Ce qui frappe…
C’est d’une part l’ignominieuse mort de George Floyd
et la démence de l’amalgame qui touche à la manipulation des foules.
L’afro-ricain a mis 8,46 minutes à mourir, par
étouffement, sous le genou de son meurtrier !
Ce n’est pas le fait d’un hasard, naturellement.
Et que l’un soit black et l’autre soit un flic-blanc
ne change absolument rien à ce drame que n’importe qui aurait pu éviter :
Mais pas eux !
Quelle inconscience professionnelle !
Rappelons que durant des mois et des mois, le mouvement
des « Gilets-jaunes » a eu à déplorer 11 morts (plus 3 en Belgique), 1.900
civils (manifestants ou non) et 1.200 agents des forces de l’ordre blessés.
En comparaison… (qui n’est pas raison), quelle
conscience professionnelle !
Rien à voir.
Pendant les « Manifs’ pour tous », on n’a
décompté que 36 personnes blessées : 34 membres des forces de l’ordre, un
journaliste et un manifestant et heureusement aucun décès…
Mais parce qu’il était « black », on nous
rebalance l’affaire de Traoré dans les dents et on se permet de braver l’interdiction
de manifestation préfectorale (urgence sanitaire oblige) en défilant par
dizaines de milliers sur les boulevards…
Quelle inconscience manifeste !
La mort de George Floyd, le 25 mai dernier, au cours
d’une interpellation, est le point de départ d’une chronique de l’horreur dont
les vidéos, relayées par la presse du monde entier, caractérisent l’excès d’une
violence illégitime et celle d’une réaction aussi exorbitante.
Pourtant, si ces images permettent de condamner sans
indulgence le geste inacceptable, intolérable, du policier Dereck Chauvin,
elles n’en disent pas plus sur les motivations de tous les acteurs de cette
pièce monstrueuse.
C’est la rue, la véhémence partisane et l’anarchie qui
s’est substitue au glaive et de la balance de la justice pour dire le droit et
prononcer la sentence : Abominable !
C’est une partie de l’opinion s’enflamme au prétexte
de demander réparation pour la victime et se lance dans une débauche
d’exactions tout aussi blâmable que le crime qu’elle est censée fustiger.
L’abus de la force dans une démarche légale du
contrôle d’identité exercée par l’autorité policière ne saurait aucunement
justifier la démesure des réactions.
George Floyd n’était pas un enfant de chœur, son
casier judiciaire en atteste, même si les journaux en ont peu parlé. Comme dans
une mauvaise démonstration qui voudrait affirmer que le vice n’est le fait que
de l’autre, certaines voix se sont manifestées pour agréger au terrible épisode
de Minneapolis la non moins obscure affaire Adama Traoré. Selon eux, ces deux
affaires ne seraient que l’expression du racisme dont la police serait le
vecteur par fonction et par nature.
On devine l’amalgame et son objectif : Ces deux
hommes ont été ostracisés, violentés, et même tués parce que « black »
d’épiderme.
Le camp du mal et celui du bien sont ainsi désignés :
Dans les deux cas, la police aurait commis des actes xénophobes à caractère
raciste. Or, même s’il est profondément regrettable que l’intégrité de ces deux
personnes ait été atteinte jusqu’à s’éteindre pour l’éternité, nul ne peut nier
que leur seul refus de coopérer est à l’origine de la violence !
C’est seulement factuel…
C’est bien ceux qui privilégient la dichotomie entre
les supposées victimes « blacks » persécutées par les bourreaux
blancs au détriment du concept d’égalité constitutionnelle qui véhiculent la
vision raciste de l’humanité et pas l’inverse !
Quand un homme blanc agresse un homme noir au prétexte
de la couleur de sa peau, cela est un geste raciste. Mais, de la même manière,
quand un homme noir agresse un homme blanc parce qu’il est blanc, c’est aussi
un geste raciste.
Même quand c’est seulement pour le détrousser et l’envoyer
à l’hôpital.
Ce que révèle l’affaire Floyd, c’est la récupération
d’un acte individuel seulement à des fins politiques.
Ce que dévoile l’amalgame Traoré c’est une volonté anarchique
de déstabilisation de la société par une espèce de déterminisme suprémaciste noir…
Mais aucun n’ira poser ses miches en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » :
On sait y recevoir en toute fraternité, mais
remettre à leur place les casses-kouilles !
Car c’est une longue tradition de savoir-vivre et
d’accueil, puisque ce n’est
pas la seule fois…
Je ne suis pas un suppôt des forces de l’ordre, loin
de là.
Je sais tous les excès d’un emploi inapproprié des
gardes-mobiles et autres CRS, depuis les « voltigeurs » et même avant…
C’est une des raisons pour lesquelles je n’ai jamais
participé à une manifestation (sauf une pour défendre mes « petites-crèches »)
même si j’ai su « monter » (et même démonter) des « mouvements
sociaux » depuis la loi « Deux-braies » (ça remonte à un autre
millénaire : Les plus jeunes ne peuvent pas savoir…)
Et je vous assure que j’en ai fait : À une
époque, alors que je dirigeais une « entreprise à redresser », j’en
avais une, avec grève, blocage, piquets de grève et séquestration, presque tous
les deux jours…
Je pourrai presque passer pour un « vétéran »
du mouvement-social (et sociétal).
Le mieux, dans ces cas extrêmes, c’est de « laisser
pisser » !
Mais pas chez les « autistes-trisomiques »…
On ne peut pourtant rien contre les marées et les
tempêtes, pas plus que contre les déments : Ça finit toujours par passer
et il ne faut pas contrarier les fous, ils peuvent devenir plus bêtes et
méchants que nature…
Pour George, je ne peux jurer de rien : C’est l’étincelle
qui aura déclenché le feu aux poudres après des années et des années d’une
culture raciste en plus des effets du confinement et de la crise du « Conard-virus »,
avec son dense cortège de « déclassés » qui s’accumule.
Ils sont comme ça, les « ricains », jetant
de l’huile sur le feu à l’occasion pour des raisons électorales : Ça fait « mousser »
le « prolo-ricain » qui vote « McDo-Trompe » et il se sent
sûr de ses convictions de descendant de colon… migrant !
Rien à rajouter : On n’est plus à une
contradiction près…
Ils ont bien eu besoin, pendant des siècles, d’esclaves
pour bâtir leur pays. Plus une longue guerre civile pour se défaire de ces
travers insultant la Créature Divine.
En revanche, pour Traoré, on est face à un autre
problème : Celui d’une justice qui ne fait pas son travail assez vite, ou
qui, pire, n’emporte pas la conviction populaire.
Et Dieu sait combien ils sont nombreux à vouloir prendre
le « train en marche », dans tous les milieux (bourges, prolos,
vedettes du showbiz, « bobos » ou « relégués »), sauf peut-être
dans la communauté asiatique qui n’est pourtant pas la dernière à être victime
de discriminations en tous genres et de ségrégations de fait, direct au faciès !
De nombreuses stars, en « Gauloisie-jupitérienne »
et à travers le monde, ont ainsi pris position contre les violences policières
à la suite de la mort de George Floyd pendant son interpellation aux États-Unis.
En réaction, il y a quelques jours, c’est même Omar Sy,
pour ne citer que lui d’ordinaire si discret, qui a tenu à lancer un appel et sa
pétition a déjà recueilli près de 175.000 signatures !
Il explique : « Je reçois beaucoup de
messages de tous horizons, y compris venant de policiers, qui font dignement
leur travail et se sentent salis par les violences commises par certains de
leurs collègues. Ces gens se sont tus trop longtemps parce que la pression est
trop forte. Que la parole se libère enfin, avec peut-être une espèce de ‘‘#Metoo
des keufs’’, tant mieux ».
Il poursuit : « Je crois que les violences
policières sont l’affaire de tous. (…) Ma crainte de voir se multiplier
les injustices me rendait le silence insupportable (…). Je sais que ces
gens aimeraient me voir ailleurs, trouvent que je ne suis pas à ma place, et c’est
bien pour ça que j’y suis. Je paie des
impôts en France, je rappelle que je suis citoyen français, et à ce titre, il
me semble que j’ai le droit d’appeler à la justice ».
C’est bien. Naturellement… de payer ses impôts !
Et c’est une partie du problème : L’appel à la
justice.
Sans justice (indépendante et souveraine), il n’y a
pas de paix sociale possible, sauf peut-être en dictature.
Et puis, on a droit, une fois de plus, à la cacophonie
gouvernementale qui reconnait une évidence : Les forces de l’ordre seraient
racistes et violentes.
Ooooh le scoop !
On pourrait rajouter sexiste et misogyne.
Même si on compte bien des « blacks », « feujs »,
« rebeus » et « fliquettes » dans leurs rangs.
Assez peu chez les CRS et les gendarmes mobiles,
faut-il rajouter.
Tous ceux-là, « inaptes » à faire « militareux »,
« barbouzes », « affreux » ou légionnaires et qui se
recasent comme ils peuvent, là où ils peuvent, malgré leur sexe (leur « genre »)
et leur couleur de peau…
Notez que dans une société paisible, où chaque citoyen
va à l’école qui lui inculque comme principes le respect des lois et celui des
forces de l’ordre, il était temps, pour « Jupiter » et son équipe de « trisomiques-autistes »,
d’interdire la prise d’immobilisation qui aura tué George.
Elle ne sera même plus enseignée à l’ékole des flics.
La belle initiative : À la place, ils feront
usage inconsidéré de taser au premier geste interprété comme de la rébellion
!
On n’arrête décidément pas le progrès…
Notez également que dans l’affaire Traoré, cette
sympathique et intelligente famille, issue du Mali (le papa est venu travailler
en « Gauloisie-universelle »… où il a eu quatre épouses à qui il a
fait 18 enfants, qui ont tous bénéficié de l’ékole gratuite de la République, c’est
dire son efficacité), la justice, en quatre ans, n’a toujours pas tranché.
Ce qui paraît suffisamment « fracassant » pour
que la « sinistre-de-la-Justice » soit saisie de ce dossier, avec un
beau mélange des genres, exécutif/judiciaire, propre aux confusions des pouvoirs
qui sied tant aux dictatures les mieux établies.
Bon c’est vrai aussi que plusieurs membres de la
famille Traoré ont eu des problèmes avec la justice, dont un a même fait de la
prison… et que si Adama Traoré a été arrêté par les gendarmes, c’est simplement
parce que lorsqu’ils sont venus arrêter l’un de ses frères, il a pris la fuite
à l’arrivée des gendarmes, ce qui l’a évidemment rendu suspect, provoquant une
course poursuite…
Il a finalement été rattrapé, et un gendarme a
commencé à le menotter, avant d’être frappé par un complice – qui a pris la
fuite – agression du gendarme qui a permis à Adama Traoré de reprendre sa fuite
et de se réfugier dans un appartement, où il s’est caché sous une couverture et
sous un lit… et où les gendarmes ont cependant réussi à l’interpeller.
Poursuite rocambolesque typique des « petites-frappes »
zonardes…
D’après le rapport des gendarmes (mais qui doit-on
croire ?), l’un d'entre eux a immobilisé les jambes, afin d’éviter une
nouvelle fuite, tandis que deux autres gendarmes finissaient de menotter Adama…
L’immobilisation a duré une trentaine de secondes,
puis Adama Traoré s’est remis debout, et il a commencé à se plaindre de mal
respirer.
Les gendarmes l’ont donc conduit à la brigade en
voiture, tout en demandant des secours aux pompiers…
Adama est décédé deux heures après son interpellation,
pas neuf minutes.
Une première expertise a donc été décidée par la
justice.
Elle conclue que la mort d’Adama est due à son mauvais
état de santé, après une série d’efforts.
Pas satisfaisant.
Une deuxième expertise a donc été demandée.
Mêmes conclusions.
Pas satisfaisant.
Une troisième expertise (toujours par des experts
agréés par la justice, et indépendants) est demandée.
Mêmes conclusions.
N’en jetez plus…
Mais le clan Traoré, est persuadé que c’est bien la
prise pratiquée par les gendarmes – en fait une immobilisation – qui a tué leur
petit frère…
À cela s’ajoutent les inévitables accusations de
racisme : Les gendarmes en question n’aimaient pas les « blacks ».
Or, deux des trois gendarmes étaient… « blacks »
!
De plus, la famille Traoré a fait réaliser une
expertise à titre privé, par un médecin « non agréé » qu’elle a payé
puisqu’il s’agissait d’un acte privé, sans aucune valeur légale.
Et là, le praticien conclue exactement à l’inverse des
trois experts officiels : Adama a bien été tué par les gendarmes, lors de son
interpellation.
Information aussitôt relayée par les réseaux sociaux,
et qui balaie les trois expertises officielles et assermentées… Deux poids,
deux mesures !
La famille Traoré, qui est intelligente et qui sait
parfaitement communiquer, saute alors sur la terrible affaire de George,
asphyxié par la prise d’un policier blanc…
Et ça marche !
D’abord, plus de vingt mille jeunes, « blacks &
blancs » tout zoukés, des banlieues et de la ville, manifestent à « Paris-sur-la-plage »,
en dépit de l’interdiction préfectorale…
On évite les affrontements, mais la mobilisation
impressionne tout de même les ministères.
La « sinistre de la justice » propose alors de
recevoir la famille Traoré…
Qui, se sentant si puissante, refuse !
Le « sinistre de l’intérieur & des cultes »,
interdit la fameuse prise, qui… n’a pas été utilisée par les gendarmes…
Et le « sinistre » interdit même et
désormais le racisme !
Qui est déjà interdit par la loi…
C’est dire que je suis désolé pour Amada, mais encore
plus pour George qui participe par sa mort violente à un combat qui n’aura
jamais été le sien…
Quelle honte pour la communauté « black » de
« Gauloisie-héréditaire ».
Les policiers continuent de se suicider.
Ils manquent toujours de moyens.
Leurs heures supplémentaires ne sont toujours pas
payées.
Leur matériel est souvent obsolète (sauf les LBD… anti-Gilets
jaunes !)
Les témoignages, nombreux, de ces policiers/gendarmes
et même pompiers, au bout du rouleau nerveusement, sont consternants !
Leurs chefs faisant en plus pression sur « le
flic de base » pour avoir des résultats… d’où la pluie de contraventions et
la mauvaise ambiance dans les forces de l’ordre, confrontées à de multiples
violences, provoquées par l’absence d’éducation de la jeunesse, bouffée par l’alcool
et la drogue.
Face à une société hyperviolente, l’interpellation d’individus
n’ayant peur de rien, et éduqués dans l’idée que les flics sont une simple « bande
rivale », relève d’un dangereux exploit quotidien.
Il suffit de lire les derniers faits-divers :
Ici, un homme tente de tuer une femme en la poussant
sous un RER ;
Là, un jeune 18 ans est torturé dans une cave, dans
une affaire de trafic de drogue ;
Plus loin, une femme enceinte de 23 ans est gravement
blessée par une arme à feu par un sexagénaire qui s’est donné la mort ;
Ailleurs, une jeune femme de 18 ans a été frappée et
droguée pour l’obliger à se prostituer, avant de finir par être libérée par la
police ;
Par-delà, une prise d’otage dans un supermarché, par
quatre malfaiteurs, qui ont vidé le coffre et pris la fuite ;
Et encore, le corps d'un homme assassiné a été trouvé
dans le canal des Costières ;
À Aiacciu, un homme a été tué par balles à la terrasse
d’un café et deux autres blessés ;
Plus près, deux policiers sont agressés et victimes d’insultes
racistes de la part de réfugiés Roumains ;
Une fusillade dans le quartier du Tonkin : Cinq
blessés dont un grave ;
Pas très loin, un homme a été abattu et un autre
blessé par balles : Un règlement de comptes entre malfrats…
Mais heureusement, la prise d’immobilisation est
désormais interdite !
Le meilleur résumé nous vient d’Olivier Marchal, connu
pour être cinéaste dans le civil, âpre et radical, dont les films demeurent
ancrés dans la réalité du terrain à qui l’ont doit cette déclaration, sur BFM
TV, ce lundi 8 juin : « J’en ai marre que des espèces d’acteurs de deuxième
zone continuent à chier sur les flics, alors que ce sont des gens qui vivent
dans des quartiers privilégiés, qui ont des métiers privilégiés. »
Voilà qui vient après une tribune publiée par le
syndicat Alliance police nationale, où l’on peut lire ces terribles phrases à
propos de ses anciens collègues : « Des types qui continuent aujourd’hui à
faire leur job dans des conditions lamentables. Et qui se heurtent à une horde
de petits marquis qui hurlent à la mort du fond de leurs appartements bourgeois
des quartiers les plus huppés de la capitale. Qui se permettent de juger. Sans
savoir. Qui ne connaissent rien à la violence, à l’odeur du sang et de la mort.
Qui n’ont jamais vu un flic pleurer devant le cadavre d’un enfant de quatre ans
tué à coups de fer à repasser ou d’un nourrisson violé par son beau-père et qui
dégueule ses intestins par son anus… »
Et le meilleur pour la fin : « C’est aussi cela, un
flic, mesdames et messieurs les artistes qui vomissez ceux que vous acclamiez,
il y a encore quelque temps, parce qu’ils avaient risqué ou donné leurs vies
pour protéger vos vies de citoyens privilégiés du terrorisme. »
Franchement, j’ai la gorge nouée.
Quand donc arriverons-nous à vivre en harmonie ?
Que cessent donc tous ces amalgames qui dressent inutilement
les uns contre les autres.
L’échec de toute une vie : Je n’y suis pas parvenu
et personne ne m’aide dans cette tâche pourtant essentielle, de la maternité au
cimetière…
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