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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 28 juin 2020

Maintenant, on sait pourquoi !

Le Japon a été relativement épargné par le « Conard-virus »
 
Certes, ils ont l’habitude de se munir de masque contre… la pollution et ce, jusque sur nos boulevards du temps où ils venaient par cars entiers visiter mon « beau pays ».
Toutefois, des chercheurs se sont mués en « trouveurs » et ont compris que ce n’est pas la seule raison.
En effet, ce serait, au moins en partie, grâce à leur langue qui produit moins de sons expirés et donc moins de gouttelettes, tout simplement !
 
Eh oui, quelle que soit la langue, certaines phrases et façons de parler sont à proscrire pour éviter de postillonner et de répandre des virus sur vos interlocuteurs.
Et les résultats sont là pour le prouver : Avec à peine 140 cas par million d’habitants, soit 10 fois moins qu’en « Gauloisie-contaminée », le Japon a été relativement épargné par l’épidémie malgré un confinement beaucoup moins sévère.
C’est sans doute le résultat de la fermeture précoce des frontières, aux habitudes culturelles (on ne se fait pas la bise, pas d’étreinte ni d’accolade : On s’incline !), un niveau d’hygiène nettement élevé et une possible immunité croisée avec d’autres virus asiatiques.
Mais l’autre paramètre a peut-être joué : La langue japonaise !
 
Une vidéo comparant les sons en anglais et en japonais, diffusée sur la chaîne de télévision japonaise TBS a ainsi activement circulé sur « Twister » au mois de mai.
On y voit une jeune femme prononcer « Ceci est un crayon » devant un papier, montrant l’expiration nécessaire pour édicter la phrase.
Et il n’y a pas photo.
On sait en effet que le coronavirus, comme le virus de la grippe ou de la tuberculose, se transmet principalement par voie aérienne via les gouttelettes contaminées lorsqu’on tousse ou qu’on parle.
Or, une récente étude montre que certains mots ou phrases produisent plus de sons expirés, comme par exemple les consonnes b, d, p, t… qui nécessitent l’utilisation des lèvres et de la langue, et qui expulsent les sons.
 
La phrase « Stay healthy », (« Restez en bonne santé ») par exemple produit une explosion de gouttelettes de 20 à 500 microns.
Or, la langue japonaise utilise peu de ces consonnes exhalées et les sons émis sont beaucoup plus doux.
Une autre étude parue en janvier dans la revue PlosOne s’est aussi penchée sur la question, en mesurant les taux d’émission de gouttelettes par un texte parlé.
« Nous avons constaté que certaines phrases sont associées à une production de particules significativement plus élevée » notent les chercheurs.
« Par exemple, la voyelle /i/ ("need" - besoin - ou "sea" - mer) produit plus de particules que /ɑ/ ("saw" - scie- ou "hot" - chaud) ou que /u/ ("blue" - bleu ou humeur), tandis que les mots disyllabiques incluant des consonnes vocales (/d/, /b/, /g/) produisent plus de particules que les mots comportant des consonnes non vocales (/s/, /h/, /f/) ».
Est-ce assez clair pour vous ?
 
Plus une phrase contient de voyelles, plus on va émettre de particules en la prononçant, affirme l’étude, qui prône la prise en compte de la langue en tant que paramètre pour les études épidémiologiques de propagation des virus respiratoires.
Forcément…
Comparons par exemple le mot « dépité » dans différentes langues.
En français, en anglais (« upset ») ou en italien (« irritato »), sa prononciation inclut une voyelle ou une consonne expirée.
En japonais, ce mot se prononce « dōyō » (動揺) qui ne requiert pas de son fort.
 
Et puis, les Japonais partent plus calmement… ou se taisent
Car la langue n’est toutefois pas le seul paramètre à jouer.
La façon de parler diffère aussi largement d’un individu à l’autre, notamment par le niveau sonore : Plus on parle fort, plus on va émettre des gouttelettes.
Ceci expliquerait en partie pourquoi certaines personnes se transforment en « supercontaminateurs », responsables à eux seuls de 80 % de infections.
Comme par exemple en « Ritalie »…
Ou en Alsace avec leur accent guttural.
Les « Bobos-parigots », comme ils ont tous des grandes-gueule, ce n’était pas compliqué de comprendre que si on ne les avait pas confinés rapidement et longuement, ils auraient fini par saturer les hôpitaux…
Notez qu’en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » on a aussi le verbe haut.
Résultat, deux foyers ardents, Aiacciu et Bastia.
Avec des dizaines de mort…
 
De leur côté, les Japonais auraient tendance à parler de façon plus calme et plus discrète, voire à ne pas parler du tout, suggère l’un des auteurs de l’étude de PlosOne, sur le site Vice.com.
Mais le pire reste quand même de chanter à tue-tête en public : À Washington, l’épidémie du « Conard-virus » aurait ainsi démarré dans une chorale au mois de mars, où l’un des chanteurs a contaminé 53 autres membres en moins d’une heure et demi !
Champion le gars…
 
Aussi, peut-être faudrait-il envisager d’enseigner le japonais à toutes nos chères « têtes-blondes » pour que demain, probablement à l’occasion d’un référendum (puisqu’on en fait pour tout et n’importe quelle raison) on décide que la langue officielle de la République soit le nippon.
Après tout, c’est du « francilien-natif » depuis que Mazarin l’aura décrété ainsi, à charge pour toute une académie de personnages-savants des « belles lettres » d’en faire un dictionnaire permanent des bons usages…
 
Ceci dit, ça pose un problème sportif aigu. En effet, vous aurez noté que les rugbymen de l’hémisphère sud pratique le hakka-ka avant de toucher la balle devant leurs adversaires. C’est probablement pour impressionner.
Moâ, ça aurait tendance à me faire rire…
Or, ils gueulent et émettent forcément des « gouttelettes » probablement infectées s’ils le sont eux-mêmes.
On devrait le leur interdire, ou alors les obliger à porter des masques.
Mais ça manquerait peut-être de « charmes ».
De toute façon, c’est important.
 
Parce que d’autres chercheurs devenus des « trouveurs », ceux des universités du Staffordshire (Royaume-Uni) et du Queensland (Australie) démontre que l’issu d’un match dépendrait de la façon dont les joueurs chantent leur hymne avant le match.
C’est ce qu’ils indiquent dans un article paru dans European Journal of Sport Science.
Sérieux…
 
Ces chercheurs ont regardé comment les équipes qui ont participé à l’Euro 2016 chantaient pour savoir si l’enthousiasme qu’elles y mettaient avait un lien avec le résultat.
Certes les footballeurs chantent leur hymne par obligation (quand ils y arrivent : Moâ, je ne peux pas, ça me fait pleurer !) mais la façon dont ils s’y prennent donne des indices sur leur investissement dans l’équipe.
Ils ont donc visionné les hymnes des 51 matches de poules et de phase finale de l’Euro 2016.
Et ont noté à la fois le langage verbal (si les joueurs chantaient l’hymne en entier, avec quelle intensité), mais aussi le langage non-verbal : Expressions du visage, langage corporel (par exemple est-ce que les joueurs se tenaient proches les uns des autres, se tenaient bras dessus bras dessous…).
 
Et ils ont trouvé (c’est ça un « trouveur ») que le degré de passion montré par les joueurs prédisait le succès de l’équipe. En particulier, les équipes qui chantaient collectivement leur hymne avec enthousiasme concédaient moins de buts.
De plus, dans la phase finale, cest-à-dire à partir des huitièmes de finale, mais pas lors de la phase de groupe, chanter son hymne avec passion augmentait les chances de victoire.
 
Dans The Conversation, un des auteurs de cette recherche, a pris les exemples de l’Espagne et de la Suisse, deux pays qui ne chantaient pas leur hymne avec grande passion : Résultat, aucun des deux pays n’a atteint les quarts de finale. À l’inverse, le Pays de Galles et l’Italie faisaient partie, d’après lui, des pays qui chantaient leur hymne avec le plus de passion.
L’Italie est allée en quarts de finale et le Pays de Galles en demi-finale.
Pour ces auteurs, la façon dont une équipe chante son hymne donne une information sur la solidarité qui règne dans le groupe : Le fait de chanter avec passion signale une certaine unité de l’équipe.
L’hymne sert aussi à impressionner l’adversaire, en lui montrant la motivation du groupe.
C’est aussi le rôle du hakka-ka des All Blacks en rugby.
 
Cependant, est-ce vraiment la passion avec laquelle on chante son hymne qui améliore la performance du jeu, ou bien l’inverse ?
Peut-être que les joueurs qui chantent avec plus de passion leur hymne savent qu’ils ont plus de chances de gagner. Mais les chercheurs ont noté un bel enthousiasme à la fois dans des équipes réputées comme fortes et d’autres jugées plus faibles.
 
Alors suffira-t-il qu’un Didier Deschamps demande à ses joueurs de chanter la Marseillaise avec passion pour qu’ils gagnent au risque de contaminer tout le stade ?
Ce ne sera probablement pas suffisant. Pour le « trouveur », « si les joueurs ne montrent de la passion que parce qu’ils ont reçu l’ordre de le faire, il est peu probable que ce soit la recette du succès. » Quoi qu’il en soit, vous pouvez toujours tenter de prédire le résultat d’un match en regardant les équipes chanter leur hymne.
À moins que ce soit désormais interdit pour cause de « Conard-virus », allez donc savoir ?
Et puis chanter la Marseillaise en nippon, ça n’aura plus la même gueule, à ce que j’en dis…
 
Bonne fin de week-end à toutes et à tous,
Et n’oubliez pas d’aller voter pour ceux qui n’ont pas encore élu leur conseil municipal !
Ne laissez pas à d’autre faire un choix pour 6 ans : C’est long 6 ans, plus qu’un mandat présidentiel…
 
I3

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