Dans 30.000 communes, vous avez déjà élu votre maire pour 6 ans de mandat !
Bravo ! Les autres attendront le prochain solstice d’été, même si aucun n’est finalement désigné.
Mais je ne sais pas combien de vies, et surtout de
malades, cette « messe démocratique » va coûter au pays. On ne le
saura que plus tard et seulement à partir de la fin de semaine.
Si on est encore capable de compter.
Et pour cause : On ne tombe malade qu’environ 3 à
5 jours après avoir été contaminé. Mais on devient « contaminant »
environ 24 heures avant l’apparition des premiers symptômes (toux,
fièvre, etc.).
Et encore, on commence à réaliser que les enfants sont
contaminants même sans aucun symptôme et même s’ils ne tombent pas malade :
Le privilège du jeune âge…
Donc, la bonne question est de savoir pourquoi vous,
les « moins jeunes », avez été convoqués à ce scrutin, alors que vos
gamins (contaminants asymptomatiques putatifs) sont privés d’ékole et confinés
chez eux ?
Car dans ces conditions, les effets démultiplicateurs
sont importants, même en excluant que les gamins aient voté.
Il y a plusieurs explications.
L’officielle, c’est que « Jupiter » a bien
envisagé un report des élections, mais qu’il s’est finalement ravisé.
C’était jeudi 12 mars, à 20 heures, qu’il a annoncé le
maintien des élections municipales malgré l'épidémie de coronavirus. Et de nous
servir le faux-nez du « il est important en ce moment, en suivant
l’avis des scientifiques comme nous venons de le faire, d’assurer la continuité
de notre vie démocratique et de nos institutions. »
Fabuleux, puisqu’il y a renoncé quelques jours plus tard, après le premier tour…
Car quelques heures avant cette allocution, la
possibilité d’un report avait bien été évoquée, comme le rapportait le JDD.
Quoique, il faut dire tout d’abord que tous les « sinistres »
l’avaient martelé pendant des jours et des jours : Les élections municipales se
tiendront aux dates prévues, les 15 et 22 mars. Fume mon gars, c’était du Belge.
Même la « porte-la-parole » du gouvernement,
« Si-Bête-la-Diarrhée », l’avait encore rappelé à la veille de l’allocution
présidentielle, mercredi 11 mars : « Il n’est absolument pas à l’ordre
du jour de repousser les élections municipales. »
Tu parles, chérie !
Le « sinistre de l’Intérieur » avait également
envoyé le 10 mars des instructions aux maires pour maintenir ces élections,
malgré la propagation du virus : « Électeurs comme responsables
des bureaux sont invités à se laver les mains fréquemment, avec des flacons de
gel hydroalcoolique placés à l’entrée et à la sortie des bureaux, et à
maintenir une distance raisonnable avec les autres personnes présentes. »
En bref, « voter est sans danger », avait
insisté « Castagneur ».
Ce n’est pas vrai : Les sortants qui ne retrouvent
pas leur fauteuil de maire en sont fort marris…
Mais pas question de ridiculiser une fois de plus le
gouvernement en prenant une décision contraire dira-t-on. Et pourtant…
Par ailleurs, depuis le début de l’épidémie, le
gouvernement et le Président de la République assuraient prendre leurs décisions
après consultation des professionnels de santé (ceux qui sont débordés).
C’était aussi l’argument avancé pour le maintien du
scrutin : « J’ai interrogé les scientifiques sur nos élections
municipales, dont le premier tour se tiendra dans quelques jours. Ils
considèrent que rien ne s’oppose à ce que les Français, même les plus
vulnérables, se rendent aux urnes », a affirmé « Jupiter »
lors de son intervention télévisée.
Sur leur lit d’hôpital ?
Notez, en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » on
fait bien voter les morts…
Les plus vulnérables, soit ils encombrent déjà les
services d’urgence, soit ils ont pris leur ticket pour les services de
réanimation, soit ils contaminent déjà tous les autres.
Un malade, ne fait jamais seulement que 2,5 contaminés
de plus !
Et seulement 10 à 12 % des contaminés tomberont malade.
Et ils sont quoi ? À peine quelques milliers pour
44 millions d’électeurs contaminables…
Oui, mais alors, comment comprendre la fermeture des
écoles et des universités, annoncée au même moment et le report du second tour ? « On n’est pas
dans les mêmes conditions de confinement qu’on peut avoir dans d’autres
situations, et donc il n’y avait pas lieu de reporter l’élection municipale »,
a assuré le secrétaire d’État aux relations avec le Parlement.
C’est sûr que dans un bus, on est quand même plus « confinés »
que dans un isoloir, d’habitude !
Notez que désormais, les bus circulent pratiquement tous à vide. Enfin non : Il y a encore un chauffeur au volant !
Notez que désormais, les bus circulent pratiquement tous à vide. Enfin non : Il y a encore un chauffeur au volant !
Néanmoins, l’organisation de ces élections doit
respecter certaines règles d’hygiène élémentaire : « Il conviendra de
veiller au respect strict des gestes barrières contre le virus et des
recommandations sanitaires afin que nos aînés n’attendent pas
longtemps, que des files ne se constituent pas, que les distances soient aussi
tenues et que ces fameuses mesures barrières soient bien respectées » nous disait-on.
Il y avait donc un risque ou c’est « sans danger » ? Alors quid du second tour suspendu ? Nous prend-on nous pas pour des kons acéphales ?
En fait, avant de faire son choix, l’exécutif aura
pris la température du côté de l’opposition. « J’ai aussi demandé au
Premier ministre, il l’a fait ce matin, de consulter largement toutes les
familles politiques et elles ont exprimé la même volonté », a expliqué
« Jupiter », lors de son allocution télévisuelle de la semaine
dépassée.
L’entourage du président du Sénat avait confirmé un
peu plus tôt qu’un entretien téléphonique était prévu avec « Gégé-L’Archer »
(président du Sénat et potentiel Président de la République par intérim en cas
d’empêchement du titulaire de la fonction dans le civil) en fin d'après-midi, avant
la prise de décision finale.
Et autant dire que la température est très vite
montée. Le report des élections municipales ? « C’est un coup d’État, c’est
un coup de force institutionnel, c’est l’utilisation de la crise sanitaire pour
éviter une débâcle électorale », a affirmé le président des « Républicains-Démocrates »,
quelques heures avant l’intervention du chef de l’État.
« Cela me semblerait absolument stupéfiant »,
avait aussi affirmé sur BFMTV le président LRD de la commission des
Finances « Riton-Le-Pire ». Et enfin, les yeux ouverts, ils se sont tous ravisés, d’accord pour reporter le second tour.
En fait, on pouvait aussi alors avancer des raisons
techniques.
Au moment d’étudier la possibilité de repousser l’élection
des maires de près de 36.000 communes à 72 heures du premier tour du scrutin, l’exécutif
s’est tout simplement heurté à des empêchements légaux, faute d’anticipation.
Il aurait dû en passer par la loi afin d’entériner le
report des élections municipales, ce qui a été fait avec la loi d’urgence sanitaire votée depuis. « Un décret ne pourrait que décaler l’élection
d’une semaine, le mois de mars étant fixé par la loi », précisait-on chez
les constitutionnalistes-assermentés.
Et pour que les municipales soient reportées, il
faudrait un vrai consensus au Parlement en dit un professeur agrégé de droit
public, spécialiste en droit électoral : C’est fait, désormais.
Inutile de dire que comme ils étaient tous pressés de
tailler des croupières à l’équipe en place, le consensus, il ne fallait pas
rêver (même « En Marche »). Désormais, c’est acté dès le soir du premier tour…
« L’autre difficulté, c’est que l’Assemblée
nationale est actuellement en pause jusqu’au 22 mars inclus » pour
cause de… campagne électorale des municipales !
« Il faudrait alors convoquer une séance
extraordinaire. Les obstacles sont donc nombreux. » Ce qui a été fait depuis.
En bref, reporter l’élection de quelque 500.000
conseillers municipaux ne pouvait donc pas se décider en un claquement de
doigts : Il aurait fallu s’y prendre plus tôt, ou rattraper le coup dans la semaine suivante.
Mais il y a une autre raison passée sous silence par
les médias. « Jupiter » n’a pas que consulté le Président du Sénat
(70 ans…), son « Premier sinistre » que les « leaders politiques »
et leurs cabinets que les « scientifiques ».
Ça c’est histoire de diluer les responsabilités
ultérieures, naturellement.
Non, « LE » spécialiste de la contamination
tous azimuts, « responsable mais pas coupable » (73 ans…) qui fait
actuellement Président du Conseil Constitutionnel dans le civil, « Fafa-l’empoisonneur »
(au moins depuis l’affaire du sang contaminé au virus du Sida) a également été
sollicité pour avis, mais ça ne s’est pas vraiment su, alors qu’il a été
déterminant.
Et ce n’est pas un hasard : Alors qu’on parlait
même d’article 16 (tous les pouvoirs à l’Élysée), après avoir écouté les
scientifiques, « Jupiter » qui penchait alors pour un report, changeait tout
d’un coup de doctrine dans un acte II vespéral.
Pour les scientifiques consultés, la « Gauloisie-infectée »
n’a pas plus de 4 ou 5 jours de retard sur l’Italie. Il aurait fallu frapper
fort pour « protéger les personnes vulnérables et l’hôpital » et suivre
l’Italie sur des mesures de confinement.
Le report s’imposait donc.
D’ailleurs, je repose la question : Pouvait-on dire
aux enfants de rester chez eux et aux salariés d’opter pour le télétravail tout
en accueillant les électeurs deux dimanches de suite dans des bureaux de vote ?
Impossible, juge « Jupiter », question de
cohérence et d’efficacité.
À ce moment-là, « Jupiter » aurait alors décidé
de reporter le scrutin pour circonstances exceptionnelles, en aura averti ses
ministres, commence seulement à consulter experts juridiques et politiques, et
annonce sa décision aux scientifiques.
Fin du premier acte.
Il ne durera pas même une journée.
Comme je viens de vous le dire, très vite, la droâte
s’insurge, « Gégé-L’Archer » en tête, qui s’oppose au report des
élections. « Chrichri-Y’a-Cob » et même « Fanfan-Barre-oint »
en appui.
« Comme il est dit dans le scénario », « Éd-Fil-Lippe »
reçoit les chefs de parti le matin pour parler municipales et il n’a pas abordé
le sujet avec eux, s’indignaient-ils.
Ce serait un « déni de démocratie », une façon pour « En
Marche-même-pas-en-rêve » d’éviter une déroute électorale, voire justement un
« coup d’État » si l’article 16 de la Constitution, qui donne les pleins
pouvoirs au président de la République, était déclenché : À mon avis, il y
a pensé très fort, mais ce sera pour une prochaine fois.
Le monde politique était alors en ébullition, la
pression montait jusque dans l’après-midi.
Et en fin de journée, elle l’emporte !
Car entre-temps, l’exécutif consulte le Conseil
constitutionnel pour tester sa réaction en cas de recours contre sa décision…
La réponse met fin à l’opération : La juridiction ne
le suivra pas forcément, elle ne donne aucune garantie.
Du coup, « Jupiter » est bien obligé de revenir
au point de départ : Il n’avait pas prévu d’accompagner son « coup de
force » par le recours à la troupe (en qualité de chef des armées. Il y
pense fermement depuis, soyez-en sûrs).
Sans doute était-il trop tard pour tout chambouler au
dernier moment, ou le Président n’était-il pas seulement suffisamment fort pour
l’imposer…
Fût-ce au nom de l’intérêt général : Il a fallu
attendre que la situation se dégrade encore un peu plus, ce que va peut-être
permettre le développement de l’épidémie, mais impose également de vous confiner et de reporter le second tour, consensus rétabli…
Le scrutin est donc suspendu :
« Il est important dans ce moment d’assurer la continuité de la vie
démocratique » même si ça ne veut plus rien dire : Que c’est beau !
Et ce sont les scientifiques qui l’ont dit,
assure-t-il. On y reviendra, car on entre désormais dans le Monde d’après par la force des choses : Votre vie commence seulement à basculer.
Tous en prison chez soi, place à l’e-commerce !
Tous en prison chez soi, place à l’e-commerce !
Merci à « Fafa-L’empoisonneur » : Lui
au moins, c’est un éminent spécialiste consommé des contaminations virales !
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