On vit une époque vraiment formidable…
Certes, nous vivons tous en « résidence-surveillée »,
bientôt tracés par nos téléphones et montres connectées et gare si on s’éloigne
sans attestation… électronique.
Avec moâ, je ne sais pas comment ils vont faire :
Je vais ressortir mon vieux « Doro » de dépannage (bon… les cartes
SIM ne sont pas les mêmes, mais je vais me débrouiller) et ma montre Lip à remontoir
mécanique d’un siècle dépassé (qu’il faudra que je mette à l’heure), pour aller
faire quoi, M’ssieur l’agent ?
Bé acheter une cartouche d’encre pour mon imprimante, tiens
donc, et imprimer mon attestation dérogatoire exceptionnelle (et faire le plein
d’alcools forts…), bigre !
Ceci dit, le « confinement », ça n’a pas que
des inconvénients : On va enfin savoir si les guignols qui savent tout
mieux que quiconque de mon propre bonheur, avaient bien prévu dans leurs « Kriegsspiel
» toutes les conséquences de leurs décisions.
Une époque formidable qui « teste les
modélisations » en direct !
Après tout, ils mettent plus de 6 millions de personnes
au chômage plusieurs semaines d’affilée, ils ferment usines, bars et chantiers
mettant à genoux l’économie du pays à un niveau jamais atteint (et dire que je
pensais qu’on avait tout vu entre « Mythe-errant » et « Tagada-à-la-fraise-des-bois »
du temps où il faisait « Capitaine de pédalo » dans le civil…), et en
plus ils sont imités à peu près partout autour de la planète : Plus de la moitié
« d’actifs » mondiaux devenus « oisifs » en quelques semaines
et ce n’est pas fini.
Quand les USA vont réellement s’arrêter, là, ça va
faire du bruit…
Autrement dit, on teste « in vivo »
les « crash-tests » les plus délirants !
Merveilleux…
Une époque vraiment formidable, vous dis-je.
Les premiers tests avaient été imposés aux banques :
Elles résisteraient à n’importe quelle crise, même celle passées des « subprimes »,
nous avait-on assuré.
Elles vont résister à celle-là, parce que bon, la
planche à billets tourne sans répit, que l’argent c’est devenu gratuit, qu’on va
même pouvoir le distribuer les yeux fermés par hélicoptère !
Je vous avais prévenu il y a quelques mois qu’ils
avaient enfin trouvé la recette magique et ultime : Formidable !
Et comme ce pognon va bien tomber quelle que part, les
circuits ne s’arrêteront pas. Tout ce qu’ils risquent c’est qu’il y en ait trop
qu’on va pouvoir tapisser nos murs avec des billets de banque.
Une époque formidable…
Peut-être iront-ils beaucoup trop loin. Mais comme ils
n’avaient pas le choix face à l’épidémie, ils ont pris l’économie mondiale, l’ont
mise dans une voiture et ils ont lancé cette voiture à toute vitesse contre un
mur.
Maintenant nous allons sortir les mannequins de la
voiture et voir à quoi ils ressemblent : Une expérience unique et en « live ».
Mieux que tous les scénarios les plus fous de la
téléréalité !
Vous pourrez au moins dire que vous avez connu ça…
Au moins une fois dans votre vie !
Naturellement, il est bien trop tôt pour avoir les
résultats de ce crash-test, évidemment, puisque nous ne savons même pas si l’expérience
est tout à fait terminée. Ils nous assurent que l’économie mondiale devrait
repartir et alors on va bientôt savoir ce qui va sortir de la voiture dont le
capot est totalement plié…
Mais il y a déjà des réalités qui transparaissent.
Première constatation (intermédiaire…) : Sans l’État
et son immense bienveillance, l’économie capitaliste ne fonctionnerait pas !
Aujourd’hui, quand une crise se produit, on s’attend à
ce que l’État fasse un miracle pour compenser les effets négatifs de la crise. Pas
pour l’amortir seulement, non, la compenser entièrement !
Si je perds 3 mois de chiffre d'affaires, l’État doit
me donner un chèque équivalent : C’est devenu un droit !
Et il doit obliger la banque à me faire crédit. C’est devenu
un droit !
Notez que ce n’est déjà plus du capitalisme, mais de l’économie
« administrée » postmarxiste triomphante !
Inutile de vous dire tout le bénéfice que certains
esprits ne manqueront d’utiliser pour se rebeller contre « le système »
(ex-ante) sans se rendre compte qu’heureusement nos « sachants »,
bons petits-soldats dudit « système », ont su l’inventer.
Deuxième constat : Sans la BCE, donc sans l’Europe,
la plupart des pays de la zone euro ne fonctionneraient pas. À commencer par la
« Gauloisie-souveraine », nous serions tous en faillite.
Un vrai sujet pour les « souverainistes », « national-populiste-anti-européens ».
Ils vous diront que ceux de l’UE qui ne sont pas dans
l’Eurozone, s’en sortent tout de même.
L’Euro oui, mais que ce soit les Polaks ou les
Hongrois (et quelques autres), ils seront tous bien contents de trouver une
oreille attentive à Bruxelles !
Notez aussi que nous sommes déjà en faillite depuis
bien longtemps, mais ça ne se voit pas parce que le « Franc-Pinay-révisé »
est noyé dans une devise (l’Euro) inattaquable par les spéculateurs
internationaux qui n’ont pas les moyens contre la monnaie unique.
Manquerait plus que ceux-là s’enrichissent sur la
pandémie qui vous confine !
D’ailleurs, et troisièmement, les banques commerciales
ne sont plus des banques… commerciales : Elles sont devenues des distributeurs
d’argent gratuit distribué par la Banque centrale européenne et garanti par la
BPI.
La BPI c’est qui ?
Globalement, c’est vous, mais vous ne le savez pas.
Notez que pour ma part, j’ai « romancé » sur
le sujet depuis 10 ans et les « milliards
manquants » de la Division Daguet engagée dans la guerre du
Koweït en 1990/1991.
Pour moâ, et les indices sont nombreux et concordants,
ces sommes-là cachées à l’opinion publique ont été recyclées dans les
trois PIA successifs lancés par les trois derniers Président de la République.
On va finir par tresser des lauriers à « Mythe-errant »
d’avoir mis de côté cette « cagnotte » dans le dos de tout le monde…
Les banques sont, désormais et de fait, nationalisés
et européanisés. Devenues des agences nationales de la BCE. Cela leur évitera
de provoquer la prochaine crise.
Mais ne leur dites surtout pas qu’ils sont devenus
fonctionnaires : Les « chefs » si, ils savent déjà puisqu’ils
sont tous issus des meilleurs cénacles étatiques, mais pas les autres en « back
et front-office » qui persistent à l’ignorer.
Naturellement, ne seront aidées par la BPI ou par le
gouvernement, donc indirectement par la BCE, que les entreprises qui ont une
chance de survivre !
Les autres, « non indispensables », on va s’en
débarrasser.
Celles qui étaient déjà faibles avant cette crise du « Conard-virus »
vont disparaître, demain ou dans quelques mois, ou quelques années : C’est
normal, c’est la loi de la jungle, celle du plus fort.
Dans quelques années, il faudra « gérer » un
énorme problème social et ça va commencer tout de suite après le « déconfinement »
et le début des « déconfitures ».
Et les entreprises qui pensaient qu’être rentable était
un concept du passé vont devoir courir après une nouvelle levée de fonds, la
énième, qui ne viendra peut-être pas. Du coup, les plus forts vont être encore plus
forts, beaucoup plus forts !
Celui qui a du cash sera le « roi du pétrole ».
Une époque formidable, vous rappelle-je…
Qui, j’espère, va remettre un peu de plomb dans le
crâne de quelques « sachants » délirants.
Pensez, votre « Sinistre de l’économie et de la
finance » en relit même ses bouquins d’Histoire : Au début, il nous
parlait de 1929. Maintenant il nous parle de 1945. Demain il va nous faire la guerre
du Yom-Kippour en passant par la case 1968, pour finir par 2008 et la crise de
la dette…
C’est dire le « céciteux » !
Une époque formidable, je confirme.
Justement, à propos de pétrole, certains vont
évidemment noter que la planète a mieux respiré quand on a appuyé sur l’interrupteur
de la croissance économique !
En Europe, par exemple, on mesure 58 % des émissions
de CO2 en moins depuis le début de la crise : Les « écolologistes »
et les aspirants « écolologistes » ne vont pas oublier les effets « bénéfiques »
de la « décroissance ».
Quitte à ce que la « décroissance » imposée
(il va falloir s’habituer à ce mot) aura pour contrepartie la mort du tissu
social : Ils vont pouvoir essayer d’en recréer un à la mesure de leurs
utopies !
Ça va être saignant quand j’entends déjà les « sachants »
tester de nouvelles idées, sur le « vivre à la campagne », le « télétravail »,
les « mobilités à réinventer », le « bien manger » etc.
Laissez-moi en rire : Mettre les villes à la
campagne… déjà que quand les ruraux voient débarquer les citadins pour se
confiner à la campagne ou à la montagne…
Ils appellent ça la « génération spontanée » !
Le « télétravail », c’est sympa, mais ça
reste « dégradé ».
Les « mobilités », d’accord, on peut en rêver
quand on est confiné, mais il faudrait déjà penser à recycler tout ce qui
aurait été dépensé inutilement…
Et je ne parle pas des ronds-points à un million le
bout que ça a bien pris, mais pas tant que ça, un peu partout en Europe :
Il y avait tellement de budgets à dépenser…
Le « bien manger », c’est aussi assurer la
logistique qui va avec et ça creuse les inégalités sociales…
Faut savoir ce qu’on veut finalement : Si c’est le beurre, l’argent
du beurre et la crémière « en même temps », ça va faire du mal à la
crémerie, figurez-vous !
J’ai même lu une de ces « utopies-bandantes »
dans un « canard-très-bien-très-chic » du soir qui part du constat
que depuis le début du mois de mars, un contre-choc pétrolier menace de
déstabiliser l’économie mondiale : La chute de la demande pétrolière
causée dans un premier temps par le ralentissement de l’activité en Chine, puis
par la généralisation du confinement de plus de la moitié de l’humanité est en
effet historique.
Une situation d’autant plus préoccupante qu’elle se
double d’une violente guerre des prix menée par la Russie et l’Arabie saoudite
pour contester le récent leadership des États-Unis dans la production de l’or
noir.
Admettons.
Pour cet « éditorialiste » cette crise va
laisser des traces.
Je veux bien le lui concéder comme d’un pléonasme qui
s’ignore.
Je suis d’accord pour affirmer que la baisse de la
demande d’or-noir risque d’être durable, puisque les contraintes du confinement
vont lourdement peser sur le transport mondial, bien au-delà de la levée
progressive des mesures de restriction de déplacement.
D’ailleurs personne n’imagine à court terme un retour
à la normale du trafic aérien, encore moins une explosion des échanges
internationaux.
Si la pandémie peut être contenue, tant qu’un vaccin
n’aura pas été mis au point, le virus risque de ressurgir périodiquement, ce
qui pèsera sur le rythme des échanges et l’expérience forcée de la
généralisation du télétravail devrait aussi contribuer à relativiser le caractère
indispensable de bon nombre de déplacements.
Pas de soucis puisque la brutalité de la crise à venir
va peser lourdement sur l’activité économique mondiale et diminuer
mécaniquement la demande en pétrole.
En 2008, après la crise financière, cette baisse avait
été temporaire. Mais les enjeux sont cette fois-ci différents. Les engagements
pris par les États dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat avaient
engagé la réflexion sur une diminution de la consommation de pétrole : C’est
toujours vrai.
Mais là où ça déraille, c’est quand il est affirmé que
« cette crise doit inciter à passer enfin de la théorie à la pratique. »
Ça déraille parce que « la théorie », surtout
en économie (et en sociologie), est toujours issue, ex-post, de la
pratique.
Il faudrait tout de même que les « sachants »
se rendent compte un jour que le monde n’a pas été organisé comme par miracle :
« Bon demain, on applique quoi comme théorie économique ? Et si on
essayait le capitalisme ? Non, moi je suis pour tenter une expérience de
collectivisme avancé ? »
Ce n’est pas comme ça que ça fonctionne…
Ce que le gars redoute c’est que les prix bas du
marché pétrolier deviennent un prétexte « pour abandonner les efforts
engagés afin de limiter les effets du changement climatique ».
« Ils sont au contraire un leurre : Ils font
croire à l’abondance de pétrole, alors que les découvertes sont au plus bas et
que seul le pétrole non conventionnel, comme les sables bitumineux au Canada ou
les pétroles de schiste américains, est en croissance, avec des coûts faramineux,
qui ne sont désormais plus soutenables pour les producteurs. »
Dès lors, l’Europe peut (et doit), en réduisant
fortement sa consommation de pétrole, en limitant drastiquement ses émissions
de CO2, se libérer de sa dépendance vis-à-vis des États producteurs.
Un grand rêveur qui en dit que le « comportement
brutal et égoïste des dirigeants des trois principaux producteurs, les États-Unis,
la Russie et l’Arabie saoudite, pourrait alors se retourner contre eux ».
J’aime ben l’emploi du conditionnel : « Pourrait »
seulement !
Et de conclure que « cette transition » est
d’autant plus souhaitable que les pays européens ont les moyens industriels et
politiques de la mettre en œuvre.
C’est vrai : on peut couvrir le pays de centrales
nucléaires… voire d’en inventer des « plus petites » à multiplier
partout, parce que ça fonctionne bien, plutôt que de faire des monstres
ingérables.
Et de nous donner « SA » recette : « Pour
cela, l’Union européenne doit être plus offensive afin de rebâtir sa
souveraineté dans les énergies renouvelables et développer les modes de
transport et les infrastructures pour accompagner ce mouvement. Ce projet devra
être au cœur du gigantesque plan de relance qui sera nécessaire afin de sortir
de cette crise. C’est une occasion historique pour mettre fin à notre addiction
au pétrole. »
« Historique », pas moins !
Quand je vous dis que c’est une époque formidable…
Encore un qui ne s’est pas encore rendu compte que l’urgence,
ce n’est pas de refaire des infrastructures onéreuses pour remplacer ce qui
existe déjà, mais de parvenir à s’immuniser tous d’une façon ou d’une autre
contre le « Conard-virus ».
C’est magnifique les effets de l’autisme associé à la
trisomie, je n’en démords pas !
Comme « crash-test », le résultat est à la
hauteur de ce qu’on savait déjà…
En réalité, on n’a globalement qu’une petite décennie
pour se préparer à la prochaine pandémie venue d’Asie. Et ce n’est pas en
érigeant partout des éoliennes qu’on l’arrêtera !
Parce qu’il y en aura d’autres, des épidémies, comme
tous les ans, avec une sur dix qui devient vraiment gravissime pour l’espèce
humaine.
C’est comme ça.
J’en suis bien à ma septième pandémie (mondiale) depuis
que ma première goulée d’air frais inspirée, en comptant celle du SIDA, le MERS
et le SRAS …
Alors les konneries du torchon qui publie ce genre d’ânerie,
franchement (en plus ça noircit les doigts), ça s’appelle de la m… (étron) !
Et ça salit les fesses !
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