Le « maître des horloges » aura encore frappé !

Cette nuit, ça va craquer…
 
On déchire le temps, que d’abord on me dit qu’il faut que j’avance d’une heure mes montres, horloges & carillons.
Moâ, je veux bien : Je suis si kon sous mon bonnet que j’obéis à toutes leurs salades !
Sans discuter.
Donc, donc, j’avance ce post à 2 heures 01 au lieu de 3 heures 01.
C’est ça, non ?
 
Mais je reste dubitatif pour deux raisons.
La première, c’est qu’à l’origine je mettais en ligne mes posts au moment où je les terminais.
Un peu n’importe quand quand ça me prenait (entre deux autres tâches quotidiennes).
Et puis j’ai appris à « différer » (une manipulation pourtant si simple).
Certes, j’ai mis le temps, et je gardais mes « posts-préparés » dans un fichier baptisé « en attente » : Il doit y avoir désormais plus de 9.000 textes pour quelques 391 Mo qui se baladent de sauvegarde en sauvegarde sur plusieurs machines, disques amovibles et clés USB.
Que les « transferts » de l’un à l’autre demande une bonne heure, et leur duplication sur mes différentes machines toute la matinée du samedi (le moment où je fais les chèques des factures arrivées dans la semaine… Je n’ai rien à faire d’autre).
 
Je l’ouvrais le matin dès après avoir ouvert les courriels de la nuit, ceux qui sont urgents à traiter dans la matinée.
Quand j’ai appris à programmer mes mises en ligne, je finissais la journée par le post du lendemain.
Mais quand je me déplaçais au long-cours, j’étais devenu capable d’en programmer plusieurs pour mes week-ends ou pour mes estives.
L’heure choisie, c’était 7 heures du matin : J’étais sûr d’être réveillé et de pouvoir faire suivre des liens sur « Fesses-bouc » (et plus tard « Twister »), du temps où on me suivait aussi sur ce « réseau-social-là » (autrement dit, il y a bien longtemps…).
Depuis, la plupart de mes suiveurs sont probablement morts…
 
Et puis ma « petite-sœur » m’a fait savoir qu’elle ne pouvait les lire que le soir, partant tôt à ses tâches quotidiennes à elle et que ce serait sympa que je programme pour son café matinal.
Je suis donc passé à 6 heures 01.
Pourquoi « et une minute » ?
Parce que à l’heure pétante, les serveurs sont débordés et engorgent les réseaux.
Ça m’est déjà arrivé de voir mes posts publiés avec plusieurs heures de retard…
À « 01 », ça passe avec la régularité d’un métronome.
Seulement, à chaque changement d’heure, c’est la panique.
À l’heure d’été, il faut avancer d’une heure.
À l’heure d’hiver, c’est le soleil qui avance d’une heure !
Enfin, c’est ce que j’ai compris…
Donc, pour ne pas me tromper, j’avançais systématique d’une heure… quand j’y pensais, parce que, vous verrez cela sur le tard, mais avec l’âge, il y a des détails qu’on oublie sans s’en rendre compte.
 
Bref, en octobre dernier (ou encore avant), je me suis retrouvé à « 3 heures 01 ».
Et là, ce week-end, de nouveau l’angoisse.
Je sais que le soleil va se lever avec une heure de retard : Que c’est beau le pouvoir « Jupitérien » !
Non content de manipuler le tonnerre des orages, il commande même aux croyants et au soleil…
J’admire.
D’autant mieux qu’on devait abandonner cette hérésie « Gis-gardienne »…
Je crois que ça a été décidé, mais comme d’habitude, les décrets d’application ne sont toujours pas d’actualité.
 
De toute façon, la dernière fois que j’en ai entendu causer, c’était pour garder définitivement « l’heure d’été ».
Comme ça mes potes bretons seront dans la nuit jusque vers dix heures du mat’ au solstice d’hiver, en décembre.
Et que ceux qui font Mosellans dans le civil seront plongés dans la nuit noire dès 18 heures.
Pour peu que le ciel soit un peu couvert, ce sera 16 heures, comme à Berlin quand j’y ai été pour casser « le mur » !
Notez, comme tout sera encore « confiné », y’aura pas de lézard : Celui qui allume une torche, il est « hors-la-loi » et se fait repérer à des kilomètres à la ronde.
Ce ne sera même plus l’heure de Berlin, mais celle de Varsovie ou de Moscou : Il faut pouvoir être post-moderne et savoir anticiper, n’est-ce pas !
 
Moâ, je note qu’hier le soleil s’est levé vers 6 heures et qu’il faisait jour à 7 heures quand je suis sorti fumer ma première pipe.
Et que suis allé chercher les croissants dominicaux-anticipés…
Aujourd’hui, il fera encore nuit à la même heure et je ne suis pas certain que les croissants soient cuits…
On verra bien.
Que je me suis dit, et c’est la seconde raison que je devais vous évoquer, c’est qu’il serait donc intéressant d’avancer à 2 heures 01 la parution de ce post.
Parce que pour une fois, on va avoir deux fois 2 h 01 dans la même journée : Une première fois à l’heure d’hiver et une seconde fois à la nouvelle heure d’été.
Puisqu’à 3 h 01 il sera 2 h 01 !
Ah non, ce n’est pas ça ?
On verra bien, vous dis-je…
Combien de fois les robots vont faire paraître ce billet ?
Vous savez, c’est l’hypothèse romanesque de l’avion qui doit s’arrêter en vol pour respecter son horaire ou encore celle d’Anomalie du dernier prix Goncourt (et son protocole 42)…
 
Je verrais bien à 6 h 00 nouvelle heure, autrement dit 5 h 00 quand le chat de la voisine viendra me réveiller…
Et qu’avec un peu de chance, quand au mois d’octobre, deux heures du matin deviendront illico presto 3 h 00, peut-être même qu’il n’y aura pas du tout de post de 2 h 01 !
Ou inversement, je ne sais plus…
Que je devrais d’ailleurs le programmer rapidement, tant que j’ai encore un peu de cervelle en fonction, parce que je ne serai peut-être plus là pour voir ça avec tout ce qui se trimballe dans les rues à notre époque…
Vous me direz, si vous en avez l’occasion.
 
Dans la pratique, en réalité aujourd’hui je vais pouvoir dormir une heure de plus.
Je m’explique : J’ai un marché qui s’installe sous mes fenêtres.
Les meks ils débarquent à 4 heures du matin et que ran, bing, bong, clan, bang ça dépote bruyamment pour déballer.
Il y en a même un qui s’est payé une souffleuse.
Longtemps j’ai cru qu’il montait sa mayonnaise.
Non, ce konnard il « souffle » les feuilles tombées dans la nuit sur son emplacement.
Comme s’il ne savait pas se servir d’un balai…
Probablement que là, ils vont arriver avec quelques retards : La nuit aura été courte et il faut qu’ils remballent avant 14 heures parce qu’après tout passe à la benne.
Et c’est comme la course à l’échalotte : Ils se précipitent tous pour éviter les amendes.
 
Et puis la nuit va arriver une nouvelle fois.
Mais avec une heure de retard.
En soi, ce n’est pas bien grave, sauf que l’organisme met huit jours (à mon âge avancé) pour récupérer de ce « jet-lag-là ».
Le plus embêtant, c’est qu’à l’heure de l’apéro (hivernal), moâ, je me sens comme obligé de me mouiller quelques glaçons frétillants d’impatience avec des distillats-corsés.
Une habitude d’alcoolique pas repenti du tout.
Et que quand le soleil n’est toujours pas couché, forcément, je m’en verse un second en attendant qu’il soit l’heure de passer à table.
Inutile de vous préciser qu’à ce régime compétitif-là, le lendemain, je n’ai pas forcément envie de me lever : J’ai mangé trop tard et je suis épuisé en allant me coucher alors qu’il fait encore crépuscule…
 
Il faudrait que le chat de la voisine apprenne à lire l’heure pour tenir le rythme.
Sauf que là encore, ça m’est déjà arrivé, soit j’oublie de régler les pendules, montres & carillons (il y en a sur tous les appareils électriques, que chaque fois il faut sortir la notice d’utilisation et la décrypter depuis le chinois ou le coréen) et que naturellement, même en s’y prenant la veille au soir, le lendemain on ne sait plus si l’heure affichée est la bonne ou non…
C’est terrible de vieillir, vous savez : Un vrai naufrage, finalement.
 
Bref, je vous souhaite un bon supplice semestriel et n’en profitez pas pour faire la grasse matinée, vous pourriez passer à table trop tard pour devoir sauter la sieste avant d’aller dîner.
D’autant que pour moâ, « ma Nichée » débarque au complet pour midi pétante histoire de se choper le « Conard-virus » sur le trajet et me le refiler en douce à table : Il a dit, « à l’intérieur, en famille ; à l’extérieur, en citoyen », n’est-ce pas ?
Ils se sont mis à combien pour inventer un truc aussi débile puisqu’ils ont dit aussi de se confiner dehors ?
En famille ou non ?
De toute façon, la « Nichée » ne veut pas pique-niquer sur le trottoir, en famille…
Moâ, je n’ai rien compris, alors je vais faire comme il me chante au moment où ça me chante.
Ce qui ne changera pas beaucoup, finalement…
 
Mais à vous, toutes et tous, je souhaite tout de même une excellente journée… raccourcie !
(Si j’ai bien compris la manœuvre…)
 
I³