À suivre…
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une
fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de
l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des
actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie
lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc
purement, totalement et parfaitement fortuite !
« L’argent et la confiance rétablie, ça alors été très simple de
remettre les gens au travail et de faire tourner rond la boutique d’Isabelle.
Je devais passer à autre chose ensuite, mais je suis resté. Ce que femme veut,
Dieu le veut, dit-on.
J’en ai profité pour lancer l’activité
« céramique » réfractaire et faire mes prototypes hypersoniques. »
Et puis, de ce que j’en ai compris, les « minoritaires » l’ont
débarqué pour reprendre ledit prototype « Nivelle 001 » et ont fini
par fermer l’essentiel du site.
« Oui, mais on va le reprendre pour le faire renaître et redonner
du travail dans la vallée avec le « Nivelle 003 », l’avion-orbitale
pour compléter mon projet des Chagos. »
Le
« double-zéro-trois » il m’en a parlé et reparlé durant mon séjour
aux Îles-Chagos, à Pâques 2019, alors que la cathédral de Paris flambait. Je
dois avouer que si le séjour était très agréable, je n’ai pas compris
grand-chose à ce qu’on tentait de m’expliquer.
J’avais surtout hâte de rentrer prendre contact avec « le
gardien », Flibustier20260 afin d’obtenir l’autorisation de reprendre ce
qui existe déjà, de le mettre en forme, de le faire valider par tous ces
personnages afin de pouvoir l’éditer, ma mission originelle…
C’est sur une idée de Paul que finalement nous optons pour la plateforme
offerte par Amazon. Le « gardien » s’y était déjà essayé, mais ne
maîtrisant pas vraiment les canons de l’édition et ça l’avait découragé.
Quant à la recherche d’un éditeur « indépendant » qui veuille
bien prendre en charge les ouvrages de la série, I-Cube soi-même a été écœuré
par son premier essai.
Là, je collectais, remettais en forme et dès que j’ai eu le feu vert, j’ai
fait mettre en ligne un premier manuscrit, plus la suite inédite du volume
« Alex cherche Charlotte », puis « Parcours olympiques » et
enfin, avec retard, « Mains invisibles », puis le tome II en
préparation et ainsi de suite.
Tout en tenant ce « journal » de mes pérégrinations et
rencontres.
I-Cube lui-même nous a mis en retard avec le décès de sa propre mère,
atteinte de la même maladie que la mère d’Isabelle Nivelle, avec les mêmes
conséquences chronophages.
Question cancer, Charlotte sera opérée d’un cancer du rein, comme I-Cube
et Haddock (que je n’ai pas pu rencontrer) et Flibustier est actuellement traité
pour un cancer de l’œsophage qui lui fait des « nœuds » dans la gorge.
Il en ira tout autant, mais plus tard, pour Christophe Scorff, miné par son
cancer des os !
Une véritable épidémie.
Une maladie qui s’attaque à un organe quelconque mais fragile et
indispensable avec les propres cellules du sujet malade.
Ce n’est même pas viral, ni microbien ou accidentel, ça semble inhérent
aux organismes « en bonne santé ». Et l’organisme ne peut rien faire
pour se défendre contre lui-même : les limites du miracle de la vie, en
somme.
D’autant que les causes ou les raisons de déclenchement restent toujours
un mystère pour la science.
Oui, certes, on sait les comportements et molécules cancérogènes, mais un
fumeur peut très bien ne jamais développer de tumeur alors qu’un non-fumeur peut
trépasser d’un cancer des poumons ou de la trachée.
Les seins sont également tumoraux pour être des boules de graisse et de
glandes inactive, même chez les hommes, sans contamination spéciale, même si
l’on sait que pour des organess plus délicats comme la thyroïde, la présence
d’iode radioactive est un facteur déclenchant indéniable.
Une saloperie mondiale de maladie.
C’est ainsi que va la vie, limitée par elle-même, en quelle que sorte.
Une maladie qui fait souffrir, mais en général, quand ça arrive, il est déjà
trop tard : l’adénome aura pris trop de place, détraquant les délicats
mécanismes des autres organes proches et si celui-ci est très vascularisé, les
risques de métastase sont importants.
Pour l’éviter, quand la maladie est prise à temps, j’ai cru comprendre que
les traitements visent à réduire la taille des tumeurs et en tout cas, quand ce
n’est pas possible, à « dessécher » le cancer, le priver de
nutriment, l’empoisonner, l’irradier.
Sans ça, on coupe, on retire ce qui peut l’être, ce qui n’est pas le cas
des métastases qui se répartissent un peu partout où elles peuvent s’implanter,
« s’accrocher », véhiculées grâce à la circulation sanguine.
Un médecin vous expliquera ça beaucoup mieux que je ne peux le faire.
Pour bien faire, on devrait toutes et tous se faire dépister : or,
c’est cher… et ça n’a pas toujours été techniquement possible.
Les « Pet-scans » (ou tomographes par émission de positons) ne
sont disponibles que depuis les années 2000. Une technique qui repose sur le
principe général de la scintigraphie et qui consiste à injecter un traceur dont
on connaît le comportement et les propriétés biologiques pour obtenir une image
du fonctionnement d’un organe ou la présence d’une cible moléculaire. Ce
traceur est marqué par un atome radioactif (carbone, fluor, azote, oxygène…)
qui émet des positons (de l’antimatière) dont l’annihilation produit deux
photons.
C’est la détection en coïncidence de ces photons qui permet la
localisation du lieu de leur émission et donc la concentration du traceur en
chaque point de l’organe. Et c’est cette information quantitative que l’on
représente sous la forme d’une image en trois dimensions faisant apparaître en
couleurs les zones de forte concentration du traceur.
Le positon, si j’ai bien compris, c’est l’antiparticule associée à l’électron.
Il possède une charge électrique de + 1 charge élémentaire (contre – 1 pour l’électron),
de même spin et la même masse que l’électron.
C’est lui qui scintille…
Une des retombées de la recherche nucléaire fondamentale : merci à la
bombe atomique !
Et les tumeurs cancéreuses se trahissent par leur appétit vorace pour le
glucose dont elles ont besoin pour assurer leur croissance.
Du coup, hors examen « à froid », quand on détecte un cancer par
des signes cliniques, et il alors est souvent bien trop tard.
D’où l’intérêt des campagnes de dépistage systématique.
Un dernier trimestre 2019 par conséquent très perturbé par des
inopportunités et contrariétés nombreuses : je dois suivre mon
« Charlotte » dans ses voyages quand nous devons retourner à Londres
puis en Écosse, mais également dans l’Océan Indien quand le président Makarond
décide de faire une visite à Mayotte et à La Réunion.
Là, c’est une des conséquences du rapport de la procureure Trois-Dom.
Mais pas seulement…
En l’occurrence, il ne se déplace pas pour rien en cette fin du mois
d’octobre : il fait un détour passé inaperçu chez Paul de Bréveuil où la
piste est enfin ouverte aux avions moyen-courriers.
C’est d’ailleurs un des premiers « visiteurs » à l’utiliser.
Une visite qui fait elle-même suite à ses entretiens de l’été avec le
président russe au fort Brégançon en amont du G7 de Biarritz.
Je n’y étais pas, en ce mois d’août-là, mais il semble que Paul, renseigné
par Gustave Morthe-de-l’Argentière, toujours au courant de tout dans les
« sphères de sécurité » qu’il persiste à animer avec sa fille à la
Cisa, ait été vilipendé par le russe.
Et réciproquement, alors qu’officiellement le séjour du russe se serait
bien passé !
Car c’est tombé sur le carafon du président Makarond entre la poire et le
fromage sans crier gare.
Grosse colère du français…
Qui aura répliqué avec l’épisode de l’incendie de Notre-Dame-de-Paris !
À moins que ce soit l’inverse.
Un beau méli-mélo à huis-clos.
Du coup s’est fait « briefer » de façon plus approfondie sur les
activités de Paul.
Qui l’aura alors invité à visiter ses installations dans l’océan indien…
D’où cette visite officielle dans ces départements ultra-marins.
Plus fort, I-Cube dont la santé semble faiblir, me fait savoir qu’il souhaite
me mettre en ligne l’été prochain, renonçant à le faire lui-même alors qu’il
devait initialement reprendre mes rajouts inédits de « Alex cherche
Charlotte », mon premier « reportage ».
Qui par la force des choses resteront cantonnés dans la version « éditée/brochée »
chez Amazon, même si j’en reprends une petite partie dans le présent opus.
Je ne sais pas si c’est une bonne idée, mais comme Paul me dit de lui
laisser croire que c’est encore lui qui décide, je me mets, en plus des
« histoires manquantes » issues de mes interviews, de la reprise des
volumes déjà en ligne, à écrire ce texte.
Et puis, revenant sur sa parole, il me fait dire qu’il le fera lui-même !
Enfin, dans une dernière étape, il décide finalement souhaiter avoir une
douzaine de posts à mettre en ligne fin février…
Or, dans 12 billets au « format 2.500 mots », il n’est pas
possible de rapporter la même chose que dans une trentaine.
J’en fais finalement une quatorzaine…
« Ce n’est pas grave. De toute façon il faut que ce soit écrit, vous
le savez bien, et édité. Vous le ferez dans l’ordre que vous voulez Alexis. Ce
qui compte, c’est que je puisse les retrouver… plus tard ! »
L’ordre que je veux, tu parles Charles…
C’est encore le Flibustier20260 qui me fait faire comme ils ont décidé,
lui et I-Cube.
À savoir que I-Cube a besoin de « faire vivre » son blog (qui
pourtant perd en audience même s’il s’internationalise probablement) et
souhaite « s’arrêter » quelques jours début mars 2020.
Peut-être veut-il prendre du recul.
Ou des vacances.
Ou il faut qu’il se soigne, j’ignore ce détail…
En bref, il est indisponible une bonne quinzaine à ce moment-là et
aimerait quelques billets pour compléter « les trous » qu’il y aura
dans ses rubriques quotidiennes sans intérêt.
Enfin, c’est mon point de vue.
D’ailleurs, il ne censurera pas cet avis-là.
Alors, je suis mise à contribution pour le suppléer et propose ce texte.
Un travail de dingue qui se rajoute à tout le reste, d’autant qu’il faut
faire vite, vite et bien. D’un autre côté, j’ai déjà de la matière prête à
usage.
Et ça me convient assez bien : j’ai déjà pu reprendre l’été dernier
les premiers chapitres du volume « Alex cherche Charlotte » et ai su
rajouter une trentaine de chapitres qui étaient originellement promis à
« mise en ligne » durant l’été 2020.
En avance sur ce calendrier, le volume complet – quelques 630 pages tout
de même… – j’ai su le mettre à disposition chez Amazon.
Avec un peu de chance, je réitère « ce coup-là » avec ce petit
opus, nettement plus court et plus abordable à la lecture (30.500 mots
seulement).
L’objectif que me demande d’atteindre Paul, c’est que ce soit moi qui
propose au « Gardien » le prochain texte de l’été.
I-Cube n’aura plus qu’à prendre sa retraite : il a trouvé un
« nègre » qu’il ne paye même pas et Paul aura sa biographie… plus
tard, comme souhaité !
Voilà la raison pour laquelle ce récit s’arrête là…
Bien sûr, il a une suite qui se nommera « Dans le sillage de
Charlotte[1] »
que j’ai déjà entamé en plus que de reprendre les volumes passés et de m’atteler
sur « les manquants ». Un volume où il faut que je narre nos voyages
successifs et surtout le développement de ce qui se passe, en ce moment, au
premier semestre 2020.
C’est dense, car il s’en est passées des choses restées inconnues du
grand-public.
Passionnant même : « mon Charlotte » n’en fait qu’à sa tête
et m’aura entraînée dans des situations inattendues à bien des égards.
J’aime bien finalement…
Alexis Dubois c/o
Flibustier20260
[1] Cf.
« Les enquêtes de Charlotte », épisode « Dans le sillage de
Charlotte », à paraître aux éditions I3
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