Le tout en seulement deux points.
Que ça râle sévère pour ces « bons contribuables »
parigots qui payent Contribution Foncière des Entreprises et Contribution des
Entreprises sur la Valeur Ajoutée au profit de la finance locale.
Ils en ont ras-le-bol. Entre « confinement »
(fermeture, quoi !) et l’envahissement des vélos au détriment de l’accès
en voiture à leurs échoppes, le « piti-commerce » parigot souffre
durement (et pas seulement les bars et autres lieux de perdition…).
Moâ, je ne suis pas surpris.
Des loyers chers, des clients raréfiés, empêchés de
rentrer en ville, des espaces de circulation réduits, la priorité aux bus et
aux vélos, des espaces de parking de moins en moins nombreux, clairement, « Paris-sur-la-Seine »
devient un repoussoir (à peine propre) infernal pour le chaland.
Sans même compter l’absence de touriste durant des
semaines, qui ont vidé les hôtels, les restaurants, les parcs et jardins, les
musées, opéras (et autres lieux de perdition)…
Même les églises, il faut le dire.
Même les « putes du bois » se sont mises à
télé-virtualité…
Et elles rament comme du temps du 3615 Ulla !
Ce sont les commerçants du centre de « Paris-sur-Seine »
qui déplorent ne pas se sentir soutenus par la mairie.
Et « Sœur-Âne », impériale dans l’autisme de
les inviter à… « s’adapter » !
Il n’y a pas à dire, elle est fabuleuse : S’adapter
ou mourir et périr ?
Paul de Trentinian, pour le village Saint-Paul, Emile
Sebbag, pour les commerçants des Halles, mais aussi Paola Pellizzari et
Fabienne Bonnat pour l’île Saint-Louis, s’inquiètent de l’avenir de leurs
activités dans les semaines à venir.
Parce que quand la « Ville de Paris-bobo »
parle d’aménagements tactiques mis en place pour aider au confinement des Parigots,
avec des pistes de vélos supplémentaires et des rues fermées aux voitures, les
commerçants, eux, y voient des aménagements de trop !
« C’est mathématique, s’il y a moins de flux, il y
a moins de clients. Et pour nous, c’est moins d’affaires alors que nos charges
et nos loyers sont toujours les mêmes », affirment ces représentants des « commerces
de l’exception et de la spécificité des rues de Paris », qui se
différencient des commerces alimentaires de quartier.
Réunis sur l’île Saint-Louis, où l’activité a subi aussi
de plein fouet le drame de Notre-Dame, ils égrainent leurs craintes.
La rue de Rivoli fermée en grande partie aux voitures
est un des grands symboles des mesures municipales : « Nous qui vendons
des objets d’exception, des produits de qualité d’artisanat, nous ne pouvons
pas nous satisfaire des seuls clients de proximité.
Nous avons besoin du passage des habitants du VIIIème arrondissement ou du XVIème,
tout comme des habitants de la banlieue et même de la province.
Or, tous ceux-là ne viennent plus dans le centre de
Paris »,
dénonce avec chiffres en main, Paul de Trentinian, représentant du Village
Saint-Paul, déjà victime de trois années de travaux…
Un point de vue que confirme Emile Sebbag, pour les Halles :
« Sans circulation, sans mobilité, il n’y a pas de consommateur »,
dénonce-t-il comme un slogan, craignant en outre la menace de la circulation
alternée, un temps prônée par la mairie centrale : Pour rouler à « Paris-sur-la-plage »,
il faudrait deux voitures, paire et impaire (noire et rouge, passe et manque…)
À cela il ajoute les contraintes sanitaires qui ont un
coût.
Sur l’île, îlot au cœur du centre de la Kapitale, la
situation est pire encore : « Nous ne sommes pas un secteur commercial
de passage. Mais de destination.
Nos clients viennent pour trouver des boutiques
originales qu’ils ne trouvent pas ailleurs. Pour une qualité de relation.
Or, les places de stationnement nous ont été
supprimées. Comment nos habitués peuvent-ils encore se rendre chez nous », constatent
Paola Pellizzari et Fabienne Bonnat.
Depuis juillet 2017, le nombre de places dans les rues
a en effet fondu de moitié !
Pour tous, il semble que Paris mise davantage sur le
tourisme de masse, qui favorise les chaînes. « Ce sont les seuls magasins
qui peuvent fonctionner à perte », affirme Mathieu Guyon, le président d’honneur
des commerces de Louvre-Rivoli.
Lui, il a dû fermer sa boutique ici pour s’installer à
Vincennes (Val-de-Marne). « Les riverains dénonçaient les livraisons de nos
boutiques en oubliant que la majorité des camions viennent pour livrer les
particuliers », affirme-t-il.
Même le BHV/Marais, le grand magasin phare de la rue
de Rivoli, en face de l’ancien bureau de première adjointe qu’était encore « Sœur-Âne »
sous « De-la-Nuée », se retrouve en difficulté : « La
fermeture de la rue de Rivoli aux voitures est une mauvaise nouvelle.
Après la fermeture des berges, la difficulté pour nos
clients monte d’un cran aujourd’hui.
Et nos services de livraison ne compensent pas l’absence
de nos clients sur place. »
Quand je pense qu’ils se sont payés un vaste parking
rue Lobau avec accès direct au magasin, juste sous les fenêtres de la salle des
fêtes de la Mairie.
À l’instar de la « Samaritaine » et son
parking public devant Saint-Germain-L’auxerrois… face au Louvre et sa colonnade
de Perrault : No parking, no business en disait le gourou Chetochine.
On botte en touche, renvoi aux 22 à la mairie : «
Souvent les commerçants, au moment où l’on va piétonniser ou
semi-piétonniser une rue, craignent de perdre des clients. Mais à Paris, 80 %
des courses se font à pied. Les Parisiens aiment aller à pied dans leur
commerce de proximité », répond « Sœur-Âne ».
Elle a raison, mais c’est seulement pour acheter le
croissant dominical !
La rue de Rivoli fermée ? « Pour les commerçants,
on a des mesures sur le stationnement, ils sont des priorités de circulation.
On tient compte de leur situation pour les aider.
Mais la ville où on viendrait en voiture pour s’arrêter
pour faire ses courses, ce n’est plus Paris. Il y a des services de livraison.
Il y a une adaptation à faire pour répondre au mieux aux nouveaux clients.
À Paris, les Parisiens sont plus de 65 % à ne pas
posséder de voiture et ils achètent quand même dans des commerces d’exception
et de proximité.
À nous d’aider ces commerçants à s’adapter. »
On voit qu’elle ne s’est pas fait livrer très souvent
son croissant dominical à elle, dans son XVème bobo.
Simple, pour la maire de « Paris-sur-la-plage »,
il faut oublier « les schémas du passé qui ne sont plus du tout adaptés à la
dynamique et à l’attractivité d’une ville comme la nôtre.
Paris est reconnue, y compris à l'international, parce
que l’on est capable de s’inscrire dans les défis du siècle, du changement
climatique et de la lutte contre la pollution. Paris fait partie des Villes qui
réussissent. »
Ah oui ? Pour y vérifier l’air pur ou pour
visiter les antiquités qui trainent dans les musées ?
Drôlement « moderne » comme démarche…
C’est d’ailleurs la seule fois où elle parle de
pollution qui… n’aura pas disparu malgré le confinement durant presque deux
mois !
En attendant, un credo et des paroles qui ne permettent
pas de payer les charges et loyers qui augmentent. « Pas la peine de se
braquer les uns contre les autres. Il faut avoir en tête une juste notion du
partage de l’espace entre vélo, bus et voitures.
Il ne faut pas en exclure un des trois.
Il faut se rencontrer avec la mairie, avec des idées
concrètes. Un plan de Paris sous les yeux. Et travailler ensemble ».
D’autant que le « plan vélo », ce n’est pas
vraiment l’avenir, qu’on se le dise.
(Le deuxième point).
Si augmenter l’usage du vélo pour le transport
individuel de proximité ne présente que des avantages, surtout dans les grandes
villes, le vélo a des limites et de très sérieux inconvénients.
Tel qu’il ne faut surtout pas en faire un élément
majeur de la transition énergétique qu’il ne peut décidément pas être.
Il présente, sur le papier, le triple avantage de ne
pas émettre beaucoup de CO2, en dehors de celui rejeté par la
respiration de son utilisateur, de réduire la congestion et la pollution des villes
et également de permettre de ne pas surcharger les transports en commun devenus
avec la pandémie des facteurs de risques sanitaires.
Mais le vélo a aussi de sérieux inconvénients assez
évidents.
Un, toute la population ne peut pas l’utiliser, notamment
les personnes les plus âgées et les plus jeunes. Mais également les familles et
tout simplement ceux qui ont besoin d’emporter un matériel conséquent pour exercer
leur activité professionnelle.
Deux, en outre, au-delà de quelques kilomètres,
l’utilisation du vélo exige une bonne condition physique, sans ça c’est le SAMU assuré pour arrêt cardiaque avant la fin du parcours, et pas mal de temps.
Trois, quand la météorologie est favorable, l’usage du
vélo peut être très agréable. En revanche quand il pleut, qu’il neige, qu’il
vente ou que les températures sont basses, ça devient très vite un véritable calvaire !
Enfin, quatre, l’utilisation du vélo dans des villes
encombrées où l’anarchie règne sur les chaussées, comme à Paris-sur-la-plage, n’est pas sans
réels dangers de blessures graves.
Cinq, moâ j’évite les montées. Les descentes, je veux
bien, mais monter mon quintal, ce n’est pas raisonnable à mon grand-âge.
Et puis il ne faut pas dékonner, mais un frêle vélo ne
fera jamais le poids face à un bus qui arrive dans le dos au moment où vous
dérapez et que vous vous viandez, où un camion de livraison qui aura mal
apprécié ses angles-morts.
Pourtant, pour la « sinistre de la Transition
écologique et solidaire » (on a ça aussi et dans le même élan), l’heure
est venue « d’illustrer que le vélo est un mode de transport à part entière
et pas seulement un loisir », la criminelle.
La Direction générale des entreprises (DGE) du
ministère de l’économie et des finances et l’Ademe (Agence de l’environnement
et de la maîtrise de l’énergie) viennent d’ailleurs de lui apporter des
arguments dans une volumineuse étude de près de 400 pages publiée le mois
dernier.
Ses conclusions sont les suivantes :
– La pratique du vélo a fortement augmenté au cours de
la dernière décennie.
– Mais le pays est très en retard par rapport à de
nombreux autres pays européens et l’augmentation de l’usage ne concerne en fait
que les grandes villes.
– L’utilisation ou non du vélo illustre parfaitement
la fracture territoriale entre les métropoles et le pays « périphérique »
des petites villes, des zones périurbaines et des campagnes, qui elle ne peut
se passer de l’automobile.
Moâ, c’est quand je vais à Lille, à Brest, Bordeaux, Nice
ou Toulon avec tout mon barda sur le dos que je ne peux pas m’en passer…
À chacun son problème.
– L’étude conclut que les collectivités et les
pouvoirs publics en général doivent investir, notamment dans les équipements en
pistes cyclables, pour rendre la pratique du vélo plus attrayante, plus facile
et plus sûre.
– Elle insiste enfin sur le potentiel du vélo
électrique pour convaincre une population plus large d’adopter ce mode de
transport en en réduisant les inconvénients.
Dans le détail et selon différentes estimations, près
de 5 % seulement des personnes de plus de 15 ans font du vélo quotidiennement
(contre 30 % au Danemark et 43 % aux Pays-Bas, des plats-pays : Même pas
une petite côte à l’horizon, sauf au-dessus des canaux).
Et la pratique évolue très différemment selon les
zones géographiques : Elle est en forte progression dans le centre des
grandes villes mais il s’agit d’un « trompe l’œil ».
Car, elle baisse dans le même temps en banlieue, en milieu
périurbain et dans les zones rurales « là où il y a 25 ans la pratique du
vélo était la plus forte ».
Les « Gauloisiens » possèdent pas moins de
35,7 millions de vélos dont un quart prend la poussière et ne roule plus :
Ils considèrent davantage le vélo comme un loisir ou une pratique sportive que
comme un mode de déplacement au quotidien.
Pourtant, plus de la moitié des déplacements des « Gauloisiens »
font moins de 5 kilomètres, une distance idéale avec un vélo !
Mais la voiture individuelle reste le mode de
transport privilégié sur ces trajets courts et en assurerait 65 %.
Ce qui est une aberration en termes d’émissions de gaz
carbonique, bien naturellement, d’autant mieux que c’est dans les premiers kilomètre qu’un moteur thermique pollue le
plus !
En prenant en compte l’empreinte environnementale
totale des moyens de transport (qui inclut notamment les émissions liées à leur
fabrication et leur recyclage), l’Ademe estime qu’en moyenne, « pour un
kilomètre parcouru, les émissions de gaz à effet de serre sont 94 % fois moins
élevées pour le vélo que pour la voiture ».
Alors, indécrottables les « Parigots-bobos » ?
Ceci dit, l’utilisation du vélo ne se décrète pas. Il
faut qu’elle offre des avantages économiques, en termes de facilité et de
liberté de mouvement, ce qui est le cas dans les grandes villes et explique son
succès.
Sauf que moâ, je me suis fait piquer le mien : J’avais
pourtant retiré la selle et mis un antivol !
Ceci dit, le grand plan « Vélo et mobilités actives »,
présenté en fanfare par le gouvernement en septembre 2018, fixait comme
objectif de tripler la part modale du vélo en « Gauloisie-cycliste »,
c’est-à-dire « le taux de déplacements faits à vélo sur l’ensemble des
déplacements de la journée ». Il devait passer de 3 % à 9 % d’ici à 2024.
Un objectif totalement irréaliste !
Morbleu : Selon l’étude de l’Ademe, cette part
modale du vélo est récemment « sans doute descendue sous la barre des 2
% » !
Et l’objectif du Plan Vélo est absurde : « Une
part modale de 9 % à horizon 2024 supposerait une augmentation de 35 % par an
de la pratique utilitaire sur cinq ans » dans tout le pays…, tous les
ans !
Dingue, les utopies…
Toutefois, pour être complet, on peut aussi noter que la
solution se trouve peut-être du côté du moteur électrique d’appoint.
Car depuis plusieurs années, le paysage de la
bicyclette en « Gauloisie-bicycle » est marqué par le développement
des vélos à assistance électrique. Les ventes de ses modèles sont passées d’un
peu plus de 100.000 en 2015 à 338.000 en 2018, soit près de 13 % de l’ensemble
des vélos vendus cette année-là aux particuliers.
Le vélo électrique est considéré par l’Ademe comme « un
outil majeur pour réduire les fractures sociales et territoriales » car il
« touche prioritairement les territoires où la pratique du vélo est la plus
faible, s’utilise avec une fréquence de pratique et sur des distances de
déplacement beaucoup plus importantes qu’un vélo classique et touche
principalement des Français plus âgés qui ne faisaient plus de vélo et des
femmes ».
Moâ, je vois surtout que t’auras l’air kon avec ta batterie
sous le bras pour ne pas te la faire piquer et la recharger à côté de ton
portable…
Ou alors « Sœur-Âne » va redémonter une deuxième
fois les portiques à « Vélib’ » pour les adapter au « tout venant ».
De toute façon, c’est réglé : Tant qu’on n’aura
pas protégé de la pluie (et de la neige) toutes les rues de « Paris-sur-la-plage »
les vélos n’iront pas jusque dans les « commerces d’exception »
C’est quand même dingue de ne pas réfléchir plus loin
que son nez (qu’elle a… hispanique !)
En attendant, ils vont être nombreux à être victime de
dogmes suicidaires avant de tous rouler vers les arrêts cardiaques sur leurs
pédales.
Rappelons d’ailleurs que « Sœur-Âne » roule
à « Paris-sur-la-plage » en « Totoya-hybrid » (il faut ce
qu’il faut), avec chauffeur (il faut ce qu’il faut) et garde-de-son-corps (il
faut ce qu’il faut)…
Un peu comme « Chri-chri-la-Garde-meurt-mais-ne-se-rend-pas »,
quand elle faisait « sinistre de « Bling-Bling » », qui
répondait aux manifestants se plaignant des taxes sur le litron de gazoline :
« Ils n’ont qu’à prendre leur vélo ! »
De qui se moque-t-on ?
Elles sont vraiment très dangereuses, finalement, toutes
ses « femmes de pouvoir »…
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