Déconfinement-avancé
Ça y est, on peut enfin boire une bière en terrasse. Ça
tombait bien, les terrasses ont été sensiblement élargies et il faisait beau et
chaud : Les filles osent même les tenues légères et elles n’hésitent plus
à montrer leurs jambes et chevilles.
De toute façon, masquées de là jusque-là, leurs
sourires restent invisibles : Il n’y a plus que la silhouette à mater !
Une belle façon de sortir d’une crise inédite.
Qui aura eu une conséquence majeure en « Gauloisie-magnifique »
: L’État est désormais partout !
Et il vous enferme sans que vous ne vous en rendiez
compte.
Dans un carcan qui nie vos libertés dans un univers
carcéral invisible mais bien réel.
Non seulement on cotisait de façon obligatoire encore
sur nos salaires et autres revenus pour assurer, je dis bien assurer, comme d’une
cotisation d’assurance, non seulement on se laissait taxer sur nos tabacs et
alcools justement pour nous assurer un « système de soins » que le
monde entier nous enviait, mais en plus, tout cela aura a été insuffisant pour
ne pas tuer plusieurs dizaines de milliers de personnes.
On a tout juste réussi à seulement à éviter un
engorgement dévastateur de nos hôpitaux publics (et privés).
Mais à quel prix !
55 jours de confinement, de garde-à-vue, de mise en « résidence
surveillée », et encore, l’air de rien, ça persiste.
Nous avons accordé les pleins pouvoirs à l’État et il
en a profité.
Par peur pour notre santé.
Par peur pour notre situation économique.
L’État a aujourd'hui tous les pouvoirs malgré une
incompétence manifeste à gérer la crise sanitaire et malgré une incompétence
manifeste à gérer son budget.
Autrement dit, on nage en plein délire…
Et encore, les gueux applaudissaient à 20 heures
pétantes, tellement ils étaient ravis !
Je te demande un peu…
L’État décide désormais vraiment de tout. On le savait,
mais on se berçait d’illusions « libérales ».
Là, il ne s’en cache même plus…
Il décide si on a le droit de sortir ou non.
Il décide si on a le droit de faire 100 kms ou plus et
dans quelles conditions…
Il décide si on a le droit de se promener dans un parc
ou seulement aller faire ses courses.
Il décide si on peut ou non dîner dans un restaurant
et à quelles conditions.
Il décide si on a le droit de boire un verre dans un bar
ou non.
Il décide même si on peut aller au Puy du Fou mais pas
au parc Astérix ou chez Eurodisney !
Il décide que les concerts, le cinéma, les théâtres,
les spectacles de rues, les festivals sont annulés.
Il décide si vous avez le droit de prendre de la chloroquine
puis, dans la même logique de ne plus en prendre.
Il décide de vous interdire de mettre des masques puis
de vous obliger à en mettre…
Il décide pour vous si vous avez le droit de voir vos parents
ou vos grands-parents.
Il décide si vous avez le droit de travailler au
bureau ou de vous contraindre à rester chez vous pour faire « acte de
présence ».
Il décide de vos vacances futures, du choix de partir au
pays ou de vous laisser partir à l’étranger.
Il décide de vous laisser vivre en zone verte, orange
ou en zone rouge.
Il décide même si vous avez le droit d’aller voter, où
et quand !
Réfléchissez bien… votre vie au quotidien dépend désormais
aujourd’hui totalement et uniquement de l’État.
Avant (mais c’était avant) il décidait de ce que vous
deviez manger et boire. Il taxait seulement ce qu’il avait décidé qui n’était
pas bon pour vous de boire ou de manger.
Mais en payant une surtaxe, comme d’un péage sur
autoroute, vous pouviez passer outre et faire selon votre bon vouloir.
Désormais, quand c’est interdit, c’est interdit et l’amende
reste chère à décaisser.
Et puis, s’il y a récidive, la « case prison »
n’est pas loin au bout du chemin.
Et sur la vie économique, c’est pareil.
Oubliez le capitalisme et la libre entreprise en « Gauloisie-des-libertés ».
Oubliez le libéralisme outrecuidant qui n’a jamais
existé que dans l’esprit fêlé de quelques « gôchistes-utopiques ».
Avant, pour ouvrir une échoppe, il fallait une
autorisation, une licence, un permis, une qualification. Mais si vous aviez du
fric, du temps et de l’énergie à perdre, on vous laissait faire.
(Mais ça, c’était avant !)
Aujourd’hui, l’État a droit de vie ou de mort sur les
entreprises privées.
Et même sur vos jobs.
Puisque c’est lui qui paie vos salaires.
C’est lui qui décide quelle entreprise a le droit de survivre
ou doit mourir, à travers le Prêt Garanti par l’État après avoir obligé les
entreprises à fermer, à ne plus faire de recettes.
C’est lui qui décide de prendre le contrôle de tel ou
tel secteur, comme hier avec la prise de contrôle de fait de Renault.
C’est lui qui décide si vous devez rouler en
électrique ou en hybride.
C’est lui qui décide quelle usine doit ouvrir et
quelle usine doit fermer.
L’État a pris le pouvoir économique.
Et il en a les moyens maintenant.
La Banque centrale européenne lui a fait un chèque en
blanc.
Et en « Gauloisie-impécunieuse », quand un
gouvernement a un chèque en blanc, il dépense sans compter et sait se rendre
incontournable, indispensable…
L’État aux manettes de l’économie alors que l’État est
incapable de gérer et de se gérer.
Il aura été incapable d’être son « auto-assureur »
dans la crise qu’on vient de traverser, incapable d’anticiper, incapable de ne
proposer rien d’autre que de tailler dans vos Libertés !
De toute façon, même en temps ordinaire, la gestion du
budget de l’État est catastrophique.
Il n’a jamais réussi à équilibrer les dépenses avec
les recettes depuis le temps de « Giskard-A-la-barre ». Et encore, une
année seulement tout en assurant l’essentiel de ses missions régaliennes…
Une situation délirante !
Et pourtant, ce qui est encore plus délirant, c’est
que nous l’acceptons !
N’oubliez pas qu’on est capable de vous envoyer les
huissiers saisir vos DVD et collections de BD en cas de malheureux découvert
inopportun, mais l’État peut vivre désormais avec 14 mois de « futures
recettes » en avance d’hoirie, de découvert, pour des recettes qui vont
baisser de l’ordre de 11 % (qu’ils nous disent : Comptez le double) sans
que personne ne râle
N’oubliez pourtant pas que l’État, c’était « nous »
mais depuis désormais, en fait, plus du tout !
Rappelons pour ceux qui l’avaient déjà oublié, que
nous étions en guerre.
C’est « Jupiter » qui l’avait dit.
Huit fois dans le même discours.
Et la semaine dépassée, 55 jours plus tard, « KungFu-Panda »,
notre « Premier sinistre » aura déclaré que nous étions enfin libres,
libérés d’un ennemi invisible.
Enfin presque dans un premier temps…
Un Parisien avait enfin le droit d’aller dans un
restaurant à plus de 100 km pour prendre son entrée et son plat.
Mais à condition que son plat, pas l'entrée, soit
composé de produits locaux !
Il recevra ensuite une prime de 12.000 € s’il prend
une voiture électrique pour revenir à Paris prendre son dessert.
À condition qu’il prenne son dessert debout en terrasse…
En revanche, il devra prendre son café assis, toujours
en terrasse, mais à 4 mètres de personnes tierces.
Quitte à stationner sur les emplacements de stationnement
libérés sur la chaussée si par hasard les trottoirs ne suffisent pas…
Il pourra ensuite rentrer chez lui à condition qu’il
mette un masque dans son ascenseur et qu’il ne soit pas le onzième à entrer
dans la cabine.
S’il n’a pas d’ascenseur, il devra rester en bas de
son immeuble jusqu’à minuit le 22 juin !
Tout cela est vraiment génial, puisqu’on est enfin
libres !
C’est l’État qui en décide pour votre bonheur…
Il a « l’autorité » !
J’espère que vous allez aimer, parce qu’on vous menace
toujours d’une récidive. La politique anxiogène, ça a bien fonctionné durant plus
de deux mois, il n’y a pas de raison que l’État ne prolonge pas le plaisir pour
bien vous faire comprendre qui est le maître de votre vie !
Et puis vous êtes attendus dans les bureaux de vote à
la fin du mois : Pas question que vous désertiez en avance.
Alors, après le psychodrame comique « à la Feydeau »
des plages fermées, puis ouvertes mais « dynamiques », les aéroports
fermés et les trains à demi vides, mais les métros/bus bondés, on vous laisse
miroiter des vacances au soleil pour cet été en vous avertissant que celui-ci
sera particulièrement chaud cette année.
Les « Teutons », pas kons, ils ont même déjà
aménagé un « corridor sanitaire aérien » avec les Baléares : Les
grecs n’ont pas été assez rapides…
Et je ne vous raconte même pas les délires de mes « cousins-natios »
sis en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » qui auront décidément tout raté…
Après l’idée d’un « green pass » qui aura
fait hurler les professionnels sur place, la punition est tombée : Les
déplacements aériens entre le continent et l’Île de beauté », ou vers les
territoires d’Outre-Mer, sont interdits (avant d’être rapportée dans l’urgence face à la bronca : Se faire assimiler à ultra-marins périphériques, la honte, tiens donc !).
« Sauf motif impérieux », précisait un décret
paru en catimini le lundi de Pentecôte au Journal officiel !
Si vous comptiez prendre l’avion aller manger du
brocciu, ou bronzer sur les plages de sable fin corses, il faudra y réfléchir longuement avant.
Libre ?
En tout cas pas jusqu’au 22 juin, date présumée de la
3ème phase de déconfinement.
Pas de l’allègement des restrictions sanitaires pour
les îliens (ultra-marins, les vrais) comme pour le reste du pays.
Seuls les déplacements en avion fondés sur un « motif
impérieux » d’ordre personnel ou familial, un motif de santé relevant de l’urgence
ou un motif professionnel ne pouvant être différés, sont autorisés.
Sûr que ça ne va pas aider sur place au redémarrage de
la saison touristique.
De toute façon, pour l’Île-de-Beauté, les vols décollent de Nice ou Marseille,
pas d’ailleurs, et sont ouverts au compte-gouttes.
Ils ont même annulé tous les miens en commençant par les
vols retour… mais pas aller.
Curieuse façon de faire.
Et ces kons de « natios » de hurler que ces
dispositions menaçaient l’économie du tourisme insulaire, depuis leur « conseil
exécutif » à Aiacciu !
Attend coco, tu voulais les foutre tous en
quatorzaine, les touristes, encore seulement la semaine dernière !
C’est quoi cette volte-face au juste ?
Du coup, si vous souhaitez vous rendre sur l’Île de
beauté, il faudra probablement se rabattre sur le bateau, mais la capacité des ferries
pourra être limitée sur décision du préfet.
Pour l’heure, c’est 66 % du nombre de siège, les
salons fermés, le confinement dans les cabines durant toute la traversée :
Même pas la peine de rêver au solarium ou aux ponts-promenades du bord…
Mais attention, ce n’est pas tout : Une mesure de
mise en quarantaine pourra malgré tout et encore être prescrite à l’arrivée en Corse pour
toute personne ayant séjourné, au cours du mois précédent, dans une zone de
circulation de l’infection.
On nous dit que ces zones doivent encore être définies
par le ministère de la Santé.
Mais je peux te vous dire qu’elles seront rouges,
voire oranges…
Des dispositions qui menacent l’économie du tourisme
insulaire, selon le conseil exécutif de Corse, qui demandait la révision de ce
texte ?
Mon petit-gars, il ne fallait pas jouer avec le feu…
Surtout dans le maquis : Ça crame vite !
Et puis c’est l’État qui décide en premier et en dernier
ressort.
Puisqu’il décide de tout !
Bienvenue dans la « Patrie des droits de l’Homme » !
Le pays des « Libertés fondamentales ».
Merci au « Conard-virus » : Le test
aura été réussi sur toute la ligne.
Ils sont mûrs pour l’étape future du confinement sine
die.
Il n’y a plus que quelques « détails » régler
et à affiner et on pourra les aliéner durablement toute une vie seulement en
leur foutant la trouille de mourir s’ils sortent de chez eux !
Vous avez dit un pays « ultra-libéral » ?
Non, non : Ultra-carcéral !
Tellement bien fait qu’on a pu libérer quantité de places
de prison puisque c’est tout le pays qui devient et restera une prison, un bagne…
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