Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 19 mars 2020

Manger frais à l’ère du coronavirus ?

Ça va devenir compliqué…
 
Je constate comme vous toutes et tous que les commerçants sur les marchés font la gueule : Leurs primeurs ne font plus recette !
Les volumes s’affaissent (au moins autant que les cours de bourse) et une partie des achats à Rungis finit dans les poubelles alimentaires, marchandises défraichies, poissons dont l’œil tourne.
En revanche, les linéaires de pâte, de riz (farine, huile, sucre et même le lait et les yaourts) et de conserve sont dévalisés.
Même le PQ, paraît-il !
Le « Gauloisien-primaire & viscéral » sait et anticipe qu’il va être « confiné » au moins après le second tour des municipales sinon avant.
 
Déjà, les écoles, collèges, lycées, universités (les théâtres, les stades, les musées) sont clos et les restaurateurs font la gueule pareillement fermés. On va juste pouvoir refaire les plains d’essence et de tabac (les pompes à fric)
Même les églises et autres lieux de culte sont sommés de ne recevoir que 50 fidèles maximum à la fois.
Idem pour les grandes salles de cinéma, les piscines et les boulodromes…
Les manifestations sur la voie publique seront dispersées encore plus fermement et on attend des « droits de retrait » en pagaille dans les transports publics.
Reste qu’il va vous falloir piocher dans « vos réserves » et congélateurs.
Le mien est plein à ras-bord : Une manie (et la proximité d’un Picard).
Et puis au pire, je vais me remettre à la soupe et au potage en poudre : Une excellente façon de « faire régime ».
 
J’ai pourtant eu sous la macula une dépêche de l’AFP qui se voulait rassurante. Par « un biais » journalistique, elle affirme que la crise du coronavirus va également être un « crash test » grandeur nature pour l’industrie agroalimentaire de notre pays, rien de moins !
Le stress, toujours, gouverner par la peur, ils ne savent faire que ça !
Je rigole : Je fais pousser des tomates sur mon balcon et je compte ramener de la charcutaille Corsa de mes pérégrinations électorales, plus une ou deux bouteilles de la gnole de Dumé (de celle qui ne supporte pas d’être secouée pour cause de réaction explosive… à en changer les cartes d’état-major !), si je peux y aller.
« Riz, pâtes et conserves en rupture de stock dans certains rayons de supermarchés, besoins d’approvisionnement en hausse dans les hôpitaux : l’industrie agroalimentaire et la distribution, secouées par la crise du coronavirus, sont passées en mode combat pour éviter les pénuries en France.
Alors que des patrons de la grande distribution affirment en chœur qu’il n’y « aura pas de pénurie dans les magasins », des images de rayons de céréales vidés comme en temps de guerre font le tour d’internet depuis une semaine ».
Bientôt le grand-retour des tickets de rationnement ?
 
« Samedi après-midi (avant dernier), il y a eu certaines ruptures sur les conserves sucrées, salées, sur les pâtes et le riz. C’est le vieux réflexe français de stockage, on sent une volonté claire des consommateurs de stocker », admet le président de l’Association des industries agroalimentaires (Ania) dans cet entretien à l’AFP.
« Mais deux patrons ont assuré qu’il n’y « aurait pas de pénurie ». »
« On a de la bouffe en France jusqu’à l’été », a même lancé M. Leclerc.
C’est le métier des « pisse-marres » que d’acheter en promotion et de stocker au mieux.
Je vous l’ai déjà expliqué : Chez Leclerc on ouvre des magasins et on se fait livrer direct par l’industriel des camions entiers. Mais comme c’était devenu compliqué pour les « petites-références » et l’eau d’Évian qui ne livre que par train entier, ils ont monté de gigantesques entrepôts où ils entassent trois mois de stock.
Chez les « Mousquetaires » d’Inter, c’est l’inverse : Ils montaient d’abord une base et ouvraient des magasins de détail tout autour, plus petits (pour cause de loi sur l’urbanisme commercial), tous les jours.
Et l’un dans l’autre, ça fait plus de 4 mois de stock en réserve pour que vous puissiez stocker 8 jours chez vous…
 
Bref, côté pile, « cette semaine, les industriels de l’agroalimentaire, les distributeurs et les transporteurs se sont pourtant réunis autour du ministre de l’Agriculture et de l’alimentation, Didier Guillaume, et de la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie, Agnès Pannier-Runacher.
Le but était « d’anticiper » les problèmes de la chaîne logistique alimentaire si « la frénésie d’achats se poursuivait dans les prochains mois », a indiqué le boss des industriels, qui ne se souvient pas de razzias similaires, « sauf peut-être en mai 68 ».
Mais comme il n’était pas né, c’est qu’on le lui a dit de dire.
Et ce qui va se passer, c'est comme en 1995 (blocage général pour cause de grève elle-même générale) : Les industriels vont chacun se concentrer sur une vingtaine de références, les innovations et les rossignols restant en suspend.
Et ensemble, d’établir un plan de continuation de la fabrication…
 
Content de lui, le syndicat des industriels indique aussi qu’« en cas de confinements, nous avons obtenu de l’État qu’il y ait une réponse uniforme sur tout le territoire pour les autorisations de transport » et la circulation des camions, a-t-il affirmé.
Ouf !
Notez que même le rationnement a été évoqué lors de cette réunion « des acteurs ».
« L’industrie souhaite éviter les rationnements comme en Grande-Bretagne, où le numéro un Tesco limite depuis ce week-end les achats à cinq produits pour les pâtes, les lingettes antibactériennes, les gels et le lait à longue conservation. Pour certains légumes en conserves, quelques rationnements pourraient néanmoins intervenir s’ils sont hors saison », a-t-il prévenu.
C’est vrai que le rationnement, ce n’est pas bon pour les « affaires »…
Et en UK, ils ne sont pas très contents d’avoir voté pour « BoJo », il ne peut pas en être autrement, naturellement…
 
Conclusion, il y aura probablement des pénuries, peut-être même rationnement et de toute façon des confinements mais pas de famine !
C’est ce qu’il faut lire entre les lignes.
Alors, rassuré(e)s ?
Bé oui et non. La logique et l’anticipation de cette crise pousse à signaler que la probabilité de pénuries et de rationnements est très élevée et plus proche de 100 % que de 0 !
Mais rationnement et pénurie ne veulent pas dire ni famine, ni fin du monde, simplement une rupture de votre « normalité » pour une durée plus ou moins longue.
Disons qu’on peut anticiper plusieurs semaines, voire quelques mois.
Guère plus, la Chine se remet au travail et compte tenu des délais d’importation habituels (trois mois de mer pour le « lourd » sans compter les opérations de dédouanement, trois semaines pour le colis individuel qui arrive par avion) cet été vous aurez de nouveau vos joujoux préférés fabriqués par des gosses au regard bridé.
Bref, Noël 2020 est sauvé…
Seulement si vous restez solvables.
 
Entre-temps, il y a bien un William-Saurin, ou des boîtes de salsifis et de haricots Bonduelle qui trainent quelque part dans votre garde-manger.
Ce n’est pas le stock de choux de Bruxelles qui manque, même chez Cassegrain…
Et puis, avec votre réserve de patates, quelques œufs, de l’ail et des oignons, quelques tranches de jambon, des champignons en boîte ou des morceaux de tomates, et un bon vieux morceau de gruyère, vous montez une mayonnaise et vous faites facilement plusieurs kilos de salade piémontaise (revisitée).
De quoi nourrir vos « nichées ».
 
Disons seulement que vous risquez seulement d’avoir un choix un peu plus restreint dans le ravitaillement. Alors prenez vos précautions pour améliorer l’ordinaire et, parce que deux précautions, valent mieux qu’une, tous ceux qui peuvent faire un potager et qui dispose d’un lopin de terre ou d’un jardin, seraient sans doute bien inspirés là aussi d’investir plus de temps cette année dans le potager.
Cela tombe bien les enfants n’ont plus école.
Ils auront de la jeune main main-d’œuvre pour les travaux de culture…
 
Notez que les veinards qui possèdent un potager dispose d’une grande source de résilience collective, car n’oublions pas non plus les valeurs de solidarité et d’entraide qui doivent nous animer à chaque étape de cette crise : « Jupiter » l’aura encore affirmé jeudi dernier.
Plus nous aurons de potagers, plus nous aurons de légumes et de fruits à nous partager !
Ça plus un clapier à lapin et quelques poules, vous aurez fait tellement d’économies que Noël va être « gargantuesque » !
Peut-être est-ce là la grande leçon de cette crise (passagère).
 
J’entends que mieux que les « Gilets-jaunes » (qui nous auront appris qu’un flic, ça peut être violent et qu’il ne se gêne pas pour l’être), la saison des grèves dans les transports publics vous aura réappris à marcher, à pédaler ou à se tamponner des embouteillages monstrueux ou à « télétravailler » depuis chez votre vous.
Je connais : Quand ma « nichée » avait la crève (ou la varicelle) j’ai pu apprécier le fait de s’occuper à répondre au téléphone et « télé-diriger » mes équipes en même temps que de surveiller et langer un môme : Acrobatique !
Et c’était une époque archaïque où internet balbutiait seulement et où j’envoyais mes rapports par télécopie… quitte à mettre au chômage-technique mes secrétaires !
Notez, que j’avais un boss qui faisait pareil depuis son yacht…
Ça aide.
 
Avec le confinement qui approche, de fait ou de droit, les ékoles qui ferment, les magasins pillés, votre problème va s’amplifier : Fini le vélo ou la marche à pied. Finis les embouteillages (la planète respirera mieux sans pour autant refroidir…), vous serez demain pendu à votre écran, votre imprimante, et serez interrompus uniquement par vos livraisons : Uber-food et Amazon ne sont pas faits pour les chiens, n’est-ce pas !
Et leurs chaînes logistiques sont bien plus que bien rodées.
Pensez-y : Finies les hyper-grandes surfaces, les mégas-parkings, les tours de bureaux, on se fera livrer direct à domicile chez les « urbains » des grandes-villes !
Plus simple, plus efficace et pas plus coûteux. EDF, « transe-Télécom », le gaz et l’eau de ville (et le courrier) sont déjà livrés à votre porte !
Et si toutes les enseignes de la distribution, y compris en non-alimentaire, veulent survivre, elles vont devoir s’y mettre aussi…
Il n’y aura plus qu’à se faire des téléréunions plus simplement que de devoir se déplacer en salle de conf’ à s’entasser dans les ascenseurs.
Surtout que j’ai appris qu’à ce genre d’activité, il paraît que 7 % des hommes et 14 % des femmes, sont en réalité nu(e)s devant leur webcam qui ne vise que leur visage : Je sens qu’il va y avoir des paris sur qui fait quoi et dans quelle tenue pendant ces interviews !
 
Bref, soit vous être un « rurbain » ou mieux un « rural » et vous apprendrez à cultiver votre jardin, soit vous êtes un « urbain » et vous ne sortirez même plus respirer l’air du large ! Tout juste, vous serez (comme ma « petite-sœur » à qui ça vient d’arriver) aux aguets de vos voisins pour leur venir en aide voire seulement les éviter (suspicion de contagion oblige) ou guetter les odeurs de pourriture : Les pompiers sont passés chez elle pour dégager le cadavre de son voisin mort depuis une huitaine dans ses WC, que ça sentait le rat crevé dans tout son immeuble !
Voilà l’avenir radieux qui vous attend…
C’est vous dire si la situation reste assez drôle, à force de stresser les populations depuis une décennie au moins entre attentat et pandémie, au moins, on vous aura préparés.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire