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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 27 avril 2020

Point de bascule (2)

Fin du leadership américain ?
 
Ça fait maintenant quelques années que je m’en fais secrètement pour nos amis « ricains » et un peu plus depuis la semaine dernière.
« Gendarmes du monde » depuis avant que je sois né, c’est un pays qui a su éviter (avec d’autres) « l’hiver nucléaire » promis par la « guerre froide » avant de reculer partout dans le monde en commençant par la Corée et le Vietnam.
Mais c’est une nation qui a gagné la « guerre froide » sans tirer un seul coup de fusil en Europe, la guerre du Koweït en une seule « bataille de 100 heures » seulement et qui domine à peu près tous les secteurs technologiques jusqu’à il y a peu.
Impressionnant.
Sauf que, à mon sens, avec « McDo-Trompe », en moins de quatre ans, les « ricains » se sont pris les pieds dans le tapis.
« First America », naturellement, mais pour être « first », il faut qu’il y en ait d’autres qui suivent.
Et quand on leur claque la porte au nez jusqu’à les humilier sans états d’âmes, on se retrouve tout seul au milieu de rien.
C’est hélas ce qui risque de se passer dès maintenant.
 
Les initiatives de leur fantasque président – qui ne sait rien de l’intérêt national et des jeux diplomatiques du monde (pour lui, tout s’achète, même à coups de bluff, du Groenland aux laboratoires « Teutons » en pointe sur la recherche d’un vaccin contre le « Conard-virus », tel un promoteur immobilier c’est-à-dire en vue de « revendre ») – sont si nombreuses depuis son élection que le ras-le-bol en devient général.
La dernière foucade en date, c’est de couper le financement US à l’OMS.
Je préfère nettement Maggie, « I want my money back ! », ça au moins ça avait de la gueule et du sens « politique ».
Lui non, je me sers, les miettes restantes pour les autres…
 
Et pour répondre au retrait américain, Pékin vient donc d’aligner 30 millions de dollars à l’OMS en plus de sa cotisation annuelle !
Pan dans le naseau…
Ce n’est pas tant la quotité que le geste : Après avoir démontré que la Chine tient en fait dans leur pogne la fameuse « avance technologique » des GAFAM – quand l’usine du monde tousse, tout s’arrête jusqu’à la fabrication des « I-Bidules » en passant par les batteries des Tesla de Musk et même les masques FFP2 – ils s’emparent des places désertées !
Quelle démonstration d’hégémonie !
 
Le Président américain voulait dénoncer la « mauvaise gestion » par l’organisation internationale basée à Genève (Suisse) de la pandémie liée au nouveau « Conard-virus » : « Si l’OMS avait fait son travail et envoyé des experts médicaux en Chine pour étudier objectivement la situation sur le terrain, l’épidémie aurait pu être endiguée à sa source avec très peu de morts », avait-il avancé.
Admettons.
C’est la tactique que même les gosses connaissent bien dans les cours d’école : C’est pas moi, c’est lui !
 
« Soutenir l’OMS à un moment critique de la lutte mondiale contre l’épidémie, c’est défendre les idéaux et les principes du multilatéralisme et défendre le statut et l’autorité des Nations Unies », a déclaré en réplique Geng Shuang, directeur adjoint du Département de l’information du ministère des Affaires étrangères de la République populaire de Chine.
Magnifique leçon, n’est-ce pas, eux qu’il y a encore une poignée d’années, n’avaient pas adhéré à une quantité invraisemblable de traités multilatéraux en plus de quelques institutions internationales… !
Maintenant, non seulement ils sont omniprésents, mais sont devenus indispensables…
 
Dès lors, je ne suis pas le seul à observer que sur le plan géopolitique, l’épidémie de « Conard-virus » constitue un triple accélérateur de l’Histoire : Elle confirme la montée en puissance de l’Asie, l’affaiblissement de l’Amérique, et le renforcement de l’Allemagne en Europe.
Des grandes tendances qui préfigureraient ce que sera le monde en 2030, celui « d’après ».
Sur le plan économique, le recul est incontestable.
De fait, il semble que nous sommes confrontés à un choc de temporalités qui s’apparente aux montagnes russes, passant brutalement du retour aux années 2000 à la projection dans les années 2030 : La crise du « Conard-virus » s’apparente plutôt à une projection bien réelle dans un futur proche !
Une sorte d’accélération de l’Histoire, confirmant des tendances lourdes déjà à l’œuvre.
Un peu comme un cliché qui se révèle dans le bain du « révélateur » (de la photo argentique : Vous ne pouvez pas connaître, vous n’étiez pas né(e)s !).
Après nous avoir basculé dans l’économie numérique, et en particulier le télétravail, qui voudra revenir en arrière (dans la photo argentique…), comme si cette entrée dans le « monde d’après » n’aurait été qu’une simple parenthèse ?
 
Sur le plan géopolitique donc, la pandémie constitue en fait un triple accélérateur de l’Histoire. Elle confirme la montée en puissance de l’Asie (principalement orientale), qui ne saurait se réduire à la Chine, et le déclin de l’Occident, je viens de le dire.
Mais la pandémie est surtout une confirmation spectaculaire des faiblesses des USA : La première puissance militaire mondiale s’est trouvée totalement désarmée face au « Conard-virus », jusqu’à en rapatrier d’urgence le « Teddy » (PAN Théodore Roosevelt) à Pearl-Harbour.
Son système de santé, profondément inégalitaire, a laissé quasiment sans protection tous ses citoyens les plus pauvres.
Son leadership politique, caricatural, a affaibli encore davantage la réalité et l’image des États-Unis.
Dans quelques mois, l’Amérique peut certes retrouver un peu de sa dignité et de son humanité, mais ce n’est pas gagné
 
« Baraque-Au-Bas-Mât », dans un discours de soutien à « Jo-Bide-haine », vient d’indiquer la voie à suivre : Elle suppose l’unité des démocrates derrière leur candidat. Ses chances sont réelles.
Et pourquoi les Américains ne puniraient-ils pas les Républicains au pouvoir de leurs échecs, au moins initiaux, face à la pandémie ?
Mais, même dans ce cas, nous l’affirmions la semaine dernière, les USA ne retrouvera plus jamais la position centrale qui fut la sienne pendant trois quarts de siècle.
Terminé en disent les analystes (qui parfois ne se trompent pas)…
 
Cela ne signifie pas forcément que la Chine reprenne seule le flambeau, mais c’est ce qu’on vient de découvrir jeudi dernier avec l’annonce de la « rallonge » à l’OMS !
Cette crise du « Conard-virus » a en effet exposé aussi bien les fragilités de l’Amérique que celles de la Chine.
Le mensonge d’État, l’absence totale de transparence de Pékin, la chute brutale de la croissance et les risques de reprise de la pandémie nous font plutôt entrevoir un monde « apolaire » que bipolaire : La « bascule ».
Et ce ne sont ni les Russes ni les Européens qui peuvent prétendre combler ce vide au sommet.
Un peu comme l’Iran des mollahs et la Turquie « d’Air-do-Gagne », la Russie de « Poux-tine » risque de sortir affaiblie de cette sinistre crise sanitaire, qui agit davantage comme un révélateur de leurs propres faiblesses internes aussi bien que comme la démonstration de la supériorité de leurs régimes autoritaires…
 
Quant à l’UE, on remarque (pour l’observateur averti) qu’après un début incertain, elle a – largement portée par un trio de femmes, la « Teutonne-chancelière », « Ursule-a-de-la-Lyre » et « Chrichri-La-garde-meure-mais-ne-se-rend-pas » aura retrouvé des couleurs !
Surtout, à mon sens, la crise du « Conrad-virus » aura plus démontré la force de la « Teutonnie » plus que celle de l’Union.
Pourquoi, avec une population plus nombreuse, la République fédérale a-t-elle enregistré cinq à sept fois moins de décès que les autres « grands » d’Europe, expliquez-moi ?
« Ange-aile-la-Mère-Quelle », qu’on disait « finie », jouit à nouveau, auprès de ses concitoyens, d’un niveau de confiance auquel nul autre dirigeant européen, pas même « Jupiter », ne saurait prétendre !
Splendide, non, pour une « has been » déclarée ?
 
Au-delà de ces grandes lignes, il existe néanmoins une série d’interrogations sans réponses.
Le « Conard-virus » est-il bon ou non pour les populismes ?
Comment trouver le juste équilibre entre sécurité et liberté ?
Comment, surtout, récréer de la cohésion sociale à partir d’une confiance à retrouver ?
 
Souvenez-vous des leçons du passé (même si vous n’étiez pas encore né(e)s) : 1920, au lendemain d’une guerre mondiale terrible, prolongée par l’épidémie de grippe hispanique, les responsables d’alors n’ont pas su trouver les bonnes réponses.
Le monde a plongé dans la Grande Dépression d’abord, la Seconde Guerre mondiale ensuite, malgré la création de la SDN en 1919…
Les dirigeants actuels sont confrontés à des défis d’une ampleur probablement comparable à ceux auxquels le « monde d’avant » était confronté il y a cent ans.
 
Sortir du confinement trop tôt, au nom de la sauvegarde des économies nationales, c’est prendre le risque d’une deuxième vague, qui aurait des effets encore plus catastrophiques sur l’état desdites économies.
En appeler à des efforts supplémentaires en matière de travail, alors même que la crise sanitaire est loin d’être maîtrisée, serait faire preuve d’une absence d’empathie catastrophique.
C’est aussi ne pas comprendre que la cohésion sociale est une des clés de la confiance, et que, sans cette dernière, rien ne sera possible.
De la même manière, si les démocraties – au nom de la défense de la liberté – ne font pas tout, de manière réfléchie et prudente, pour protéger, notamment par le « tracking », la sécurité de leurs citoyens, alors ce seront des régimes populistes, des démocraties illibérales, qui le feront sans états d’âme, eux !
Je vous rappelle qu’on a déjà franchi le cap de la « démocrature » et on s’y enfonce cruellement avec ce « Conard-virus ».
 
Et puis rappelons-nous aussi le principe de base rappelé en 1994, George Kennan, architecte de la doctrine américaine d’endiguement pendant la Guerre froide : « C’est avant tout par l’exemple, jamais par les préceptes, qu’un pays comme le nôtre exerce son influence la plus utile au-delà de ses frontières. »
Or, les USA et le « modèle » décliné autour de l’OTAN, n’ont désormais plus rien à proposer de « bandant ».
 
Il convient de considérer que l’influence américaine périclitait déjà pour tout un tas de raisons – l’effondrement des blocs (qu’ils pouvaient instrumentaliser pendant la Guerre froide), l’émergence de groupes terroristes et de milices sectaires (les guerres « asymétriques » impossibles à réprimer avec des moyens militaires conventionnels), la poussée des investissements chinois et la pression en Asie et au-delà.
Toutes ces tendances ont été hâtées, parfois délibérément, par « McDo-Trompe », qui critique ses alliés traditionnels quand il ne les envoie pas tout bonnement aller se faire mettre aux chiottes, et se rapproche avec bonheur de régimes autoritaires, oscillant entre courbettes obséquieuses et guerres commerciales autodestructrices dans ses relations avec la Chine.
 
Reconnaissons aussi que, jusqu’à une période récente, le contrepied pris par « Trompe » vis-à-vis des politiques de ses prédécesseurs ne faisait que souligner l’estime et le pouvoir dont jouissait les USA.
Mais si tant d’alliés se montraient paniqués par son attitude, c’est parce que globalement, ils voulaient désespérément le retour du leadership américain, et si tant d’adversaires se réjouissaient, c’est parce que cette lacune leur permettait de nouvelles incursions dans la sphère d’influence mondiale.
Un « coup à trois-bandes » puisqu’on vient enfin de nous annoncer que le Congrès « ricain » admet une interaction active de Moscou dans la campagne de 2016 en faveur du milliardaire…
Et redoute les mêmes circonstances cette année.
 
« Trompe » me semble avoir conduit le pays à la limite de l’inutilité même s’il ne l’y a pas encore tout à fait précipité.
Les États-Unis vacillent, en équilibre, tout au bord.
S’il veut diriger ou inspirer les autres, un pays doit proposer un modèle, un « exemple », comme dit Kennan, de ce que peuvent produire son leadership, ses valeurs ou son système politique : Or, face au « Conard-virus » il a montré que, pour l’instant en tout cas, elle n’a pas grand-chose, voire rien du tout, à proposer !
Et « le boss » continue de faire peu de cas de ses responsabilités de chef d’État, et laisse des gouverneurs d’États disputer des courses à l’échalote dont les enjeux sont… des équipements médicaux trop rares réservés au plus offrant !
 
Ses exécrables relations avec les gouvernements étrangers entravent la coopération internationale qui permet généralement de favoriser la résolution de ce genre de crises, bien que les scientifiques soient en train de former des consortiums de leur côté.
Il a même essayé d’acheter, comme je le rappelle ci-avant un laboratoire de recherches « Teuton » qui travaillait sur un vaccin, avec dans l’idée d’en réserver les produits aux acheteurs américains, tentative que les médias n’ont pas ratée et qui pourrait provoquer un vilain retour de bâton si la « Teutonnie », ou un autre pays, trouvait le vaccin en premier.
 
La toxicité de « Trompe » empoisonne le système politique américain tout entier. Son administration a été purgée de ses experts et le peu de spécialistes qui restent sont souvent négligés. Son cabinet, qui comptait parfois quelques brillants esprits indépendants, est désormais rempli de médiocres, conscients que leur principale fonction consiste à opiner vigoureusement du chef chaque fois que le président prend la parole.
Notez que chez nous, nous avons la chance d’avoir « Si-Bête-la-Diarrhée » qui joue à la perfection ce rôle-là !
Le Congrès a connu un moment brillant lorsque, sans l’aide de « Trompe », il a élaboré et voté quasiment à l’unanimité une enveloppe d’aide de 2.000 milliards de dollars, même si les services administratifs, usés et privés de gouvernail, sont lents à la débloquer.
Reste à voir si le Congrès, qui depuis ce vote s’est enfermé dans le mutisme, doublera ou non la mise dans quelques mois, comme il le faudra une fois les comptes en banque de nouveau vides…
 
Or, vous l’avez noté, pendant ce temps, la Chine se conduit en leader.
Ce statut n'est peut-être pas mérité puisque le virus est né sur son sol, puisque les dirigeants du Parti communiste ont étouffé les premières alertes sur sa propagation et, puisque depuis, ils n’ont eu de cesse de falsifier les données.
Quoi qu’il en soit, c’est de Chine que provient une grande partie des médicaments et des équipements sanitaires du monde et les cadres du parti prennent soin de faire grand étalage de l’envoi de matériels à d’autres pays, dont même les États-Unis.
Ainsi que le terres-rares dont ont besoin les bagnoles de Musk et la « transition énergétique »
Poings et pieds liés…
« Ça fait mal de voir la Chine envoyer de l’aide humanitaire aux États-Unis et à l’Europe… »
Où était le temps où ma grand-mère me faisait garder les papiers d’emballage des carrés de chocolats dont elle me gâtait pour « nourrir les petits-chinois » ?
Vous n’étiez pas encore né(e)s, mais je me souviens…
 
La Chine agit. Que fait l’Amérique pour alléger les souffrances du reste du monde ?
Et d’ailleurs, que fait-elle pour alléger les souffrances de son propre peuple ?
Et tout ceci s’inscrit dans le contexte de la nouvelle route de la soie, un réseau massif de projets d’infrastructures soutenus par la Chine dans plus de soixante pays, touchant deux tiers de la population mondiale et coûtant 200 milliards de dollars (pour une estimation de 1.200 milliards pour les sept années à venir).
Pour le président Xi Jinping, pas de doute, c’est une manière de creuser les fondations d’un système commercial mondial contrôlé par Pékin, susceptible d’éclipser la domination occidentale en place depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
 
À la fin de son discours d'anniversaire de 1994, Kennan avait averti que « si nous ne préservons pas la qualité, la vigueur et le moral de notre propre société, nous ne serons que de peu d’utilité aux autres ».
Nous y sommes si les « Ricains », mes « amis » dont les parents sont venus délivrer du joug nazi mon beau pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) ne se « recadrent » pas rapidement…
C’est vous dire si je persiste à voter « Bide-En » !

2 commentaires:

  1. Un article du FT qui pourrait vous intéresser.
    https://www.ft.com/content/6bd88b7d-3386-4543-b2e9-0d5c6fac846c

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    1. Effectivement, intéressant, JP2 !
      C'est étonnant, ces disparités nationales dans ces courbes de la mortalité.

      Ce que je note, c'est que finalement sont "fragiles" les pays à forte densité urbanistique.
      Notez que ça a toujours été depuis les grandes épidémies passées, entre la peste noire et la bubonique...
      Peut-être la fin d'un monde "tout pour la ville" ?

      Car on a rien sur les savanes africaines et les denses forêts de Baobab.
      Dommage !

      Merci bien en attendant !

      Bien à vous !

      I-Cube

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