Le grand vainqueur ? L’abstention !
Quelle magnifique soirée ! C’était un peu comme si elle n’avait plus
d'électorale que le nom : Il faisait beau (et presque chaud), il n’y avait
presque personne dans les rues, mais les jardins publics étaient bondés.
Du coup, forcément, on leur avait tellement bourré le neurone que les
« Citoyens-Gauloisiens » ont peu voté au premier tour des municipales
: En début de soirée on comptait entre 53,5 % à 56 % d’abstention (selon les
instituts de sondage), contre 36,45 % en 2014. Finalement ce sera 55 % dès le
lendemain.
Mais pas partout, comme on va le voir.
Et sur les plateaux de télévision, ce dimanche 15 mars, les ministres du
gouvernement ne sont pas interrogés sur les très mauvais résultats de « LREM-même-pas-en-rêve »
(ce n’était même pas un scoop), mais sur la gestion de la crise sanitaire liée
au coronavirus.
Plateaux qu’ils ont partagés – et c’est du jamais-vu pour une soirée
électorale − avec des… toubibs !
Vraiment trop drôle.
L’intervention sur FR1 du patron du service des urgences de l’Hôpital
Georges-Pompidou à Paris (XVème), prend ainsi le pas sur celles des
responsables politiques. « Une vague très haute (NDLR : de
contaminations) va arriver, nous devons consacrer toute notre énergie à ce
qu’il y ait le moins de morts possible et je pense que la meilleure solution, c’est
de confiner les gens pour casser les chaînes de contamination. Je crains que
nous ne soyons collectivement en train de sous-estimer la menace. »
Bé oui, à force de fermer des lits (près de 100.000) et des établissements
(95 services d’urgence) sans compter la fermeture de la moitié des maternités
pour quelques milliards d’économies qui sont allés à quelques 8.000 éoliennes
(on note ainsi où sont les priorités…), malgré le « plan blanc » on
va finir par manquer de moyens, il n’y a pas à en douter : C’était dans
les gènes de toutes les réformes successives dans ce domaine, depuis
« Bling-Bling » !
En attendant, je ne sais pas vous, mais moâ je suis déjà privé de second
tour… à Calvi. Mon « Gardien » également.
Et pour cause, Ange Santini a été réélu Maire de Calvi dès le 1er
tour avec 22 de ses colistiers. La liste emmenée par Jérôme Sévéon compte 4
élus et celle de la Claudine Orabona n’obtient que 2 sièges…
Plantée la minette !
Et mon « cousin » aussi…
Il s’en fout : Il aura appris à « poser sa voix » en
public !
Car attention, à Calvi, c’est « du lourd » : 4.298 inscrits
seulement, mais ça pèse.
Taux de participation ?
Devinez un peu…
69,24 %, rien de moins !
Le « bourrage d’urnes » aura assez bien fonctionné, finalement…
Même si c’est un petit peu moins bien qu’en 2014, avec 73,35 % des votes
exprimés où la liste « Union pour un Mouvement Populaire » d’Ange avait
remporté le plus grand nombre de sièges.
Mis on avait chopé un type avec des bulletins de vote dans ses chaussettes…
En 2014, les Calvais votaient pour désigner les 29 membres du conseil
municipal. Lors du premier tour, sa liste avait remporté 26 sièges avec 73,35 %
des votes.
Il n’e perd que 3.
En réunissant 26,64 % des suffrages, la liste de François-Xavier ACQUAVIVA
(DIV) avait recueilli seulement 3 sièges.
Là il fait au nom des « Divers droite » et « Ensemble pour
Calvi, oghje pè dumane » (Aujourd’hui pour demain), 55,79 % 1.628 votes.
Terminé pour Calvi, mais également quelques autres
« grandes-villes »…
Et quelques ex-sinistres de droâte.
Comme un second tour n’est organisé seulement que si aucune des listes n’a
atteint 50 % au premier tour et que les seules les listes ayant obtenu aux
moins 10 % peuvent s’y présenter, il faudra que je me concentre sur Paris :
J’ai le temps, il paraît que ce sera pour le solstice d’été.
À l’issue du 2ème tour, s’il se tient, la liste arrivée en tête
obtient la moitié des sièges. Le reste est réparti à la proportionnelle entre
toutes les listes ayant obtenu au moins 5 % des voix.
Ce qui va être la situation dans la « Kapitale-à-bobo ».
Autre visage pour « Das-Groβ-Paris » : Taux de participation à
46,5 %, contre 63,5 % en 2014.
Pas très bons en technique de « bourrage d’urnes » !
« Sœur-Âne », Union de la gôche, Paris En Commun, seulement 30,2
%.
Mais…
« Rachida Mimi », Union de la droâte, Engagés Pour Changer Paris,
loin derrière avec 22 % !
« Agnelle-Buzz-Yn », « Marcheuse-même-pas-en-rêve »,
ex-sinistre de la « bonne santé », Ensemble Pour Paris, encore plus
loin avec 17,6 %…
« L’écololo-bobo » EÉLV, « L’écologie Pour Paris », à
peine 11,6 %, un peu à contre-courant du pays !
« Vil-Annie », Divers centre, Le Nouveau Paris, ce sera pour une
autre fois avec 6,7 %...
La « Mes-Luchienne-parigote », LFI La France insoumise, Décidons
Paris tout juste
5 %.
Les éliminés du second tour :
Le « Air-Haine », Aimer Paris (ils n’en rigolent même pas) :
1,2 %.
Plus quelques autres.
Et « mon » candidat, Marcel Campion avec Libérons Paris… 0,4 % !
Tant pis, les parigots resteront en prison 6 ans de plus : Pas bien
grave, puisque déjà ils se préparaient hier à rester confinés, histoire de
sauver l’Hôpital !
La maire sortante de prendre un très net avantage sur ses principales
adversaires. Mais où a-t-elle fait le plein ? Dans ses fiefs ou dans les
arrondissements à bascule ? La droite peut-elle espérer renverser la table au
second tour ? LREM est-elle définitivement dans les choux ? Et surtout, à qui a
profité l’abstention ? Difficile d’établir des certitudes en vue d’un second
tour qui plus est pour le moins incertain.
On verra ça plus tard…
Seule certitude, « Sœur-Âne » va encore régner 6 ans : Elle
peut refaire ses alliances classiques et rempoter une majorité solide au
Conseil de Paris-sur-la-plage.
Bé oui, voter pour elle, c’est comme voter pour une multinationale, avec
plein d’alliances derrière les bulletins.
Autrement dit, au troisième tour, elle gagne.
Je ne sais pas si l’idée de revenir sur « Paris-sur-la-plage »
pour venir forcer le destin de la ville était une bonne idée de ma part…
Car c’est moâ qui suis forcé de vivre les nombreux « interdits »
édictés par des « dogmatiques-sauvages » déjantés pendant 6 ans de
plus…
On va même se payer les délires des jeux olympiques dans 4 ans et on va
claquer un pognon monstrueux à la gloire de « Sœur-Âne » :
Redoubler le niveau d’endettement, je ne suis pas certain que ce soit la
meilleure façon de préparer l’avenir des générations suivantes.
Passons : Je serai mort.
Restait la question principale : Dans quel délai notre système
hospitalier sera totalement épuisé ?
Je me suis amusé, dimanche soir à voir les toubibs, la mine grave, agiter
le chiffon rouge lors des débats de « tous les vainqueurs » contents
de leurs scores.
En fait, seul « Maître Yado » pouvait se réjouir : Les « écololos-bobos »
sont même en position de capter des villes de plus de 10.000 habitants, mais
lui faisait la tronche : Premiers à Lyon, Besançon, Strasbourg, à Grenoble
où ils sont sortants, sans oublier Bordeaux ou Toulouse où ils obtiennent des
scores très hauts.
Les « bobo-écolologistes » prouvent que leur troisième place
surprise aux européennes marquait bien le début d’une vague verte. « Les
citoyens montrent qu'ils souhaitent une réelle transition écologique »,
se réjouit une élue. « C’est inédit », s’enthousiasme un dirigeant.
Ils font la démonstration qu’après avoir été pendant des années les
supplétifs du « P.Soce », ils peuvent désormais jouer les premiers
rôles et faire basculer des grandes villes.
Forcément, ils n’ont plus ni « Voie-née », ni « Ségololo »
(qui n’a jamais été écololo), ni « Sicile-du-flot-vert », ni « Hue-l’eau »,
ni aucun autre queutard…
Et le plus drôle aura sans doute été notre « tout-neuf »
« sinistre de la bonne santé », déballer son laïus et se faire couper
la parole par la « présentatrice » sur « TF2 ».
Le gueux s’en est levé d’agacement, a tiré un bras d’honneur et s’est
cassé vers un autre plateau !
Va y avoir du « règlement de compte » sur la chaîne pue-blique
dans les semaines à venir…
Après tout, si tu payes de la redevance, c’est aussi pour bien pouvoir
paniquer un brin, non ?
De toute façon, les « fuites » ont été organisées pour vous
préparer à l’hypothèse d’un report. Fuites naturellement d’abord démenties :
On aime à vous prendre pour des kons !
Au moment où je trace ces lignes, je n’en sais pas plus.
Sauf à vous dire que dès dimanche soir, je recevais des alertes de mes
potes qui font « carabins dans le civil » qui parlaient déjà de
confinement généralisé.
Quelles décisions seront ou ont été prise après que je trace ces
lignes ?
On attend l’issue du Conseil de défense d’hier et l’intervention de télévisée
de « Jupiter », mais déjà, mon vol pour retourner à Calvi est annulé :
Les aéroports vont être fermés et « Air-Trans-KLM » s’apprête à
tailler dans les effectifs, malgré « Marielle-Pénis-Chaud » qui veut « zéro
licenciement » en cette période de crise.
Ça viendra après, de toute façon, alors que les bourses s’affolent encore…
à la baisse.
Le plancher de 3.600 points du « Caca40 » est atteint, mais il
ne faut pas encore entrer en bourse tant que la volatilité ne s’est pas calmée :
Les indices peuvent encore s’effondrer à la moindre « mauvaise nouvelle ».
Consensus politique pour un report ou non un report passera peut-être par
la mise en place d’une ordonnance prise via l’article 16 de la Constitution,
pour faire face à une situation d’urgence (et « un péril imminent »).
Une décision qui tombe sous le sens, naturellement.
À moins d’une loi sous les 24 heures.
Mais alors, dans cette hypothèse, deux conséquences : S’il y a
« péril imminent » (la situation sanitaire s’aggravant lourdement),
il y a « état d’urgence » !
Donc l’armée dans les rues… pour vous interdire d’aller en griller une si
vous n’êtes pas armé de votre caddie à course ou de votre canin à 4 pattes.
Notez qu’elle y est déjà avec le plan « Vigipirate-attentat »
renforcé.
Au moins dans les rues de « Paris-sur-la-plage » et quelques
grandes villes.
En « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », je ne l’ai pas vue à la manœuvre.
Pourtant, l’Île-de-Beauté est particulièrement touchée par le
coronavirus : Jusqu’à 3,5 % de contaminés !
Mais bon, ça reste une « néo-colonie » ultra-marine, facilement
isolable.
Comme les Comores, quoi…
Mais quid : Si on fait un premier tour, il faut en faire un second,
c’est institutionnel. Et « Jupiter » a juré de préserver les
institutions « démocratiques ». Si on ne fait pas de second tour dans
la foulée, le premier n’a aucun sens : C’est une même élection, insécable.
Et si le report est plus long, c’est l’occasion de bien des peaux de banane :
Même « Buzz-Yn » ne veut plus faire campagne !
Et c’était déjà prendre le risque dimanche dernier de faire s’emballer
l’épidémie, notamment en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » où les
vainqueurs n’ont pas hésité à se faire la bise des… glorieux vainqueurs toute
la soirée en gueulant (et abattant quelques perdreaux nocturnes, comme de
coutume : On ne fait pas de delta-plane les soirs de matchs et d’élections
en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », tout le monde sait ça !), même à
Bonifacio où le maire sortant était le seul à présenter une liste…
Dès lors, quid de l’irresponsabilité des « autorités »
autorisées ?
Grave dilemme.
Des élections perdues pour « Jupiter », qui préluderaient les
résultats de 2022…
Mais comme il va se passer plein de choses d’ici-là, rien n’est encore
joué.
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