Homicide de George Floyd
The New York Times annonce tout simplement le début de
l’effondrement américain… et ils ont bien raison !
Pauvreté, faim, chômage, troubles, le budget dévasté
par la crise et le pouvoir qui « éteint le feu avec l’essence », c’est cela
l’Amérique moderne d’après le célèbre canard !
Selon ce média, les États-Unis se sont trouvés au bord
d’une deuxième guerre civile.
La confirmation en est l’agitation provoquée par
l’arbitraire policier et répandue dans tout le pays en quelques jours.
Or, il est à noter que non seulement le meurtre de
l’afro-américain George Floyd a provoqué des émeutes, mais aussi que la foule a
demandé justice à l’égard de Breona Taylor, une Afro-américaine, abattue par la
police sans autre forme de procès, alors qu’elle faisait irruption dans son
appartement en mars dernier.
Il n’a fallu pas plus de quelques jours pour que les
États-Unis soient engloutis dans les flammes de la révolution, indique
l’article.
L’Amérique d’aujourd’hui, c’est 100.000 victimes d’une
épidémie qui a révélé l’impuissance du système de protection de la santé,
l’inégalité économique, l’arbitraire policier, le racisme endémique et le
nationalisme croissant.
Si une des historiennes citées, celle de l’Université
du Michigan, espère encore que la situation restera pacifique, « McDo-Trompe »
envisage d’envoyer l’US-Army tirer sur des citoyens américains quand la police
met genou à terre ou se laisse déborder, la Garde-Nationale encore cantonnée
dans ses casernes.
Attention : C’est l’ultime phase de test.
Et ce qui se passe de l’autre côté de l’Atlantique va
déferler, dans un futur proche de ce côté-ci.
On ne le pressent pas, mais toutes les « crises »
qui secouent notre continent sont parties des USA avant de nous submerger.
Sauf la crise sanitaire du « Conard-virus »…
Tout ce qui se passe aux États-Unis suggère que « l’effondrement
économique de la « pandémie » ne fait que commencer », écrit The New York
Times, parce que les États commencent à lever le moratoire sur l’expulsion,
l’augmentation des allocations de chômage ne sera plus versée en juillet, le
budget local a été dévasté par l’épidémie.
« Là où les gens sont ruinés, et il ne semble y
avoir aucune aide, aucune gestion, aucune clarté sur ce qui va se passer, cela
crée des conditions de colère, de rage, de désespoir et de désespoir, qui
peuvent être très instables », explique un professeur-adjoint African
American Studies, de l’Université de Princeton.
Il n’y a pas de doute : Quand on n’a plus rien à
perdre que « la vie de m… (étron) » que les autorités vous font
vivre, il n’y a plus beaucoup à hésiter.
Une façon comme un autre de mettre un terme à l’enfer
du quotidien…
Le déclenchement ? Une brute acéphale.
Un policier du Minnesota, bien connu pour sa
brutalité, assassinait un homme noir, George Floyd, en l’étouffant lors d’une
arrestation où ce dernier était soupçonné d’avoir payé avec un faux billet de
20 dollars.
Une vie pour 20 dollars…
C’était un meurtre parmi de nombreux autres.
Ce n’est pas nouveau : http://flibustier20260.blogspot.com/2015/03/on-enfin-trouve-le-remede-contre.html
De toute façon, quand tu es black dans ce pays-là, et même
si tu y payes tes impôts loyalement, quand tu te mets à courir bêtement, ils n’ont
trouvé rien de mieux que d’abattre dans le dos « le suspect » pour l’arrêter
dans sa course à la recherche de son ballon…
Comme au bon vieux temps de la « Manif’ pour tous »
ou plus récemment les « BlacBloks » et les « Gilets-jaunes »,
le régime a aussitôt envoyé ses provocateurs.
L’un d’entre eux serait un homme blanc en vêtements
noirs, affublé d’un masque à gaz professionnel et portant un parapluie noir. Il
a été filmé alors qu’il commençait à briser des vitrines de magasins, alors
même que les manifestants lui disaient de ne pas le faire.
Lorsque les gens ont commencé à se méfier de lui,
l’homme s’est éloigné, son parapluie toujours levé. Il a ensuite été identifié
comme étant un membre du département de police de St. Paul.
Dans la nuit et plus tard, le restaurant McDonald’s
local a également été incendié…
Le régime a reculé. La police s’est enfuie de la 3ème
circonscription en un long convoi. Peu de temps après, le commissariat était
incendié.
Là, il ne s’agit plus d’émeutes raciales puisque beaucoup
de manifestants sont des jeunes de couleur blanche.
Pendant toute la nuit, d’autres bâtiments ont été
incendiés.
Le gouverneur local du régime a enfin ordonné à sa
garde nationale d’intervenir.
Le président a menacé de tuer les manifestants non
armés.
« … Ces VOYOUS déshonorent la mémoire de
George Floyd, et je ne laisserai pas cela se produire. Je viens de parler au
gouverneur Tim Walz et de lui dire que l’armée est toujours avec lui. En cas de
difficulté, nous prendrons le contrôle mais, quand le pillage commencera, les
tirs commenceront. Merci ! »
On peut comprendre que « Twister » censure
des propos appelant à la violence, comme la loi US l’y oblige d’ailleurs, même
quand ça vient d’un Président fédéral en exercice…
D’autant que les mots de « McDo-Trompe » ont
une connotation historiquement raciste : « Quand le pillage commencera, les
tirs commenceront » est une menace inventée par le chef de la police de
Miami quand il a promis de violentes représailles à des manifestants noirs, en
1967.
Il a également déclaré : « Cela ne nous
dérange pas d’être accusés de violence policière. Ils n’ont encore rien vu
».
Twister a seulement mis un avertissement disant que le
twist présidentiel « glorifiait la violence » mais ne l’a pas supprimé.
Tôt le matin suivant, la police d’État du Minnesota
était revenue sur les lieux. Elle a arrêté un journaliste de CNN à la peau
foncée devant la caméra en marche. Le journaliste demandait à la police où elle
voulait que son équipe se mette en place.
Il n’a pas obtenu de réponse.
Aucune raison n’a été donnée pour son arrestation.
Un autre reporter de CNN, celui-ci de couleur blanche,
a également été approché par la police mais a été autorisé à rester : Il se
trouvait également dans la zone mais qui ne se trouvait pas avec l’équipe à
l’antenne, et a déclaré que lui aussi avait été approché par la police, mais
qu’il avait été autorisé à rester.
« Je me suis identifié … ils m’ont dit, ‘‘OK, vous
êtes autorisé à être dans la zone’’ » ».
« J’ai été traité bien différemment de (Jimenez)
».
Jimenez est noir et latino.
Après l’appel de CNN au gouverneur, le journaliste et
son équipe ont été libérés. Il a expliqué ici ce qui s’est passé. Mais la
police ne lui a présenté aucunes excuses.
Le gouvernement britannique a de son côté protesté
contre l’arrestation des journalistes.
Depuis, des appels publics à de nouvelles
manifestations ont été lancés dans de nombreuses autres villes. Elles risquent
de s’intensifier.
Des appels ont été lancés au président chinois Xi pour
qu’il fournisse aux rebelles américains les moyens de se défendre contre le
régime. Ils n’ont pas encore reçu de réponses.
On est où au juste ?
George Floyd aura fait un « arrêt cardiaque et
pulmonaire » à cause de son immobilisation par les forces de l’ordre,
confirme entre-temps un rapport d’autopsie officiel publié lundi, qui conclut
néanmoins à un « homicide » à cause de la « pression
exercée sur son cou » par le genou du policier de Minneapolis, et
était drogué au fentanyl, un puissant opiacé.
Une autre autopsie, commandée par la famille, estime qu’il
a été « asphyxié par pression prolongée ».
Dans son rapport, le médecin légiste officiel liste « d’autres
paramètres importants : artériosclérose et hypertension artérielle ;
intoxication au fentanyl ; usage récent d'amphétamines. »
Jusque-là, ce légiste assurait ne pas avoir de « preuves
physiques soutenant un diagnostic d’asphyxie traumatique ou d’étranglement ».
« L’effet combiné de l’arrestation et de l’immobilisation
de M. Floyd par la police, ses antécédents médicaux et la présence potentielle
de substances psychoactives dans son corps ont probablement contribué à sa mort »,
avait-il déclaré, dans un rapport préliminaire.
Les résultats définitifs ont été rendus publics juste
après que les avocats de la famille eurent présenté les résultats d’une autre
autopsie, menée par des experts « indépendants » qu’ils avaient
mandatés.
Ces médecins-là « ont conclu que le décès
avait résulté d’une asphyxie par pression prolongée », a déclaré l’avocat
lors d’une conférence de presse.
Genou entravant sa respiration durant 9 minutes…
Ah décidément, l’état de droit, toujours pas aboli…
Le policier a été licencié, arrêté et inculpé « d’homicide
involontaire ». Mais ses trois collègues présents au moment des faits
ne font, à l’heure actuelle l’objet d’aucune poursuite…
« McDo-Trompe » aura enfin pris la parole
pour la première fois ce lundi depuis la Maison Blanche, une semaine après le
début des manifestations et émeutes.
Alors qu’à l'extérieur de la Maison Blanche, des
manifestants étaient visés par des tirs de gaz lacrymogène, le président
américain a qualifié les récentes émeutes d’« actes de terrorisme
intérieur ».
Il a ensuite annoncé le déploiement de « milliers
de soldats lourdement armés » et des policiers à Washington, jugeant
que les troubles de la veille dans la capitale fédérale étaient « une
honte ».
« Jupiter » n’a pas ce problème-là :
Son palais est déjà devenu une place forte inexpugnable depuis l’été 2017.
Si vous ne me croyez pas, allez donc faire un tour rue
du Faubourg-Saint-Honoré.
Quand on pense que son prédécesseur pouvait en sortir incognito
sur son scooter jusqu’à la rue du Cirque…
Appelant les gouverneurs à prendre les mesures
nécessaires pour « dominer les rues », le président « ricain »
aura promis de restaurer l’ordre aux États-Unis et de « faire le point
sur la réponse de l’État fédéral » aux violences ayant éclaté à
travers le pays à la suite de la mort de George Floyd.
Confronté à une situation inédite de troubles à l’ordre
public, il ne s’était pas encore officiellement exprimé sur le sujet. Il a
exhorté lundi les gouverneurs des États fédérés à la fermeté face aux émeutiers
auteurs de pillages, englobant tous les contestataires sous le terme d’« anarchistes ».
La Maison Blanche aura été plongé dans le noir dans la
nuit de dimanche à lundi au milieu des protestataires et des départs de feu.
Pour protester, plusieurs centaines de manifestants se
trouvaient à proximité du bâtiment avant la prise de parole du président alors
qu’un couvre-feu a été instauré pour 19 heures (23 heures GMT) dans la capitale
fédérale américaine.
Washington, il faut le savoir, c’est une « ville
du sud » avec près de la moitié de la population qui est black.
Je vous l’avais dit depuis plusieurs mois : Pour
assurer sa réélection, « McDo-Trompe » a besoin d’une guerre.
Son bilan économique n’est pas suffisant d’autant qu’avec
la crise du « Conard-virus », il est désormais moins fameux.
Jusqu’à être minable sur ce point-là.
La crise sanitaire aura fait plonger tous les
indicateurs avec un taux de chômage jamais vu depuis des décennies et des décennies…
Et si les bourses se redressent, c’est parce que la
FED déverse des tsunamis d’argent qui n’existe pas : Il faut bien l’utiliser
à quelque chose en attendant des jours meilleurs.
Or, comme cet argent ne va ni vers les ménages ni vers
la « vraie économie », les bourses de valeurs s’enflamment, comme
ultime déversoir, et va se faire siphonner quand la crise, la vraie, celle de l’économie
va fermement s’aggraver.
La guerre sur le front économique est perdue et il n’a
pas pu déclencher la guerre, la vraie, ni avec l’Iran, ni avec la Corée du
Nord, pas plus qu’avec la Chine.
Qui elle se sent pousser des ailes à Hong-Kong et
jusqu’à Formose dans une prochaine étape…
Pendant ce temps-là, d’autres alimentent les feux en
Syrie, en Irak, en Libye et la « Gauloisie-éternelle » s’enlise au
Sahel : Mais ça, on en prit l’habitude…
Alors « Trompe » déclare la guerre à son
propre peuple !
Pas ceux qui lui redonnent sa « souveraineté
spatiale », non, la piétaille seulement.
Et devinez quoi ?
Sera-t-il triomphalement réélu ?
Tout ne fait que commencer !
Réponse dans quelques mois : Vous verrez bien,
mais c’est bien parti pour !
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