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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 18 mars 2020

Revenons à un sujet sérieux

Vous ne l’ignorez peut-être plus,
 
Nous sommes en guerre ! Contre un virus, invisible mais bien présent. Mais saviez-vous que l’OTAN (nous en « Gauloisie-guerrière ») est aussi en guerre ? Non pas aux portes de la Russie-éternelle, même si l’US-Army envisageait de débarquer quantité d’hommes et de matériels sur le continent européen et jusqu’aux États Baltes au risque de rapatrier des GI infectés au coronavirus (ils auraient d’ailleurs renoncé pour cette raison : Les Russes sont à l’abri grâce au coronavirus), mais parce que des russes tuaient encore récemment des soldats Turcs, membres encore actifs de l’OTAN (nous quoi, nos alliés).
Que je m’amuse déjà d’imaginer, quand l’OTAN sera élargie au Japon et à l’Australie (l’année prochaine ou la suivante), les troupes nipponnes ou les sous-marins australiens venir à la rescousse d’Ankara…
Je sens que ça va être très drôle pour un « mort cérébral » !
 
C’était le 24 février dernier : Une escadrille de chasseurs russes et syriens frappait une position occupée par l’armée turque dans la région d’Idlib, faisant 33 morts parmi les soldats turcs.
La monnaie de la pièce des chasseurs russes abattus par les turcs il y a quelques mois de ça…
Les Russes allaient par la suite expliquer que les Turcs, venus en renfort pour s’opposer à l’offensive du régime d’« Assad-le-Chimique » contre la dernière enclave tenue par les rebelles, n’avaient hélas pas signalé leur présence…
Leur localisation aurait été en outre indiscernable de positions tenues par des groupes jihadistes tellement ils « zouquent » bien ensemble…
 
Il est plus vraisemblable en réalité que Moscou se soit livré à ce que les stratèges appellent une « escalade en vue d’une désescalade », assez comparable en son principe à l’élimination du général Soleimani le 3 janvier à Bagdad par les « Ricains ».
Dans les jours qui ont suivi, les Turcs ont réagi par des violentes attaques comme les iraniens par quelques tirs de missiles, notamment à base de drones, contre des dispositifs de défense aérienne syriens et des unités de l’armée syrienne et du Hezbollah. Au moins deux avions syriens étaient abattus.
Mais une dizaine de drones turcs ne seraient pas rentrés…
L’offensive de Damas contre Idlib était stoppée et le régime subissait des pertes importantes – sans que la Russie ne s’interpose ni naturellement que des forces russes ne soient visées par les Turcs.
 
Autrement dit, la Russie de « Poux-Tine » avait bien marqué un coup d’arrêt à l’intervention turque dans la zone d’Idlib tout en permettant à « Air-Do-Ganne » de sauver la face grâce à la « leçon » infligée par son armée au régime de Damas.
D’ailleurs, reconnaissons que ni Moscou ni Ankara n’avaient intérêt à la prolongation du bras de fer : Les conditions étaient réunies pour qu’un compromis se fasse entre les deux acteurs pour geler la situation.
 
Depuis, « Air-Do-Ganne » et « Poux-Tine » se sont donc mis d’accord à Moscou le 5 mars sur un cessez-le-feu, avalisant bien sûr les avancées des forces du régime dans la province (notamment le contrôle de l’autoroute reliant Alep à Damas), et se substituant à l’accord de Sotchi de septembre 2018.
Une vaste de zone de « co-contrôle » sur une bande de 12 kilomètres de large autour de ladite autoroute a même été convenue.
 
Parallèlement à cette série d’événements, le Président turc demandait un soutien à ses alliés atlantiques. Washington émettait des signaux positifs mais se gardait de fournir les missiles sol-air Patriot demandés par Ankara (qui avait acheté l’année dernière des Buk russes), car il était difficile aux Américains de passer l’éponge sur le contentieux qui oppose l’OTAN à la Turquie concernant justement l’achat par celle-ci des missiles russes S-400.
 
Vis-à-vis des Européens, le Président Turc employait l’une des méthodes aussi contre-productives qu’odieuses dont il a le secret : Il commençait à envoyer aux frontières de la Grèce et de la Bulgarie quelques milliers de réfugiés (non-syriens pour la plupart, mais Afghans, Irakiens et même Libyens voire d’Afrique noire comme en témoignent les images tournées par les télévisions grecques… ne comptez pas les voir dans vos médias lobotomisés), provoquant aussitôt une réaction de « refus du chantage turc » chez les gouvernements européens.
 
Or, force est de constater que depuis la fin de l’année dernière et plus encore depuis le début février, l’opinion en Europe était de plus en plus troublée par les bombardements atroces des aviations russe et du régime d’« Assad-le-Chimique » contre les populations civiles de la région d’Idlib.
Les images d’un million de fuyards dans un froid glacial vers des camps improvisés, près de la frontière turque hermétiquement fermée, commençaient à choquer les consciences. Grâce au dirigeant turc, toute l’attention des Européens, traumatisés par l’épisode de 2015, est dès lors de nouveau polarisée sur le risque d’une nouvelle « crise migratoire »…
 
Rappelons que la visite à Moscou du président turc le 5 mars avait débouché sur une sorte de trêve entre la Turquie et la Russie. Le déplacement à Bruxelles le 9 du même « Air-Do-Ganne » a plus ou moins rétabli une relation de dialogue entre l’UE et la Turquie, moyennant probablement la promesse de nouvelles promesses de financements pour mise en œuvre de l’accord UE-Turquie de 2016 sur les migrants.
La question de la reprise des négociations autour de l’ouverture de « l’Espace Schengen » aux ressortissants turcs ayant été de nouveau reformulée.
Naturellement, avec un « chantage aux migrants », il n’en est pas question : Ce serait un contresens (que n’a pas vu « Air-Do-Ganne ») !
 
Pour caractériser cet épisode, les meilleurs diplomates notent d’abord qu’il apparaît de plus en plus clairement que la guerre de Syrie n’est pas terminée.
On s’en doutait un peu : Tant qu’« Assad-le-Chimique » se maintiendra au pouvoir, l’issue est loin d’être atteinte.
Mais l’un des enjeux de sa phase actuelle réside dans le sort de la Turquie entre la Russie, l’Europe et l’Alliance Atlantique. « Poux-Tine » traite « Air-Do-Ganne » sans ménagement, comme il a été noté à Moscou : Les médias russes diffusent une vidéo de la délégation turque attendant debout dans une antichambre d’être reçue par l’homme fort du Kremlin, tel des valets…
 
« Poux-Tine » a de son côté intérêt à poursuivre son opération visant à éloigner la Turquie de l’OTAN, pour desserrer l’étau dans lequel il se sent engoncé. Et « Air-Do-Ganne » donne l’impression d’être prêt à avaler beaucoup de couleuvres de la part du président russe.
Il est d’une part mû par le ressentiment à l’égard des Occidentaux, et d’autre part, c’est la Russie qui dispose des moyens de sortir « Air-Do-Ganne » du guêpier dans lequel il a fourré son pays en Syrie ou au contraire d’élever le coût des engagements armés de la Turquie dans le pays voisin.
Mais rappelons également que si d’aventure le détroit du « Boss-fort » était fermé aux navires russes, il ne servirait à rien à Moscou d’avoir fait main-basse sur la Crimée (et son port militaire).
 
L’accord de Moscou du 5 mars n’offre donc qu’un petit répit à la Turquie. Il y aura une seconde manche dans la bataille d’Idlib. Il n’est d’ailleurs pas complètement certain que l’accord russo-turc puisse être vraiment mis en œuvre, d’après bien des spécialistes.
Certaines de ses dispositions – tel le couloir sécurisé coupant la zone en deux selon l’axe Est-Ouest et devant être surveillé par des patrouilles russo-turques – paraissent acrobatiques. Surtout, le régime d’« Assad-le-Chimique » reste déterminé à reconquérir l’ensemble de la province.
 
Les Russes seront donc enclins à le suivre sur ce point pour différentes raisons, y compris le fait que parmi les 40 à 50.000 rebelles qui demeurent dans la partie de la province d’Idlib encore sous le contrôle des Turcs, un bon nombre sont des jihadistes affiliés à al-Qaïda, et pas seulement dans les gros bataillons de Tahrir Hayat al-Sham (HTS).
Certains groupes particulièrement nocifs (russophones) menacent plus ou moins directement les bases russes de Hmeimim et de Lattaquié.
C’est d’ailleurs là que réside la grande faiblesse d’« Air-Do-Ganne » vis-à-vis de « Poux-Tine » : À Sotchi en septembre 2018, le Président Turc s’était engagé à « faire le tri » entre les groupes armés jihadistes et les autres afin de retourner ces derniers contre les premiers.
Et la Turquie n’y est pas parvenue.
On soupçonne d’ailleurs qu’elle ne s’y soit pas vraiment efforcée, tant ses relations avec une bonne part de ces groupes terroristes paraissent ambiguës.
 
Dans ces conditions, l’avenir de l’accord paraît relativement prévisible : Le cessez-le-feu, à conditions inchangées, a peu de chance de tenir. Et lorsque le régime syrien aura refait ses forces, il reprendra la reconquête de la province d’Idlib.
Et il sera de nouveau appuyé par les Russes.
Les Turcs croiseront alors de nouveau le fer, comme ils l’ont fait avec une incontestable efficacité en février.
Peuvent-ils vraiment faire face à un déploiement de force russe si « Poux-Tine » décide cette fois d’en finir ?
Ankara aura-t-il d’autre choix que de tenter d’obtenir un nouveau « couloir sécuritaire », cette fois le long de sa frontière, afin de garder cet acquis minimum d’une « zone tampon », destinée à empêcher une arrivée en masse de réfugiés syriens (3,5 millions d’entre eux survivent dans la région d’Idlib).
C’est en tout cas le scénario sur lequel l’OTAN et ses membres devraient réfléchir.
 
Une hypothèse qui entraîne une autre probabilité : Les massacres de grande ampleur, compte tenu de la stratégie d’« Assad-le-Chimique » et de la Russie de cibler les populations civiles et aussi des résistances qu’opposeront les groupes armés.
Il comporte aussi deux dangers majeurs : D’une part, des déplacements de populations (et des infiltrations de terroristes) importants, car les Turcs ne seront peut-être pas en mesure de colmater les brèches inévitables qui s’ouvriront dans leurs frontières.
Par simple humanité, il faut d’ailleurs souhaiter que de telles brèches existent – mais Ankara n’hésitera pas à ouvrir aussi les vannes vers l’Europe.
D’autre part, quelle que soit la forme que prendra la reconquête d’Idlib par le régime syrien et ses alliés, le risque est très élevé qu’elle se traduise par un ressentiment maximum du Turc vis-à-vis de ses propres alliés Otanesques, qu’il ne manquera pas d’accuser de trahison.
 
Certains en disent qu’après ce qui vient de se passer dans la province d’Idlib, les Européens, comme les Américains, devraient cesser de détourner leurs regards de la crise syrienne en tablant sur une fin rapide de celle-ci, un dernier spasme faisant retomber définitivement le couvercle sur le peuple syrien : Une hypothèse bien hypothétique…
Car l’une des leçons des derniers événements est que l’Europe a besoin de la Turquie et que la Turquie a besoin de ses alliés atlantiques.
Un tête-à-tête exclusif d’« Air-Do-Ganne » avec « Poux-Tine » place le premier entre les mains du second.
Manifestement, c’est dans cet esprit que la encore Chancelière « Mère-Quelle » a proposé l’établissement d’une zone de non-survol, interdisant les opérations militaires aériennes au-dessus d’Idlib.
Mais cette idée ancienne se heurte au fait que la Russie n’a certainement pas l’intention de se priver du contrôle d’une fraction de l’espace aérien syrien.
 
Est-ce le temps d’une implication au moins partielle des Européens à l’égard de la Turquie dans le dossier syrien ?
L’angle par lequel il est possible de reprendre un dialogue plus productif avec Ankara serait d’apporter à la Turquie un appui concret à la mise en œuvre de l’accord de Moscou sur Idlib.
Sans doute l’Otan peut-elle par exemple aider la Turquie à renforcer ses défenses en vue de la prochaine épreuve de forces.
Un effort plus important doit également être aussi déployé sur le plan humanitaire.
Là où les alliés de la Turquie pourraient faire une vraie différence, serait en apportant un soutien technique dans cette difficile entreprise de tri des groupes armés et de lutte contre HTS et les autres jihadistes.
Mais si sur ce terrain le gouvernement turc ne clarifie pas sa stratégie et pour tout dire ne tranche pas le nœud gordien de ses propres liaisons dangereuses, la reprise inévitable de la bataille d’Idlib ne peut que mal se terminer pour lui.
 
Soutenir la Turquie sur Idlib ne signifierait pourtant pas forcément lui donner quitus sur l’ensemble des contentieux que le Turc, au fil de ses aventures extérieures, a multiplié avec ses alliés atlantiques.
Un appui sur Idlib mettrait les Occidentaux en meilleure posture pour soulever avec les Turcs et notamment avec l’opinion et la classe politique turques où « Air-Do-Ganne » est de plus en plus isolé notamment sur les « questions qui fâchent » : Politique turque au Nord-Est syrien, missile S-400, violation de la souveraineté chypriote, intervention en Libye et notamment viol de l’embargo sur les armes, ce qui fait beaucoup pour un même régime autocratique qui prend des décisions impliquant la communauté Otanesque sans aucune concertation avec « ses alliés ».
 
Ou alors une ré-implication de l’UE ou de l’OTAN dans le dossier syrien pour relancer le dialogue politique : Si les Européens devraient abandonner l’illusion d’une fin de partie rapide en Syrie, le président « Poux-Tine » devrait voir aussi que la conclusion de sa campagne de Syrie peut se révéler vraiment très difficile.
À Idlib, ces dernières semaines, on est sorti du schéma dans lequel la Russie contrôle à peu près seule le rapport des forces.
Le moment est peut-être proche pour le Russe d’une vraie négociation, seule à même de réconcilier son propre agenda avec ceux de la Turquie et des Occidentaux.
S’ils sont capables d’appuyer les Turcs sur Idlib et si l’administration « Trompe » maintient sa politique d’étranglement du régime d’« Assad-le-Chimique » (le « Caesar Act »), les Occidentaux auraient peut-être intérêt à reprendre l’initiative en vue d’un règlement politique.
 
Certains proposent déjà la ligne suivante : Attitude intransigeante vis-à-vis d’« Air-Do-Ganne », collaboration avec la Russie en Syrie, impliquant bien sûr de renouer avec « Assad-le-chimique ».
Ils trouvent de nouveaux arguments à l’appui de cette thèse dans la nécessité de « faire face à la vague migratoire ».
Rappelons les enjeux : Pour le Syrien, mais aussi pour la Russie, dans la ligne de sa politique en Tchétchénie, les déplacements forcés de population ne font pas partie des « dommages collatéraux », ils constituent un objectif en soi de leur stratégie pour se maintenir au pouvoir !
 
C’est une politique « d’ingénierie démographique » et à peu près tous les experts l’admettent aujourd’hui : Le Turc ne fera rien ni pour épargner ni pour retenir les trois millions de sunnites piégés dans les montagnes d’Idlib, de même qu’il ne souhaite pas le retour de la grande majorité des Syriens qui ont fui à l’étranger son régime ou la guerre civile.
Bien peu d’entre eux envisagent d’ailleurs un retour au pays aussi longtemps qu’« Assad-le-Chimique » sera maintenu à Damas.
Quant aux Russes, peut-on sérieusement penser qu’ils ne voient pas tous les gains que la crise migratoire leur a apportés en Europe et qu’une autre crise est susceptible d’accroître ?
Croire que la Russie et la Syrie peuvent être des alliés pour alléger la hantise des migrants dans les opinions publiques occidentales et chez les décideurs en Europe n’est jamais qu’une vue de l’esprit…
Il va donc falloir à « Jupiter » se bouger le coquillard si personne ne le fait en ses lieux et place, lui qui veut devenir « Empereur d’Europanie ».
 
Mais peut-être faut-il voir plus loin que ces analyses pour bien comprendre la région et ce qui s’y passe.
La Syrie a pour voisins directs, la Turquie, le Liban (en cessation de paiement, ruiné en temps de paix tels l’Argentine ou le Venezuela), l’Irak, la Jordanie et Israël. Par la mer elle est à portée de Chypre.
La Turquie a des frontières avec la Grèce (la porte d’entrée dans l’UE), la Bulgarie, la Syrie, l’Irak, l’Iran, l’Arménie et la Géorgie. Et Chypre, naturellement.
C’est le pays pauvre du croissant pétrolifère qui fait la prospérité de ses voisins orientaux.
Sauf à s’assurer quelques appétits en Libye et surtout sur le gigantesque gisement gazier très prometteur situé au large de la méditerranée orientale qui se situe du large de Chypre, au nord, et va jusqu’au large des côtes égyptiennes, au sud.
 
Un pied dans l’OTAN, mais le second ni dans l’UE à l’ouest, ni dans le Moyen-Orient à l’Est.
Situation très inconfortable, alors que ce devrait être un carrefour de toutes les routes commerciales terrestres jusqu’en Chine (la route de la soie qui se reconstruit à petits pas).
D’autant qu’on comprend bien les inquiétudes des dirigeants turcs avec tous ces « agités » Kurdes et Arméniens qui veulent empiéter, émietter leur territoire.
 
En revanche, ce que je ne comprends pas, c’est que le Turc joue au gros-bras là où il devrait se faire conciliant avec ses voisins et en cohérence avec ses ambitions naturelles.
Les peuples de l’UE (ou de l’OTAN) feront-ils la guerre pour « Air-Do-Ganne » ?
Ou contre le Turc ?
Il n’a pas compris qu’ils ne feront ni l’un ni l’autre. À la limite, contre le terrorisme seulement, et partout où il persiste.
Alors, c’est à tort qu’« Air-Do-Ganne » cherche à les entrainer dans des conflits qui ne les concernent qu’à la marge.
Au risque de les voir se retourner contre lui : Un calcul de prétentieux qui ne va pas au bout, car l’autre « prétentieux » de la région, ça reste « Assad-le-chimique ».
Et celui-là, personne, pas même Tel-Aviv ne lui fait vraiment la guerre : Tout le monde attend qu’il s’enlise perpétuellement entre les mains des Russes.
Le bel avenir…

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