C’est la guerre aux USA !
À l’heure où l’on parle de déconfinement dans la « Vieille
Europe », qui se met en place lentement, aux « States », « McDo-Trompe »
bombarde ses adversaires Démocrates de « twists » incendiaires.
J’en discutais encore avec l’un de mes « ex-associés »
ces derniers jours.
C’est le point-clé, le moment de « bascule ».
Jusque-là, tout ou presque réussissait à leur
Président pour encore quelques mois, l’économie, l’emploi, la bourse, la
finance, le commerce.
Mais voilà, il a « merdé » sur la « grippette »
qui ne serait plus qu’un mauvais cauchemar passé le 12 avril.
Le 12 avril est passé et la « glorieuse Amérique »
entre dans le livre des records des « morts du Conard-virus » !
Résultats, tout dégringole (sauf la bourse restée sous
extasy et perfusion de la FED), même le prix du baril, le chômage flambe, le PIB fléchit et les
cadavres s’accumulent.
Rien de très grave pour l’heure : Si les indices boursiers
flambent, c’est à coup d’enfumage, de robots-spéculateurs et de « twists ».
Un coup on te raconte que tout le monde est d’accord
pour fermer les robinets du pétrole et les cours remontent au-delà de 30 $/le
baril. Le lendemain, on s’aperçoit que c’est du pipeau et il chute jusqu’à 17 $
sur le « spot » pour revenir autour des 20 $ avant une chute historique en territoire négatif !
Juste le temps de faire et défaire des fortunes qui
changent de mains…
On était encore à 60 $ au mois de février, vous
rappelle-je, juste pour vous donner une idée de la « vraie valeur »
des choses… et 100 $ il y a quelques dizaines de mois.
Pareil pour les valeurs de la « Tech », des « Bio-Tech »,
des « GAFAM » et de quelques autres, notamment les « bancaires ».
Ces dernières sont assurées d’avoir toujours assez de
cash pour survivre et faire tourner la boutique (les robinets grands ouverts de
la FED), mais en Europe, rien n’est moins sûr, alors elles plongent jusque sur
des supports très anciens (des années 90).
On en est à ce la BOE (la banque centrale qui gère la
Livre anglaise) paye directement les encours de la Couronne au lieu de prêter
au Trésor qui assume ses engagements de dépenses : Plus facile !
Les foncières résistent (même si elles feront une croix sur un bon trimestre de loyers au moins chez nous), mais pour combien de temps
encore puisque là-bas aussi, une grande partie de l’économie est à l’arrêt ?
Même « Gold-man-Sachs » te vous raconte que
Apple est à « shorter », parce que se payer un « I-Bidule »
tout neuf n’est plus l’urgence…
Pour sûr, mais c’est encore pour ramasser le « flottant ».
Et tout ça, c’est la faute aux Démocrates, tiens donc,
qui confinent leurs États et sont menacés de révolte armée par leurs électeurs…
pour cause de « twists » incendiaires de « McDo-Trompe » !
C’est vous dire si l’époque est rigolote, finalement.
Restons sérieux. Constat : Les tensions ne
cessent de croître entre le président des États-Unis et certains exécutifs
locaux sur le calendrier et les modalités de la levée des restrictions
entravant l’activité économique du pays qui compte plus de 700.000 cas de
coronavirus. On approchera du million dans la semaine.
« McDo-Trompe » souhaite au plus vite
redémarrer l’économie des États-Unis et s’en est en effet pris vendredi 17 avril
à plusieurs gouverneurs démocrates pour leur gestion de la pandémie dans leur
État.
« Libérez le Michigan », a écrit le
président américain.
Il a publié des messages identiques concernant le
Minnesota et la Virginie, dont les gouverneurs Démocrates sont là aussi la
cible de manifestations de ses partisans dénonçant les restrictions de
déplacements.
De nouvelles manifestations ont eu lieu samedi,
notamment à Concord dans le New Hampshire, Annapolis dans le Maryland, Austin
au Texas et dans le Colorado.
Seule la Californie reste confinée dans le calme :
Ils vont d’ailleurs desserrer l’étau à San Francisco et Los Angeles.
Le gouverneur Démocrate de l’État de Washington, Jay
Inslee, s’est indigné des « twists » présidentiels car ils
encouragent, selon lui, « des actes dangereux et illégaux (…). Il
met des millions de personnes en danger d’attraper le Covid-19. Ses tirades
déséquilibrées et ses appels à ‘‘libérer’’ des États pourraient aussi mener à
des violences », a-t-il retwisté.
La guerre, vous dis-je !
Le paroxysme aura été atteint avec le gouverneur de
New York, Andrew Cuomo, dont la conférence de presse quotidienne à la
télévision s’est transformée en affrontement en temps réel avec « McDo-Trompe »,
qui réagissait justement sur Twister, quasiment en direct.
Andrew Cuomo, dont l’État est le principal foyer du « Conard-virus »
dans le pays, a lancé une série d’invectives contre le président américain en
réponse à une question d’un journaliste l’interrogeant sur un « twist »
présidentiel reprochant à New-York d’avoir réclamé un nombre « ridiculement »
élevé de respirateurs artificiels au plus fort de la crise.
Andrew Cuomo a répliqué que le président devrait « peut-être
se lever et aller travailler » au lieu de regarder la télévision.
Il l’a aussi accusé de favoriser le secteur du
transport aérien et d’autres de ses connaissances dans le milieu des affaires,
au détriment de l’aide à apporter aux États.
Pourtant ce gouverneur s’était jusque-là abstenu de
toute critique trop frontale avec le Président dans ses interventions
quotidiennes a, cette fois, reproché à l’administration fédérale de rejeter sur
les États la responsabilité du redémarrage de leurs économies sans leur fournir
les ressources financières nécessaires.
Réplique : « Le gouverneur Cuomo devrait
passer plus de temps à ‘‘faire’’ et moins à ‘‘se plaindre’’. Bougez-vous et
faites votre travail. Arrêtez de parler ! », a « twisté » le
président.
« Nous vous avons construit des milliers de
lits d’hôpital dont vous n’aviez pas besoin ou que vous n’utilisez pas, fourni
un grand nombre de respirateurs que vous auriez dû avoir et vous avons aidé
avec (…) des tests que vous devriez pratiquer. »
Interrogé par un autre journaliste l’informant de ces
nouveaux messages, Andrew Cuomo a répondu : « Combien de fois
voulez-vous que je dise ‘‘merci’’, mais je vous dis ‘‘'merci’’ … de faire votre
travail. C’était votre rôle en tant que président. »
Et d’ajouter que le locataire (précaire) de la Maison-Blanche
avait constamment refusé d’aider les États à multiplier les tests parce que c’était
« trop difficile » et « trop compliqué ».
Le Président avait présenté jeudi dernier ses
directives pour que les États américains sortent du confinement : Ceux qui
remplissent les conditions fédérales en termes de maîtrise de la pandémie
pouvaient ainsi engager dès le lendemain la première phase du processus de
reprise de l’activité.
Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a alors publié trois
décrets en vue d’un redémarrage de l’activité dans l’État, dont l’économie est
la deuxième du pays.
Il a toutefois prévenu que le processus serait lent,
progressif et réversible.
Des gouverneurs et des experts des questions de santé
pensent cependant que seul un vaste programme de dépistage permettra de lever
les confinements et de relancer l’activité à moindre risque (pas comme chez
nous…).
D’ailleurs, « McDo-Trompe » a annoncé un
programme de 19 milliards de dollars pour aider les agriculteurs américains, l’un
de ses électorats les plus fidèles…
Le ministre de l’agriculture Sonny Perdue, a précisé
que 16 milliards de dollars iront directement aux agriculteurs et les 3
milliards restant serviront à acheter des produits alimentaires qui seront
distribués aux plus démunis.
Les cours du tourteau de soja n’ont pas flambé pour
autant…
La « guerre » est bien électorale, rien de
plus.
Pas du tout sanitaire comme en « Gauloisie » :
Nous, après tout, on s’en fout, on a « Jupiter » et nos « petites-femmes »
affriolantes (à défaut de pouvoir rendre visite aux « petites-anglaises »
cet été) !
Et tant que la route du rhum n’est pas coupée d’avec
nos ultra-marins, tout ne va pas si mal.
D’ailleurs, les considérations électorales, depuis que
la démocratie élective est en panne, ma foi…
« Oui mais pour le « ricain », ça
reste incontournable. »
Là, il a raison, mon « ex-associé » : « Soit
il les remet en marche et il gagne pour 4 ans, soit il ne les remet pas en
marche et c’est Biden qui gagne ! »
Autrement dit la revanche de « Baraque-Au-Bas-Mât »
qui n’aura pas réussi à imposer « Il-a-ri-Pine-Tonne ».
Équation simplissime, effectivement : On ne peut
qu’être d’accord.
On a mis une bouteille (vieux Calvados 25 ans d’âge :
Il est Normand) en jeu.
« Si c’est « Bide-den », ce sera la
catastrophe. »
Et pourquoi donc ?
« Parce que les USA vont refaire un 180 ! »
comprendre un « demi-tour-gôche », exactement ce qu’avait fait « McDo »
il y a presque 4 ans, mais lui à droâte.
« Résultat, ils vont perdre un temps fou à
renouer les liens de confiance avec le reste du monde et de toute façon, les
milieux d’affaires et de la finance vont y perdre beaucoup !
Ce que naturellement ils redoutent tous ! »
Mon ami ne se rappelle déjà plus que les GAFAM ont
perdu 300 milliards de valorisation en un mois !
« Ils se sont refaits depuis ! »
Ce qui est vrai aussi, grâce aux algorithmes qui
dirigent de fait la « planète finance »…
Mais probablement pas avec le même argent…
« McDo-Trompe » fait avec de l’argent
gratuit, qu’il en pleut autant qu’on en veut.
Le dernier qui avait « rasé gratis », c’était
« Mythe-errant » dans les années 80. Ça n’avait duré que deux ans et
on ne s’en remet toujours pas.
« Oui mais à l’époque, nous étions seul à le
faire. Aujourd’hui, c’est tous les pays « en même temps », ce qui
change tout : plus personne n’est isolé ! »
La « splendide solitude » disparue comme par
enchantement…
Effectivement, la gangrène-soce « Gauloisienne »
aura contaminé le monde entier en une génération !
« Ah oui, mais on plonge dans la dictature la
tête la première. Ça ne marche que si tout le monde marche au pas. C’est pour
ça que je te dis que si « Bide-den » ne marche pas droit, ce sera la
catastrophe.
Mondiale !
Alors qu’avec « Trompe », ils savent déjà où
ils vont ! »
Mon ami et néanmoins ex-associé, c’était mon
spécialiste « ingénieur-méthode ».
Un type très bien qui avait la faculté rare de repérer
en 10 minutes ce qui clochait dans une entreprise (prise comme d’une « organisation »).
Moâ, je mettais une demi-journée avant de conforter
mes jugements par l’analyse financière et comptable.
En revanche, comme « stratège », il aura
perdu plusieurs fois sa chemise, mais toujours avec enthousiasme…
Là, il vient probablement de perdre une bouteille de
plus !
Je m’explique : Dans tous les cas, que ce soit « Trompe »
ou « Bide-den » qui gagne le 4 novembre prochain, la crise est
désormais déclenchée. Et elle sera « globale » et durera une
bonne décennie !
C’est dans les gènes des « Maitres du monde »,
leur ADN.
Soit le premier persiste dans sa façon de gérer les
intérêts de la fédération et il va droit dans le mur le jour où on va s’apercevoir
que tout cela est suicidaire.
Or, il n’aura plus rien à gagner sauf à se maintenir
au pouvoir sans élection en 2028 !
Ce qui change radicalement la tournure des
institutions (comme on va le voir avec la possible « suspension » du
Congrès pour cause de résistance à la nomination de ses candidats à quelques
postes de premier plan !).
C’est sa vocation…
Soit c’est le second qui l’emporte et alors tout est
possible, jusqu’à l’effondrement des utopies, rapidement. En tout cas plus
rapidement.
Mais les institutions seront sauves.
Voilà l’enjeu de la campagne électorale actuelle.
Et moâ, j’aime bien parier sur la « sagesse
populaire ». Elle a toujours eu le dessus à un moment ou à un autre sur
toutes les utopies dogmatiques.
Même quand elle est manipulée…
D’accord, en URSS, ça a demandé 70 ans.
Dans 70 ans, je ne serai plus là pour boire la
bouteille mise en jeu, mais je suis sûr de gagner, au moins à ce moment-là !
C’est d’ailleurs à mon sens, déjà probablement anticipé
par les « Maîtres du Monde » : Il faut qu’ils le changent
brutalement, ce monde-là, pour imposer le leur, celui du chaos, et bien avant que
je ne meure à mon tour !
L’occasion reste assez unique pour l’heure : Je
vote donc « Bide-den », tiens donc…
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