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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 16 juin 2020

Étonnante prestation…

« Jupiter » parle pour ne rien dire !
 
Dimanche dernier, on attendait « le dire » présidentiel entre rumeurs insistantes de remaniement, d’acte III du quinquennat, de « monde d’après ».
On comprend bien qu’il lui fallait causer de la sortie de « crise sanitaire », mais il y avait d’autres sujets d’actualité « brûlante » comme la lutte contre les discriminations dans les institutions et dans la rue, par exemple, car elles pourraient mettre en péril notre modèle sociétal et les fondations de notre démocratie.
 
C’était sa quatrième prise de parole officielle depuis le début de la crise du « Conard-virus » et il s’était donné 20 minutes pour « tourner la page du premier acte » et esquisser – hélas très vaguement – les « jours d’après ».
À juste titre une partie de l’opposition a jugé « vide » et plusieurs points ont brillé par leur absence…
Poursuite du déconfinement obligeait, « Jupiter » a tout de même fait deux grandes annonces sur le plan sanitaire : Le passage de tout le pays en « zone verte » (à l’exception de Mayotte et de la Guyane) ainsi que la réouverture obligatoire cette fois des écoles et des collèges.
Les bars, cafés, brasseries, restaurants, cantines, ils ouvrent mais on ne sait rien des conditions à venir…
 
Hors « Conard-virus », il était aussi attendu sur le sujet très délicat de la lutte contre les discriminations, dans un climat tendu par les manifestations pour dénoncer le racisme et les violences policières d’un côté, et de l’autre, celles des policiers qui s’estiment « lâchés » par le gouvernement.
La police, le denier rempart du « pouvoir » avant de lancer la troupe et entrer en « guerre civile » sur les boulevards.
Mais sur ce point comme sur celui de la stratégie sanitaire, son discours n’a pas du tout répondu à toutes nos interrogations, loin de là.
 
Par exemple, la réouverture des écoles sur la base du volontariat le 11 mai avait provoqué de vives inquiétudes, notamment en regard des difficultés à appliquer le protocole sanitaire extrêmement pointu. Avec l’obligation du retour en classe le 22 juin, la question évolue : Faut-il continuer à appliquer ce même protocole, ce qui semble particulièrement compliqué avec le retour de l’intégralité des élèves ?
Sera-t-il adapté ?
Ou purement et simplement supprimé ?
Quid des enseignants qui ne reviendront pas tout de suite ?
Sur cette question cruciale, et alors que les établissements ne disposent que d’une semaine pour s’organiser, « Jupiter » n’aura pas dit un seul mot, au grand dam, des syndicats de l’enseignement.
Après l’allocution présidentielle, la secrétaire générale du Snes-FSU a évoqué le problème de la distanciation sociale : « Est-ce qu’on y renonce complètement ? Est-ce que le port du masque reste obligatoire pour les élèves et pour les enseignants », lorsqu’ils sont à plus d’un mètre ?
Qui dit accueil de tous les élèves dit également retour de tout le personnel encadrant… et quid de ceux « à risque », s’interroge de son côté Sud-Éducation.
 
Pour toute réponse, le ministère aura indiqué dans la foulée du discours télévisuel qu’une réunion serait organisée dès le lundi dernier avec les organisations syndicales pour préciser les contours de l’annonce.
Sans entrer dans le détail, le ministère précise que le protocole ne devrait pas être abrogé, mais simplement « allégé », à rebrousse-poil des attentes des « Gauloisiens-guéris » favorables, eux, au maintien d’un protocole strict dans les écoles jusqu’à la rentrée de septembre.
 
Alors qu’il a annoncé la reprise des cours pour les écoles et les collèges, « Jupiter » n’aura pas prononcé un seul mot ni sur les lycées, ni sur les universités, où les étudiants s’estimaient déjà lésés par la fermeture des établissements après le 11 mai, ni sur les crèches…
Un acte manqué ?
Pourquoi diplômer des imbéciles qui feront les élites du futur, c’est sans doute la raison de cette omission flagrante.
Selon le syndicat Snes-FSU, le retour en cours « s’arrête au collège parce que dans les lycées, à partir du 24 juin, la plupart des enseignants sont pris par les jurys du baccalauréat. »
Ce qui n’est pas faux…
Par ailleurs, l’entourage du « sinistre de « les-ducs-à-Sion » nationale évoque aussi le fait que, par le biais du contrôle continu, les résultats du bac sont déjà plus ou moins acquis. De plus les lycéens, plus âgés, plus autonomes et mieux équipés en informatique, ont moins souffert de la rupture pédagogique que les plus jeunes.
De toute façon 90 % d’entre eux ont déjà reçu leur cursus à travers « Parcours-sup » : Qu’ils aient ou non leur « passeport » d’entrée (le Bac-à-Lauréats) ne change donc rien à leur avenir…
Enfin, le ministère souligne qu’« il y a beaucoup de brassage au lycée » ce qui pourrait favoriser le risque de propagation du virus par les adolescents, contrairement aux plus jeunes qui semblent moins aptes à le transmettre.
(Il faudra quand même qu’on s’interroge de cette propagation qui visait surtout les seniors, tous ceux qui étaient à jour de leur vaccinations saisonnières jusque sur le « Charles-de-Gaule »…)
De son côté du ministère de l’Enseignement supérieur, aucune déclaration n’aura été faite immédiatement après : Ils attendent les « consignes du château », comme quoi, ce n’est pas clair…
 
Le monde de la culture – et tout particulièrement celui du spectacle vivant – aimerait bien s’affranchir de certaines règles post-déconfinement. C’était tout l’enjeu de la lettre envoyée à « Jupiter » avant son allocution par le Prodiss, première organisation patronale du spectacle musical dans le privé, et également signée par d’autres organismes représentant notamment les salles, festivals, théâtres privés, cabarets, le Camulc et le Sndtp.
Ils réclamaient la fin de la distanciation qui « s’appliquerait aux spectacles mais pas dans les trains ! »
Une différence de traitement qui pose encore aujourd’hui quelques questions de cohérence.
« Un spectacle cadenassé par les contraintes Covid, avec une salle au deux tiers vide de public ne fait pas sens », poursuivent-ils.
Une clarification de la « zone de flou pour les événements dont les jauges sont inférieures à 5.000 personnes » était également attendue en vain.
Car sur ces deux points, « Jupiter » n’a rien annoncé, car il n’avait rien à dire, si ce n’est qu’« il faudra continuer d’éviter au maximum les rassemblements car nous savons qu’ils sont les principales occasions de propagation du virus : ils resteront donc très encadrés. »
Mais ça visait probablement les manifs’ de flics, peut-on supposer…
Et quelques « Gilets-jaunes » en déshérence !
 
Hors le déconfinement, il était aussi attendu sur d’autres sujets. Après plusieurs manifestations d’ampleur, le gouvernement s’emparait du sujet de la lutte contre les discriminations au sein des institutions : Sa porte-la-parole « Si-Bête-la-Diarrhée » a ainsi proposé de rouvrir « le débat autour des statistiques ethniques » pour « reposer la question de la représentativité des personnes de couleur dans la vie publique, politique, économique et culturelle de notre pays ».
La diabolique proposition que voilà… Va-t-on aussi compter les « autistes-trisomiques » dans les administrations ?
La proposition fait déjà débat au sein même de la majorité : L’ancienne « sinistre de la Santé » et candidate « LREM-même-pas-en-rêve » à « Paris-sur-la-plage » « Agnelle-Buse-One », s’y est même montrée défavorable. Elle sait tout le poids des étoiles jaunes !
Alors que le « sinistre de la Ville », « de-la-Normandie » aura déjà oublié et a plaidé pour des statistiques « en fonction du lieu d’habitation (…) moins stigmatisantes », même si ça revient au même…
J’adore : Comme si ça n’existait pas déjà…
 
Au lieu de ça, « Jupiter », sans mentionner le sujet déclare : « Nous serons intraitables face au racisme, à l’antisémitisme et aux discriminations », avant de mettre en garde contre un combat qui devient « dévoyé et inacceptable (…) lorsqu’il se transforme en communautarisme » et « est récupéré par les séparatistes. »
Je n’aurai pas dit ça comme ça, mais plutôt que les « anti », quand ils deviennent caricaturaux, ne font que la soupe des « pro », comme d’habitude.
Quand on me dit que je suis raciste parce que je suis « blanc » et héritier de mon passé de négrier, un, il n’y a pas eu un seul négrier chez les Corsi, deux opposer « blanc » et « black », c’est justement nourrir le racisme (qui ne devrait pas exister).
Paradoxalement, la stigmatisation fait toujours la promotion de ce que l’on veut combattre !
 
La preuve, dans un communiqué, SOS Racisme a fait part de son étonnement face « au caractère très général de l’intervention du président à un moment où de nombreuses propositions concrètes sont posées sur la table par la société civile.
En effet, alors qu’à la suite du meurtre de George Floyd aux États-Unis, des millions de personnes s’émeuvent et se mobilisent à travers le monde entier contre le racisme, les violences policières et contre le racisme au sein de la police – l’omission du président de la République sonne comme un inquiétant déni ».
Pour une fois, ils sont moins kons que d’habitude et ça méritait d’être souligné.
 
Pour le reste, les leaders politiques étrillent la prestation, vous aurez probablement compris ça.
Très remontées, les oppositions de tous bords ont fustigé la prise de parole « Jupitérienne », « passant sous silence les morts du Covid-19 et l’explosion du chômage »
Un « exercice d’autosatisfaction » en vingt minutes en dit un autre.
Tout en annonçant une accélération du déconfinement, « Jupiter » a fait l’éloge de la gestion de la crise dont selon lui « nous pouvons être fiers ».
Ça les aura fait bondir à 15 jours des municipales.
En effet « Jupiter » sera longuement revenu lors de son allocution sur « un premier acte » dont on va pouvoir « tourner la page », alors qu’il aura été surtout marqué de bout en bout et parfois dans la confusion, par la défiance généralisée face aux actions de l’exécutif !
« Nous n’avons pas à rougir de notre bilan. Des dizaines de milliers de vies ont été sauvées par nos choix, par nos actions. »
« Si nous pouvons rouvrir le pays, c’est parce qu’à chaque étape de l’épidémie chacun a pris sa part. »
« Nous (avons) du ressort, de la ressource. Nous pouvons être fiers de ce qui a été fait et de notre pays ».
Les quasi 30.000 morts, disparus…
Un discours « gonflé à l’hélium, déjà hors-sol ».
Comme il l’a toujours été, ce n’est pas bien grave…
 
Les oppositions ont ainsi critiqué un « exercice d’autosatisfaction ».
« Début surréaliste, E. Macron est content de la gestion de la crise. Il oublie que notre pays va accuser une mortalité par millions d’habitants très élevée et l’une des récessions économiques les plus violentes au monde », a réagi le patron des sénateurs LR-démocrates.
Un autre, députacrouille dans le civil, estime, lui, que pour la première fois « un pilote, après avoir écrasé un avion, a l’occasion d’inviter les passagers à réembarquer » !
Drôle le bonhomme…
 
À gôche aussi, « Jupiter » a fait grincer des dents, notamment celles du Premier secrétaire du « P.Soce » : « Ce soir ce qu’on voulait entendre, c’était non pas de nous dire ‘‘j’étais formidable’’ pour le passé, mais qu’il nous dise comment on engage les Français sur la voie d’un redressement rapide ».
« #Macron devait se « réinventer », c’est raté. Nous ne voulons pas d’un Président qui se regarde dans un miroir mais qui regarde l’avenir. Où est le plan de rebond attendu ? Les réponses à la jeunesse ? Les mutations engagées ? On ne peut pas être en retard d’une crise à chaque fois ! »
Élu pour diriger mais qui n’aime pas diriger…
« Mes-Luches », chef de file des Insoumis, a, lui, dénoncé une « pluie de truismes, de mots volés et de poncifs » et un « bavardage gluant », estimant que le chef de l’État le « saoule » (il devrait passer aux « alcools-forts », c’est de la médecine « hydroalcoolique »), pendant qu’un député LFI a fustigé un « discours bouffi d’autosatisfaction ».
« Cette autosatisfaction crée une distance entre les Français et lui », a estimé le président des UDI.
 
Pour ma part, je regrette une intervention présidentielle qui aurait pu être faite par un « sinistre » en fonction : Il confond les métiers.
« Si-Bête-la-Diarrhée » nous aurait peut-être fait rire, en plus…
Parce que parler pour ne rien dire n’a jamais grandi la fonction présidentielle.
Et que la « première-ligne » (du banc de touche) ça aura été « Kungfu-Panda » et de bout en bout…
« Jupiter » aura voulu lui voler la vedette : Crétinisme ubuesque, finalement.
Moâ, j’attendais « l’acte III ». Il sera dit qu’il faudra patienter jusqu’au 14 juillet (où je ne suis même pas certain de voir défiler « La Garde » à cheval au son des tambours) mais un quarteron de « blouses-blanches » stéthoscope en bandoulière autour du cou : Je sens que ça va avoir de la gueule, cette affaire-là !
Tant pis pour la PAF survolant la Kapitale…
Snif ! J’ai un faible…
 
Rien sur les millions de chômeurs recrutés chez les intérimaires confinés, que même PSA aurait préféré les chômeurs « Polaks » (je te demande un peu : Ils ne peuvent pas déménager leurs ateliers jusqu’à Varsovie, ceux-là ? Des nuls…), rien sur l’accompagnement des artistes, de tous les oubliés de la crise : Ils ont juste été « formidables » de rester chez eux !
Tous ceux-là qui sont réduits à avoir enfin compris qu’ils étaient devenus des « inutiles »…
Et puis rien sur les vacances qui vont permettre de métaboliser tout ça. On sait juste qu’on va pouvoir partir en « Hispanie », peut-être en « Ritalie » et encore ailleurs, mais on ne sait toujours pas si les « Cousins-natios » de « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » auront assez de bateaux et d’avions, ni s’ils ne vont pas faire comme les « Britishs » et les « Hellènes » à « confiner » à l’arrivée jusqu’aux résultats des tests pratiqués au pied des avions…
 
Tout ce qu’on sait c’est qu’il n’y aura pas d’impôt supplémentaire (ce que je demande à voir après les élections de 2022 – qui auraient failli être anticipées… encore une idée à la kon !) mais qu’il faudra travailler encore plus pour rattraper les retards pris.
Quand et surtout où, alors que justement les boîtes vont couler par dizaines de milliers à la rentrée ?
Tout cela est angoissant.
Non pas la situation – on l’a surmonté dans l’immédiat – mais pour la suite qui n’aura absolument pas été esquissée.
Même pas évoquée.
Terrible d’autisme.

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