On sait désormais à quelle sauce on va être mangé !
« Jupiter » a causé : Ce ne sera pas 15
jours de plus – comme la dernière fois – mais un doublement de la mise, un mois !
Passionnant et probablement nécessaire…
Quoique… nécessaire pour qui et pour quoi ?
On s’attendait à rester coincé à la « case prison »
pour seulement 2 semaines supplémentaires, histoire de désengorger les accueils
hospitaliers, puisque les contaminations atteignent désormais « un plateau »
et qu’elles vont régresser, alors que les toubibs hurlent de leur côté qu’il
faudrait aller jusqu’au mois de juin, non, on « dé-confine » après le
pont du 8 mai.
La belle manœuvre : Pas de « défilé unitaire »
des éternels « casses-kouilles » du 1er mai, pas de cérémonie
le 8 d’une guerre dépassée, mais les week-ends de l’Ascension et de la Pentecôte
sont préservés…
C’est « Bibi-Jupiter » qui va râler :
Pour le week-end de Pâques, elle s’insurgeait depuis son « con-finement »
à elle au « Touquet-sur-la-plage » de voir ladite plage noire de
monde avec un si beau soleil pour aller promener les chiens (et un boa) !
Forcément, la marée-chaussée était trop occupée à protéger
son auguste personne entre ses quatre murs et sa terrasse ensoleillée :
Ses agents ne pouvaient pas être partout non plus !
Question : Est-ce que « Jupiter » ira à
Moscou le 9 mai comme il l’avait promis à « Poux-Tine » l’été dernier ?
C’est qu’il devait aussi rapatrier les cendres d’un
général d’empire à cette occasion…
Mais constat navrant pour le pouvoir : On ne peut
guère mettre en résidence surveillée, avec aménagements de sortie, toute la
population plus de quelques semaines. Il va falloir organiser une surveillance
électronique renforcée, avec bracelet de traçage pour tout le monde, pas de doute.
Et c’est déjà en cours d’élaboration…
Le temps que ça se mette en place, il faut bien
compter une à deux semaines, plus deux semaines pour en mesurer les effets :
Les amendes seront-elles électroniques ?
Parce qu’il n’y a rien à faire, on les menacerait de
mort instantanée en cas de violation de la règle, ils sortiraient quand même…
Incroyable, mais vrai, que ce soit dans « les
quartiers », les « jungles », les « no-go-zones » ou à
« NAP » (Neuilly-Auteuil-Passy), ils sont décidément indécrottables :
Passé huit jours, ils s’ingénient tous à contourner la règle.
Un sport national porté à son plus haut niveau…
On s’en contre-cogne le coquillard (et le reste), ça n’a
aucune incidence sur le volume des urgences dès lors qu’on est « d’jeun »,
qu’on n’a pas d’ALD à assumer, qu’on n’est pas en surpoids (80 % des cas de décès…),
qu’on est une dame et qu’on a un groupe sanguin type « O ».
C’était juste un « test », certes grandeur
nature et certes décidé dans l’urgence de la situation : On n’avait rien d’autre
sous la main !
Mais seulement un test, pour le « grand-soir »
à venir…
Alors, on persiste en doublant la mise !
Parfait : Vous ne pourrez pas dire que « Jupiter »
ne s’occupe pas de votre santé et votre « bien-être » (si le
confinement et l’inactivité laborieuse participent à votre « bien-être »,
vous qui rêviez de passer votre temps à glander ailleurs que devant la machine
à café, vous êtes servis !).
Et puis ça leur donne le temps d’organiser les
dépistages précoces par relevés de température (comme partout ailleurs dans le
monde… ou presque), de ficher le « bon peuple », d’amener le matériel
pour tester in vivo les cas suspects et de vous fournir des masques-manquants…
Qu’on vous obligera tôt ou tard à porter : C’est
bon pour le petit-commerce qu’il faut soutenir, naturellement, puisqu’il ramasse
de la TVA pour payer les « sachants ».
Ce qui reste assez drôle, c’est la méthode : On
change quelques « variables ».
On commence par dé-confiner les « bébé-Schtroumpfs »
et leurs grands frères-&-sœurs histoire de les confiner dans des classes
surchargées avec des profs’ rouspéteurs et éternels insatisfaits dont la santé
pourrait être menacée par la flopée des « chères-têtes-blondes »
porteuses « asymptomatiques » dans les classes.
Ça réduira les effectifs à la rentrée prochaine.
Moâ, j’adore le procédé.
Parce que du coup ça libère tous les jeunes couples
qui vont pouvoir de nouveau envahir les transports en commun pour aller bosser :
Une nécessité économique, mais aussi une demande impérieuse du « Das Groβ
capital ».
Je n’aurai pas fait mieux.
Bon, les kretins-diplômés postbac, acéphales et
analphabètes, ils attendront septembre : Ils peuvent partir en vacances
dès le mois de juin, ça ne gêne pas puisqu’ils ne servent à rien !
Même pas aux moissons ni aux vendanges…
De toute façon leurs familles pourvoient déjà à leurs « chères
études » puisque, plus âgés et souvent avec de l’argent jusque dans les
cheveux, ils forment probablement déjà l’essentiel des « télétravailleurs »
dont les salaires sont assurés par la force des choses.
Quoique, les « indépendants » râlent, alors
qu’ils sont réputés plus riches encore qu’un cadre-sup, donc ils ont les moyens
et une épargne de précaution, alors pourquoi se gêner ?
Ça tombe finalement bien : En juin, je suis
attendu en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » (pour relever les
fermages). Il y aura peut-être des vols disponibles…
Et si « ça marche », le premier « pont »
de l’année sera pour la Pentecôte suivi de la fête des mamans (« Bibi »
pourra être fêtée par sa « nichée ») et une semaine plus tard de
celles papas (« Jupiter » ne l’étant pas – ça ne lui manque même pas –
lui le fils de Chronos, le maître du temps), il fera peut-être le déplacement
auprès de ses vieux sans subir les quolibets des foules en colère.
Parce que si en plus, la météo n’est pas de la partie,
ça risque d’être « olé-olé ».
Mais pas au restaurant…
Ils resteront fermés, ainsi que les bars et
brasseries, les hôtels, je ne sais pas, mais comme entre-temps on ne manquera de
rien dans les épiceries (l’autre « première ligne », oubliée celle-là)
et les bureaux de tabac, on fera la fête quand même.
En revanche, pas d’événements festif avant le 14
juillet (qui tombe un mardi, cette année) : La République sera sauve !
Et il faudra bosser un peu plus pour les déconfinés,
même que la fête l’Assomption est prévue pour un samedi : Pas de pont à prévoir
pour les « laborieux ».
Tout s’arrange finalement.
Sauf qu’on aura tué la filière « tourisme »
au passage et avec elle le secteur des industries mécaniques (bagnole,
aéronautique, navale, la spatiale non : Ils poursuivent leurs tirs !).
Ceci dit, qu’est-ce qu’on remarque ?
Bé que globalement, si l’économie en prend un sale
coup derrière les oreilles (on en
causait encore hier), les « administrations » ont tenu le
choc !
Les fonctions publiques sont toujours là :
Débordée, la fonction hospitalière n’aura pas explosé en vol. La fonction territoriale
aura été bousculée, mais elle patrouille encore dans les rues et assure l’essentiel.
Quant à la fonction régalienne, elle fonctionne
presque parfaitement. Son problème, c’est que ce sont les contribuables qui ont
du retard : On compte 75 milliards de recettes par mois qui ne rentrent pas.
Alors, pour assurer cet ultime « pouvoir régalien »
(lever l’impôt), on rallonge les délais, mais ça turbine dans les ministères,
les préfectures, les sous-préfectures, etc.
De toute façon, en télétravail ou non d’ailleurs, ils pondent toujours autant de circulaires et répondent encore au téléphone.
Ce qui ne fonctionne plus, c’est la « représentation
démocratique » : À l’arrêt et, finalement, tout le monde s’en passe très
bien !
Fabuleuse
révélation…
Là où ça coince tout de même, c’est la « Justice » :
Mais elle nous a tellement habitués depuis des lustres à ce qu’elle prenne son temps que ce n’est pas bien grave. On s’en remettra.
Sauf que dans ce pays qui marche sur la tête (qui est aussi
le mien et que j’aime tant… même s’il me le rend si mal !), si on confine
le brave citoyen pour son bien, on libère des voyous et terroristes pour les
mêmes raisons sanitaires !
Extraordinaire.
Et puis l’armée, l’autre « pouvoir régalien »
de la violence « autorisée », voire légitime, de vie-&-mort sur
autrui, loin, très loin, par « projection ».
Là, les meks, ils font fort : Les « biffins »
ont l’habitude de caserner, même au grand-air, ils sont disponibles pour faire
des ponts-aériens jusqu’aux antipodes à rapatrier des expatriés de Chine et
d’ailleurs, quitte à contaminer l’Oise (mais si : La base de Creil !),
mais on s’aperçoit également que les navires sont contaminables pour cause d’escale
impromptue, notamment le porte-avions CDG !
Et là, c’est la catastrophe, parce qu’eux aussi vivent
« con-finés » les uns sur les autres sans « mesures-barrières »
et en pleine mer.
Il va falloir repenser la sécurité nationale autour de
ces « bévues ».
Un lourd chantier à venir.
Vous imaginez un SNLE, fer de lance de la dissuasion
nucléaire, hors-service pour cause de maladie embarquée au fond des océans ?
Bon, il paraît qu’ils prennent leurs précautions avant
de monter à bord, « con-finés » sur la base de l’Île-Longue (mais
entre « confinés » seulement ?) avant de prendre la mer pour des
patrouilles de 2 mois.
Que s’ils refont surface pour appeler un toubib (c’est
déjà arriver quand le chirurgien du bord a eu une crise d’appendicite), c’est toute
la « discrétion » de la formule qui est jetée à bas, comme foulée aux
pieds.
Des joujoux qui sont bien plus obsolètes qu’on ne le
croit, puisque même les « ricains » ont eu le même problème (et que
ça a fait des remous d’Honolulu jusqu’à Washington).
Que même Pékin s’interroge d’ailleurs sur l’utilité d’avoir
une dizaine de porte-avions…
Autre constat : Les transports, hommes et marchandises.
Les bus roulent à vide, les métros et les trains, je
ne sais pas, les « cars-Jupiter » auront disparu, les axes routiers
sont surdimensionnés pour le trafic résiduel, les taxis se lamentent et les
formules « libre-service » de trottinettes, vélos et bagnoles électriques
sont à la ramasse pour un bon moment : Que du pognon gâché !
Va y avoir des morts.
En témoignent justement le record absolu de « vies-sauvées »
sur les routes…
J’attends confirmation des chiffres (et le discours
qui va l’accompagner) : On savait bien que d’interdire aux gens de rouler,
ça diminuerait le nombre des victimes, pardi : Désormais, c’est démontré in
vivo !
Donc, ça va continuer.
Je vous prévois que demain (ou plus tard), il vous
faudra un permis provisoire d’emprunter la voie publique à une heure précise,
sur un parcours précis, comme pour rentrer dans les musées !
Justement, la grande victime de cette « grippette »,
c’est la « Cul-ture ». Tout est fermé !
Et pas près de rouvrir…
Un, les touristes ne seront pas à se masser sur le
territoire (faute d’avion et d’hôtel) sauf si on peut se rincer le gosier à la
buvette ; deux, les « fonctionnaires » de la « Cul-ture »
sont encore capables d’exercer leur droit de retrait (comme ils l’ont déjà
fait) ; trois, les « réunions » de plus de deux personnes
pourraient être interdites dans les lieux publics, même à vélo autour du
Bois-de-Boulogne…
Alors, monter un spectacle ou ouvrir une salle de
cinéma pour trois pelés et deux tondus, mon gars, fume…
Il va y avoir de la reconversion dans l’air !
D’autant que les moyens de communication par Internet
et le VOD proposé par les médias télévisuels auront pris le relai (à condition
d’être équipés…).
Pareillement, la presse écrite, les librairies, ne
dépendent plus désormais que du routage 205, tant que les postiers (troisième
première ligne passée inaperçue…) persistent à assurer le « Service
publique » (dont ils ont été si fiers de porter haut les couleurs).
Oui, parce que les « chemineaux », de toute
façon, ils ont les yeux secs à ne plus pouvoir pleurer…
Ce mois supplémentaire de confinement va révéler que,
si le « Gauloisien-magnifique » reste un indiscipliné retord, il
parvient tout de même à se soumettre si on lui promet des lendemains enchantés
(comme d’habitude : La carotte et le bâton !) et qu’on lui facilite la
vie à le livrer au pied de chez lui en deux clics et trois recherches !
La quatrième première ligne de tous ces « petits-porteurs »
du dernier-kilomètre dans la chaîne logistique qui sont des métiers d’avenir…
Le bel avenir rayonnant que voilà…
Au fait, c’est peut-être pour cette raison que les facs
sont fermées : On n’aura plus besoin « d’Alpha +++ », remplacés
par des algorithmes bien plus performants !
Voyez-vous donc ce qui se dessine sous vos yeux ?
Le « monde d’après », tout simplement.
Des usines, loin, à la campagne seulement quand c’est « stratégique »
(ou seulement « d’importance vitale » comme pour fabriquer à manger,
nos agriculteurs, ces héros, de cette cinquième première ligne…), des « boutiques »
télépilotées dans les villes et des robots qui font la navette entre les uns et
les autres, sur des réseaux routiers surdimensionnés dès lors qu’ils sont débarrassés
de leurs parasites (contrôlés et préalablement autorisés sur des créneaux
horaires conçus pour « fluidifier » comme précisé ci-avant !)
Je ne sais pas si vous allez aimer (et ce sera probablement
toujours mieux que de râler dans les embouteillages et les métros bondés), mais
vous pourrez dire que vous y étiez (à défaut d’approuver).
On n’attendra plus de vous que vous leur disiez « MERCI ! »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire