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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 13 juin 2020

Il faut que je fasse réviser ma chignole

Elle fuit !
 
Probablement rien de plus que le liquide caloriporteur de la climatisation du bord, mais tout de même, ça fait dégueulasse et ça va finir par tomber en panne dans la canicule estivale à prévoir…
En revanche, si c’était de l’huile-lubrifiante, vu l’arrêt du « monde d’avant »… le confinement (16 janvier 2020), je sens que mon assureur pourrait m’affirmer que je n’ai pas entretenu mon « tas-de-boue-à-roulette » comme mon contrat m’y oblige, rien que pour se défausser de « couvrir le risque » d’accident provoqué par cette négligence : Autant faire supporter cela par un garagiste-professionnel, n’est-ce pas ?
 
Cour de cassation, deuxième chambre civile
Audience publique du jeudi 16 janvier 2020
N° de pourvoi : 18-23787
 
REPUBLIQUE FRANCAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS
 
 
LA COUR DE CASSATION, DEUXIÈME CHAMBRE CIVILE, a rendu l’arrêt suivant :
 
 
M. PIREYRE, président
SCP Colin-Stoclet, avocat(s)
 
1°/ M. S… B…,
2°/ M. M… B…,
domiciliés tous deux (…),
ont formé le pourvoi n° C 18-23.787 contre l’arrêt rendu le 20 avril 2018 par la cour d’appel de Saint-Denis de la Réunion (chambre civile TGI), dans le litige les opposant :
 
1°/ à Mme R… L…, domicilié (…),
2°/ à Mme Q… L…, domiciliée (…),
défendeurs à la cassation.
 
Les demandeurs invoquent, à l’appui de leur pourvoi, le moyen unique de cassation annexé au présent arrêt.
 
Le dossier a été communiqué au procureur général.
 
Sur le rapport de M. Ittah, conseiller référendaire, les observations de la SCP Colin-Stoclet, avocat de MM. S… et M… B…, et l’avis de Mme Nicolétis, avocat général, après débats en l’audience publique du 4 décembre 2019 où étaient présents M. Pireyre, président, M. Ittah, conseiller référendaire rapporteur, Mme Gelbard-Le Dauphin, conseiller doyen, et Mme Rosette, greffier de chambre.
 
la deuxième chambre civile de la Cour de cassation, composée des président et conseillers précités, après en avoir délibéré conformément à la loi, a rendu le présent arrêt ;
 
Sur le moyen unique :
 
Attendu, selon l’arrêt attaqué (Saint-Denis de la Réunion, 20 avril 2018), que H… L… a été victime, le 18 août 2004, d’un accident de la circulation des suites duquel il est décédé ; que Mmes R… L… et Q… L…, respectivement mère et sœur du défunt, soutenant que le tracteur conduit par M. S… B… et appartenant à M. M… B… était impliqué dans l’accident, ont assigné ces derniers en réparation de leurs préjudices ;
 
Attendu que MM. S… et M… B… (les consorts B…) font grief à l’arrêt de les condamner in solidum à verser à Mme R… L… une somme de 20.000 euros et à Mme Q… L… une somme de 9.000 euros en réparation de leur préjudice d’affection, alors, selon le moyen, que le procès-verbal établi par les services de gendarmerie à la suite de l’accident indiquait que celui-ci s’était produit quelques centaines de mètres après l’endroit où était immobilisé le tracteur ; que les consorts B… faisaient valoir qu’il en résultait que la fuite d’huile ayant affecté le tracteur ne pouvait être à l’origine de l’accident ; qu’en retenant que les affirmations selon lesquelles la présence d’huile provenant du véhicule des consorts B… était impossible, n’étaient étayées par aucune constatation matérielle, pour en déduire que les consorts B… contestaient vainement la présence d’huile sur le lieu où s’était produit l’accident et, « partant », l’implication de leur véhicule, sans rechercher à quelle distance de l’accident le tracteur se trouvait et si cette distance n’excluait pas le lien de causalité entre la fuite d’huile subie par le tracteur et l’accident, la cour d’appel a privé sa décision de base légale au regard de l’article 1er de la loi du 5 juillet 1985 ;
 
Mais attendu qu’ayant exactement rappelé, par motifs adoptés, qu’est impliqué, au sens de l’article 1er de la loi n° 85-677 du 5 juillet 1985, tout véhicule ayant joué un rôle quelconque dans la réalisation d’un accident puis constaté que le véhicule de H… L… avait dérapé sur la chaussée rendue glissante par la présence d’huile « répandue involontairement » par le tracteur conduit par M. S… B…, la cour d’appel, qui n’avait pas à procéder à la recherche inopérante visée par le moyen, en a déduit à bon droit que le tracteur était impliqué dans l’accident ;
 
D’où il suit que le moyen n’est pas fondé ;
 
PAR CES MOTIFS :
 
REJETTE le pourvoi ;
Condamne in solidum MM. S… et M… B… aux dépens ;
Vu l’article 700 du code de procédure civile, rejette la demande de MM. S… et M… B… ;
Ainsi fait et jugé par la Cour de cassation, deuxième chambre civile, et prononcé par le président en son audience publique du seize janvier deux mille vingt.
 
Dans cette affaire, vous aurez noté qu’un tracteur avait perdu de l’huile alors qu’il se déplaçait sur une route ouverte au public.
Ce qui a provoqué le dérapage d’un véhicule arrivant derrière lui et la mort de son conducteur…
Ben triste réalité : Ne pas rouler sur des flaques d’huile.
C’est dangereux !
Idem sur du verglas sans équipement « spéciaux », mais à La Réunion, ce n’est pas non plus très fréquent…
 
Les proches du de cujus demandent réparation de leur préjudice « d’affection ».
(De quoi assécher durablement leurs larmes…)
Les premiers juges condamnent le propriétaire et le conducteur du tracteur à réparer les conséquences de l’accident dans lequel il était impliqué : Logique, on en a déjà plusieurs fois parlé dans cette rubrique.
 
Mais les responsables contestent cette décision.
Ils reprochent aux juges de ne pas avoir recherché à quelle distance de l’accident le tracteur se situait : Selon eux, le lien de cause à effet entre la fuite d’huile et l’accident était discutable !
En effet, le tracteur précédait de plusieurs centaines de mètres le véhicule qui le suivait et n’était donc pas présent sur les lieux au moment de l’accident.
Ceci dit, une flaque d’huile ne s’évapore pas non plus jusqu’à disparaître en quelques secondes, même sous le soleil des tropiques de l’océan-Indien…
 
La Cour de cassation rejette l’argument et confirme la décision de la Cour d’appel : Peu importe l’absence de contact des véhicules lors de l'accident, comme on l’a déjà vu par ailleurs.
Il suffit que le véhicule ait joué un rôle quelconque dans la réalisation de l’accident. En l’espèce une fuite d’huile sur la chaussée que la DDTE n’a pas eu le temps de nettoyer et de baliser…
Reste à savoir s’il s’agit d’un défaut d’entretien (par un professionnel assermenté et… assuré) ou d’un accident (la question n’est pas soulevée) : Les larmes restent aussi chaudement versées, mais ce n’est pas la même compagnie d’assurance qui les assèche !
Et après tout, dans ce monde de brutes tel que le nôtre, ça reste l’essentiel.
 
Personnellement, j’ai même une attestation de contrôle technique et j’évite sciemment les flaques d’huile.
Il n’empêche, si je ne veux pas tomber en rade de climatisation, il s’agira que ce konnard de garagiste colmate la micro-fuite déjà signalée, sans ça je risque de cuire cet été…
 
C’était juste pour vous rappeler de « faire les niveaux » avant les grandes migrations d’estive qui approchent enfin !
 
Bon week-end à toutes et tous !
 
I3

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