La belle évolution du discours sur le masque…
Vous, je ne sais pas, mais moâ je n’ai pas encore oublié cet exemple…
exemplaire de « l’autisme-trisomique » si cruel dont sont affligés tous
nos « sachants ».
Je pensais qu’on méritait mieux au pays de la « Patrie des
Lumières »…
Eh bien non, même pas !
Le « Conard-Virus » débarque au pays et tout d’un coup on se
rend compte que les personnels soignants pourraient manquer de protections
« basiques » : Masques, blouses, charlottes, sur-chaussures,
gants, gel hydroalcoolique, etc.
Alors, la mesure indispensable, et c’est logique, c’est de réquisitionner
ce qui reste.
Il y a même une pharmacienne à « Issy-les-moules » qui n’avait
pas compris pour en avoir un stock conséquent qu’elle vendait encore dans son
échoppe aux chalands, en face de l’hôpital de long-séjour de Corentin-Celton.
Pof, comme au meilleur temps du régime de Vichy (on y reviendra
peut-être…), elle se fait dénoncer, fermeture administrative, confiscation de
son stock, une lourde amende et fissa passage devant le juge judiciaire
(confiné) qui lui colle une peine de prison (avec sursis).
Demain, je suppose qu’elle aura même droit à des tags antisémites sur sa
devanture…
Parce que « Dame-Co-haine »…
Bon, pas de propos antisémites (c’est illégal) sur ce blog : Je tente
seulement de prévenir les effets de la bêtise humaine, même si l’exemple vient
trop souvent « d’en haut » !
Car on a eu « Si-Bête-la-Diarrhée » qui nous a soutenu, droit
dans les yeux, avec tous ses collègues du gouvernement, que le masque, ça ne
servait à rien !
De toute façon, on est tous bien trop kon pour savoir l’utiliser !
Même elle, pas si brillante que ça finalement, ne sait même pas comment le
mettre…
Et ta culotte, tu sais la mettre pour ne pas tâcher tes fonds de
culotte quand tu nous cagues dessus à longueur de journée ?
Nous, les « sans-dents-qui-puons-la-clope-et-le diesel », nous
avions bien compris que ces équipements étaient d’une urgence-vitale pour les
personnes exposées en premier lieu dans les hôpitaux & cliniques.
Les Ehpad, nos vieux, ils passent éventuellement par la case
« réanimation », on s’en fout, ils coûtent déjà une blinde et on
autorise à les « endormir » pour leur éviter de se noyer dans leurs
glaires…
Nous on devait tous se moucher dans du PQ, tousser dans le creux du coude,
se laver les mains jusqu’à la corde, ne surtout plus se toucher la main pour se
saluer et surtout rester chez soi… con…fi…nés !
Ce sont des gestes basiques et de solidarité envers ceux qu’on applaudit
tous les jours à 20 heures depuis nos fenêtres.
Finies les embrassades et les câlins, parce qu’à un mètre de distance
minimum, pensez donc, il faut être « hors-norme » pour pouvoir encore
piner !
Et puis, tout d’un coup, ma petite-sœur (celle que si elle n’existait pas,
il faudrait quand même l’inventer), confinée à « télé-enseigner », qui ne sortait plus que pour
vider ses poubelles et prendre en charge les livraisons de bouffe qu’elle
commande par téléphone (parce qu’internet n’est pas encore arrivé jusqu’à chez
elle…) et qui m’affirmait que le « Conard-virus », « il est
dans l’air », vient de se voir confirmer ses « intuitions
scientifiques » fulgurantes : Si un tigre « confiné » dans
un zoo aux USA est testé « positif », ce n’est sûrement pas pour
avoir été « câliné » par son soigneur.
Et désormais, les autorités, en « Gauloisie-sanitaire » ou
encore aux States, encouragent le public à porter des masques pour se protéger
du « cornard-virus ».
Plus pour protéger les autres, mais soi d’abord !
Ah oui tiens donc et comment fait-on quand on n’a pas de masque disponible
et que de toute façon on est trop kon pour savoir en faire un « bon
usage » réglementaire ?
L’Académie de médecine a recommandé le port du masque en guise « d’addition
logique aux mesures barrières actuellement en vigueur ».
Punaise les doués, au 20ème jour de confinement ?
Ils y pensent enfin !
Quelques heures plus tard, c’est le directeur général de la Santé qui
répète cette recommandation : « Nous encourageons le grand public, s’il
le souhaite, à porter (…) ces masques alternatifs qui sont en cours de
production ».
S’il le souhaite seulement…
Pas ceux qui n’existent pas encore (et sont de toute façon réservés au
corps médical, quelques pompiers, policiers et caissières), mais des « masques
alternatifs », en tissu notamment, qui devraient surtout servir de
barrières aux postillons…
J’admire : On postillonnerait tous tant que ça sans s’en rendre
compte ?
Ils sont « destinés à la population générale ou ceux qui entrent en
contact avec beaucoup d’autres gens dans le cadre de leur activité
professionnelle. Ils sont en train d’être produits. L’objectif est d’en
produire plus de 5 millions par semaine », avait précisé notre
« honoré Premier des sinistres » lors d’une audition à l’Assemblée de
la mission d’information des députés sur l’épidémie.
Il faut dire que lors de cette audition, « Éd.Phil-lippe » avait
pourtant fait part de son scepticisme sur l’utilité des masques, pas encore
convaincu par le bon sens « en marche » (un truc qui lui manque
depuis de nombreuses années et plus ça avance, moins ça s’arrange)…
Le directeur de l’OMS pour les programmes d’urgence « dit qu’il n’y a
pas de preuve que le port du masque dans la population apporterait un bénéfice.
Ce serait même plutôt le contraire, à cause d’une mauvaise utilisation »,
a-t-il rappelé.
Mais ouiii chéri !
Continue à nous la mettre bien profond, c’est si bon…
Avant lui, c’était « Si-Bête-la-Diarrhée », ou encore « Agnelle-la-buse-In »,
alors « sinistre de la (bonne) Santé », qui jugeaient inutiles
l’achat et l’usage de masques pour toute la population.
Beau revirement depuis, n’est-ce pas !
Et ils vont aller plus loin encore, car selon les promoteurs du port
généralisé du masque, ce discours était avant tout destiné à éviter que le
grand public ne se rue sur ceux réservés aux soignants (les masques
chirurgicaux et les FFP2, plus protecteurs) et aggrave le pénurie déjà
existante.
Faut-il être niais au dernier degré pour ne pas comprendre que si le port
du masque avait été généralisé dès le départ, les services d’urgence et de réa
n’auraient probablement pas été submergés.
Pour se défausser, ils avancent désormais qu’« il y a une vraie
inflexion aux États-Unis et l’OMS est en train de réviser ses recommandations
», ajoute quant à lui le spécialiste de santé publique à l’université de
Birmingham (Angleterre), favorable au port généralisé du masque.
Effectivement, aux États-Unis, les autorités prennent les devants et ont,
elles aussi, fait volte-face. À New York, un des plus gros foyers épidémiques
du pays, le maire n’a pas attendu et a appelé sa population à se couvrir le
visage à la moindre sortie. « Ça peut être une écharpe, quelque chose que
vous avez fabriqué, un bandana », a-t-il affirmé.
Je vais ressortir mes cravates de la naphtaline et me les coller sur le
visage…
L’idée a été suivie par leur président qui a dit à tous les Américains de
se couvrir le visage vendredi. On suspecte que « le virus puisse se
transmettre quand les gens ne font que parler, plutôt que seulement lorsqu’ils
éternuent ou toussent », a déclaré sur Fox News le très respecté
spécialiste américain Anthony Fauci, conseiller dudit président.
Respirer va devenir dangereux pour la santé…
De son côté, l’OMS s’en tient encore (un temps) à sa position initiale, en
craignant que l’usage généralisé du masque donne un « faux sentiment de
sécurité » et fasse oublier les indispensables mesures barrières
(distanciation sociale, lavage des mains…)
Toutefois, son patron a concédé mercredi que son organisation mondiale
continuait à « évaluer l’usage potentiel du masque de manière plus large
».
Et comme pour se dédouaner, il avance dans la foulée que « la pandémie
évolue, les preuves et nos avis aussi » !
Mais oui, bien sûr…
Notez au passage que le virus est connu des Chinois depuis le mois de
décembre et que nous sommes en avril…
Et puis des tutoriels de fabrication de masques artisanaux circulent
largement sur Internet, parfois émanant d’hôpitaux ou de sociétés savantes.
Le collectif « Stop postillons » en propose sur son site :
Lancé par des médecins, il parle « d’écrans anti-postillons » pour le
grand public plutôt que de masques, afin d’éviter les confusions avec le
matériel pour soignants : On est décidément trop kon pour
comprendre !
J’adore…
Un de mes « beauf’ » passe d’ailleurs ses journées (de
confinement) à en coudre pour ses « restos-du-cœur »…
Moâ, je vous dis, on va bientôt vous obliger à en porter pour aller faire
les courses (tabac et whisky compris) et que nous nous ferons livrer le reste
par des femmes-voilées !
J’adore l’idée du retour programmé et obligatoire du tchador et de la
burqa !
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