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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 2 mars 2020

Chapitre 1er

Je reprends mon récit…
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
…Au moment où nous débarquons, « Charlotte », alias Paul de Bréveuil, et moi, à Roissy-Charles de Gaulle en provenance d’Athènes.
Je vous ai narré nos « aventures » communes dans le recueil « Alex cherche Charlotte », le « bien nommé », puisque j’aurai passé mon temps à le suivre ou à lui courir après au moins dans la capitale grecque… Un opus publié « à la demande » sous les auspices de son auteur « officiel » qui veut faire « collection », Flibustier75006, sous la haute-autorité d’I-Cube le biographe non-accrédité dont il est le gardien sans compter le « haut-patronage » de Paul de Bréveuil dont il est question[1].
Probablement, mais à ce moment-là je ne le sais pas encore, que vous n’aurez pas les détails de notre voyage à Pétra : c’est comme ça et ce n’est pas moi qui en décide.
Ce sont nos accords et ça fonctionne encore…
 
Nous sommes sortis de notre avion séparément, lui loin derrière moi.
C’était une « petite manœuvre » inventée sur le champ pour échapper au groupe ADN qui nous attendait à Roissy.
En fait, seulement Anaïs et Noeline.
Noeline était persuadée que nous rentrions ensemble, bras-dessus bras-dessous en amoureux.
C’est son fantasme à elle : présumant Paul, son patron, ainsi infidèle à Florence, la mère de leurs enfants, elle s’imagine pouvoir le lui ravir…
Si elle savait : j’ai failli en rire en voyant sa mine déconfite de me voir toute seule.
« Mais il est où le boss ? »
Il est rentré par l’avion précédent…
« QUOI ? »
Insensé…
Et puis j’en ai rajouté sur la route vers « my sweet-home »…
Quand elle m’a demandé comment ça s’était passé, je lui ai raconté qu’il avait de grandes mains très douces !
« Et puis, il est bourré de cicatrices ! »
Il fallait voir ses yeux : j’ai cru qu’ils allaient sortir de ses orbites !
Trop drôle…
 
Une fois à la maison, j’ai pris un bain moussant après avoir donné à manger à mes chats.
Et j’ai rangé mes notes : j’ai plein de choses à raconter, mais il faut les mettre dans l’ordre. Et j’hésite entre un récit « chronologie » et un récit « thématique ».
Le surlendemain, j’ai deux urgences.
Il faut que je rencontre Florence, qu’elle me raconte son vécu avec le père de ses gosses et cette fameuse descente dans le bled algérien et son « extraction ».
Je sais aujourd’hui qu’il s’agit de l’épisode titré « Mains invisibles – tome II[2] » qui fait suite au précédent, un lourd ouvrage du nom de « Mains invisibles » désormais disponible[3], alors que le second est heureusement nettement plus « léger ».
Et il faut également que je fasse une lettre aux autorités compétentes pour les prévenir de l’incendie de la Cathédrale de Paris dont Paul m’a avertie : on ne peut pas laisser faire ça, c’est un monument mondialement connu, comme la Tour Eiffel, qui appartient à tout le monde !
 
Maintenant que je sais, même si on va me prendre pour une folle, je passe la veille à écrire quelques brouillons et à sélectionner des adresses : la mairie centrale, la préfecture, les pompiers, le ministère de l’intérieur, le ministère des affaires culturelles, Matignon.
Je suis sûre qu’au moins un de ces services prendra les précautions nécessaires pour qu’aucun attentat ne puisse pas se dérouler : on est encore en vigilance renforcée.
Mais aucun ne me répondra, hors la mairie parisienne, pour me faire savoir qu’elle n’est juridiquement pas concernée, mais qu’elle transmet aux services compétents.
Pas d’autres réactions…
Sur le moment en tout cas.
 
L’heure est plutôt au déroulé des manifestations des Gilets-jaunes et aux heurs et dégradations de quelques casseurs.
Qui profitent de l’occasion ainsi offerte pour aller jusqu’à saccager l’Arc-de-Triomphe !
Scandaleux !
Là aussi, ça appartient à tout le monde…
J’y vais même faire quelques photos qui ne sont pas très spectaculaires, puisque même avec ma carte de presse, on ne me laisse pas approcher du monument.
Les « Black-blocks » et autres « anti-faf » serviront de parfaits « idiots-utiles » au Président Makarond qui tourne et retourne « les horloges » et l’opinion : fini, au moins provisoirement, le train insensé des réformes, dont celui de la Constitution.
Une affaire bizarre… Paul m’en entretiendra plus tard en mettant le doigt sur quelques coïncidences pour le moins étrange… sinon bizarres.
 
Si on veut bien comprendre l’exaspération du « petit-peuple », celui qui paye les décisions des ministères qui font la guerre à la voiture sale, qui finance les déplacements de foule ?
Quand il s’agit de la CGT, tout le monde sait qu’ils ont assez de subventions qui arrivent par divers canaux pour louer des cars et des trains aux « militants » appelés à « faire masse ».
Mais des « gueux » qui n’ont même plus de quoi faire le plein de leur voiture en fin de mois, qui les finance ?
Un mystère que la presse laissera bien volontiers de côté…
 
Et quand les syndicats font cause commune avec les gilets jaunes sur le boulevard Montparnasse, même leur service d’ordre, qui ne manque pourtant pas ni de bras ni d’un savoir-faire séculaire, se laisse déborder.
J’y étais, non pas pour manifester mais parce que je voulais aller à la Fnac-Rennes fouiller ce qu’il y a de disponible pour documenter mon laïus à venir. Depuis la Gare de Lyon, c’est le bus n° 91 qu’il faut prendre, laissant ma voiture à ma gare de départ, sachant les manifestations annoncées.
Je peux affirmer que les CRS, la gendarmerie mobile, laissaient leurs fourgonnettes au milieu des boulevards adjacents (Raspail, Rennes, Port-Royal et probablement Invalides), puisque j’ai fini à pied, trafic de bus interrompu.
Et qu’ils étaient accompagnés de « blousons noirs » en civil, même pas floqués, arrivés en voitures banalisées, casques de moto en bandoulière au bras : des casseurs ou des « voltigeurs » ?
Bref, j’ai fait demi-tour et suis allée à la FNAC-Les-Halles pour trouver quelques bouquins sur les francs-maçons.
 
Et puis il y a eu la réplique « politique » du président Makarond. De l’argent comme s’il en pleuvait que les « gueux » n’auront même pas vu…
Tout le monde y est allé pour calmer les esprits et remettre les gens au travail dans la perspective des élections européennes.
Et le président de faire son show-personnel durant trois mois : ce gars-là fait décidément très fort !
Il paye de sa personne en un marathon qu’aucun autre n’aurait jamais pu faire et en plus, il a réponse à tout : incroyable !
Comme au grand-oral de l’ENA…
Ce qui ne l’a pas empêché de passer second derrière le Rassemblement National aux élections suivantes : un désaveu, mais seulement d’un cheveu, pas « une claque ».
Le RN fait même moins bien qu’au second tour des présidentielles. En revanche, c’est une sévère déculottée pour tous les autres partis, hormis les écologistes qui, sans faire de bruit, dépassent les partis de gouvernement traditionnels.
Qu’en diraient les « mains invisibles » de Paul ?
Un scrutin qui les aura tous laminés, la droite républicaine faisant son plus mauvais score depuis des années, et l’extrême gauche devenue inexistante au profit des écologistes arrivés troisième en termes de score, on n’avait pas vu ça depuis des années.
L’avenir de notre moine « Jean de Jérusalem », sera-t-il écologique ?
Probablement : d’ailleurs j’ai voté pour eux…
 
Avant Noël, j’ai vu débarquer les gendarmes de ma brigade territoriale chez moi. Mes petits courriers aux ministères auront-ils fait leur effet, finalement ?
Pas du tout : c’était une « visite de courtoisie » et ils vérifiaient si j’étais saine d’esprit et n’avait pas de problème particulier.
C’est moi qui leur ai posé la question de ces fameux courriers.
« Oui, oui. Ils sont bien arrivés. Mais toutes les mesures ont déjà été prises pour assurer la sécurité du bâtiment et de ses visiteurs. C’est évident. »
Même pas une question ni sur la date du mois d’avril (comment savais-je ce détail pour l’heure hypothétique ?), ni sur l’origine de mon information que je leur donne : Paul de Bréveuil, ce qui aura des conséquences inattendues.
Mais sur moment, ils n’en ont rien à faire.
Et pas plus au mois d’avril.
C’est seulement quand je rentre, au mois de mai, qu’ils se réveillent, ce qui me permettra de prendre contact avec la juge Trois-Dom et l’ex-contrôleur général Scorff, à la retraite, de vieilles connaissances de « Charlotte » qui éclaireront mon sujet de biographie…
 
Ce jour-là, j’étais aux Îles Chagos chez Paul avec Florence et leurs gamins et puis j’ai suivi ça comme tout le monde à la télévision, en mondovision et en pleine nuit, réveillée par la télé du bord. Paul avait veillé et était en relation avec le serveur de la Cisa.
La « forêt » – 1.300 chênes abattus sur 21 hectares –, qui constituait la charpente de la cathédrale, s’est consumée en une poignée d’heures.
L’horreur.
On a tous suivi ça en direct, impuissants.
Au matin tropical, Paul, devant son jus d’orange et son café noir, a posé « son » diagnostic : « Un super-zombie ! On ne le voit qu’une poignée de minutes. Les russes n’y sont probablement pour rien. »
J’imagine la tête des responsables du FSB, s’ils avaient lu le rapport du Capitaine Igor, s’imaginant devoir répondre d’accusations infondées : Paul l’avait prévenu que « les autorités » savaient !
« Je vous l’avais dit. Il y aura un « avant » et après rien ne sera plus jamais pareil !
Juste à la fin du « Grand débat ». Vous verrez, ils vont reconstruire avant l’ouverture des JO et l’Île de la Cité va devenir un vaste parc d’attraction touristique. »
Moi, j’ai vu en direct la flèche de Violet-Leduc s’effondrant dans les flammes et répandant son plomb en de mortelles poussières sur les chaussées et immeubles alentour.
« Florence, tu éviteras les abords pendant quelques temps. Il y a des risques de saturnismes jusqu’au mois d’août pour les enfants. »
Et pour aller où ? Non « ce n’est pas ce qu’elle voulait dire… » Elle ira chez ses parents…
 
Quand même dommage, juste le lendemain de la célébration de la fête des Rameaux, l’entrée du Christ à Jérusalem et dans « Sa Gloire » : la flèche centrale comprenait justement trois reliques inestimables du haut de ses 93 mètres. Un fragment de la couronne du Christ, ramené d’une des croisades, une relique de Saint Denis, premier évêque de Paris, et une autre de Sainte Geneviève, patronne de la capitale…
Parties en lumière et poussière !
Immédiatement, les pompiers pensent que les flammes pourraient être parties des échafaudages installés pour les travaux de réfection de la cathédrale, déjà fragilisée avant l’incendie.
Le patron du chantier aura pourtant affirmé qu’aucun ouvrier n’était sur l’échafaudage ce soir-là.
Ce qui est vrai : pas d’activité sur le chantier pendant la semaine pascale.
 
Et par conséquent et heureusement, aucun blessé, pas une victime de ce sinistre à déplorer : elle a fait ça, proprement, spectaculairement, mais « proprement », la Cathédrale !
Une des plus anciennes encore debout sur le territoire national.
Il est des mystères inexplicables : un chalumeau resté « en veille » tout le week-end ?
Un attentat ?
L’origine de l’incendie reste inconnue, mais les pompiers ont indiqué que les flammes avaient pris dans les combles de la cathédrale. Elles semblent être parties des échafaudages installés sur le toit de l’édifice, construit entre le XIIème et le XIVème siècle, du bois bien sec.
Trois mois plus tard, les flics de la scientifique en sont certains, il n’y pas l’ombre d’une trace de tentative d’attentat dans l’incendie de la cathédrale des parisiens !
Mes courriers sont restés lettres-mortes jusque-là…
« Je vous avais dit que vous n’empêcheriez rien » la ramènera Paul.
« Mais ne vous en faites pas : ils sauront mais ne voudront pas faire de vague en ce moment. Ça viendra plus tard. »
À quoi fait-il allusion ? Je n’en sais rien sur le moment.
Il n’y a pas eu de revendication, tout juste un incendie accidentel mineur au même moment aux abords de l’esplanade de la Mosquée à Jérusalem qui n’a apparemment rien à voir, même si je ne peux faire autrement que de faire le rapprochement avec notre moine Jean, celui qui m’a mis une main aux fesses, et la prise de Jérusalem par les croisés.
Il faut dire que les choses restent simples.



[1] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Alex cherche Charlotte », aux éditions I3
[2] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Mains invisibles – tome II », aux éditions I3
[3] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Mains invisibles », aux éditions I3

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