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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 11 juin 2020

Je sais bien l’émotion…

Ces « émeutes » à connotation raciale…
 
M’émeuvent moâ aussi : Je croyais jusque-là que le racisme n’existait pas (pas plus que toute autre forme de discrimination) puisque le mot a été rayé de notre Constitution.
J’en tombe sur le kul et je ne me suis pas encore relevé pour vous en parler de façon sensée. Je dis simplement que c’est « normal » : C’est la « sortie de crise » du « Conard-virus ».
On s’y attendait, mais une fois de plus, on reste surpris par la tournure qu’elle prend.
 
Ce qui m’inquiète beaucoup plus, c’est la « réalité » des prévisions de nos « têtes d’œuf » qui ne présagent rien de bon, loin de là et quelle que soit la direction qu’on regarde : FMI, BCE, « Lyne-sait », OCDE, Bercy, Matignon, tous disent la même chose : La catastrophe est devant nous !
La plus sérieuse, ce n’est pas « Pruneau-Le-Mère » qui nous assurait, en février dernier (je n’invente rien), que la « crise sanitaire » aura un impact de 0,1 % sur le PIB du pays…
Irrémédiablement myope le mek !
 
Non, ce sont les projections officielles de la « Banque de Gauloisie ».
Elle ne fait pas de prévision, mais des « projections », histoire de revoir sa copie en cours de route.
Et ce n’est vraiment pas fameux…
De quoi prolonger longuement et au-delà de la fin de l’état d’urgence sanitaire, prévue le 10 juillet mais pouvant se prolonger jusqu’au 10 novembre prochain, les « mouvements sociaux » en cours.
 
Trois hypothèses qui font frémir d’inquiétude : Première hypothèse, le virus disparaît, tout se passe bien, nous retournons tous à nos vieilles habitudes reprennent leurs cours aussi vite que nous avions été confinés.
La récession sera brutale, mais la reprise tout aussi forte que l’arrêt a été violent.
C’est le profil de reprise dit en « V ». Forte baisse suivie d’une forte reprise.
Ce ne sera évidemment pas le cas !
Deuxième hypothèse : le virus reste présent longtemps… nous obligeant à maintenir les mesures barrières pendant 1 à 3 ans avant de réussir à nous débarrasser de cette saloperie.
Le tourisme est durablement affecté, les compagnies aériennes en faillite mais sauvées des eaux et tournent au ralenti, de même que l’ensemble du secteur aéronautique.
Les mesures barrières diminuent durablement la productivité et nous serions ici avec un profil de reprise qui n’a jamais été évoqué par aucun économiste et qui serait ressemblant à une reprise en « racine carrée »… symbole mathématique que nous connaissons tous (même ma machine qui connaît tous les résultats de toutes les calculs possibles et imaginable).
Dans un tel scénario la croissance ne retrouvera pas son potentiel très rapidement et le PIB restera durablement bas, même si la reprise est forte dans un premier temps. Tant que les mesures barrières sont nécessaires, alors nous éviterons le pire avec un reconfinement, mais au prix d’un ralentissement volontaire de nos échanges.
C’est à mon sens le scénario le plus probable.
 
La troisième hypothèse est celle du pire : Deuxième vague, et « plus si affinité ». Si nous sommes confrontés à ce type d’hypothèse, il n’y aura pas de reprise durable mais des séries de « W » où on chute brutalement, on remonte et on rechute, indéfiniment.
Notez qu’à chaque chute il y aura du côté des entreprises de moins en moins de survivants, ce qui veut dire que le potentiel de reprise s’émoussera et diminuera à chaque vague. Si le « Conard-virus » devient endémique ou mute vers une forme plus létale, nous aurons tiré le pompon !
Dans une telle hypothèse, nous passerons collectivement d’une économie moderne, évoluée, et prospère, à une économie de subsistance.
Le scénario cher aux collapsologues.
Je suis un optimiste : Je n’y crois pas une seule seconde…
 
Pour notre ex-banque-centrale, ces « experts » en disent que :
– Le PIB, après sa contraction au premier semestre 2020, commencerait à se redresser au second semestre, amélioration qui se poursuivrait en 2021 et 2022.
Ce n’est pas bien sorcier à anticiper… La racine carrée.
 
Cette projection, finalisée le 25 mai 2020, repose sur l’hypothèse que le « Conard-virus » continuerait de circuler dans les mois à venir mais que le pays, affecté comme l’ensemble des économies dans le monde, s’adapterait progressivement.
En matière de politique budgétaire, cette projection intègre les informations précises annoncées par le Gouvernement jusqu’au 25 mai, mais elle n’intègre pas de nouvelles mesures annoncées depuis cette date, dont celles du projet de loi de finances rectificative (PLFR) qui sera présenté le 10 juin.
« De façon générale, notre prévision est entourée d’aléas particulièrement élevés, qui peuvent jouer à la baisse comme à la hausse : évolution de l’environnement sanitaire en France et dans le monde, taux d’épargne des ménages lié à leur confiance, etc. »
 
– Parce qu’« à court terme, du fait de la faiblesse de l’activité jusqu’à la fin du confinement strict le 11 mai et d’une reprise progressive depuis, comme en attestent nos dernières enquêtes de conjoncture publiées ce même jour, nous attendons un recul du PIB extrêmement important au deuxième trimestre 2020. Il s’ensuivrait un rebond progressif sur les prochains trimestres, à mesure que l’activité économique s’adapterait au nouveau contexte. Mais en moyenne annuelle en 2020, le PIB resterait très fortement affecté, avec un recul de plus de 10 %. »
C’est dire, comme je vous l’affirmais, que les 55 jours de confinement généralisé aura été un choc de plus de 20 %.
Mais personne ne me croyait
 
– Après ce choc très fort, le rattrapage serait étalé dans le temps. Les taux de croissance du PIB projetés en 2021 (7 %) et en 2022 (4 %), bien qu’élevés, permettraient de retrouver le niveau d’activité de fin 2019 vers mi-2022 seulement.
On verra ça à la fin de l’année 2022 : Parce qu’entre-temps, les 1,1 % de croissance par an prévus par la loi de finances, inflation comprise, auront disparu sur deux années successives…
 
– « Après avoir été amortie par le dispositif de chômage partiel, la détérioration du marché du travail serait retardée mais importante. Le taux de chômage pourrait connaître un pic supérieur à 11,5 % mi-2021. Il diminuerait ensuite progressivement en dessous de 10 % fin 2022. »
Des optimistes (on va voir ce détail ci-après) !
 
– « L’inflation totale (IPCH) deviendrait temporairement négative fin 2020, la baisse du prix du pétrole se conjuguant aux effets de la baisse de l’activité. Elle s’établirait à seulement 0,4 % en moyenne en 2020. Puis elle se redresserait légèrement en 2021 et en 2022, tout en restant très modérée dans notre scénario central. »
Ça reste à voir avec tout le pognon déversé dans les circuits financiers qui se retrouve dans les cours de bourse « hors-sol ».
On en reparlera, parce que « magiquement », ça ne ruisselle pas du tout…
 
– « La dette publique rapportée au PIB connaîtrait une augmentation très nette avec cette crise, autour de 120 % du PIB, significativement supérieure à la moyenne de la zone euro. »
Forcément, quand les dénominateur (le PIB) s’écroule et que le numérateur (la dette) augmente comme jamais, on entre clairement dans un endettement perpétuel qui ne dégonflera pas de mon vivant, jusqu’à rejoindre le niveau japonais !
« Sous l’hypothèse que les perturbations seraient moindres mais subsisteraient sur le second semestre, (si) le recul du PIB sur l’ensemble de l’année 2020 serait de plus de 10 % »
 
Néanmoins sur le plan des évolutions sanitaires et économiques, eux ne retiennent que deux hypothèses :
– D’une part, le virus continuerait de circuler et ainsi d’entraver le rebond de l’activité économique.
– D’autre part, ils supposent que l’amélioration de la situation sanitaire et l’adaptation des entreprises aux nouvelles circonstances permettraient de réduire progressivement les pertes d’activité par « rapport à la normale », alors même que le virus continuerait de circuler.
« Nous retenons ainsi des pertes d’activité, en écart par rapport à un scénario sans crise, de l’ordre de 10 points au troisième trimestre et proches de 7 points au quatrième trimestre 2020. Dans ces conditions de redressement progressif, le PIB reculerait d’environ 10 % en 2020. »
 
À la suite d’un redressement graduel de l’activité, le PIB en volume retrouverait en 2022 son niveau de fin 2019 dans leur scénario central. « Les projections pour 2021 et 2022 sont entourées d’encore plus d’incertitudes que celles pour le second semestre 2020. Elles reposent sur l’hypothèse d’une sortie graduelle de crise. Nous projetons une croissance du PIB d’environ 7 % en 2021 et de 4 % en 2022. Ce fort rebond apparent ne permettrait pas de retrouver le niveau d’activité de fin 2019 avant mi-2022. 2021 et 2022 seraient donc des années de redressement net mais progressif. La croissance diminuerait ensuite pour rejoindre, au-delà de l’horizon de cette prévision, son rythme potentiel. »
Les optimistes…
« En 2021, la très forte progression de l’activité en moyenne annuelle résulte du rebond attendu au second semestre 2020, après le choc du premier semestre.
L’acquis de croissance pour 2021 atteindrait ainsi déjà presque 5 % à fin 2020. Le redressement se poursuivrait en début d’année 2021 sous l’hypothèse que l’économie continuerait de s’adapter aux contraintes sanitaires.
La progression de l’activité se renforcerait à partir du second semestre 2021. En cohérence avec les projections de l’Eurosystème pour la zone euro, nous faisons en effet l’hypothèse qu’à mi-2021, des avancées médicales permettraient de lever les mesures sanitaires. Cela permettrait d’amplifier la confiance des ménages et des entreprises, et le rebond de l’activité amorcé fin 2021 se prolongerait en 2022, soutenu par un recul du taux d’épargne des ménages, ce qui renforcerait encore la croissance annuelle en 2022. »
Ça fait beaucoup de « si »…
 
« La perte d’activité resterait toutefois substantielle fin 2022, de l’ordre de 3 points dans notre scénario central en écart à une projection d’avant-crise. Cette perte traduirait en partie un déficit de demande mais aussi une réduction du potentiel d’activité sous l’effet de la crise.
D’une part, la chute de l’investissement limiterait l’accumulation du capital.
D’autre part, nous supposons que le choc sur le marché du travail et les défaillances d’entreprises affecteront la productivité globale de l’économie.
La perte d’activité se décomposerait ainsi à parts approximativement égales entre une perte de PIB potentiel et un creusement de l’« output gap », l’écart de production conjoncturel.
Au-delà de cette perte en niveau, la croissance potentielle ne serait en revanche pas affectée. »
C’est comme si rien ne s’était passée ?
 
Il faut signaler tout de même qu’avec le choc économique du début d’année 2020, les entreprises doivent désormais faire face à une dégradation brutale de leur activité et de leurs comptes : « Leur taux de marge et leur taux d’épargne subiraient en 2020 le plus fort recul enregistré depuis plus de quarante ans. Cette situation devrait provoquer une réduction importante de l’emploi. »
Importante ? Gigantesque, oui… (le « détail susmentionné »).
Depuis mi-mars, les entreprises ont largement fait appel au dispositif d’activité partielle, ce qui a permis de réduire très significativement leurs charges.
Malgré cela, l’ajustement du marché du travail est déjà amorcé : « Selon les premières estimations publiées par l’Insee, l’emploi salarié marchand a reculé de 2,3 % fin mars par rapport à fin décembre 2019 soit une réduction de 453.800 postes, dont plus de 290.000 dans l’intérim. Au quatrième trimestre 2020, le niveau de l’emploi serait inférieur de presque 1 million au niveau atteint fin 2019 ».
1 sur les 5 déjà aux compteurs (tous les compteurs qui ne s’arrêtent pas à 3,5 millions), ça fait bien 20 % en plus qu’il y a en moins pour participer à la création de « valeur marchande », autrement le PIB final !
Où je retombe sur « mes » pieds…
 
Du coup, avec retard, le taux de chômage atteindrait un pic au-dessus de 11,5 % mi-2021, avant de décroître nettement à nouveau d’après eux.
« Les conséquences de la dégradation de l’emploi seraient mécaniques sur le taux de chômage. L’Insee a publié mi-mai un taux de chômage à 7,8 % au premier trimestre 2020, en baisse de 0,3 point par rapport à fin 2019. Mais comme indiqué par l’Insee, cette baisse du chômage au sens du BIT est « en trompe-l’œil ». Les semaines de confinement posent en effet des difficultés importantes de mesure du chômage avec les mesures et classifications statistiques habituelles.
Le taux de chômage devrait ainsi rapidement augmenter dans les trimestres à venir pour atteindre un pic temporaire supérieur à 11,5 % mi-2021, au-dessus des précédents historiques. Il redescendrait ensuite à 9,7 % fin 2022. »
Quel optimisme… On a perdu au passage 1,9 point, ce qui fait presqu’un quart !
 
Car, de préciser que « notre projection du taux de chômage suppose des comportements inchangés au sein de la population en âge de travailler, alors qu’ils pourraient en réalité être affectés par la crise, ce qui constitue un aléa important.
D’un côté, certaines personnes peuvent être découragées de chercher un emploi ou peuvent renoncer à entrer dans la vie active en prolongeant leurs études par exemple.
De l’autre, les pertes de revenus des ménages peuvent inciter à la recherche d’emploi, par exemple pour le conjoint dans les couples comptant initialement un seul actif. »
Notamment ! Mais ça aura surtout un impact sur les volumes des entreprises et du coup sur les encaissements à réaliser par la puissance publique…
 
Car, « le pouvoir d’achat du revenu des ménages se réduirait de 0,5 % en 2020 (– 0,7 % par habitant). Ces chiffres en moyenne recouvrent bien sûr des situations très différentes selon les catégories de ménages, d’autant que l’ajustement du marché du travail devrait se faire initialement de façon plus prononcée sur les formes les plus précaires de contrats.
Ce recul du pouvoir d’achat du revenu des ménages en 2020 est limité, et très inférieur à la baisse du PIB sur l’année. D’une part, les transferts publics, par le jeu des stabilisateurs automatiques et des mesures mises en place par le Gouvernement, limitent les pertes de revenu des ménages. D’autre part, la relative résistance de l’emploi au regard du choc d’activité, décrite précédemment, amortit le choc de revenu pour les ménages en 2020. »
Pas certain que ça se passera de cette façon-là.
D’ailleurs, ils en disent que « la relative protection du revenu des ménages face à la crise s’amortirait toutefois avec le temps, à mesure que le marché du travail s’ajusterait. La progression du pouvoir d’achat serait ainsi de 0,9 % en 2021 puis de 2,1 % en 2022, des chiffres significatifs, et même forts en 2022, mais inférieurs au rebond de l’activité sur ces années. »
Pour ma part, je pense que les « aménagements » prévus (qui ne sont pas financés…) par les pouvoirs publics iront d’abord vers l’épargne de précaution tant qu’on n’ôtera pas l’idée dans la tête des gens qu’on peut se « reconfiner » à tout moment…
Il va falloir presqu’un an, voire plus, pour y parvenir (et cesser ce discours anxiogène permanent) !
Ce n’est pas gagné.
Et tout ce qui « ne ruisselle pas » mais reste dans les « bas de laine », c’est autant de moins qui finance l’activité « réelle », les salaires, les taxes et les charges sociales…
Ce qui va aggraver le « ressenti anxiogène »… et la flopée de « mauvaises nouvelles » sur le plan économique, social et « sociétal » (les émeutes…)
Un an, et je suis optimiste à mon tour.
 
Du coup, l’ajustement de l’investissement des entreprises serait, en revanche, beaucoup plus rapide, qu’ils en disent.
« Après une chute brutale au premier semestre 2020, accentuée par le quasi-arrêt de l’activité dans la construction sur les premières semaines de confinement, il se redresserait, très rapidement au redémarrage de l’activité au second semestre 2020 puis plus progressivement ensuite.
Sur l’ensemble de l’année 2020, son recul (– 23 % [tiens : on y vient !]) dépasserait celui du PIB, comme habituellement dans les cycles économiques. À plus long terme, et dans un climat économique incertain, le taux d’investissement certes élevé fin 2022, s’établirait encore en dessous de son pic de fin 2019.
Outre la chute de l’investissement des entreprises, l’investissement des ménages et dans une moindre mesure celui des administrations publiques, seraient également très fortement affectés par l’arrêt des chantiers de construction.
L’affaiblissement global de l’activité entraînerait également un mouvement de déstockage de la part des entreprises, qui apparaîtrait pour l’essentiel sur la moyenne annuelle de 2021 (contribution de – 0,6 point à la croissance du PIB). »
Pas fameux…
 
Ils en disent également que « la mesure de l’inflation est fragile pendant les semaines de confinement dès lors que certaines transactions n’ont tout simplement pas lieu. La crise sanitaire et économique pourrait, en outre, provoquer des tensions temporaires sur les prix d’un certain nombre de produits et services. C’est par exemple le cas de l’inflation IPCH des produits alimentaires non transformés qui s’établit en avril à 12,2 % »…
Ah, je me disais ben que « mon panier hebdomadaire » avait tout de même très sensiblement augmenté !
« De même, la mise en œuvre d’un certain nombre de mesures sanitaires va provoquer une hausse des coûts dans un certain nombre d’activités, qui pourrait être transmise au consommateur final. »
Sauf qu’on a trop de masques chirurgicaux et qu’on finira bien par les envoyer au Brésil…
 
« Pour autant, les forces macroéconomiques qui déterminent l’inflation sont clairement orientées à la baisse et devraient dominer en matière d’évolution du niveau général des prix. D’une part, la très forte baisse récente du prix du pétrole devrait provoquer un recul sur un an du prix de l’énergie, de près de 9 % au deuxième trimestre 2020. Cette baisse du prix des intrants devrait se diffuser progressivement vers les composantes hors énergie de l’inflation. D’autre part, la dégradation de l’activité devrait, comme usuellement, peser sur la progression des prix, de façon très nette dans les circonstances actuelles. »
Sur le papier ils n’ont pas tort (même si le pétrole va augmenter), sauf que comme d’habitude, ça ne se passe jamais comme il est dit dans les bouquins : Au contraire, avec un manque de volume à la vente faute de demande du consommateur, les entreprises ne peuvent qu’augmenter leurs marges pour survivre.
Ce qui est « inflationniste » avec pour effet de gonfler l’épargne de précaution, donc moins d’argent qui circule (cf. ci-avant) : Un cercle vicieux.
 
« L’inflation IPCH hors énergie et alimentation a déjà fortement baissé début 2020, avec des chocs importants notamment s’agissant des prix des transports, de l’hébergement-restauration et des communications en avril. Elle resterait faible sur l’ensemble de l’horizon ».
Mais inflation y il a eu et elle restera, notamment dans les consommations « obligées » qui sont justement exclues de ce dire !
« Avec la faible inflation globale dans le monde, les prix des produits importés progresseraient peu. Au plan intérieur, il est attendu que la dégradation du marché du travail pèse sur l’inflation, notamment dans les services, et face à l’ampleur du choc de demande, que les entreprises compriment quelque peu leurs marges, au moins à court terme. »
Le danger létal…
 
« Avec la forte baisse de l’énergie, et malgré la hausse importante des prix de l’alimentation, l’inflation totale IPCH pourrait devenir temporairement négative en fin d’année 2020 et elle progresserait en moyenne sur l’année de seulement 0,4 % (après 1,3 % en 2019).
L’inflation totale se redresserait quelque peu début 2021 du fait de la sortie de glissement de la forte baisse des prix de l’énergie. Elle resterait toutefois globalement faible dans notre scénario central, en s’orientant vers un rythme de 0,9 % en fin d’année 2022. »
Espérons-le…
Mais : « Si la dynamique macroéconomique apparaît donc globalement désinflationniste, on ne peut exclure qu’une partie des coûts liés à la crise sanitaire soit transmise au consommateur final dans des proportions plus importantes que ce que nous retenons ici, avec un effet transitoire à la hausse sur l’inflation.
Ceci sera sans doute dépendant de l’environnement macroéconomique général : la capacité des entreprises à augmenter leurs prix en parallèle des coûts supplémentaires occasionnés par la crise sanitaire serait plus forte dans un environnement macroéconomique favorable et, au contraire, très limitée si la conjoncture était fortement et durablement dégradée ».
Ont-elles le choix, les entreprises ?
Ou faut-il garder une communication « anxiogène » pour limiter les dégâts de l’inflation ?
Cornélien…
 
« L’épidémie de Covid-19 a conduit le gouvernement à recourir au levier budgétaire pour amortir l’impact économique de la crise sanitaire et favoriser les capacités de rebond. Ces mesures de soutien exceptionnelles couplées au fort ralentissement de l’activité en 2020, conduiraient à une dégradation marquée du déficit public en 2020 qui s’établirait, dans notre projection, à 10 % du PIB, après 3,0 % en 2019 (2,1 % hors double compte du CICE − Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi − et de la baisse de cotisations) » car on ne compte pas tout… histoire de ne pas se faire peur !
« Ce creusement du déficit s’explique pour environ 1/3 par les mesures de soutien exceptionnelles et pour 2/3 par la contraction de l’activité économique.
En 2021-2022, la fin des mesures exceptionnelles et la reprise de l’activité permettraient au déficit public de se réduire nettement, à législation inchangée, à 6 % du PIB en 2021 puis 5 % du PIB en 2022.
Le déficit resterait néanmoins supérieur au déficit prévu avant la crise sanitaire.
En raison du creusement du déficit couplé à la diminution du PIB, la dette publique augmenterait fortement à 119 % du PIB en 2020, après 98,1 % en 2019, et ne reculerait pratiquement pas en fin d’horizon de projection. La moyenne dans la zone euro augmenterait parallèlement (à 101 % du PIB fin 2020 et 100 % du PIB fin 2022), mais dans de moindres proportions. »
On n’a pas fini d’en parler…
 
« Dans notre projection, les dépenses publiques (hors crédits d’impôts [on ne compte décidément pas tout !]) augmenteraient fortement de 4,3 % en valeur en 2020, en raison des mesures de soutien adoptées par le gouvernement (principalement le dispositif d’activité partielle, les dépenses exceptionnelles de santé et le Fonds de solidarité).
En parallèle, les prélèvements obligatoires (PO) diminueraient de 8,9 % en 2020, du fait de la forte contraction de l’activité et, dans une faible mesure, d’une réduction des PO prévue par la loi de finances initiale pour 2020.
En 2021-2022, la reprise de l’activité devrait permettre une normalisation et le ratio des prélèvements obligatoires sur PIB serait, en 2022, proche (légèrement inférieur) à ce qui était prévu avant la crise.
Les dépenses exceptionnelles prenant fin, le ratio de dépenses publiques (hors crédits d’impôts) sur PIB est, lui, projeté à 55,7 % du PIB en 2022 ; ce ratio resterait cependant supérieur d’environ 2 points de PIB à ce qui était prévu avant la crise. »
De la poésie !
 
Du coup, ils soulignent en conclusion un enjeu important pour l’ampleur du rebond de l’activité, surtout pour 2021 : La baisse du taux d’épargne des ménages !
Vous êtes priés de bouffer à vous en faire péter la panse…
Une étude globalement correcte et prudente basée sur des modèles économétriques et des moyennes avec des hypothèses prudentes… qui comme à chaque fois ne prennent pas en compte les « cygnes noirs » et les possibilités de choc extrême.
Ce que nous venons de vivre est un choc extrême et la « Banque de Gauloisie » acte une récession potentielle avec une forte baisse du PIB sur l’année.
Pour la suite, elle considère le scénario central d’un retour progressif à la normale.
Il est en effet plus utile de prévoir le pire, d’espérer le meilleur et de construire des système résilients, robustes, solides.
Hélas, la « Banque de Gauloisie » ne prend pas en considération les autres vagues, la résurgence de l’épidémie, ce que fait par exemple la « Banque d’Hispanie » qui établit à presque – 16 % pour le PIB ibérique.
 
Tout cela est très bien : Ce qui est fait n’est plus à faire.
Mais soyez sûrs qu’on va parler de cette « crise » durant de longues années à venir.
Non seulement on a parlé de la crise des « subprimes » qui a généré celle « de la dette publique » durant dix ans, mais celle-là va durablement changer vos comportements.
Mettez-vous à la place des « milléniums » sur lesquels déferlent des montagnes de dettes. Mettez-vous à la place de la « génération Y » qui va voir ses impôts et charges sociales (les PO, Prélèvements Obligatoires) augmenter sans fin pour ne même pas voir le sort de la population s’améliorer.
Et que dire des « sans-dents », des « va-nu-pieds », de ceux qui « puent la clope et le diesel » qui ne parvenaient déjà pas à faire les fins de mois « avant » (mais ça, c’était « avant ») qui n’ont plus d’autres solutions que de se révolter (comme les « Gilets-jaunes ») au premier motif venu ?
Voilà ce qui m’inquiète sombrement…

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