Comment se fait-il que…
(… car je m’interroge…)
– Comment se fait-il que « Jupiter », notre Président, puisse se
promener jusqu’à Mulhouse (et hier Angers) alors que son « Premier
sinistre » interdit à tout le monde de sortir plus d’une heure par jour et
à moins de 1.000 mètres de son lieu de résidence ?
Serait-il déjà vacciné, immunisé ou accepte-t-il d’infecter,
criminellement, tous ceux qu’il croise ?
– Pourquoi les patrouilles du plan Vigi-pirate-renforcé-sentinelle
circulent si loin de leurs casernes ?
En plus, vous aurez remarqué qu’ils sont confinés à 4 dans moins le
demi-mètre-cube de l’habitacle de leur véhicule et sans les tenues NBC (ou
simplement un masque) réglementaires.
Seraient-ils eux aussi immunisés ?
– D’ailleurs, comment se fait-il que des « soignants », armés de
protections, blouses, charlottes, masques, sur-chaussures, gants, formés aux
mesures d’hygiène les plus draconiennes depuis la première année de leur ékole
hautement spécialisé, puissent tomber malade et parfois mourir du Conard-virus ?
Seraient-ils reconnus par le Conard-Virus qui s’attaquent d’abord et directement
à eux ?
Ou justement, en profite-t-il pour contaminer en grand nombre leurs
malades ?
– Avez-vous pu constater, que nos flics se promènent librement sans
respecter les « distanciations » entre eux ni le kilomètre
réglementaire d’avec leur domicile et ne sont pas tant contaminés que ça (sauf
ceux qui ont pour conjoint un « soignant ») ?
Le conard-virus aurait-il une trouille bleue des « gens d’arme »
et de leurs flingues ?
– Pour quelle raison persiste-t-on à faire rouler des autobus vides ?
Pour infecter le personnel ?
Pour brûler les budgets de gasoil ?
D’ailleurs, à quoi servent les feux tricolores à chaque carrefour puisque
personne ne roule (ou ne les respecte pas, faute de flic) ou alors roule au
« deux tons » des services d’urgence ?
– Pourquoi d’ailleurs confine-t-on les gens chez eux, mais qu’ils
circulent sur leurs balcons, dans leurs jardins et qu’on leur recommande
d’aérer en grand leurs logements plusieurs fois par jour ?
Pour que les miasmes aérobiques viennent les contaminer jusque sur leur
sofa ?
Ou parce que les agents verbalisateurs ne peuvent légalement pas pénétrer
chez eux sans mandat d’un juge (lui-même confiné aux urgences du Palais) ?
– Dites-moi par ailleurs comment se fait-il qu’en
« Gauloisie-éclairée » il n’y a pas suffisamment de kit de test au
« Conard-virus » pour organiser un dépistage massif des populations
au moins à titre prophylactique (ou encore pour soulager l’industrie et le
commerce du confinement) alors que les Belges (mais ce sont des Belges…) en ont
assez pour tester jusqu’à leurs chats ?
Elle est où au juste la solidarité bruxelloise : Soigner leurs
bestiaux ou faire œuvre de bon sens et d’un peu de compassion chrétienne ?
Il faut compter sur les Chinois pour venir nous équiper…
C’est vrai aussi qu’ils sont souvent « hérétiques
huguenots » : Il ne faut pas leur en vouloir, ce sont des
Belges !
– Pourquoi ne débarque-t-on pas les passagers des paquebots en mer parce
qu’un seul d’entre eux est contaminé ?
On attend qu’ils crèvent tous ou qu’ils s’auto-immunisent dans le
luxe ?
C’est qui qui paye l’addition de la cure sanitaire forcée ?
– Pourquoi les pompes à essence restent « à guichet ouvert »
alors que plus personne ne circule (ou presque) et qu’elles sont toutes
équipées de robot distributeur ?
Pour pouvoir dépanner les « tombés en panne » ou seulement pour
faire des stocks hivernaux ?
– Pourquoi le variateur de vitesse de mon ascenseur a été contaminé et a
rendu l’âme ?
Parce que son remplaçant est chinois ou japonais ?
En attendant, je me tamponne les escaliers à pied à chaque sortie, ce qui
équivaut à grimper à pinces la Tour Montparnasse au moins une fois par jour…
– À propos, n’est-ce pas indécent de mirer les candidats à « The
Voice » chanter sans masque et cracher dans leurs micros même pas
désinfectés ?
– Pourquoi ne lave-t-on pas les trottoirs des glaviots d’autrui (et des
pipis-kakas des canins) et qu’on ramène ses pompes jusque dans le salon ?
Même à Bordeaux, ils n’envisagent plus de les javéliser : Trop
dangereux.
Notez, moâ je les laisse sur mon paillasson.
Par ailleurs, j’exagère un peu : Quand je suis allé chercher les
croissants dominicaux (une tradition pluri-décennale) je me suis rendu compte
que la ruelle de derrière chez moâ avait la chaussée jonchée de mégots de
cigarette.
Je n’en avais jamais vu autant, monstrueux, me demandant bien pour quelle
raison les fumeurs de clopes venaient tous dans cette rue peu fréquentée pour
en griller une…
D’autant qu’il n’y avait personne.
Alors que dans la rue suivante ce phénomène n’existait pas.
Peut-être y avait-il un « microclimat » favorable à la fumette…
– Je sais enfin pourquoi les gens se sont rués sur le PQ (papier
hygiénique).
Non pas parce que le kul gouverne l’humanité, mais tout simplement parce
qu’ils sont sûrs de l’utiliser un jour ou l’autre. Au moins comme d’un mouchoir
jetable : C’est moins cher !
Ceci dit, moâ je l’utilise pour autre chose : C’est qu’il n’y a pas
que les canins qui chient…
À propos, les « collapsologues-écololos-bobos » ont-ils fait
assez de réserve ?
Je suis inquiet, parce qu’ils pourraient polluer les nappes phréatiques
avec leurs déjections sauvages…
Et eux – ces kons – quand ils se téléphone (vive le progrès !) ils se
réjouissent : « C’est arrivé plus tôt que prévu ! »
Je ne te dis pas le niveau de ces gars-là…
– On découvre aussi qu’on peut vivre (à peu près) normalement sans
regarder une émission de sport à la télé (vous savez, tous ces
« athlètes » en petit-short qui suent à grosses gouttes pour votre
plaisir de les voir se faire mal et la gloire à défaut de savoir faire autre
chose d’utile).
D’un autre côté, c’est un drame, parce que c’est comme pour Roland-Garros,
quand, par effet de mimétisme, ils prennent tous une raquette au mois de juin
pour taper à la « baballe » comme les champions : Là, ils se
mettent tous à courir bêtement après rien…
Ou à imiter leur hamster (stupéfait) sur leur vélo d’appartement. Si
encore ils produisaient un peu d’électricité…
Il va y en avoir des arrêts cardiaques qui vont aller encombrer les
urgences…
Que je serai patron d’une boîte de télé-sportive, je me ferai des soucis,
parce qu’à force de repasser en post-prod les mêmes scènes, ils vont tous se
lasser (quand ils ne sont pas alités).
Ça, c’est comme pour « Air-Tchi-Tchi » (RCC, Radio Calvi
Citadelle) que je reçois par internet : Ils passent toujours les mêmes
bandes sons. Notez, ça permet de savoir l’heure qu’il est sans regardez une
montre.
Et c’est drôlement utile depuis qu’on ne peut plus se fier au soleil pour
cause de changement de fuseau horaire…
Mais pour avoir remué des caisses en magasin alimentaire dans mes
jeunes-années, la « bande-sans-fin » qui repasse toutes les 40
minutes Léonard Cohen, ça finit par user…
« Pour le plaisir », je ne pouvais plus supporter.
– Dans le même ordre d’idée, je serai « patron » encore quelle
que part, je prendrai en compte qu’environ un tiers des personnels peuvent
travailler de chez eux.
Pendant les grèves de l’hiver dernier, on en avait fait l’essai, mais là,
c’est une certitude, ça fonctionne à peu près correctement, les
« machines » faisant le reste.
Il va y avoir des bureaux dont on s’aperçoit qu’ils coûtent une blinde et qui
ne servent à rien.
Je serai gérant de SCPI, franchement, je m’inquiéterai.
Quant aux « locaux d’activité », bé là encore, quand un centre
commercial, un cinéma, un théâtre, une salle de concert, un stade, est déserté,
il y a du souci à se faire…
Et je ne te dis même pas tous les équipements touristiques.
En revanche, les bâtiments hospitaliers ont probablement un bel avenir
devant eux.
Quoique même les toubibs peuvent désormais « télé-diagnostiquer »
sans vous toucher…
Restera tout de même « Madame Pique-pique » qui devra vous faire
des prélèvements, et tous les « paramédicaux », du kiné au manipulateur-radio,
le dentiste et l’ophtalmo qu’il faudra bien côtoyer d’une façon ou d’une autre.
Et eux ont besoin de locaux pour poser leur matériel…
– D’ailleurs on découvre qu’il y a également environ un tiers de la
population laborieuse dont on ne peut pas se passer : Les
« petites-mains » !
Les autres, 2,5 millions, sont au chômage-technique (3 millions de plus en
une semaines chez les « Ricains » et ce n’est pas fini…).
Un drame pour les « sachants » (qui eux télé-bossent) qui y ont encore
recours.
Ce sont en général des personnes non-qualifiées, intermittentes, féminines
et mal-payées.
Et pourtant elles sont indispensables pour ramasser vos ordures, torcher
les mômes et les grabataires, leur donner à manger et les coucher.
Ou bien dépoter des palettes montées par d’autres qui vont livrer des
productions diverses jusqu’à votre magasin de « proximité » (vous
n’avez plus le choix…), ou vous filocher pour vous faire payer une amende si
vous ne vous décidez pas à vous faire livrer au pied de votre porte.
Ou encore vous transporter vers un hôpital.
La robotique appliquée a encore des progrès à faire.
Un robot ne sait déjà pas conduire une automobile (alors qu’il sait
piloter un avion ou un bateau tout seul) et s’il passe l’aspirateur, sait
repasser votre chemise et la plier correctement, en revanche
« ramasse-merde », il y a encore du boulot à fournir.
Je serai ingénieur, je m’y mettrai tout de suite.
Mais je ne suis pas ingénieur (hors la fiscalité-appliquée…)
– On va se poser la même question pour les réseaux routiers et leurs
nombreux ronds-points.
Pareillement les réseaux ferrés et aéroportuaires.
Tout est manifestement surdimensionné quand les urbains fuient vers les
campagnes et s’y cantonnent. Tant pis pour l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes…
Sans pour autant encombrer les campagnes (même s’ils font caguer les
locaux de par leur seule présence : On redécouvre les « charmes-cachés »
des « terroirs » et leur mesquineries territoriales habituelles).
D’ailleurs, ils peuvent y rester pour « télé-travailler » au
calme.
Mais question réseau, ceux des « NTIC » (Nouvelles Technologies
de l’Informatique et des Communications) sont mis à rude épreuve.
Il va falloir investir (donc lever des impôts et des taxes) pour assurer
leur pérennité et l’énergie (exclusivement électrique) qui les fait
fonctionner.
– Seront-ils (les robots) d’ailleurs capables un jour d’aller jusqu’à
désigner nos représentants politiques ?
Les ceux-ce qu’on a sont tellement nuls…
Parce que bon, nos amis Belges (encore eux) nous ont démontré qu’on
pouvait parfaitement vivre sans gouvernement pendant plus de 18 mois. Nos amis
Hispaniques s’y sont essayés. Nos amis Israéliens s’y essayent également en
convoquant élections sur élections sans avancer d’un iota.
Nos amis « Ricains » vont nous démontrer qu’ils peuvent se
passer de leurs primaires et nos amis « Ruskoffs » qu’on peut
manipuler une élection assez facilement.
Même « Jupiter » a su y faire contre toute attente…
Et les institutions européennes fonctionnent très bien sans réelle
démocratie populaire : C’est l’ère des technocrates et des eurocrates.
Ne pourrait-on pas se passer de ces rituels contaminants dans un avenir
proche ?
Naturellement, si je ne le souhaite pas, d’autres y songent
nécessairement…
Regardez « Paris-sur-la-plage » et quelques grandes villes
« Gauloisiennes » : Les équipes en place font tourner « la
boutique » et ça marche tout seul…
– Bref, on entre bien dans l’ère des robots, avec parfois des lacunes
criardes, mais ça va s’améliorer grâce à nos « sachants » : Ils
en sont sûrs.
Du coup, on peut aussi se poser la question de l’utilité de l’espèce
humaine.
Forcément, les « Maîtres du monde » se la sont posée.
Et au fil du temps, ils élaborent les solutions : Pensez, la moitié
de l’humanité confinée en quelques semaines, l’autre en péril (quand ce n’est
pas la totalité dans un prochain avenir) pour une histoire
« improbable » mais tellement « moderne » de virus
incompatible avec la vie élaborée, même Bill Gates nous avait averti de notre
fragilité collective : C’est dire !
Si on laissait crever tout le monde, finalement la planète et les
« petits-oiseaux » s’en porteraient mieux, tant que quelques
« petites-mains » peuvent encore suppléer aux faiblesses des robots.
Pas cinq classes, comme dans « Le meilleur des Monde » de Huxley
(à relire même si c’est décalé), mais seulement deux : Les dominants (qui
passeront le plus clair de leur temps à se bouffer entre eux et à se
reproduire) et les esclaves-dominés.
Ces derniers, mal formés, mal soignés, mal éduqués, drogués, désargentés
survivront en bouffant à tous les râteliers proposés (à condition d’éliminer le
plus tôt possible les asociaux et les dangereux déviants) juste élevés pour
servir leurs maîtres et se reproduire.
Le reste, aux robots et machines…
Finalement, cette histoire-là a toujours existé.
Le « Monde d’après », va devenir exactement l’envers du monde
des Lumières.
Franchement, j’espère de tout cœur avoir tort…
Parce que cette « utopie » là, qui nous retournerait à
l’antiquité-barbare, c’est la négation du progrès.
Et pourtant, elle vous sera vendue comme une apothéose
« scientifique » et technologique.
Marrant, finalement, tous ces paradoxes révélés par le confinement-obligé !
Le plus drôle (il me faut tout vous faire savoir) et avec un peu de recul,
c’est que je n’ai pas compris pourquoi les bureaux de tabac sont restés ouverts
alors que marchands de journaux sont consignés.
Attendez donc : On nous explique que le tabac, c’est infect et
dangereux pour la santé (avec de belles images bien dégueulasses jusque sur les
paquets), mais on laisse libre sa vente (contrôlée par les douanes) !
La bouffe (et la picole), encore, je comprends, la presse aussi (tellement
elle raconte des âneries et rapporte des polémiques inutiles) mais le
tabac ?
Notez, ça m’arrange (une promenade de plus au soleil), mais du coup, je te
vous ai fait ce petit relevé (qui reste ouvert et incomplet) de paradoxes
stupéfiants…
Il me fallait partager.
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