D’abord, je n’ai pas le cœur à rire.
Si pour l’heure, tout le monde semble rester en bonne santé dans mon
entourage direct (et plus lointain : J’ai passé ces derniers jours à
« papoter » par bigophone et courriel), à l’exception de quelques
cousins (un Helvète testé positif venu se réfugier en « Gauloisie-infectée » pour
cause de système d’assurance-mutuelle inconsistant et qui se retrouve confiné
dans la cabane du chien par ma cousine, et mes cousins varois qui vivent à la
cave, la faute à leur maison en construction de n’avoir pas reçu toutes ses
fenêtres… mais si, chantier suspendu !), ça se passe bien.
Tant mieux…
Hors les effets du confinement.
J’ai relevé une amie qui couche désormais avec Marcel (…Proust) alors que
son mari a attrapé la crève à labourer son jardin (alors qu’il n’a pas pu
acheter de graines ou d’oignons) et je constate que beaucoup promènent leur
chien toute la journée : Épuisant… pour les bestiaux-crotteurs !
Quant à ceux qui marchent tranquillement dans les rues en tenue de
jogging, ils sont trop nombreux pour que j’en fasse le compte…
Non, ce qui ne m’amuse pas du tout, ce sont les polémiques actuelles
autour de la prise d’hydroxychloroquine.
Inquiètes, les autorités sanitaires de Nouvelle-Aquitaine alertent sur des
cas de personnes ayant pris en automédication de cette molécule, le Plaquénil.
« Des cas de toxicité cardiaque ont été signalés (…) suite à des
prises en automédication (…) d’hydroxychloroquine face à des symptômes
évocateurs du Covid-19, ayant parfois nécessité une hospitalisation en
réanimation », indique la dite Agence régionale de santé.
« Face à ce constat, l’ARS Nouvelle-Aquitaine alerte sur les dangers de
l’hydroxychloroquine qui ne doit en aucun cas être prise en automédication ».
Ça tombe sous le sens : D’ailleurs, la seule automédication que je
m’autorise, c’est le whisky, car je sais doser (et ne conduis plus…).
Forcément, puisque c’est un médicament, sa prise doit faire l’objet d’une
« surveillance » et d’une « prescription » médicales adaptées « pour éviter
la survenue d’événements indésirables graves mais aussi des hospitalisations en
réanimation qui sont actuellement précieuses », poursuit l’ARS locale.
Rappelons que le Plaquénil est utilisé seulement contre le lupus ou la
polyarthrite rhumatoïde. C’est un dérivé de l’antipaludéen chloroquine,
actuellement expérimentée dans plusieurs pays dans la lutte contre le virus.
Mais il n’y a pas que lui : Sont aussi testés le Remdesivir (un antiviral
conçu initialement pour Ébola), le Lopinavir en combinaison avec le Ritonavir
(des anti-VIH), la même combinaison mais associée à l’interféron bêta pour
tenter de baisser le processus inflammatoire et l’hydroxychloroquine (cousin de
la chloroquine, mais présentant moins de risque de toxicité, cet antipaludéen ayant
l’avantage d'être connu et bon marché).
Or, le Plaquénil peut provoquer de nombreux effets secondaires dont des
troubles cardiaques et neurologiques. Et un surdosage peut être très dangereux,
voire mortel, tout le monde sait ça.
Et si vous ne le savez pas, vous vous doutez bien que comme tout
médicament, il s’agit d’un poison à haute dose !
C’est le principe : Un médicament empoisonne l’organisme et, en
premier lieu, le microbe ou le virus visé.
Mais pas que…
Personnellement, pour avoir été vacciné (obligatoirement) contre le
paludisme (et autres saloperies à l’occasion de mes divers voyages en Afrique),
j’ai plusieurs fois fait des cures de Nivaquine à titre prophylactique.
Pas d’effet secondaire, mais on n’en trouve plus dans les officines depuis
des années.
Et c’est là où je n’ai pas envie de rire du tout.
Je ne suis pas médecin et encore moins chercheur dans la biodiversité
microbienne, mais je reste assez étonné qu’en
« Gauloisie-inconsciente », les essais sur l’hydroxychloroquine menés
par le très controversé Pr Didier Raoult, (qui s’est attiré des critiques après
avoir publié deux études confirmant selon lui l’« efficacité » de ce traitement
contre le coronavirus), indique que 80 % de ses patients ont connu une « évolution
favorable ».
Et la seule chose que les « barons » de l’industrie
pharmaceutique pointent, ce sont les limites de ses études, car… elles n’ont
pas été menées selon les protocoles scientifiques standards !
Gag…
Non mais, doit-on en hurler de rire, parce que c’est un poisson d’avril
(de saison) ou doit-on en pleurer de rage ?
Votre gilet de sauvetage n’est pas homologué, alors on vous laisse vous
noyer ?
Car c’est oublier qu’en « Gauloisie-énâchique » un décret
encadre la mise à disposition de l’hydroxychloroquine pour… éviter les risques
de rupture de ce médicament !
Naturellement, personne n’a pensé à prendre un décret pour activer sa
fabrication et organiser sa distribution…
En revanche, un décret aura été pris pour autoriser l’administration de
cette molécule contre le Covid-19, à l’hôpital uniquement, et bien entendu
qu’aux seuls cas graves.
Les autres, il faut qu’ils deviennent « graves ».
Pourquoi, ça soigne que les cas désespérés, finalement ?
Franchement, on est dans un pays de déments : Si ça soigne et bien soignons
nom d’un tonnerre de Brest !
Pendant ce temps-là, à Marseille, sur 701 patients contaminés et traités à
la chloroquine, 1 « seul » mort !
Taux de mortalité décès/dépistés de 1/701 = 0,14 %
Qui dit mieux au juste ?
Et arrêtons un peu le défilé des journalistes virtuoses de la brosse à
reluire, des toubibs de plateaux de télévision qui croient tout savoir mais
n’ont plus vu un seul malade depuis 15 ans, tous ceux qui savonnent la planche du
Marseillais : Ça nous fera un peu de vacances !
Et on pourra alors et enfin peut-être les prendre un peu au sérieux, parce
que jusque-là, on ne peut pas dire qu’ils auront brillé à nous informer …
« objectivement ».
Qu’on y réfléchisse un peu : Fin décembre, quand la Chine annonçait
l’épidémie au monde entier ils n’ont pas cessé de mentir au peuple, aux
personnels soignants qui manquaient déjà de tout, en disant d’abord que le
risque était minime et ensuite en affirmant honteusement que le pays était
prêt, alors que la pénurie généralisée de matériels basiques s’est révélée être
catastrophique.
Malgré un préavis de deux mois, personne n’a voulu rien voir venir et personne
ne sait encore où nous allons !
Depuis deux mois, nous avons assisté à une ahurissante gestion de la crise
sanitaire, où amateurisme, incompétence, volte-face, mensonges, inconscience,
hypocrisie et manquements en tous genres, le disputent au cynisme.
En fait, il peut même apparaître, au contraire, que tout a été fait pour
provoquer la pénurie et tout semble être fait pour l’entretenir.
Ça aurait pu être drôle si ça n’avait pas engendré une hécatombe, qui n’en
est probablement qu’à ses débuts, le « pic » n’étant attendu que
cette semaine.
Rappelez-vous, « Jupiter » a d’abord nié la crise (comme
beaucoup dans le monde et encore quelques-uns ailleurs), puis l’a sous-estimée
pour finir par la gérer au doigt mouillé, dans le désarroi le plus total à
cause des précieuses semaines perdues.
Affligeant.
Et après s’être comporté en cigale aussi inconsciente qu’irresponsable,
totalement aux abois, il en appelle à toute l’Europe pour l’aider.
« Pas de polémique ».
Aucune réponse au manque de masques qui perdure, à la pénurie de kits de
dépistage et de respirateurs qui arrivent seulement maintenant de… Chine !
Normal, ils n’en ont plus besoin et les stocks doivent être écoulés…
Prise dès les premiers symptômes, la chloroquine éviterait pourtant
l’hospitalisation, la mise sous oxygène et la mort.
Mais nos « sachants » tergiversent encore.
Alors que l’hécatombe se poursuit, on nous dit que dans 6 à 8 semaines,
nous aurons (enfin) des résultats fiables avec l’étude « Discovery », menée en
Europe sur quatre traitements contre le Covid-19, dont celui du Pr Didier
Raoult.
Là, on sera près pour la saison prochaine…
À noter que cet essai clinique ne teste pas vraiment le traitement que
préconise le Pr Raoult, car l’antibiotique associé à la chloroquine a été
supprimé !
C’est vous dire que les résultats seront faussés…
D’autant que le confinement n’est qu’une stratégie temporaire (et moyenâgeuse :
On ne fait pas mieux depuis la peste noire !). Décidée dans l’urgence
médicale enfin « dépistée » par les comités scientifiques, on préfère
persister à avoir des solutions « scientifiques éprouvées » ! C’est
bien ça : « Nous avons une bouée qui flotte, mais comme elle n’est pas
homologuée, on préfère laisser les gens se noyer ».
Aux États-Unis, la FDA et « McDo-Trompe » n’ont pas eu les états
d’âme de la « Jupiter-rire » : Ils se remuent le kul et ont
accepté la chloroquine comme traitement du Coronavirus en attendant mieux.
Pourquoi seraient-ils plus kons que nos « sachants » à nous et notre
« Jupiter » ?
En notant que les « sinistres » et « députa-crouilles »,
eux, plébiscitent la chloroquine et y recourent sans hésiter. Un traitement refusé
pour les « sans-dents-qui-puent-la-clope-et-le-diesel ».
Il est vrai qu’il n’y a pas de pénurie pour la caste politique et nos VIP.
En revanche, manifestement, vos vies ne valent décidément pas très cher à
leurs yeux…
Les masques arrivent : Ils en sont tous équipés.
Mais mon pharmacien n’en a pas : Une pénurie scandaleuse qui met en
danger les personnels soignants et les forces de l’ordre.
D’ailleurs un collectif de 600 médecins a porté plainte contre le
« premier-sinistre » et « Agnèle-Buzz-In ». Plus de 1.300
soignants et plus 400 policiers et gendarmes étaient déjà contaminés.
Quelques-uns sont morts.
On apprenait seulement ce week-end que 300 millions de masques vont être
amenés de Chine par un pont aérien de 4 rotations par semaine. 1 milliard a été
commandé. Il faudra un mois pour les réceptionner (s’ils sont conformes à la norme
douanière en vigueur, naturellement).
Mais encore une fois, pourquoi ne pas avoir anticipé la production
nationale et les achats à l’étranger ?
Un test « Gauloisien » de dépistage rapide, élaboré par le laboratoire
Mérieux, est vendu aux États-Unis, mais la « Gauloisie-pépère »
attend le feu vert de l’UE pour l’utiliser !
Où est donc l’urgence sanitaire ?
Il y a deux mois, des industriels ont proposé au gouvernement de fabriquer
des respirateurs en quantité : Ils n’ont eu aucune réponse !
Le pouvoir a abandonné à leur sort les « soignants » sans moyens
ni protection. Ils sont déjà épuisés avant le pic de la pandémie.
Après avoir trié les malades les plus atteints, maintenant, on les refuse
faute de place.
Et quand on le peut, on les disperse dans d’autres établissements.
Beaucoup de patients meurent chez eux faute de prise en charge. Tout est
saturé.
Pour un malade transporté par avion ou hélicoptère en province ou chez les
pays voisins, combien de malades graves sont priés d’aller mourir chez eux,
comme des pestiférés ?
Jamais nos personnels « soignants » n’ont eu à pratiquer cette
médecine de guerre. C’est pour ça qu’on les applaudit tous les soirs à 20
heures.
Pour eux, ce manque de moyens qui les empêche de sauver des vies est un
véritable calvaire, un supplice insupportable.
Au lieu de dépister les patients présentant les symptômes et de les
hospitaliser, on les a renvoyés chez eux contaminer leurs proches.
Généraliser la chloroquine, adoptée par les USA viderait les hôpitaux en
traitant les malades dès le début des symptômes.
Tout cela, les « Teutons » ont su l’éviter, mais pas « Jupiter » !
En revanche, la « presse-aux-ordres » nous fait savoir que
« la première dame » s’emmerde : Vachement important que de
savoir ce détail en ce moment…
La pôve « Bibi-chette » !
Et moâ j’attends la cerise sur le gâteau.
Que je vous annonce déjà (et en avance) : Bientôt, on va vous
annoncer l’arrivée d’un médicament « sûr », breveté et, sous un
nouveau nom bien sûr, issus de nos laboratoires (ou de quelques autres) qui va
être fabriqué massivement et mis sur le marché pour endiguer la deuxième (ou la
troisième) vague d’épidémie attendue au début de l’été (et/ou à l’automne
suivant).
Et vous verrez quoi ?
Qu’il s’agira d’un mélange de molécules « pas cher » déjà
connues, présenté comme « une immense avancée » de l’industrie
« pharmaceutique brillantissime », une « prouesse » vous
assurera-t-on, qui vont vous être vendus un bras !
C’est en fait ce qui est déjà attendu : L’occasion de s’en foutre
plein les poches sur le dos de votre santé et de la « Sécu »,
bonne-mère !
L’autre « avancée », mais une vraie celle-là, sera la mise au
point d’un vaccin « testé/validé » pour la prochaine grippe
saisonnière avec prescription quasiment obligatoire pour quasiment tout le
monde, du chérubin qui n’a pas encore fait son immunité, au vieillard impotent.
Et vous serez obligé de ne pas mourir de rire, de vous moquer et même de
dire « MERCI ! »
Les « Maîtres du monde » adorent quand on leur dit
« merci »…
Autres conséquences de l’épisode, que je peux tout autant vous annoncer
sans me tromper, c’est qu’on va s’apercevoir qu’avec le confinement, la
pollution et les accidents routiers auront massivement reculé.
La solution toute trouvée à ce qui tue plus que le reste : On nous
annonçait bien 45.000 décès imputables à la pollution il n’y a même pas 12
mois.
Bé on va vous remettre une circulation alternée en permanence (on sait que
ça marche plutôt bien) avec un « motif valable » de circuler (décrété
par décret).
Et puis avec tous ces « vieux-malades » en moins, si les comptes
de la « Sécu » vont en prendre un coup en 2020, les décédés ne coûteront
plus rien l’année prochaine et les comptes des assurances-retraites vont enfin pouvoir
se remettre à flot sans « âge-pivot », ni augmentation des
cotisations (dont ne veut pas le patronat) tiens donc !
Ah oui : Il disait qu’il faudrait revoir nos sociétés et leurs
fonctionnements.
Eh bien ils seront revus pour… améliorer leurs profits et vous contraindre
un peu plus à des dépenses supplémentaires (sous peine de confinement) sans que
rien ne change vraiment.
C’est comme ça.
Inutile de vous dire que je n’ai pas vraiment envie de rire, aujourd’hui.
C’est comme ça aussi…
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