Eh bien vous attendrez encore un peu…
Il faut décanter avant de commenter. Parce que
clairement, on va savoir sous peu quel « virage » politique « Jupiter »
va vouloir prendre pour gagner 2022 (même si j’ai bien une idée).
Il paraît qu’il va y avoir un vaste « remaniement
ministériel ». « Kung-Fu-Panda » n’aura pas démérité d’avoir
tenté de maintenir un cap et ses troupes disparates dans un contexte de crises
multiformes : Il lui en aura fallu des kouilles pour mettre à l’arrêt un
pays tout entier pendant 55 jours !
On ne se rend pas compte, mais c’est énorme.
Tellement qu’il en aura chopé un vitiligo-capillaire
et on n’est jamais préparé à ce genre de handicap facial.
Pire, sa majorité parlementaire aura explosé
entre-temps (mais en avait-il une ?), les alliances qui suivent sont
bancales et « l’enracinement-populaire » qui ressort du dernier
scrutin est proche de zéro.
Gouverner « hors-sol » relève de l’exploit
héroïque dans de telles conditions, mais il l’aura fait avec loyauté et
conviction, entre « Gilets-jaunes » et « Conard-virus ».
Chapeau bas.
Reste que les urnes ont parlé : L’acte final du
quinquennat sera « écololo » ou ne sera pas.
Comme « Hurle-haut » s’est désisté, que « Bébé-roux »
est un « has-been » indécrottable, je ne vois plus que « Bord-l’eau »
pour relever le défi de porter « Jupiter » au pinacle d’une
rénovation en profondeur de l’avenir de la « Gauloisie-impitoyable ».
« Le-Riant » aura pris des chemins de
travers qui mènent au conflit tant en Libye qu’en Syrie ou au Sahel : Il
est grillé.
« Fafa-l’empoisonneur » est rangé au « cons-cons »,
« Juppette » tout autant, « Pruneau-le-Mère » sera candidat
en 2022, quant à reprendre « Tagada-à-la-fraise-des-bois » comme « premier
sinistre », ce serait tellement comique que ça reste intolérable même à
mon neurone : Il pourrait exploser de rire en vol…
On va savoir et bien sûr, ça se passera probablement
encore différemment, histoire de me faire mentir : J’ai l’habitude !
Il n’empêche, si je ne sais pas qui sera le malheureux
élu, de toute façon, on va droit au mur.
Soyez logiques, pour une fois : On se prend les « Gilets-jaunes »,
les « va-nu-pieds » de la « Gauloisie-profonde » pendant
presque un an tous les week-ends et on en sort par une hérésie « conventionnelle »
sur le climat.
Mais ce n’est que mon opinion…
Que j’en dis que c’est dommage : La planète et
les générations futures méritent mieux !
Un texte et une façon de faire à ce point ridicule et
contreproductif, qu’on se demande si ce n’est pas si inutile pour tout le monde.
Quand on sait que l’Agence Internationale pour l’Énergie
plaide pour plus de croissance et moins d’émissions de CO2, il
semble que l’AIE est aux antipodes de la Convention citoyenne.
En effet, dans une logique totalement opposée à cette
dernière, l’Agence internationale de l’énergie et le Fonds monétaire
international ont une stratégie pour accélérer la transition énergétique tout
en soutenant l’activité économique, la croissance et l’emploi.
Et ils l’ont rendu publique il y a quelques jours.
Pour eux, il est possible à la fois de stimuler la
croissance et les emplois et dans le même temps de réduire les émissions de gaz
(soi-disant) à effet de serre. Ce scénario est décrit dans un rapport de plus
de 160 pages publié en fin de semaine précédente (de la dernière passée) propose
une série de mesures pour transformer radicalement le secteur de l’énergie au
cours des prochaines années.
« Les gouvernements ont une opportunité telle qu’on
n’en rencontre qu’une fois dans la vie de relancer leurs économies et l’emploi
tout en accélérant le passage vers un futur énergétique plus résilient et plus
propre », écrit le directeur exécutif de l’AIE.
Il ajoute : « Les sommes d’argent qui vont
être injectées dans l’économie pendant cette période sont gigantesques. Or, la
façon dont l’énergie et le climat vont être intégrés dans les plans de relance
va déterminer l’avenir de la planète.
L’économie mondiale risque de s’effondrer mais la
calotte polaire est aussi en train de fondre. Il faut faire face à ces deux
défis en même temps. »
« En même temps », ça devrait plutôt plaire
à « Jupiter » pour la fin de son premier quinquennat.
Le rapport ne détaille pas moins de trente mesures
dans six secteurs clés : La production d’électricité, les transports,
l’industrie, les bâtiments, les carburants et les technologies bas-carbone.
Pour le mettre en œuvre, l’AIE et le FMI estiment que
1.000 milliards de dollars d’investissements (890 milliards d’euros) – représentant
environ 0,7 % du produit intérieur brut (PIB) mondial actuel – seront
nécessaires chaque année entre 2021 et 2023.
Trois fois rien…
Et ces mesures permettraient de stimuler la croissance
mondiale de 1,1 point de pourcentage par an. Elles devraient même créer ainsi
chaque année environ 9 millions d’emplois, tout en réduisant les émissions
mondiales de gaz à effet de serre liées à l’énergie de 4,5 milliards de tonnes
d’ici à 2023 et en permettant l’accès à l’électricité de centaines de millions
de foyers pauvres.
« Avec ce plan, 2019 serait définitivement l’année
du pic des émissions globales », explique le gusse.
Plus en détail, l’AIE préconise des investissements
afin :
– D’accélérer le déploiement de sources de production
d’électricité bas carbone comme l’éolien et le solaire et la modernisation des
réseaux électriques pour mieux intégrer ces sources intermittentes (un
classique, mais il faudrait un environnement global les intégrants…)
– D’augmenter l’utilisation de transports « propres »
comme la voiture électrique sur de courtes distances et les trains à grande
vitesse sur les longues distances (encore un classique : On va finir avec
des bagnoles sous caténaires, comme les trains…)
– D’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments
et des appareils électroménagers (toujours classique…).
– D’améliorer l’efficacité énergétique des équipements
utilisés dans les industries agro-alimentaires et textiles (là, c’est nouveau).
– De produire et d’utiliser en plus grandes quantités
des carburants durables (biogaz, biométhane…).
– De doper l’innovation dans des technologies
cruciales comme l’hydrogène, la capture et le stockage du CO2, les
batteries, les petits réacteurs nucléaires modulables.
Aïe-aïe-aïe !
Des petits réacteurs nucléaires enterrés un peu
partout, près des besoins, je ne te vous dis même pas la gueule des « ayatollahs-verdoyants ».
Ce sont pourtant, avec l’hydrogène, des technologies
déjà éprouvées depuis de longues années !
La pile à hydrogène signalant des chantiers routiers,
j’ai toujours connu.
Les fusées le plus puissantes fonctionnent à l’hydrogène.
Sans lui, personne n’aurait pu marcher sur la Lune
Et les sous-marins nucléaires fonctionnent depuis des
décennies avec de petits réacteurs embarqués sans problème. Sans eux, le
Nautilus n’aurait pas pu faire surface au pôle Nord.
Mais l’AIE insiste aussi tout particulièrement sur la
nécessité de consolider et numériser les réseaux électriques pour améliorer
leur sécurité et éviter les risques de coupures massives de courant qui peuvent
avoir des conséquences dramatiques.
L’AIE et le FMI recommandent notamment de « moderniser
les installations hydroélectriques, d’étendre la durée de vie des centrales
nucléaires… d’augmenter la flexibilité des réseaux » etc. etc.
Nous, on les ferme et les « Teutons » s’obligent
à ouvrir des centrales à charbon pour compenser.
Il n’y a pas qu’eux : Les Chinois en veulent plus
de 400…
À côté, la Convention Citoyenne fait pâle figure et
aurait mieux fait de s’occuper de la Pression Fiscale qui tue l’initiative, ou
d’un grand « Grenelle de la Sécurité intérieure » voire tout
simplement « un retour à l’ordre du jour du régalien », le cœur de
métier de l’État.
Mais non, mais non : Pas question de toucher, que
dis-je, d’évoquer les prébendes des « sachants » : Ils n’auraient
tout d’un coup plus de raison d’exister…
C’est quand même curieux, pendant que la « Gauloisie-contaminée »
tente de se remettre très doucement de son confinement sanitaire puis
économique, le gouvernement, lui, continue sur sa lancée écolologique : La
convention citoyenne pour la taxe et les interdictions à prétextes climatiques s’est
achevée et après elle viendra le temps des décisions musclées auquel « Jupiter »
aura réfléchi avec délectation.
Pensez donc : C’est qu’il va y avoir du pain sur la planche
avec toutes ces propositions écolologiques dont le but final est de rétrécir
l’énergie disponible et de grignoter durablement le pouvoir d’achat des
citoyens, leur capacité à se mouvoir, se chauffer, se vêtir et se nourrir, bref,
de vivre normalement.
Pourtant la pilule ne va pas être simple à administrer
puisque ces projets de repli intérieur ne correspondent finalement qu’assez peu
aux aspirations réelles d’une majeure partie du peuple.
Il faut en effet être bien aveugle pour ne pas voir,
ou bien borné pour ne pas vouloir regarder, que la « Gauloisie-apeurée »
traverse un nouvel épisode de déconfiture économique, politique et social
majeur. Et que le pouvoir semble coincé sur un chemin l’emmenant résolument sur
des sujets parfaitement perpendiculaires aux préoccupations du moment…
D’ailleurs, c’est assez spectaculaire : Hors sol
et ailleurs !
« Jupiter » semble continuer de dérouler une
tactique politicienne pour achever de détourner et récupérer le mouvement des « Gilets-jaunes »
alors que l’actualité imposerait non seulement d’en tenir compte d’une façon
diamétralement opposée, mais de prendre aussi en considération la nouvelle
donne actuelle, brûlante.
Ainsi, l’émergence des « Gilets-jaunes »
doit tout au ras-le-bol et à la frustration que la « Gauloisie-périphérique »
qui doit supporter devant l’arrogance des élites parigotes qui ne comprennent
rien, les contraintes de la vie de province.
Sur la dernière décennie, ce sont en effet les villes
petites et moyennes qui ont vu leur population augmenter, les villes comme
Paris voyant les citadins les quitter.
Les politiques nationales, pilotées par des citadins
de métropoles pour des citadins de métropoles commencent à coûter fort cher aux
citadins des villes périphériques et font sortir de leurs gonds les
campagnards, les banlieusards et les pendulaires.
Ainsi, les problèmes de sécurité dans certains
quartiers voire certaines villes, la criminalité et la délinquance en hausse
constante depuis dix ans, les incivilités de plus en plus violentes sont autant
de problèmes qui semblent bien plus préoccupants pour toute cette population
dont une petite partie s’est retrouvée sur des ronds-points à l’hiver
2018-2019.
Ainsi, les hausses délirantes de taxes et d’impôts,
les charges sociales étouffantes, la bureaucratie aussi tatillonne qu’encombrante
et même mortifère depuis la crise sanitaire sont autant de soucis que tous les
salariés, les chefs d’entreprise, les indépendants, les professions libérales,
les artisans et les commerçants doivent supporter depuis des années, et qui
sont des motifs récurrents de grognes, en plus que d’être des raisons solides
d’un chômage persistant et d’une pauvreté indéboulonnable de pans entiers du
pays.
Tout ceci est aggravé par la crise récente : Les
inscriptions à « Paul-en-ploie » explosent et ne vont pas se résorber
de si vite. Le sentiment d’insécurité est si concret dans certaines villes que
cela en devient parfois caricatural…
La misère s’étend dans le pays profond au point que
des associations caritatives spécialisées dans l’aide aux pays du tiers-monde
jugent nécessaire d’agir en « Gauloisie-prospère »…
Et ce marasme est quelque peu couvert par les
braillements d’enfants gâtés de la République et autres repris de justice en
manque de virginité judiciaire dont le but semble être une réécriture grotesque
d’une Histoire qu’ils ne connaissent même pas, et « Jupiter » décide
donc de continuer à nous faire avaler la soupe écololo, coûte que coûte.
Hallucinant…
Apparemment, pour « Jupiter » il semble bien
plus important de taxer les voitures, interdire les herbicides et imposer le
bio hors de prix plutôt que faire revenir l’ordre dans nos cités, baisser les
dépenses de l’État et avoir des administrations un minimum efficaces pour les 1.000
milliards d’euros de prélèvements annuels.
Devant ce constat, devant cet « autisme-trisomique »
et cette obstination ahurissante à enfin prendre en compte les vrais problèmes
du pays, on en vient à se demander si les manœuvres d’écolologisme outrancier de
« Jupiter » ne visent pas précisément à décrédibiliser le mouvement
écolologiste ou seulement à le récupérer.
Force est de constater qu’en laissant libre cours à
l’hystérie climatique, « Jupiter » met potentiellement en place une
stratégique politique qui lui serait directement profitable : N’oublions pas
qu’il n’a plus vraiment de compétiteur ni sur sa droâte, ni sur sa gôche, les
extrêmes sont, encore et toujours, d’excellents repoussoirs, qui expliquent
l’apparition régulière de sondages anxiogènes, pratique pour réveiller les bonnes
consciences.
Reste l’idolâtrie, le stalinisme-écolologiste, réelle
inconnue des prochaines élections, qu’il va pouvoir exploiter facilement : Dans
le cas où l’écolologisme n’est pas un vrai désir populaire, le grotesque achevé
de la plupart des propositions de la Convention Citoyenne, habilement accouplé
avec des référendums que « Jupiter » évoque déjà, permettrait au
peuple de rejeter plus ou moins bruyamment ces âneries.
Si, en revanche, l’écolologisme a gagné le cœur des « gauloisiens »
(et que ceux-ci désirent effectivement tabasser de taxes les voitures, le
nucléaire et l’individu bêtement heureux de vivre), alors la tenue de ces
référendums sera la démonstration éclatante du démocratisme « Jupitérien »
ainsi que son souci réel pour une planète plus verte et plus moelleuse…
Une autoroute s’ouvre alors pour sa réélection !
Dans les deux cas, il se retrouve en bien meilleure
position pour son prochain mandat.
Bien évidemment, tout ceci sera au frais du citoyen
et, surtout, de l’avenir du pays qui se meurt de ce genre de bidouilleries de
cuisine-politicienne et se fragmente complètement sous les coups de boutoirs
des totalitarismes verts, indigénistes ou revendicatifs de tous ordres.
Mais est-ce important si cela lui permet d’être réélu,
hein, sérieusement ?
Un royaume pour un plat de lentilles…
C’est un peu ce qu’annoncent en réalité les résultats
des scrutins d’hier.
Forcément, nous y reviendrons… demain ?
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