Alerte à la détresse !
Non, je ne rigole pas, mais c’est trop drôle !
On connaissait la « détresse-amoureuse », la « détresse-financière »,
celle des « cités-abandonnées », la « détresse-de-la-page-blanche »
du poète ou du futur bachelier, mais pas encore celle du « confiné »…
Or, d’après une étude récente réalisée par OpinionWay pour « Empreinte
Humaine », cabinet spécialisé dans les risques psychosociaux, l’alerte est
lancée sur la nécessité de prendre en compte la santé mentale des
collaborateurs pendant le confinement.
Moâ je m’interrogerais plutôt sur son équilibre mental à devoir se
retrouver forcé d’accomplir des tâches invraisemblables et sans intérêt toute
la journée pour un salaire de misère, mais passons…
Car la qualité de la reprise en dépendrait.
Et oui, ils n’avaient pas pensé à ça, nos « sachants-diplômés »
(ceux qui pensent à votre bonheur à votre place…) !
Quoique…
La crise actuelle n’est donc pas qu’épidémiologique, elle est également
psychologique !
Le scoop…
C’est ce que pointe cette étude réalisée auprès d’un échantillon de 2.000
personnes représentatives des « salariés-esclaves-Gauloisiens » entre
le 31 mars et le 8 avril – autrement dit pendant la deuxième et la troisième
semaine du confinement. Un sondage qui met à jour les effets délétères de cette
situation de crise inédite, traumatisante pour certains…
Y’a pas de quoi rire : Tu prives « l’esclave » de sa raison
d’être, sa raison d’exister en tant qu’esclave (ou salarié), et il déjante, le
gueux !
Vraiment pas « fiable »…
Notez que le questionnaire, construit par des scientifiques, permet d’objectiver
le niveau d’anxiété et de « mal-être », et montre que 44 % des
personnes interrogées vivent actuellement une détresse psychologique.
« Parmi eux, 18 % sont en détresse élevée et 27 % en détresse modérée,
antichambre d’un état plus grave. Cela veut dire qu’ils peuvent rapidement
basculer », explique le psychologue de service (mais aussi président d’« Empreinte
Humaine »).
Il ajoute de plus qu’« un quart des salariés risquent un épisode
dépressif nécessitant un accompagnement ».
Bref, encore un qui plaide pour sa « boutique » : Il va
avoir du taff, à condition d’avoir les budgets chez ses clients…
S’en est presque drôle : Quand je vous disais que le
« Conard-virus » s’attaque aussi au neurone, je ne pensais pas si bien dire !
Ce qui m’attriste tout de même, c’est qu’il apparaîtrait que les femmes (nos
dames de sensualité débordante) présentent davantage de risques que les « kouillus »
: 22 % d’entre elles sont en détresse élevée, contre 14 % des hommes.
Aiment-elles tant que ça d’être « soumises » aux fantasmes de
leur chef d’entreprise (et autres « petits-chefs ») en temps
habituel, que ça leur manque jusqu’à en être désespérée ?
De plus, 37 % de nos dames couveraient une dépression, contre seulement 30
% des hommes.
« Les managers sont également exposés, puisque 20 % d’entre eux
témoignent d’une détresse psychologique élevée », selon le même expert.
Eux, pas de doute, l’exercice du « lien de subordination »
(autre vocable « juridiquement-correct » pour parler de
« soumission ») leur manque atrocement.
Car il s’agit de « managers », pas de « petit-patron »
en détresse qui survolent leur trésorerie le matin en arrivant (ils n’arrivent
plus) et le soir en repartant, puisque de toute façon « tout est
prévu » par le Gouvernement pour eux et leur avenir !
Non, il s’agit des « managers », autrement dit les
« petits-chefs » délégués, de ceux qui font caguer leur monde en
temps ordinaires.
C’est dire qu’ils sont vraiment bien nés seulement pour ça !
Ou alors c’est la conséquence d’une déformation professionnelle…
Le facteur principal ne serait pas le télétravail qui concerne un salarié
sur trois à l’heure actuelle, mais les conditions dans lesquelles il s’effectue
en dit « l’expert » : Seuls 45 % des sondés disent pouvoir s’isoler
et 60 % travaillent dans le salon de leur domicile.
Chez moâ, j’ai une pièce dédiée : Personne n’y entre, même pas
l’aspirateur !
Au pire, les week-ends, je me réfugie dans la cuisine, à portée de la
bombonne de bière, des glaçons et de la bouteille de whisky, comme le faisait
« ma nichée » quand elle préparait ses concours (mais j’avais
confisqué la bouteille à cette époque-là…)
« Là où le risque pour la santé psychologique est le plus élevé, c’est
quand le confinement se passe dans un petit logement, de moins de 40 mètres
carrés, et en présence du conjoint et des enfants, car le manque de
concentration et la charge personnelle contribuent à accroître le stress »,
en dit « l’expert » en stress.
Mal payé pour vivre dans 40 m² avec conjoint et marmots ?
A-t-on idée de se reproduire dans 40m² aussi, même avec deux salaires…
Parce que les personnes se « confinant » en couple sont plus nombreuses à
subir une détresse psychologique élevée : 20 % contre 18 % pour les personnes
vivant seules.
C’est marrant, moâ qui ait déjà fait de la navigation (à la voile) en
solitaire (on est pourtant en pleine mer avec rien que l’horizon à se mettre
sous la macula) alors même que mes « hormones poussaient » (j’étais
jeune…, il y a longtemps de ça !), j’avais hâte de toucher terre pour
pouvoir me rincer l’œil (et le nerf-honteux) !
De quoi déprimer à tel point que je n’ai plus jamais recommencé…
Autrement dit, cette étude montre également que « le travail c’est la
santé… mentale » !
Chez les individus au chômage total, 25 % vivent mal le confinement,
contre 20 % pour les personnes en chômage partiel et 15 % pour les salariés en
télétravail : « L’inactivité a toujours constitué un facteur de risque
très important pour la santé mentale », rappelle « l’expert »
psychologue.
Même s’il insiste surtout sur la nécessité, pour les entreprises, de
déployer des actions de fond en faveur de la prévention des risques psychosociaux,
bien entendu.
Tout le monde n’est pas né « Corsu », j’en conviens : Je
n’en connais aucun qui « ne faisant rien » ont pu en devenir fou.
Ça doit être génétique.
Ou culturel : Passer sa vie à trimer, surtout quand c’est pour un
sale kon de patron ou pour plaire aux banquiers du « Das Groβ
Capital », franchement, sans être pour autant un anarchiste-libertaire,
c’est tellement « illibéral » et même contre-nature !
Non seulement Dieu nous a fait à son image (bon… largement dégradée
faut-il préciser, ou alors un il y a gros bug d’origine), c’est-à-dire
« libre » (et en Corsica-Bella-Tchi-Tchi » on rajoute
« fier », une spécificité locale…), ce n’est pas pour se soumettre à
l’esclavagisme salarié, voyons donc !
Ou alors seulement quand on choisit librement de faire ce que bon il nous
plaît, c’est-à-dire en s’amusant !
C’est plus drôle et ça devient supportable.
« La sortie de la crise doit se préparer dès à présent. Le traumatisme
potentiel lié au confinement ne va pas s’évaporer le 11 mai, du jour au
lendemain », prévient « l’expert ».
Mais, manifestement, il faut bien dire que certaines données de ce sondage
illustrent l’impact des actions de l’employeur sur la santé mentale des
salariés dont vous savez que la Loi le rend responsable de la santé de ses
« esclaves ».
Un principe inscrit dans la Code du travail, mais, rappelez-vous,
directement issu du Code noir (d’un siècle dépassé…)
On soigne bien les chevaux, vaches, couvées et cochons.
Quand la direction apporte son soutien, la part de salariés en situation
de détresse psychologique élevée est constatée dans 16 % des cas contre 21 %
sans accompagnement. Reste que ce type de mesures ne semblent pas généralisé : Plus
de 22 % des sondés indiquent que rien n’a été mis en place dans leur entreprise
et, pire, que l’organisation n’a même pas affiché les recommandations
sanitaires prévues par le gouvernement (cela dans plus de 15 % des cas).
Ces salauds de patron…
Conscient que la durée du confinement représente un fort facteur de risque
– prendre l’habitude de rester chez soi ne protège pas contre la détresse
psychologique, mais encourage vivement à ne faire que le minimum (une habitude
vite prise) –, le cabinet « Empreinte Humaine » va réitérer cette « prise
de pouls » chaque semaine jusqu’à la fin du confinement : Ils ont du
pognon à claquer !
Ils s’en foutent, c’est le kon-tribuable qui finira par payer la facture…
en pense-t-il probablement, en oubliant que le « kon-tribuable », soit
c’est déjà lui, soit il n’est pas encore né…
« La situation devrait malheureusement se dégrader. Les lignes d’écoute
seules, sans logique de prévention, et les apéritifs virtuels ne vont pas
suffire. Les directions générales et le management doivent s’engager en
profondeur ».
Une paire de phrases « merveilleuse ».
Parce que là, je veux bien parce qu’être « écoutant » (encore un
métier que j’ai pu faire à une époque de ma vie, il y a longtemps de ça et pas si
longtemps que ça), c’est clair que ça fout le bourdon : Non seulement tu
as tes propres problèmes du quotidien à régler, mais en plus tu te tamponnes
ceux des autres !
Épuisant…
Quant aux « apéritifs virtuels » c’est vraiment une
konnerie : Non seulement tu picoles à tort et à travers et plus que de
raison, mais en plus tu ne peux même pas draguer !
L’enfer…
Alors que « s’engager en profondeur », moâ, ça, j’aime plutôt
bien !
Mais je ne suis pas certain que ma façon de faire soit autorisée ni même
encouragée par le Code du travail et je ne sais pas si « les directions
générales » pourront assumer la totalité des désespéré(e)s.
Ou alors il faut embaucher « Déesse-Khâ » et quelques supplétifs
réputés « bons tireurs » ou « fines-gâchettes », ce qui va
aggraver la masse salariale à assumer !
Ceci dit, je comprends tout de même ces « désespérances-là ».
Mais il y a pire dans l’échelle des « castrations sociales » :
Le licenciement sec (et même motivé).
Là, du jour au lendemain, non seulement tu perds « ta raison »
de te lever le matin, mais ça fait un grand-vide dans ton emploi du temps, dans
tes « solides amitiés » et dans ton compte bancaire, que tu en viens
à manger des restes de pain rassis pour assumer ta nouvelle condition d’isolé : Je sais, j’ai déjà donné.
Au juste, a-t-on prévu un « accompagnement-psychologique », même
léger, pour les 3 millions de chômeurs dont plus personne ne vous parle ?
Non, bon alors ?
Notez qu’en plus, il y a plusieurs façons de faire à portée de main pour
redresser la situation : Remettre tout le monde au boulot (mais ça, ce
n’est pas pour demain vue les déconfitures à venir, même que jusqu’en
Grande-Bretagne où ils commencent à paniquer).
Vous verrez que s’ils y songent (les « sachants ») ce n’est pas
pour des motifs « psychologiques », mais seulement économiques et
accessoirement « fiscaux » (pas d’activité, pas de recette fiscale,
n’est-ce pas…).
La plus utile, quand on devient un « castré social », c’est tout
de même de préparer l’avenir et de se construire un « petit-confort »
personnel au fil du temps, sans compter sur un « boss » pour le
monter à ta place.
En fait, le vrai problème de fond, c’est qu’on éduque nos gosses depuis
des millénaires selon les schémas du « monde d’avant » : Tu fais
des études, pour avoir une bonne paye ; tu bosses toute la vie et,
peinard, tu attends la retraite pour pouvoir enfin vivre comme tu l’entends
arrivé sur tes vieux jours (seulement si tu parviens à 62/65 ans) !
Fabuleux schéma qui fabrique en permanence des
« esclaves-salariés » qui vont pouvoir être exploités à satiété avec
la promesse de « lendemains qui chantent ».
Ça les fait tous (et toutes) se lever tôt…
Merveilleux, n’est-ce pas ?
Mais non, mais non, la vie des « homo-sapiens-sapiens », ce
n’est pas ça ! Il y en a même qui restent des « contemplatifs »
toute une vie, d’autres – notamment en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » –
qui se font « pensionner » d’une façon ou d’une autre, et
quelques-uns qui ne font que ce qui leur plaît au moment où ça leur plaît.
Je sais, j’en connais.
Moâ, j’y parviens à peine sur mes vieux jours : C’est dire que ce
n’est vraiment pas ce qu’on attend de nos « chères-têtes-blondes »,
forcément.
Mais à condition de parvenir à accepter le « mal-être » des
épisodes de « crise existentielle » face au vide abyssal d’une vie de
labeur inutile et sans sens.
Surtout quand on vous « confine » dans vos quatre murs :
C’est de l’emprisonnement acharné, et consenti par la trouille de mourir (ou de
faire mourir) du « Conard-virus » !
Et là, « ils » savent vous faire peur, croyez-moâ !
Tous les jours même et sur un thème différent par semaine (parfois deux),
comme on l’a vu jusque-là.
Là, avec le « Conard-virus », ils en ont pour plusieurs mois
qu’ils vont tenter de prolonger sur l’année prochaine : On t’annonce déjà
un nouveau « conard-virus » (apparu également en Chine, mais au
nord-ouest) et de toute façon un nouveau pic post-11 mai.
Forts, les « sachants », vraiment !
C’est vous dire si notre « expert », il n’a pas tout compris (ou
tout dit)…
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