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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 20 avril 2020

Des nouvelles de « mon Gardien ».

Entre inquiétude et espoir…
 
Si je suis confiné à « Paris-sur-la-plage », lui l’est en Balagne. À Calvi, plus exactement.
On communique régulièrement, pas tous les jours, mais parfois plusieurs fois par jour, par courriel, par Skype et même avec cette antiquité qu’on appelle encore « téléphone filaire ».
Les Télécoms, ça fonctionne bien, finalement.
Il vient de m’envoyer un « pavé » écrit par « Alexis Dubois » (« Dans le sillage de Charlotte ») pour que je relise et le valide (selon « nos accords » passés l’année dernière).
Et se prépare à m’en envoyer deux autres dans les semaines à venir.
 
De plus, il est content : Il aura vendu une dizaine d’exemplaires des autres opus sur la plateforme Amazon.com au cours du dernier mois…
« La fortune, dis-donc ! »
… Pour Bezos : Il va pouvoir fermer ses sites « Gauloisiens » sans trop se soucier de l’avenir de sa petite-librairie en ligne !
 
En revanche, « Flibustier » aura fait quelques clichés impressionnants : Je connaissais Calvi sous la neige, mais Calvi désert, pas encore.
Ce n’est pas que le « confinement » ait bien pris là-bas, mais les bords de mer (port et plage) sont déserts (la plage est interdite), en revanche les parkings des supermarchés restent praticables, presque comme une période normale de basse-saison.
Le « petit-commerce » s’est mis au « drive » ou à la livraison à domicile.
Ou les deux.
On peut toujours bricoler, jardiner, acheter son journal, à condition de marcher un peu.
 
Néanmoins, il paraît que les « embrassades » sont plus rares (même avec un masque ?) et quand ils se croisent, ils se tapent du pied ou du coude…
Ou se tiennent à distance.
L’hôpital local (Antenne Médicale d’Urgence) n’est pas débordé : De toute façon, ils n’y font que de la « bobologie » envoyant les cas les plus « difficiles » (pour les « punis » consignés là) en hélicoptère à Bastia.
Le cas de « Conard-virus » de Calenzana est mort à Bastia et c’est à Île-Rousse (30 minutes par temps calme pour 20 kilomètres plus loin) que ça panique un peu : On y compte des dizaines de contaminés, mais désormais tous en bonne santé…
Bref, ça turbine encore, au ralenti, mais ça bosse.
 
En fait ce qui fait « inquiétude », c’est le discours de « Jupiter » de la semaine passée : Certes il donne un peu de visibilité, mais pour « les professionnels » du tourisme qui piaffent d’impatience pour le démarrage de la saison qui fait vivre la ville, c’est l’angoisse. Comme beaucoup, ils ne comprennent pas vraiment qu’on puisse ouvrir le collège, l’ékole et la crèche municipale, mais pas leurs gargotes.
Hôteliers, gérants de bars, restaurateurs, plagistes de Balagne, ont pourtant été très attentifs aux dires présidentiels, et avec le recul, ils ne sont pas du tout rassurés, mais pas du tout.
 
Pour le « cousin » (celui qui fait président du syndicat des plagistes dans le civil), « le discours entendu n’est pas fait pour nous rassurer, bien au contraire. C’est catastrophique pour nous tous et plus particulièrement pour les plagistes de Calvi. »
Effectivement, comme je vous l’ai déjà indiqué par ailleurs, dans le cadre du « Décret plage » et à la suite des engagements pris avec l’État, ils ont tous démoli leurs établissements parfois centenaires et ont contracté des crédits pour reconstruire selon les normes imposées.
« Aujourd’hui nous n’avons plus rien, si ce n’est que des prêts à rembourser ! »
La saison est dès lors plus que compromise.
« Dans le meilleur des cas, il faudrait que l’on puisse redémarrer d’ici la mi-juillet pour espérer sauver ce qui peut encore l’être mais je ne vous cache pas que je suis très pessimiste. »
Il peut…
 
Pourtant, « contrairement à d’autres endroits, il n’y a pas chez nous d’interdiction de chantier mais beaucoup hésitent à se lancer. Quelques établissements ont entamé la mise en place de pieux pour accueillir une structure démontable mais pour l’heure ils sont dans l’attente d’une hypothétique annonce.
Il y a bien des aides qui sont mises en place mais malheureusement insuffisantes pour espérer survivre. »
Alors on parle de report de taxes…
Comme si ça pouvait sauver de la faillite des « crevards » !
 
« Après avoir pris contact avec mes collègues, il semblerait qu’une majorité des plagistes vont renoncer à s’engager pour cette saison. C’est d’autant plus compliqué que si demain on nous donnait le feu vert il faudrait vite mettre sur pied la structure et partir à la chasse du personnel, ce qui n’est pas gagné d’avance. »
Je sens que je vais me reconvertir en plagiste estival, cet été, s’ils n’ouvrent pas…
« On attend en respectant scrupuleusement les mesures de confinement. Pour la suite on verra bien. Ce qui est certain, c’est que si demain nous ouvrons, il faudra vraiment que les autorités donnent les moyens à la Corse d’être une destination attractive ».
Alors là, on en est bien d’accord avec mon « Gardien » : C’est loin d’être gagné !
Surtout pour ce « cousin » qui pratique des prix prohibitifs pour un coin de parasol et deux matelas sur un étroit coin de sable…
 
L’autre « cousin », restaurateur de son état et accessoirement président du Syndicat des commerçants de la cité « Semper-Fidelis » (à Genova, pas à « Paris-sur-la-Seine »), il est satisfait « d’avoir en main une feuille de route » et de pouvoir s’organiser en fonction de celle-ci.
Lui pense raisonnablement espérer, qu’après le 11 mai, viendra son tour pour un redémarrage de son activité.
« Bien évidemment cela ne fera pas aussi facilement » qu’à l’accoutumée.
Un grand-rêveur : Les commerces, oui peut-être, les caboulots, pas bien sûr.
Et puis il y aura le même problème de recrutement du personnel la plupart du temps continental…
Il en dit tout de même que « cette reprise peut être bénéfique à la condition qu'elle soit accompagnée de mesures fortes comme par exemple une exonération des taxes. »
Ces meks-là, ils sont quand même curieux : La seule chose qui les motive en se levant le matin, ce n’est pas de faire du chiffre d’affaires, mais d’obtenir de ne pas payer leurs taxes…
Fabuleux, n’est-ce pas, même si on peut comprendre…
 
« Ensuite, il faut que pouvoirs publics et professionnels du tourisme mettent tout en œuvre pour rendre la destination Corse la plus attractive possible ».
Ah, tout de même !
Mais attendez la suite : « Il est impératif de revoir à la baisse les tarifs aériens qui sont comme chacun le sait un des freins au tourisme pour la Corse. »
Il faudrait que ça soit gratuit : Les tombereaux de subventions, alimentées par « les taxes », il faut bien le dire, n’y suffisent plus !
 
Mais l’objectif est partagé : « En clair il nous faut offrir une plus belle image de la destination que ce qu’elle est. »
« Si nous arrivons à travailler de la mi-juillet à la fin août, ce sera pour nous un gage d’espérance, même si nous avons conscience qu’un dépôt de bilan d’ici la fin de l’année en guette plus d’un. »
Le couple « Kiki-la-Garde-meurt-mais-ne-se-rend-pas » à la BCE et « Von-la-Lyre » à la commission européenne viendront voler à ton secours : Vive l’UE, tiens donc !
 
« Je voudrais poser la question de savoir pourquoi notre microrégion de Balagne a été isolée de la sorte depuis le début du confinement ?
Ports et aéroports tous ouverts dans le sud, port et aéroport ouverts à Bastia, le port de l’Ile-Rousse est privé de trafic et l’aéroport de Calvi, qui maintient un seul vol trois fois par semaine sur Marseille, a un horaire inapproprié obligeant ainsi les passagers à se rendre à Bastia pour pouvoir faire l’aller-retour dans la journée ? »
Peut-être que justement, parce que c’est une « microrégion » et qu’il n’y a pas assez de taxes pour faire voler des avions aux trois-quarts vides, non ?
 
Mon autre « cousin » est hôtelier dans le civil.
Et il constate qu’après « l’annonce du président de la République l’ouverture des établissements ne sera vraisemblablement pas autorisée à la première date de confinement fixée au 11 mai. »
Malin… Et les campings ?
« Cette ouverture ne semble pas pouvoir être envisagée avant la mi-juillet. Si tel est le cas cela va compromettre l’ouverture des établissements pour la saison d’autant qu’il n’est pas évident que les transports, notamment aériens, puissent assurer les rotations dans des meilleures conditions.
Si c’était le cas, à quel rythme et quid de l’ouverture de l'aéroports d’Orly et des compagnies aériennes ayant survécu ? »
Clairement, il est probable que seuls ceux qui disposent de jets-privés arriveront jusqu’au « Cinq étoiles » local…
Mais ce sont les mêmes capables de claquer 100 K€/semaine pour s’offrir un séjour en yacht de luxe (qui ont déserté le quai d’honneur).
 
Et puis il note également qu’il « y aura aussi vraisemblablement obligation d’observer les recommandations barrières difficiles aussi bien dans un avion que dans un restaurant.
Pour un hôtel, se rajoute l’inconnu de l’embauche du personnel aussi bien chez les locaux que ceux venant de l’extérieur. Quels contrats leur proposer ?
Et pour quelle clientèle ?
Quid des étrangers vraisemblablement absents ?
Reste une clientèle « française » mais qui à mon sens aura d’autres priorités… »
 
En fait, tous attendent l’obtention de masques, de tests, les résultats des essais cliniques, et bien sûr la mise au point d’un vaccin.
« Cela fait beaucoup pour une seule saison », m’indique mon « Gardien »…
J’en conviens : « La saison 2020 est foutue. La suivante pourra peut-être sauver les meubles, mais ils vont mettre du temps à s’en relever. »
À mon sens, la « destination idyllique » calvaise, perle de l’Île-de-Beauté, va se dégrader, peut-être jusqu’à devenir un début de jachère en ruine.
C’est peut-être une opportunité pour acheter une des « crottes » qui se construisaient (difficilement) sous la pinède encore l’année dernière…
« Et toi ? Tu débarques quand ? »
J’étais attendu début juin : Coup de bol, en dissimulant mes ALD, je peux encore espérer faire un détour en passant par Bastia.
En revanche, au mois d’août, il est probable que je vienne depuis Toulon avec mon « tas-de-boue-à-roulettes », parce que j’ai du matos à promener.
Mais ce n’est pas encore bien sûr…
 
« Eh déconne pas ! On s’est fait ch… (caguer) avec « Alex » pour te fournir une trentaine de chapitres pour ton blog, alors tu viens ! »
Et moâ qui croyais qu’ils bossaient uniquement pour les royalties !
Drôle de découverte que me fait découvrir là, sur mes « amis », le « Conard-virus »…

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