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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 21 juin 2020

« Conard-virus » 2019

On a encore des choses à apprendre…
 
C’est un banal virus de la grippe, sauf qu’il n’est pas d’un type habituel des grippes saisonnières : Il est « couronné ».
Et ce n’est pas le premier à l’avoir été : Les SRAS, le MERS et probablement le virus de la malnommée « grippe espagnole » (parce qu’elle venait elle aussi d’Asie) en sont tout autant.
Une grippe, c’est de la fièvre, de la fatigue inhabituelle, une toux sèche.
On va se coucher, on s’enfile grog sur grog (ce qui fait dormir même quand on respire mal), on s’isole pour ne pas la refiler à son entourage et on en profite pour perdre du poids : Pas envie de manger, ça demande trop d’efforts.
Quatre fois sur cinq le « SARS-CoV-2 » provoque des symptômes « bénins ou modérés ».
Mais, dans un cas sur 5 s’ajoute une gêne respiratoire qui peut déboucher sur un syndrome respiratoire aigu sévère.
 
Selon le bilan du 11 juin au soir, le virus a ainsi fait en « Gauloisie-meurtrie » près de 155.561 malades et plus de 29.000 décès : 18,6 % des malades en décèdent.
Néanmoins, plus de 72.000 personnes en sont guéries et sont rentrées à leur domicile car on en guérit à hauteur de 46,3 %, mais parfois avec des séquelles…
Ce qui est curieux, ce sont les observations suivantes :
– L’âge médian du décès était de 84 ans et 90 % avaient au moins 65 ans.
Une maladie qui tue presqu’exclusivement nos seniors.
– Les hommes représentaient 54 % de ces décès.
– Naturellement, compte tenu de l’âge des victimes, des comorbidités sont renseignées pour 7.178 décès, soit 66 % des certificats de décès.
Une mention d’hypertension artérielle est indiquée pour 25 % de ces décès et une mention de pathologies cardiaques pour 34 % de ces décès.
– Sur l’ensemble des décès certifiés, seulement 3 % des personnes décédées ne présentaient pas de comorbidité et étaient âgés de moins de 65 ans.
 
C’est curieux, parce que les patients à « comorbidité » sont naturellement ceux qui sont les plus et les mieux suivis par le corps médical…
Et je te vous assure que c’est une rente médicale : Tous les trois mois, analyse de sang, consultation, ribambelle de poudres de perlimpinpin quand ce n’est pas le passage au scanner !
Épuisant…
La seule chose que j’ai refusé jusque-là (ce n’est pas que j’ai refusé, je ne l’ai pas fait), c’est de « réviser » mon carnet vaccinal tous les ans (ma phobie des aiguilles) : Je ne suis pas une voiture non plus…
D’ailleurs, j’aimerai bien savoir combien, parmi les décédés, étaient vaccinés contre la grippe (et autres saloperies), y compris sur le porte-avions Charles de Gaulle.
Je devine la réponse : Tous !
Ou presque…
 
Parce que ce n’est pas le virus qui a tué, mais, (on en a déjà parlé) les orages de cytokine déclenchés par la présence de l’intru jusque dans les poumons de ses victimes !
Le phénomène hyper-inflammatoire, dit des « tempête de cytokine » semblent manifestement avoir joué un rôle clé dans les cas graves de la maladie.
C’est en effet le cas pour environ une personne sur cinq ou sur six qui nécessite une hospitalisation pour s’en sortir, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Difficultés à respirer, impression d’avoir les poumons dans un étau, lèvres ou visages qui commencent à bleuir sont des signaux d’alerte qui doivent amener à une consultation urgente, selon l’organisme sanitaire américain CDC.
 
Une majorité des malades hospitalisés présente une pneumonie sévère avec atteinte bilatérale qui est la signature de la forme grave de la maladie, selon l’OMS.
Souvent l’aggravation arrive brutalement, environ 7 jours après l’apparition des premiers symptômes, selon le chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Bichat.
Ce calendrier garde une grande part de mystère et de variabilité, mais débouche régulièrement sur un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA). C’est la situation où les poumons ne fournissent pas assez d’oxygène aux organes vitaux et nécessite une ventilation artificielle avec l’utilisation de respirateur (qui auront tant manqués…).
 
« Les preuves s’accumulent pour suggérer qu’une partie des patients souffrant de formes sévères de Covid-19 sont sujets d’un syndrome de choc cytokinique » écrit, avec des collègues britanniques, Jessica, spécialiste des phénomènes inflammatoires à University College Hospital de Londres, dans la revue médicale The Lancet.
Ce phénomène de « tempête hyper-inflammatoire » est repéré et décrit depuis une vingtaine d’années seulement. Il a été pointé du doigt pour expliquer la dangerosité de deux autres maladies respiratoires provoquées par des coronavirus, le Sras (774 morts essentiellement en Asie en 2002-03) et le Mers (Syndrome respiratoire du Moyen-Orient, 866 décès depuis 2012).
On le suspecte bien d’avoir aussi été à l’œuvre lors de grandes pandémies grippales, telle la terrible « grippe espagnole », qui a tué environ 50 millions de personnes en 1918-19.
Y compris « au village »… en moyenne montagne au-dessus de Corti : On s’en souvient encore.
 
Les cytokines sont des substances naturellement produites par les cellules du système immunitaire pour réguler l’action immunitaire, en particulier pour favoriser la réaction inflammatoire qui est une réponse naturelle de défense d’un organisme agressé.
Justement stimulées par les vaccinations répétitives.
Mais dans le cas de « l’orage cytokinique », on observe un emballement de ce système qui débouche sur une réaction hyper-inflammatoire pouvant devenir létale.
« Je pense qu’une réponse immunitaire exubérante est ce qui véritablement tue les patients (du « Conard-virus ») en détruisant les tissus. Mais ce n'est pas une certitude », répond un expert de l’Université de l’Iowa.
 
Il faudrait pouvoir calmer l’orage au niveau des poumons sans pour autant abaisser les barrières immunitaires des malades.
Pour l’instant, la médecine tâtonne et monte des essais dans l’urgence.
« À l’heure actuelle », il n’existe aucune approche thérapeutique efficace et éprouvée contre ce phénomène, déplore un universitaire, qui souligne « qu’administrer des corticoïdes, médicaments anti-inflammatoires courants, seraient « à coup sûr délétères » pour les malades ».
Pourtant, ça soulage…
 
Toutefois, certaines protéines peuvent stopper cette forte tempête de cytokines observée chez les patients « Conard-virus » entre le 7ème et 10ème jour suivant l’infection, révèle une équipe du Massachusetts Institute of Technologie (MIT). Cette équipe a développé des protéines spécialisées, dont la structure est similaire à celle des anticorps, et ces protéines pourraient absorber les cytokines en excès.
Des travaux présentés dans la revue Quarterly Review of Biophysics (QRB) Discovery qui ouvrent une piste anti-inflammatoire « de choc »…
 
Effectivement, si l’une des caractéristiques déterminantes du « Conard-virus » est la réponse immunitaire excessive qui peut se produire dans les cas graves, cette « tempête de cytokines », endommage en fait les poumons et peut être fatale.
Les protéines « réceptrices » conçues pour se lier aux cytokines constituent une stratégie innovante possible pour le traitement du « Conard-virus » mais également d’autres infections caractérisées par « cette tempête inflammatoire ».
« Nous proposons d’injecter dans le corps ces protéines qui en se liant supprimeraient les cytokines excessives et pourraient ainsi atténuer les symptômes de l’infection », explique l’un des auteurs principaux, chercheur au MIT.
Des tests in vitro vont démarrer sur des lignées cellulaires humaines et des études précliniques sont également prévues chez des modèles animaux de libération de cytokines et d’infection à coronavirus.
 
Ce concept de blocage « des tempêtes de cytokines » est né d’un projet lancé il y a 10 ans pour développer des versions modifiées de protéines membranaires. Ces protéines sont généralement difficiles à étudier car une fois extraites de la membrane cellulaire, elles ne conservent leur structure que si elles sont mises en suspension dans des types particuliers de détergents.
Après avoir travaillé sur le sujet pendant plusieurs années, deux chercheurs ont développé une méthode permettant de modifier les régions hydrophobes de ces protéines, les rendant solubles dans l’eau et donc plus faciles à étudier.
Leur méthode, appelée « code QTY », vient remplacer certains acides aminés hydrophobes par des acides aminés hydrophiles qui ont des structures similaires.
Ainsi la leucine est convertie en glutamine, l’isoleucine et la valine sont converties en thréonine et la phénylalanine est convertie en tyrosine.
Après avoir développé la méthode « code QTY », l’équipe a eu l’idée de concevoir des versions hydrosolubles de protéines récepteurs de cytokines.
Ces récepteurs se trouvent à la surface des cellules immunitaires, où ils se lient aux cytokines.
 
Ces protéines peuvent donc amortir les tempêtes de cytokines, liées à différentes infections virales ou bactériennes, dont le VIH et l’hépatite. Des tempêtes qui peuvent également être un effet secondaire de l’immunothérapie contre le cancer.
Ces protéines pourraient absorber ces cytokines en excès un peu comme une éponge.
En effet, ces versions hydrosolubles des récepteurs des cytokines peuvent voyager efficacement dans le sang humain. Elles sont de plus « équipées » d’un segment d’anticorps appelé « Fc » qui contribue à les stabiliser dans la circulation sanguine et les rend moins susceptibles d’être attaquées par le système immunitaire.
Enfin, les protéines imitent 6 récepteurs de cytokines différents, ce qui leur permet de se lier à des cytokines telles que l’interféron et l’interleukine, ainsi qu’à une classe de cytokines appelées chimiokines.
Chez certains patients, ces protéines réceptrices de cytokines « s’avèrent tout à fait pertinentes pour le traitement des patients infectés par COVID-19 ». 
 
« De toute évidence, cette approche nécessitera d’autres études dont des essais cliniques (humains), mais nous sommes convaincus que cette découverte contribuera à des applications cliniques pour lutter contre les maladies virales qui impliquent ces tempêtes de cytokines ».
Au moins, on sera préparé pour la prochaine épidémie…
 
D’autant qu’une équipe de scientifiques et de médecins grenoblois aurait trouvé un indicateur permettant de prévoir la « tempête inflammatoire » déclenchée par le « Conard-virus » chez certains patients (pas tous : Il n’y en a plus assez pour avoir des certitudes).
Ces personnes à risque pourraient alors bénéficier d’un traitement anti-inflammatoire en amont, en vue d’améliorer leur pronostic vital.
Les résultats des recherches débutées en mars au Centre hospitalier Grenoble-Alpes (Chuga) ne se sont pas fait attendre…
L’équipe de médecins alliée aux scientifiques de l’Université Grenoble-Alpes (UGA) aurait trouvé comment anticiper l’aggravation de la maladie.
 
Ainsi, cette semaine, l’infectiologue du Chuga qui codirige ces travaux, a annoncé qu’il serait possible de prévoir, plusieurs jours à l’avance, la « tempête inflammatoire » survenant chez les patients qui développent une forme grave de l’infection.
Cette anticipation devrait permettre aux médecins d’administrer plus tôt un traitement actif pour tenter de juguler cet emballement des défenses immunitaires.
Et ce afin d’éviter, tant que faire se peut, à ces malades un séjour éprouvant en service de réanimation. Où, placés sous assistance respiratoire et se battent contre la mort pendant plusieurs semaines avec un succès incertain.
 
Le biomarqueur permettant d’anticiper la tempête n’est autre que l’interleukine 6 (IL6), une molécule informative de la famille des cytokines, libérée dans le sang par les cellules de l’organisme ayant repéré le parasite.
Et ce, dans le but d’activer le système immunitaire.
La nature est bien faite, finalement… N’en déplaise au professeur « Rat-out » et se Nivaquine !
Les scientifiques sont en effet parvenus à déterminer un taux sanguin d’IL6 au-delà duquel la probabilité d’un déclenchement d’une réponse immunitaire démesurée devient très élevée. Précisément entre le 6ème et le 8ème jour suivant l’infection.
 
Baptisé « seuil d’inquiétude », il est repérable dès le 3ème ou 4ème jour suivant la contamination du patient. Autrement dit, dans les deux à trois jours précédents le déclenchement de la fameuse tempête.
Mais comme ces futurs patients ne savent pas qu’ils sont infectés, je ne vois pas bien à quoi ça servira…
Toutefois, pour modérer l’inflammation, les médecins vont donc pouvoir prescrire un traitement actif plusieurs jours en amont de la crise. De quoi, espèrent-ils, augmenter les chances de sur­vie de ces patients.
Même si les corticoïdes sont les antiinflammatoires utilisés en premier recours, le Tocilizumab, bien connu pour soulager la polyarthrite rhumatoïde, est le traitement à privilégier selon cette équipe.
Et pour cause, cette molécule neutralise précisément les IL6 en bloquant leur récepteur de stimulation des cellules immunitaires.
 
À mon sens (alors que je ne suis ni toubib ni chercheur) on doit aussi pouvoir drainer les « déchets » provoqués par l’action des cellules immunitaires. Forcément, quand c’est mort, si ce n’est pas évacué à travers le sang, ça bloque le fonctionnement normal d’un organe, en l’occurrence les poumons.
J’ai ainsi eu à supporter les cris de douleur de ma Môman dont on drainait le foie, bouffé par ses chimiothérapies.
L’oncologue était content de lui : Il avait réussi à stabiliser son crabe du pancréas, à le dessécher même, devenu inerte (belle performance), mais au prix d’un dérèglement hépatique qui aura fini par l’emporter : On n’allait quand même pas la drainer toutes les semaines non plus.
Elle en avait vraiment ras-le-bol !
Pour un malade du poumon, c’est peut-être plus facile, je ne sais pas (et vous raconte peut-être une énormité).
 
Enfin bref, deuxième vague ou non, demain ou dans dix ans, quand un nouveau « virus couronné » fera son apparition, on aura peut-être les outils pour maîtriser la fameuse « tempête de cytokine » et même la prévoir.
Finalement, peut-être pas besoin de vaccin. De toute façon, le prochain sera encore différent de ceux qu’on aura vu passer…
 
C’était mes « petites réflexions » sur un sujet qui nous dépasse.
Mais si les décédés récents peuvent rendre service à l’humanité, ce sera très bien.
Et nous évitera cette phase absurde jusqu’à être moyenâgeuse de confinement qui aura mis à terre l’économie mondiale et son cortège de misères sociales désormais si proche et qui explose au moindre prétexte comme aux USA.
Tout ça par la faute d’un déficit de prévoyance quant aux matériels dont avaient besoin tous ces cotisants décédés, de durant plusieurs décennies…
Notez au passage, que ça va peut-être contribuer à amoindrir le choc à venir sur les régimes de retraites.
Bien faible consolation, finalement…
 
Bonne fin de week-end à toutes et à tous tout de même.
 
I3

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