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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 31 mars 2020

Il n’y a aucune inquiétude : On est bien gouverné !

En fait, ils ne pensent qu’à ça…
 
À notre bonheur et à notre bonne santé, naturellement.
Le « Canard déchaîné » nous en aura rapporté une bien bonne la semaine dernière en publiant un extrait des échanges de la messagerie Telegram réservée aux membres du gouvernement.
Sujet : La bande passante consommée par les géants de la vidéo qui gênerait le télétravail et l’éducation à distance.
Je reprends, parce que naturellement c’est si drôle et indicatif des priorités gouvernementales, c’est important voire « stratégique » :
 
« Je vous confirme qu’on limitera Netflix, Appel et YouTube, car ils prennent 25 % du réseau, mais en journée et pas le soir. » annonce « Agnèle-Panier-Rhume-Pascher », la secrétaire d’État à l’économie.
« Là on va avoir des émeutes, Cédric » répond « Marre-Laine-Schie-à-pas », prenant à témoin le secrétaire d’État au numérique « Cèdre-Hic-Eau », car elle craint la réaction des parents, qui ne pourront plus coller leurs rejetons devant la télé.
« Je ne le dirai pas publiquement, mais la situation (…) et le confinement vont exacerber les tensions. Les gens doivent avoir des soupapes de décompression (…) pour éviter les accès de violence dans les foyers. »
(Vous savez quoi, ils nous prennent vraiment tous pour des bêtes et des brutes incontrôlables, des violeurs en puissance, des pédophiles assoiffés de chair-fraîche, ou je ne sais quoi d’autre comme horreur : Et il faut vraiment qu’on vote aussi pour eux en leur disant « merci » ?)
 
Le dénommé « Cèdre-Hic » lui répond : « L’Italie a vu son réseau ramer, y compris pour les usages importants, car le porno et les jeux en ligne ont explosé. »
« Si-Bête-la-Diarrhée », la « porte-la-parole » s’en mêle : « Ça va être magique de voir Cédric expliquer ça à la télé. Perso, je ne garantis pas de pouvoir tenir les mômes sans aller au parc et sans regarder Netfix. On va avoir des drames familiaux. »
« Agnèle-PR » commente : « En fait, si tu youpornes à 22 h 30, ça gêne personne… Juste une question d’organisation. »
« Jy-Bé-Djellabarrique », le secrétaire d’État aux transports s’en mêle : « C’est noté, Agnès. Merci pour ce précieux conseil ! »
« Agnèle-PR » : « Tu peux toujours compter sur moi. »
« Cèdre-Hic-Eau » : « Djeb, si jamais tu préfères que l’on priorise YouPorn (par rapport à) Netfix, n’hésite pas à le dire. J’ai prévu d’appeler YouPorn et Pornhub. »
(Mais non, la concurrence reste libre, dans ce pays qui est le mien et que j’aime tant…)
 
« Marre-Laine » : « YouPorn, tu peux toujours demander à des gens de t’envoyer des contenus amateurs. Netflix, c’est pour les familles. »
« Agnèle-PR » : « Je trouve que tu t’assagis beaucoup, Marlène. »
Réponse : « C’est la proposition de trouver des contenus pornos amateurs qui te fais dire ça ? »
« Cèdre-Hic » : « Cette crise donne quand même l’opportunité de vivre des moments de vie inoubliables. »
« Si-bête » : « Et des dialogues entre ministres qui resteront dans l’histoire de France. »
Et le « Canard » d’en conclure que « Ben-Jasmin-Gris-Veaux » doit regretter d’avoir quitté le gouvernement !
 
Voilà qui est fait : On entre dans l’Histoire !
Nos ministres s’inquiètent pour notre santé mentale (et nos bites & moules) et pas seulement pour les urgences et services de réanimation débordés qu’il faut soulager en montant des hôpitaux militaires de campagne à la hâte, réquisitionner des avions militaires et des TGV civils pour déplacer les ceux qui encombrent les hôpitaux (alors que les cliniques privées sont vides…).
Et la santé mentale passerait par YouPorn et Pornhub !
 
Je ne sais pas ce qu’ils ont dans la tête, mais moâ je m’inquiéterais plutôt de rouvrir des maternités d’ici la fin de l’année. Et pas seulement…
Parce que bon, le confinement, avec ou sans porno sous la macula, forcément c’est plus supportable en se sensualisant…
Et comme l’achat de capote n’est pas une « urgence alimentaire », les stocks domestiques vont finir par s’épuiser si ce confinement perdure au-delà de ce qui a été annoncé à la mi-mars.
 
Passons, si « Marre-Laine » semble être devenue au fil des années une experte en la matière (avec quelques autres) « Si-bête-la-Diarrhée » ne pense pas à tout, faudra-t-il ou non lancer un plan de soutien pour les péripatéticiennes (gourgandines et autres « demi-mondaines ») ?
Bé oui, déjà que les sites de rencontre voient leur trafic plonger dans les fosses abyssales, s’agissant des travailleurs qui opèrent en extérieur, on connaissait jusqu’ici le chômage obligé pour cause d’intempéries, mais on n’a pas pensé à ces gens-là.
Là, il va, maintenant, falloir compter avec le confinement… de ces dames !
De fait, le gouvernement a annoncé des mesures financières astronomiques, promettant de couvrir tous les précaires dans leur manque à gagner, mais il a oublié une catégorie : Les « travailleuses du sexe ».
Autrement dit les arpenteuses dites aussi asphalteuses.
Bref, des marcheuses…
 
Toutes (et tous) n’ont pas un chien à promener, car il existe sans doute presque autant de prostitués que de prostituées, sans compter les bi-, trans- et autres solutions alternatives, depuis que la « théorie du genre » a été imposée jusque dans les « ékoles-Pue-Bliques », qu’elles soient naturelles, artificielles, mécanisées ou pas.
Et puis surtout, ils et elles ont toutes et tous à déplorer l’absence de clients.
L’heure est grave.
Plus question de randonner sur les trottoirs, et difficile de mettre sous le nez inquisiteur de la maréchaussée une « attestation de déplacement dérogatoire » en bonne et due forme.
En effet, quelle case cocher ? Activité physique individuelle des personnes ? Déplacement entre le domicile et l’activité professionnelle ? Assistance aux personnes vulnérables ?
 
Eh oui, si nos travailleuses-travailleurs du sexe ont aisément recours à la Toile pour gérer la clientèle, il ne leur est pas possible de recourir au télétravail.
Quoique…
Certaines offrent déjà des prestations en ligne mais elles n’ont pas confiance dans le paiement du même métal : La cybercriminalité frappe aussi à l’entrejambe !
Une coordinatrice à Médecins du monde, s’inquiète d’ailleurs grandement : « La situation est dramatique » ; « Il n’y a quasiment plus de clients. Combien de temps vont-elles pouvoir arrêter de travailler ? Être en bonne santé sans pouvoir manger, ni nourrir ses enfants, c’est compliqué ».
 
Heureusement la solidarité s’organise. Des cagnottes ont été créées. Déjà « celle relayée par la page Instagram “Tapotepute”, suivie par plus de 13.000 abonnés, s’élève à plus de 10.000 euros ».
On comprend, « Tapotepute » est un joli nom qui fait rêver…
D’un grand secours également, le STRASS, Syndicat du travail sexuel diffuse aussi de précieux conseils à ses adhérents afin que celles et ceux qui continuent d’exercer puissent le faire si possible en toute sécurité.
Au nombre des recommandations : « Éviter tout contact de la salive » ou « toute position sexuelle en face-à-face ».
Adeptes du « missionnaire », passez votre chemin…
 
Si les pauvres arpenteuses sont à la rue, les « escorts » plus fortunées sont à l’étage.
Hélas, ça ne va pas mieux, apprend-on. Une dénommée Charlie, « Parisienne de 28 ans (qui) pouvait gagner 2.000 euros par mois “sans beaucoup travailler” », se confie : « Mes clients sont assez fortunés, ils sont conscients des risques, ils ne me sollicitent plus. »
Les salauds !
Ils se tamponnent Germaine ou se turluttent devant YouPorn.
Quelle autre solution ? Faire un don à Tapotepute ? Envoyer papa faire une bonne œuvre à l’hôtel d’à côté ?
Suis-je bête : « Avec le confinement, beaucoup d’hôtels ont fermé et des travailleuses du sexe se sont retrouvées à la rue. »
 
Notez bien que « Si-Bête-la-Diarrhée » aura eu une excellente idée : Puisqu’on manque de bras un peu partout, que la « réserve sanitaire » a été mobilisée et que la production agricole pourrit sur pied faute de personnel, il n’y a qu’à envoyer au champ (et non pas Auchan) tous ces profs’ qui ne foutent rien, puisque les ékoles sont fermées !
Cri d’orfraie sur tout le continent : Les profs’ « télé-enseignent » ou font la garde des mômes des « personnels soignants » !
En revanche les 3 millions de chômeurs plus ou moins bien indemnisés sont à l’arrêt (et interdit de faire grève, même si « Paul-En-ploie » reste porte close) sans compter les millions qui se retrouvent au chômage technique (dit « partiel ») la faute à la fermeture des leurs boutiques et établissements dès avant le confinement généralisé.
Après, c’est encore pire : On compte une chute de 35 % de l’activité (et du PIB à venir).
Elle en aura dit que c’était « maladroit » de sa part.
Au lieu de s’occuper du kul de tout le monde, elle devrait suivre une formation en « communication » et apprendre à tourner sa langue 7 fois dans sa bouche avant de nous montrer ses dents à causer pour ne dire que n’importe quoi.
 
Notez, soyez rassurés, on est vraiment très bien gouvernés, il n’y a pas à en douter.
La preuve qu’ils pensent à tout, lundi soir de la semaine dépassée, le préfet de l’Aisne, « Zidane-Khou-Court-riz », prenait un arrêté interdisant la vente d’alcool sur tout le département !
Pourquoi pas ? C’est déjà le cas sur les autoroutes (désertées) et les bars sont fermés.
Moins de 24 heures après, cet arrêté était rapporté par le même préfet.
« Rapporté » ?
En langage administratif, cela veut dire « annulé ».
Or, dans « annulé », il y a le mot « nul ».
« Rapporté », c’est mieux, vous comprenez.
Notez que dans le mot « rapporté », il y a « rapporteur », et au train où vont les choses, on se dit que les rapporteurs ont de beaux jours devant eux.
 
Allô, la gendarmerie ? Mme Michu, ce matin-là, elle est sortie de chez elle rien que pour aller acheter une baguette de pain.
C’est bien 135 euros, brigadier ?
Et Mme Duchemolle, je l’ai vue sortir du supermarché avec un plein chariot de Coca. C’est pas un produit de première nécessité, ça, que je sache, le Coca ?
Si-si, en cas de gastro ?
Mais merci, Madame. On va s’en occuper, de ces deux-là !
Pas possible, des choses comme ça, dans mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) : On se croirait revenu aux formidables heures de 1940 où n’importe qui dénonçait son voisin.
Et pourtant, faites le tour de la presse quotidienne régionale, vous verrez que si.
Peut-être pas encore de la dénonciation « vraie », mais faut laisser le temps que les choses se mettent en place et ouvrir une plateforme internétique dédiée.
 
Donc, le préfet, il avait décidé de faire du zèle.
Sa crainte ? Les violences intrafamiliales, le confinement risquant de les exacerber, surtout dans la zone rurale des plaines à betterave.
Pour sûr, l’Aisne doit être un département d’alcooliques !
Né au Liban on voit que cet énarque est un « modèle d’assimilation » réussie…
Qui dit betterave, dit sucre. Qui dit sucre dit distillation d’alcool… c’est naturel !
Et qui dit alcool, dit alcoolisme et trouble du discernement, donc violences conjugales : C’est si simple à comprendre.
En tout cas, il semble avoir totalement assimilé cet art ancestral de notre administration : Celui d’emmerder le maximum de monde en un minimum de temps avec un maximum de mesures, si possibles contradictoires !
Bravo !
Avec, en prime, cette petite touche inimitable de moralisation : « C’est pour votre bien, tout ça ».
Mais le préfet (représentant l’État dans le département (ou la région), autrement dit « Jupiter » qui en est le chef (de guerre) incontestables), est revenu sur sa décision.
Entre-temps, il aurait échangé avec des « addictologues », déclare-t-il dans un communiqué soigneusement aseptisé au gel hydroalcoolique.
N’aurait-il pas pu les sonder avant ?
Cet aller-retour administratif donne, à l’évidence, une impression de précipitation, pour ne pas dire de désordre, qui en rajoute dans le sentiment de naviguer sur un bateau ivre où le timonier change de cap sans prévenir le capitaine.
 
D’ailleurs, on attend avec impatience l’arrêté préfectoral qui osera fixer les conditions réglementaires de la bagatelle afin de respecter les mesures de « distanciation sociale » : Fréquence, comment, ce qu’on peut faire, ne pas faire…
Avec des croquis.
Ce qui nous ramène à nos « gourgandines-de-petite-vertu » qui s’impatientent.
J’espère seulement qu’au préalable et afin d’éviter que l’arrêté ne soit rapporté dès le lendemain de sa parution, le préfet aura eu soin de consulter un sexologue.
Rien n’interdit, non plus, de consulter le bon docteur « Déesse-Khâ » qui, dit-on, est un cador, une épée en la matière !
 
Peut-être même que « Si-Bête-La-Diarrhée » aura suggéré de prohiber tout rapport sexuel entre-temps (histoire de faire trembler « Marre-Laine-Chie-à-pas »), pour s’être aperçue, elle ou notre bon « Sinistre-de-la-bonne-Santé », que les maternités seront bientôt débordées.
Vous pourrez dire plus tard que je les aurai prévenus, naturellement.
Dans huit (en comptant les naissances prématurées) à neuf mois, maximum : Juste avant Noël…
Euh… et puis avec la « vague des naissances millésime 2020 », il faudra ensuite, et jusqu’en 2022, ouvrir plein de places de crèches et à partir de 2023, des classes nouvelles dans les ékoles, de celles qu’on fermait encore pour faire des économies.
 
C’est quand même kon cette épidémie : La faute à ne pas avoir eu de masque en nombre suffisant et en temps voulu…

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