pour combattre la crise économique. Que certains pays ont beaucoup plus dépensé que d’autres. Et enfin que certains pays, et mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal) en fait partie, ne pourront jamais rembourser le surplus de dette, dite « dette Covid ».
Rassurez-vous : Cette dette ne sera jamais remboursée.
Jamais. On va faire du « revolving », prêter autant qu’il faut pour ne pas « faire défaut ».
On n’arrivait déjà pas à rembourser la dette avant le « Conard-virus », comment voulez-vous la rembourser après le « Conard-virus » ?
On va donc avoir droit à des manœuvres qui ressortent de la magie financière pour la faire disparaître.
Et c’est assez simple à faire : Pour qu’un objet disparaisse, il faut le retirer de la vue.
Donc, pas fou, le « sinistre » propose de l’« isoler ».
Hop, ni vu ni connu, tombant dans la trapper à oublis !
On la cantonne, on la met dans un coin, sous le tapis, et on ferme la pièce.
Et dès que plus personne ne la voit, hop, on la fera disparaître.
Soit comme je viens de le dire en la rendant « perpétuelle », une dette à vie mais qui n’est jamais remboursée.
Un peu comme les Islandais et leur patrimoine immobilier.
 
Soit, mais c’est nettement plus difficile car nettement moins « orthodoxe », on l’annule, si tous les pays décident ensemble, tout d’un coup et d’un commun accord d’annuler la part de la dette détenue par les banques centrales.
Et là où nous allons faire des miracles, c’est dans la définition de la « dette Covid ».
On va en profiter pour charger la barque. On va y coller tous les cadeaux préélectoraux qu’on va faire dans les mois qui viennent.
Et toutes les dépenses absurdes et non contrôlées, même celles jugées inutiles.
Ce qui nous permettra, encore et toujours, de ne pas nous attaquer au problème de fond : La réduction des dépenses publiques.
 
Personnellement, je pense qu’on aura aussi, forcément, une sorte de « CADES-Covid ». Le mécanisme est simple et aura été inventé par feu « Roro-Card » : Tu cantonne le paquet dans une grosse caisse qui fait les échéances durant des décennies et en contrepartie, tu inventes la CSG.
Juste un petit chouilla au début pour ne pas faire trop mal, et tu augmentes les doses au fil du temps.
Notez que ça tombe très bien puisque la « dette sociale » sera intégralement remboursée d’ici quelques années : À peine une petite poignée.
Ça tombe « pile-poil » !
Même qu’on pensait basculer les recettes dans les futurs régimes de retraite et les anciens (qui sont de plus en plus déficitaires : Pas assez de cotisants et trop de bénéficiaires).
Bé comme le « Conard-virus » l’aura soulagé des « comorbides » les plus coûteux de la pyramide des âges renvoyés en avance à leur créateur, ça soulagera ledit déficit de la branche vieillesse et la CSG va pouvoir servir à autre chose !
Aussi simple que cela.
 
Reste plus qu’à faire quelques calculs et règles-de-trois pour confirmer et ajuster tout ça, et ça passera comme une lettre à la poste !
Et que quoi ?
Bé ce sont ceux qui ne sont pas encore nés qui payerons à notre place…
C’est vous dire si ce pays n’est pas mûr pour le paradis promis par la Charia : Pour y accéder, le futur martyr paye d’abord toutes ses dettes. Il se détache des contingences de ce bas-monde pour accéder à celui d’Allah-le-Grand.
Bé chez nous, les dettes s’éteignent toute seule avec le décès.
Même que j’y ai songé plusieurs fois quand je croulais sous les découverts bancaires.
« Pruneau-Le-Mère » et d’autres joueront les « magiciens » et t’inventerons bien des recettes miracles de ce calibre-là : Pas de souci.
Même si finalement, pour rester « orthodoxe », tant qu’on continuera de péter plus haut que son kul, on va devoir ramer « tous ensemble » et dans « le même temps » !
Là, « Art-Huis » a raison, mais il est manifestement d’une autre époque… désormais révolue.

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