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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 15 avril 2020

Belotte, rebelotte et « dix de der » ?

On sait désormais à quelle sauce on va être mangé !
 
« Jupiter » a causé : Ce ne sera pas 15 jours de plus – comme la dernière fois – mais un doublement de la mise, un mois !
Passionnant et probablement nécessaire…
Quoique… nécessaire pour qui et pour quoi ?
 
On s’attendait à rester coincé à la « case prison » pour seulement 2 semaines supplémentaires, histoire de désengorger les accueils hospitaliers, puisque les contaminations atteignent désormais « un plateau » et qu’elles vont régresser, alors que les toubibs hurlent de leur côté qu’il faudrait aller jusqu’au mois de juin, non, on « dé-confine » après le pont du 8 mai.
La belle manœuvre : Pas de « défilé unitaire » des éternels « casses-kouilles » du 1er mai, pas de cérémonie le 8 d’une guerre dépassée, mais les week-ends de l’Ascension et de la Pentecôte sont préservés…
 
C’est « Bibi-Jupiter » qui va râler : Pour le week-end de Pâques, elle s’insurgeait depuis son « con-finement » à elle au « Touquet-sur-la-plage » de voir ladite plage noire de monde avec un si beau soleil pour aller promener les chiens (et un boa) !
Forcément, la marée-chaussée était trop occupée à protéger son auguste personne entre ses quatre murs et sa terrasse ensoleillée : Ses agents ne pouvaient pas être partout non plus !
Question : Est-ce que « Jupiter » ira à Moscou le 9 mai comme il l’avait promis à « Poux-Tine » l’été dernier ?
C’est qu’il devait aussi rapatrier les cendres d’un général d’empire à cette occasion…
 
Mais constat navrant pour le pouvoir : On ne peut guère mettre en résidence surveillée, avec aménagements de sortie, toute la population plus de quelques semaines. Il va falloir organiser une surveillance électronique renforcée, avec bracelet de traçage pour tout le monde, pas de doute.
Et c’est déjà en cours d’élaboration…
Le temps que ça se mette en place, il faut bien compter une à deux semaines, plus deux semaines pour en mesurer les effets : Les amendes seront-elles électroniques ?
Parce qu’il n’y a rien à faire, on les menacerait de mort instantanée en cas de violation de la règle, ils sortiraient quand même…
 
Incroyable, mais vrai, que ce soit dans « les quartiers », les « jungles », les « no-go-zones » ou à « NAP » (Neuilly-Auteuil-Passy), ils sont décidément indécrottables : Passé huit jours, ils s’ingénient tous à contourner la règle.
Un sport national porté à son plus haut niveau…
On s’en contre-cogne le coquillard (et le reste), ça n’a aucune incidence sur le volume des urgences dès lors qu’on est « d’jeun », qu’on n’a pas d’ALD à assumer, qu’on n’est pas en surpoids (80 % des cas de décès…), qu’on est une dame et qu’on a un groupe sanguin type « O ».
C’était juste un « test », certes grandeur nature et certes décidé dans l’urgence de la situation : On n’avait rien d’autre sous la main !
Mais seulement un test, pour le « grand-soir » à venir…
 
Alors, on persiste en doublant la mise !
Parfait : Vous ne pourrez pas dire que « Jupiter » ne s’occupe pas de votre santé et votre « bien-être » (si le confinement et l’inactivité laborieuse participent à votre « bien-être », vous qui rêviez de passer votre temps à glander ailleurs que devant la machine à café, vous êtes servis !).
Et puis ça leur donne le temps d’organiser les dépistages précoces par relevés de température (comme partout ailleurs dans le monde… ou presque), de ficher le « bon peuple », d’amener le matériel pour tester in vivo les cas suspects et de vous fournir des masques-manquants…
Qu’on vous obligera tôt ou tard à porter : C’est bon pour le petit-commerce qu’il faut soutenir, naturellement, puisqu’il ramasse de la TVA pour payer les « sachants ».
 
Ce qui reste assez drôle, c’est la méthode : On change quelques « variables ».
On commence par dé-confiner les « bébé-Schtroumpfs » et leurs grands frères-&-sœurs histoire de les confiner dans des classes surchargées avec des profs’ rouspéteurs et éternels insatisfaits dont la santé pourrait être menacée par la flopée des « chères-têtes-blondes » porteuses « asymptomatiques » dans les classes.
Ça réduira les effectifs à la rentrée prochaine.
Moâ, j’adore le procédé.
 
Parce que du coup ça libère tous les jeunes couples qui vont pouvoir de nouveau envahir les transports en commun pour aller bosser : Une nécessité économique, mais aussi une demande impérieuse du « Das Groβ capital ».
Je n’aurai pas fait mieux.
Bon, les kretins-diplômés postbac, acéphales et analphabètes, ils attendront septembre : Ils peuvent partir en vacances dès le mois de juin, ça ne gêne pas puisqu’ils ne servent à rien !
Même pas aux moissons ni aux vendanges…
De toute façon leurs familles pourvoient déjà à leurs « chères études » puisque, plus âgés et souvent avec de l’argent jusque dans les cheveux, ils forment probablement déjà l’essentiel des « télétravailleurs » dont les salaires sont assurés par la force des choses.
Quoique, les « indépendants » râlent, alors qu’ils sont réputés plus riches encore qu’un cadre-sup, donc ils ont les moyens et une épargne de précaution, alors pourquoi se gêner ?
Ça tombe finalement bien : En juin, je suis attendu en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » (pour relever les fermages). Il y aura peut-être des vols disponibles…
 
Et si « ça marche », le premier « pont » de l’année sera pour la Pentecôte suivi de la fête des mamans (« Bibi » pourra être fêtée par sa « nichée ») et une semaine plus tard de celles papas (« Jupiter » ne l’étant pas – ça ne lui manque même pas – lui le fils de Chronos, le maître du temps), il fera peut-être le déplacement auprès de ses vieux sans subir les quolibets des foules en colère.
Parce que si en plus, la météo n’est pas de la partie, ça risque d’être « olé-olé ».
Mais pas au restaurant…
 
Ils resteront fermés, ainsi que les bars et brasseries, les hôtels, je ne sais pas, mais comme entre-temps on ne manquera de rien dans les épiceries (l’autre « première ligne », oubliée celle-là) et les bureaux de tabac, on fera la fête quand même.
En revanche, pas d’événements festif avant le 14 juillet (qui tombe un mardi, cette année) : La République sera sauve !
Et il faudra bosser un peu plus pour les déconfinés, même que la fête l’Assomption est prévue pour un samedi : Pas de pont à prévoir pour les « laborieux ».
Tout s’arrange finalement.
Sauf qu’on aura tué la filière « tourisme » au passage et avec elle le secteur des industries mécaniques (bagnole, aéronautique, navale, la spatiale non : Ils poursuivent leurs tirs !).
 
Ceci dit, qu’est-ce qu’on remarque ?
Bé que globalement, si l’économie en prend un sale coup derrière les oreilles (on en causait encore hier), les « administrations » ont tenu le choc !
Les fonctions publiques sont toujours là : Débordée, la fonction hospitalière n’aura pas explosé en vol. La fonction territoriale aura été bousculée, mais elle patrouille encore dans les rues et assure l’essentiel.
Quant à la fonction régalienne, elle fonctionne presque parfaitement. Son problème, c’est que ce sont les contribuables qui ont du retard : On compte 75 milliards de recettes par mois qui ne rentrent pas.
Alors, pour assurer cet ultime « pouvoir régalien » (lever l’impôt), on rallonge les délais, mais ça turbine dans les ministères, les préfectures, les sous-préfectures, etc.
 
De toute façon, en télétravail ou non d’ailleurs, ils pondent toujours autant de circulaires et répondent encore au téléphone.
Ce qui ne fonctionne plus, c’est la « représentation démocratique » : À l’arrêt et, finalement, tout le monde s’en passe très bien !
Fabuleuse révélation…
 
Là où ça coince tout de même, c’est la « Justice » : Mais elle nous a tellement habitués depuis des lustres à ce qu’elle prenne son temps que ce n’est pas bien grave. On s’en remettra.
Sauf que dans ce pays qui marche sur la tête (qui est aussi le mien et que j’aime tant… même s’il me le rend si mal !), si on confine le brave citoyen pour son bien, on libère des voyous et terroristes pour les mêmes raisons sanitaires !
Extraordinaire.
 
Et puis l’armée, l’autre « pouvoir régalien » de la violence « autorisée », voire légitime, de vie-&-mort sur autrui, loin, très loin, par « projection ».
Là, les meks, ils font fort : Les « biffins » ont l’habitude de caserner, même au grand-air, ils sont disponibles pour faire des ponts-aériens jusqu’aux antipodes à rapatrier des expatriés de Chine et d’ailleurs, quitte à contaminer l’Oise (mais si : La base de Creil !), mais on s’aperçoit également que les navires sont contaminables pour cause d’escale impromptue, notamment le porte-avions CDG !
Et là, c’est la catastrophe, parce qu’eux aussi vivent « con-finés » les uns sur les autres sans « mesures-barrières » et en pleine mer.
Il va falloir repenser la sécurité nationale autour de ces « bévues ».
Un lourd chantier à venir.
 
Vous imaginez un SNLE, fer de lance de la dissuasion nucléaire, hors-service pour cause de maladie embarquée au fond des océans ?
Bon, il paraît qu’ils prennent leurs précautions avant de monter à bord, « con-finés » sur la base de l’Île-Longue (mais entre « confinés » seulement ?) avant de prendre la mer pour des patrouilles de 2 mois.
Que s’ils refont surface pour appeler un toubib (c’est déjà arriver quand le chirurgien du bord a eu une crise d’appendicite), c’est toute la « discrétion » de la formule qui est jetée à bas, comme foulée aux pieds.
Des joujoux qui sont bien plus obsolètes qu’on ne le croit, puisque même les « ricains » ont eu le même problème (et que ça a fait des remous d’Honolulu jusqu’à Washington).
Que même Pékin s’interroge d’ailleurs sur l’utilité d’avoir une dizaine de porte-avions…
 
Autre constat : Les transports, hommes et marchandises.
Les bus roulent à vide, les métros et les trains, je ne sais pas, les « cars-Jupiter » auront disparu, les axes routiers sont surdimensionnés pour le trafic résiduel, les taxis se lamentent et les formules « libre-service » de trottinettes, vélos et bagnoles électriques sont à la ramasse pour un bon moment : Que du pognon gâché !
Va y avoir des morts.
En témoignent justement le record absolu de « vies-sauvées » sur les routes…
J’attends confirmation des chiffres (et le discours qui va l’accompagner) : On savait bien que d’interdire aux gens de rouler, ça diminuerait le nombre des victimes, pardi : Désormais, c’est démontré in vivo !
Donc, ça va continuer.
Je vous prévois que demain (ou plus tard), il vous faudra un permis provisoire d’emprunter la voie publique à une heure précise, sur un parcours précis, comme pour rentrer dans les musées !
 
Justement, la grande victime de cette « grippette », c’est la « Cul-ture ». Tout est fermé !
Et pas près de rouvrir…
Un, les touristes ne seront pas à se masser sur le territoire (faute d’avion et d’hôtel) sauf si on peut se rincer le gosier à la buvette ; deux, les « fonctionnaires » de la « Cul-ture » sont encore capables d’exercer leur droit de retrait (comme ils l’ont déjà fait) ; trois, les « réunions » de plus de deux personnes pourraient être interdites dans les lieux publics, même à vélo autour du Bois-de-Boulogne…
Alors, monter un spectacle ou ouvrir une salle de cinéma pour trois pelés et deux tondus, mon gars, fume…
Il va y avoir de la reconversion dans l’air !
 
D’autant que les moyens de communication par Internet et le VOD proposé par les médias télévisuels auront pris le relai (à condition d’être équipés…).
Pareillement, la presse écrite, les librairies, ne dépendent plus désormais que du routage 205, tant que les postiers (troisième première ligne passée inaperçue…) persistent à assurer le « Service publique » (dont ils ont été si fiers de porter haut les couleurs).
Oui, parce que les « chemineaux », de toute façon, ils ont les yeux secs à ne plus pouvoir pleurer…
 
Ce mois supplémentaire de confinement va révéler que, si le « Gauloisien-magnifique » reste un indiscipliné retord, il parvient tout de même à se soumettre si on lui promet des lendemains enchantés (comme d’habitude : La carotte et le bâton !) et qu’on lui facilite la vie à le livrer au pied de chez lui en deux clics et trois recherches !
La quatrième première ligne de tous ces « petits-porteurs » du dernier-kilomètre dans la chaîne logistique qui sont des métiers d’avenir…
Le bel avenir rayonnant que voilà…
Au fait, c’est peut-être pour cette raison que les facs sont fermées : On n’aura plus besoin « d’Alpha +++ », remplacés par des algorithmes bien plus performants !
 
Voyez-vous donc ce qui se dessine sous vos yeux ?
Le « monde d’après », tout simplement.
Des usines, loin, à la campagne seulement quand c’est « stratégique » (ou seulement « d’importance vitale » comme pour fabriquer à manger, nos agriculteurs, ces héros, de cette cinquième première ligne…), des « boutiques » télépilotées dans les villes et des robots qui font la navette entre les uns et les autres, sur des réseaux routiers surdimensionnés dès lors qu’ils sont débarrassés de leurs parasites (contrôlés et préalablement autorisés sur des créneaux horaires conçus pour « fluidifier » comme précisé ci-avant !)
 
Je ne sais pas si vous allez aimer (et ce sera probablement toujours mieux que de râler dans les embouteillages et les métros bondés), mais vous pourrez dire que vous y étiez (à défaut d’approuver).
On n’attendra plus de vous que vous leur disiez « MERCI ! »

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