Ma « petite-sœur » avance dans ses fulgurances scientifiques…
Après avoir été la première à découvrir et affirmé que le
« Conard-virus », c’est dans l’air qu’il se propage et de ne même plus
autoriser son chat à se promener sur son balcon, que la pôvre bête en est
réduite à guetter les pigeons derrière le carreau de la fenêtre, elle me
signale que désormais, on sait un peu mieux comment le
« Conard-virus » peut tuer par … « tempêtes de cytokine » !
Qu’est-ce donc quoi
qu’est-ce ?
Seulement un emballement potentiellement mortel du système immunitaire.
Rien que ça…
Fièvre, fatigue, toux sèche, quatre fois sur cinq, le nouveau « Conard-Virus »
provoque des symptômes « bénins ou modérés ».
Comme une grippe classique.
Mais à cela s’ajoute souvent une gêne respiratoire qui peut déboucher sur
un syndrome respiratoire aigu et sévère.
C'est ce cas, pour environ une personne sur cinq ou sur six, ça nécessite
une hospitalisation pour s’en sortir, selon l’Organisation mondiale de la santé
(OMS).
Difficultés à respirer, impression d’avoir les poumons dans un étau,
lèvres ou visages qui commencent à bleuir sont des signaux d’alerte qui doivent
amener à une consultation urgente, selon l’organisme sanitaire américain CDC.
Une majorité des malades hospitalisés présente alors une pneumonie sévère
avec atteinte bilatérale qui est la signature de la forme grave de la maladie,
selon l’OMS.
Souvent l’aggravation arrive brutalement, environ 7 jours après l’apparition
des premiers symptômes, selon Pr Yazdan Yazdanpanah, chef du service des
maladies infectieuses de l’hôpital Bichat (Paris) et membre du comité
scientifique de l’Élysée.
Ce calendrier garde une grande part de mystère et de variabilité, mais
débouche régulièrement sur un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA).
C’est la situation où les poumons ne fournissent pas assez d’oxygène aux
organes vitaux et nécessite une ventilation artificielle avec l’utilisation des
fameux respirateurs-manquants.
L’étape redoutée des contaminés.
« Les preuves s’accumulent pour suggérer qu’une partie des patients souffrant
de formes sévères de Covid-19 sont sujets d’un syndrome de choc cytokinique
» écrit, avec des collègues britanniques, Jessica Manson, spécialiste des
phénomènes inflammatoires à University College Hospital de Londres, dans la
revue médicale The Lancet.
Ce phénomène de « tempête hyper-inflammatoire » est connu et décrit depuis
une vingtaine d’années seulement.
Il a été mis en cause pour expliquer la dangerosité de deux autres
maladies respiratoires provoquées par des « Conard-virus », le Sras
(774 morts essentiellement en Asie en 2002/2003) et le Mers (Syndrome
respiratoire du Moyen-Orient, 866 décès depuis 2012).
On le suspecte aussi d’avoir été à l’œuvre lors de grandes pandémies
grippales, telle la terrible « grippe espagnole », qui a tué environ 50
millions de personnes en 1918/1919…
Cette « tempête » est en réalité une réponse immunitaire « exubérante » :
Les cytokines sont des molécules produites par les cellules du système
immunitaire pour réguler l’action immunitaire.
Elles favorisent la réaction inflammatoire, qui est une réponse naturelle
de défense d’un organisme agressé.
Mais dans le cas de « la tempête cytokinique », on observe un emballement
de ce système qui débouche sur une réaction hyper-inflammatoire pouvant devenir
létale.
Quelle est l’importance de ces « tempêtes » (force 5 à 7 avec rafales
8 à 9 sur l’échelle Beaufort) dans l’engrenage mortel des cas sévères du « Conard-virus »
?
Pour être clair et pas rassurant du tout, on n’en sait strictement rien :
« C’est une très bonne question », répond le spécialiste américain en
microbiologie et immunologie, Stanley Perlman, qui s’est penché sur ces
phénomènes dans les cas du Sras et du Mers.
« Je pense qu’une réponse immunitaire exubérante est ce qui
véritablement tue les patients (du « Conard-virus ») en
détruisant les tissus. Mais ce n’est pas une certitude », répond à l’AFP
cet expert de l’Université de l’Iowa.
Ma petite-sœur pressentait qu’en fait, c’est notre organisme qui nous tue,
surtout quand on est déjà affaibli par une ALD potentiellement comorbide.
Ou tout simplement pour âge avancé…
Elle n’aurait donc pas totalement tort !
Comment calmer la tempête ?
Les marins de l’antiquité jetaient de l’huile autour de leurs esquifs.
Là, il faudrait pouvoir la calmer au niveau des poumons sans pour autant
abaisser les fonctions immunitaires des malades.
Pour l’instant, la médecine tâtonne et monte des essais dans l’urgence
alors que la pandémie progresse.
Par exemple à « Paris-sur-la-plage », le groupe hospitalier
public AP-HP a lancé ces derniers jours l’essai CORIMMUNO pour tester plusieurs
médicaments contre ces réactions inflammatoires excessives.
« À l’heure actuelle, il n’existe aucune approche thérapeutique
efficace et éprouvée contre ce phénomène », déplore le Pr Perlman. Et il souligne
qu’administrer des corticoïdes, médicaments anti-inflammatoires courants,
seraient « à coup sûr délétères » pour les malades du
« Conard-virus ».
Mais ça, on le savait déjà puisque même « Air-tchi-tchi » (RCC,
Radio Calvi Citadelle) m’en avait averti depuis une bonne quinzaine de jours en
vous balançant les rappels des gestes proscrits toutes les heures : Ça
remplace la pub pour les drives (des deux supermarchés et y compris le magasin
de bricolage).
En Balagne, ils ont monté tout un réseau centré sur Isola-Rossa qui
centralise tous les efforts des « soignants » pour suivre tous leurs
patients déjà sous traitement pour d’autres pathologies « lourdes ».
Et pour ne pas rajouter de la confusion au stress général de la microrégion.
L’hôpital de Calvi (ex AMU : Antenne médicale d’urgence, un
démembrement de l’hôpital de Bastia) n’étant utilisé que pour les confinements
« sévères » : On n’a pas d’Ehpad dans le coin, ou alors c’est
toute la région qui en est une…
Bon à savoir que la science avance : Le « Conard-virus »
affole votre système immunitaire et c’est ce qui tue.
Alors prenez soin de vous, car on n’a pas le remède, hors la Nivaquine (et
encore)…
Respectez la distanciation, le confinement, n’hésitez pas à vous bien
laver fréquemment les mains que vous éviterez de porter à votre visage sans
avoir utilisé un gel hydroalcoolique et si vous en avez un, portez donc un
masque quand vous prenez le frais.
Y compris sur votre balcon !
Notez au passage que si l’alcool (du gel « hydro-alcoolique ») détruit
la membrane du « Conard-virus », j’en connais quelques-uns qui sont tellement
« imbibés » qu’ils sont déjà probablement et définitivement « immunisés ».
Mais n’allons pas le crier sur les toits : il faudrait que la « Sécu »
rembourse même mes boutanches personnelles !
Joyeuses Pâques à toutes et à tous ! Le Christ est ressuscité : Que des bonnes nouvelles en somme !
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