« Kungfu-Panda » a fait un cours de
« Sup-de-Co »
C’est tout ce que j’ai compris : Au moins aussi « ch… » que
les cours de « Babarbiturique » à Sciences-Pô avant qu’il ne devienne
« Premier-Sinistre » du pays sous « Giskard-A-la-Barre ».
Mais lui, c’était alors le premier économiste national de
« Gauloisie-en-crise » (douzième mondial, comme en disait mon
« Papa-à-moâ » (celui qui me fait toujours « frémir » quand
je l’évoque…)), celle du premier « choc pétrolier » : C’était le
seul à disposer d’une « boule de cristal » où il voyait se profiler « le
bout du tunnel ».
Fort le mek : on n’en est jamais sorti depuis qu’il a remplacé
le « Chi » à Matignon.
« Édouard-Fil-Lippe » n’en a pas l’étoffe, et ça s’est vu :
Je me suis tiré avant la fin pour me reverser un gorgeon.
J’avais la gorge sèche pour lui et j’apprends petit-à-petit le langage des
signes…
On appelle ça un « road show », où le conférencier vient vendre
sa soupe (et son entreprise) ou sa lessive lavant « plus blanc que le
blanc », sa boîte étant la « plus-meilleure-que-mieux » :
Tableaux, chiffres, statistiques et graphiques à l’appui, le tout habilement
pigmenté de quelques anecdotes…
Une impression de déjà vu du mek qui pédale dans la semoule et compte que
la mayonnaise prenne tout de même.
Pas un mot « gentil », pas un mot « humain ». Et toujours cette
incertitude anxiogène, cette infantilisation et cette incohérence…
À la limite, « Jupiter » est meilleur dans le rôle du scolaire
de 4ème déclamant son message sur l’estrade d’un théâtre.
De toute façon, l’essentiel c’était de dire qu’il présentera un plan à la
fin du mois, pas avant : Causer pour ne rien dire, finalement !
Il a commencé par vous raconter que tout, absolument tout, a été mis en
œuvre par le gouvernement et que tout, absolument tout, est sous contrôle pour
finir par déclarer que rien n’est réglé, que rien n’est gagné, que le virus
demeure inconnu, qu’aucun traitement n’est possible, qu’il n’est pas du tout
sûr qu’un malade soit définitivement immunisé, etc.
Hallucinant !
« Encore un qui cause pour ne rien dire… »
(Bé oui, je viens de le dire !)
Sauf que les consignes sont de plus en plus liberticides : Celles et ceux
qui seront testés positifs seront impitoyablement mis à l’isolement. Au «
goulag » !
On va faire comment au juste ?
On ouvre les « sidatoriums » chers au « borgne de
San-Cloud » ?
Et puis va-t-on pouvoir tester toute la population ? Et avec
quoi ?
S’arrogera-t-on le droit de mettre à l’isolement tous les pestiférés ?
Les vieux ? Ils restent prudents et de préférence chez eux…
Et c’est quoi « un vieux » ? À partir de quel âge au
juste ?
Et doit-on porter un écriteau dans le dos ou un « pastille » sur
la veste pour préciser ?
Franchement, je me pose la question.
En attendant, le principe du déconfinement sera très progressif : La « vie
d’avant » semble un lointain mirage.
Le retour à la normale n’aura pas lieu « avant longtemps »
car pour l’instant n’existent ni médicament ni vaccin.
De plus, le 11 mai ne marquera pas un déconfinement mais seulement le
début d’une « nouvelle phase » où nous devrons « apprendre
à vivre avec le virus ».
En commençant par l’impossibilité de pouvoir, dès cet été, d’organiser des
grands mariages (la vie leur offre une seconde chance, à ceux-là…) et de juger
« pas raisonnable » d’imaginer voyager à l’étranger.
À propos, la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », c’est l’étranger ou
non ?
En bref, après le 11 mai, « il faut maintenir le télétravail »
dès que possible, sans préciser s’il s’agit d’une obligation ou d'une
recommandation et sans limite de durée.
C’est un appel à la responsabilisation des « Gauloisiens-confinés »
et de leurs employeurs.
Je vous le disais il y a encore peu : Les équipements en
« bureaux » sont décidément « surdimensionnés » tout comme
les réseaux de transports.
Une réalité qui va compter.
La seule annonce sympathique et immédiate a été pour les visites des
familles dans les Ehpad et les établissements accueillant des personnes
handicapées qui peuvent reprendre dès hier, mais sans se toucher !
Je peux postillonner tout de même ?
Non, Dukonno, pas sur les vieux ni les grabataires !
On aura aussi appris que la contagion aura encore ralenti mais sans cesser
: Le nombre de personnes que peut contaminer un malade a chuté à 0,6 contre
plus de 3 avant le confinement !
Bravo, mais personne n’y est pour rien…
Toutefois, les hôpitaux voient encore arriver plusieurs centaines de
nouveaux cas par jour mais le solde de patients en réanimation continue à
diminuer très lentement.
En revanche il semble que seuls 2 à 6 millions, soit moins de 10 % de la
population, ont été infectés et sont donc (provisoirement) immunisés, ce qui
est bien trop peu pour revivre normalement.
Mais on ne sait toujours pas si on ne peut pas être
« contaminé » une seconde fois…
Les « sachants » n’en savent rien, au moins autant que « moâ ».
Tests massifs et isolement des porteurs de virus doivent aussi devenir les
deux piliers de la stratégie « Gauloisienne-confinée » pour le futur déconfinement.
Le gouvernement veut dépister massivement tous ceux qui présentent des
symptômes ainsi que tous ceux qui ont eu un contact « avéré »
avec un malade. L’objectif est de 500.000 tests par semaine.
En cas de test positif, avec ou sans symptôme, les « porteurs du
virus » seront invités à rester isolés, soit dans leur famille, mais sans
sortir, ni que leurs proches ne sortent, ou dans un hôtel mis à disposition :
Voilà une belle façon de relancer la RHF (restauration hors du foyer) et
l’hôtellerie touristique…
Des équipes dédiées seront chargées de détecter les malades, ainsi que l’application
de traçage numérique Stop Covid envisagée.
Mais là encore, pas de caractère obligatoire annoncé pour cette mesure.
En revanche on annonce une « probable » obligation du
port du masque dans les transports publics après le 11 mai.
C’est d’ailleurs la seule mesure obligatoire évoquée dimanche dernier.
Justement, on les trouve où, ces masques ?
C’est un « complément », enfin reconnu comme d’un « gestes
barrière ».
« Si-Bête-la-Diarrhée » va devoir prendre des cours du soir pour
apprendre à mettre le sien !
Et de nous annoncer que bientôt 17 millions de masques « grand public »
seront produits et distribués par semaine. Comment ?
C’est encore à préciser mais ils seront à terme disponibles dans le
commerce.
Pour les soignants, le « pont aérien » d’importations chinoises
a atteint 85 millions de masques cette semaine (soit deux semaines de
consommation) ce qui reste trop peu en dit le
« Sinistre-de-la-bonne-santé ».
Mais cela permettra de commencer à distribuer des masques aux professions
paramédicales (sages-femmes, ambulanciers, etc.…).
Par ailleurs, toutes les pistes restent à l’étude pour la délicate
réouverture progressive des établissements scolaires où il a évoqué des
réouvertures « par territoires » (plus rapides dans les
territoires les moins touchés) ou encore « par moitiés de classe ».
Il y aura donc des classes « du matin » et des classes « du
soir » !
Et pourquoi pas la nuit aussi ?
En revanche les cafés et restaurants resteront clos alors que les autres
commerces pourront rouvrir, mais à condition de mettre en place gestes barrière
et distanciation : Files d’attente avec plus d'un mètre entre chaque client sur
le trottoir, gel hydroalcoolique à l’entrée ou juste avant la caisse.
Les autres établissements de santé devraient eux aussi rouvrir
progressivement.
C’est qu’on est inquiet pour les « carabins-diplômés » : Les
consultations médicales ont chuté de 40 % à 60 %, ainsi que le dépistage des
cancers et la vaccination des enfants.
Le « sinistre » concerné a lancé un appel à retourner consulter
pour éviter l’apparition de cas graves qu’on peut éviter et sortir de la mouise
financière ses collègues (qui ne sont pas « sinistre »).
Envie d’aller vous contaminer ? Allez donc chez votre toubib !
Au total, beaucoup d’inconnues, autant sur les plans scientifiques que
sanitaires.
L’immunité est-elle acquise ? Mystère…
Le virus va-t-il disparaître à l’été ? Mystère : « On ne sait
pas, au risque de décevoir ceux qui aimeraient avoir des certitudes ».
Ce n’est manifestement pas a tasse de thé, les « certitudes »…
Et puis la bataille pour sauver l’économie.
La crise a été qualifiée de « brutale ».
« La production s’est presque arrêtée, la consommation aussi ».
« Jamais dans l’histoire du monde un tel arrêt aussi massif, aussi
général, n’a été vécu ».
Il devrait dire le « monde moderne », parce que épidémies de peste
et de grippe Espagnole avait également fait des dégâts, désertifiant jusque les
campagnes…
Aussi, le mot d’ordre est de « sauvegarder ce qui peut l’être aujourd’hui
pour permettre de relancer demain ce qui doit l’être ».
Les autres, joyeusement à la trappe !
Et le « Premier sinistre » de citer, à titre d’exemple, le fonds
de solidarité de 7 milliards d’euros pour soutenir les entreprises pendant la
crise sanitaire.
D’autres mesures d’urgence ont été mises en place : Le chômage
partiel pour 9 millions de salariés (budget de 24 milliards d’euros) et des
prêts garantis par l’État à hauteur de 300 milliards d'euros (18 milliards
garantis à ce jour à quelque 130.000 entreprises).
Ce qui ne fait pas beaucoup : À peine 11,5 K€/mois par « boutique »…
À terme, « nous devons penser à un plan de relance, national,
européen, sans doute, de façon à faire repartir la machine : ce qui sera
indispensable à côté de ces mesures d’urgence économique ».
Depuis le début du confinement et la fermeture forcée des établissements
accueillant du public non essentiels, l’activité économique générale a diminué
de 36 %, l’activité industrielle de 43 %, la construction de 88 % et le secteur
de l’hébergement et de la restauration a été touché à hauteur de 90 % !
Et le tout n’est estimé, pour « la plus forte récession connue en
France depuis 1945 », qu’à 8 points seulement de croissance perdus
pour l’année 2020.
On ne doit pas disposer de la même « calculette-Windows »…
Personnellement, quand on m’annonce qu’il n’y a plus qu’un
« laborieux » sur quatre qui bosse normalement, je compte 18,75
points de moins par trimestre…
Seulement si « ça redémarre » avec les beau-jours estivaux comme
avant.
Or, comme le « comme avant » n’est pas pour demain (ni
après-demain)… c’est encore jouer du bignou devant une jambe de bois en
espérant qu’elle se mette à danser une furieuse polka !
Et puis dans la soirée, on en aura rajouté une couche : Le
« Conard-virus » a été détecté dans l’eau !
Pas encore la potable (on apprend ainsi qu’on arrose nos trottoirs avec de
l’eau dégueulasse, qu’il y a donc un « double réseau » comme si un
seul n’est pas suffisant alors qu’il n’y a toujours pas de pipeline de pinard
au pied de mon immeuble…) qui reste « saine ».
Sont-ce donc tous les « postillons » des très nombreux « cracheurs »
qui sont ainsi drainés ?
Ou seulement que le « Conard-virus » est « dans
l’air » comme l’affirme ma « petite-sœur » et que de temps en
temps il retombe au sol ?
Bref, laisser donc vos pompes sur le paillasson…
« Aucune inquiétude à avoir » pour l’eau du robinet en disent les
autorités municipales parigotes !
Passez donc au pinard ou mieux « aux alcools forts » :
C’est l’équivalent du gel « hydroalcoolique », mais à « usage
interne », c’est comestible et biodégradable par métabolisation…
Notez qu’une autre information « orpheline » m’inquiète beaucoup
plus : On se questionne, dans les cercles de « chercheurs », sur
la nocivité du « Conard-virus » sur l’état mental des
« sachants » (et de quelques autres).
C’est que certains malades, souffrant du coronavirus ressentent des
symptômes neurologiques !
Sérieux ?
Oui ! Les médecins de New-York traitant des patients atteints de
Covid-19 observent de plus en plus fréquemment qu’avec la fièvre, la toux et l’essoufflement,
un autre symptôme apparait : Certains éprouvent de la confusion, au point
de ne pas savoir où ils sont, ni en quelle année nous sommes.
Notez, c’est normal car il faut dire que ça change tout le temps !
Cette perte de repères est parfois liée au manque d’oxygène dans le sang,
mais chez certains malades, le niveau de confusion semble être hors de
proportion par rapport au niveau d’affection de leurs poumons.
Pour une neurologue à l’hôpital universitaire Langone à Brooklyn, la
question se pose de l’impact du nouveau coronavirus sur le cerveau et le
système nerveux.
Rien de moins…
Dans la revue de l’Association de médecine américaine (Jama), des médecins
ont rapporté que 36 % de 214 patients chinois avaient eu des symptômes
neurologiques, allant de la perte d’odorat à des douleurs nerveuses, et jusqu’à
des crises convulsives et des accidents vasculaires cérébraux (AVC).
Dans le New England Journal of Medicine, la revue médicale américaine la
plus cotée, des médecins « Gauloisiens » de Strasbourg ont décrit que
plus de la moitié de 58 patients en réanimation étaient confus ou agités.
Et des scanners des cerveaux ont révélé de possibles inflammations.
Les virologues ne sont pas totalement surpris que le nouveau « Conard-virus »
puisse affecter le cerveau et le système nerveux, car ce lien a été observé
avec d’autres virus, notamment celui du sida, le VIH.
Les virus peuvent en effet affecter le cerveau de deux façons principales,
explique-t-on dans le Minnesota.
La première est par le déclenchement d’une réponse immunitaire anormale
appelé « orage de cytokine » (dont
je vous avais déjà parlé), qui provoque une inflammation du cerveau : Cela
s’appelle une encéphalite auto-immune.
La seconde est par une infection directe du cerveau : Cela s'appelle une
encéphalite virale (je ne vous en avais pas parlé).
Le cerveau est protégé par ce qu’on appelle la barrière
hémato-encéphalique : Son rôle est de bloquer les substances intruses. Mais
elle peut être percée.
Certains émettent même l’hypothèse que le nez pourrait être la voie d’accès
au cerveau, puisque la perte d’odorat est commune à de nombreux malades du « Conard-virus ».
Mais ce n’est pas vérifié, et beaucoup de patients perdant l’odorat n’ont pas forcément
de problèmes neurologiques sérieux.
La piste principale est en fait celle de la réponse immunitaire en
surchauffe. Pour en avoir le cœur net, il faudrait détecter le virus dans le
liquide cérébrospinal. Cela a été fait une fois, chez un Japonais de 24 ans,
dont le cas a été décrit dans l’International Journal of Infectious Disease :
Il a souffert de confusion et de convulsions, et l’imagerie de son cerveau
montrait des inflammations.
Mais le test n'est pas encore validé et les scientifiques restent
prudents.
Ce serait vraiment le plus dévastateur : Le
« Conard-virus » tue en s’attaquant à vos fragiles
alvéoles-pulmonaires, mais en plus, il vous rend dingue !
Même plus besoin de confiner la populace deux mois durant pour en arriver
là…
Voilà pourquoi je n’ai rien compris dimanche dernier : Je suis
atteint du neurone !
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