Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 26 mars 2020

Alors, contents ?

Dans 30.000 communes, vous avez déjà élu votre maire pour 6 ans de mandat !
 
Bravo ! Les autres attendront le prochain solstice d’été, même si aucun n’est finalement désigné.
Mais je ne sais pas combien de vies, et surtout de malades, cette « messe démocratique » va coûter au pays. On ne le saura que plus tard et seulement à partir de la fin de semaine.
Si on est encore capable de compter.
Et pour cause : On ne tombe malade qu’environ 3 à 5 jours après avoir été contaminé. Mais on devient « contaminant » environ 24 heures avant l’apparition des premiers symptômes (toux, fièvre, etc.).
Et encore, on commence à réaliser que les enfants sont contaminants même sans aucun symptôme et même s’ils ne tombent pas malade : Le privilège du jeune âge…
 
Donc, la bonne question est de savoir pourquoi vous, les « moins jeunes », avez été convoqués à ce scrutin, alors que vos gamins (contaminants asymptomatiques putatifs) sont privés d’ékole et confinés chez eux ?
Car dans ces conditions, les effets démultiplicateurs sont importants, même en excluant que les gamins aient voté.
Il y a plusieurs explications.
 
L’officielle, c’est que « Jupiter » a bien envisagé un report des élections, mais qu’il s’est finalement ravisé.
C’était jeudi 12 mars, à 20 heures, qu’il a annoncé le maintien des élections municipales malgré l'épidémie de coronavirus. Et de nous servir le faux-nez du « il est important en ce moment, en suivant l’avis des scientifiques comme nous venons de le faire, d’assurer la continuité de notre vie démocratique et de nos institutions. »
Fabuleux, puisqu’il y a renoncé quelques jours plus tard, après le premier tour…
 
Car quelques heures avant cette allocution, la possibilité d’un report avait bien été évoquée, comme le rapportait le JDD.
Quoique, il faut dire tout d’abord que tous les « sinistres » l’avaient martelé pendant des jours et des jours : Les élections municipales se tiendront aux dates prévues, les 15 et 22 mars. Fume mon gars, c’était du Belge. 
Même la « porte-la-parole » du gouvernement, « Si-Bête-la-Diarrhée », l’avait encore rappelé à la veille de l’allocution présidentielle, mercredi 11 mars : « Il n’est absolument pas à l’ordre du jour de repousser les élections municipales. »
Tu parles, chérie !
 
Le « sinistre de l’Intérieur » avait également envoyé le 10 mars des instructions aux maires pour maintenir ces élections, malgré la propagation du virus : « Électeurs comme responsables des bureaux sont invités à se laver les mains fréquemment, avec des flacons de gel hydroalcoolique placés à l’entrée et à la sortie des bureaux, et à maintenir une distance raisonnable avec les autres personnes présentes. »
En bref, « voter est sans danger », avait insisté « Castagneur ».
Ce n’est pas vrai : Les sortants qui ne retrouvent pas leur fauteuil de maire en sont fort marris…
Mais pas question de ridiculiser une fois de plus le gouvernement en prenant une décision contraire dira-t-on. Et pourtant…
 
Par ailleurs, depuis le début de l’épidémie, le gouvernement et le Président de la République assuraient prendre leurs décisions après consultation des professionnels de santé (ceux qui sont débordés).
C’était aussi l’argument avancé pour le maintien du scrutin : « J’ai interrogé les scientifiques sur nos élections municipales, dont le premier tour se tiendra dans quelques jours. Ils considèrent que rien ne s’oppose à ce que les Français, même les plus vulnérables, se rendent aux urnes », a affirmé « Jupiter » lors de son intervention télévisée.
Sur leur lit d’hôpital ?
Notez, en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » on fait bien voter les morts…
 
Les plus vulnérables, soit ils encombrent déjà les services d’urgence, soit ils ont pris leur ticket pour les services de réanimation, soit ils contaminent déjà tous les autres.
Un malade, ne fait jamais seulement que 2,5 contaminés de plus !
Et seulement 10 à 12 % des contaminés tomberont malade.
Et ils sont quoi ? À peine quelques milliers pour 44 millions d’électeurs contaminables…
 
Oui, mais alors, comment comprendre la fermeture des écoles et des universités, annoncée au même moment et le report du second tour ? « On n’est pas dans les mêmes conditions de confinement qu’on peut avoir dans d’autres situations, et donc il n’y avait pas lieu de reporter l’élection municipale », a assuré le secrétaire d’État aux relations avec le Parlement.
C’est sûr que dans un bus, on est quand même plus « confinés » que dans un isoloir, d’habitude !
Notez que désormais, les bus circulent pratiquement tous à vide. Enfin non : Il y a encore un chauffeur au volant !
 
Néanmoins, l’organisation de ces élections doit respecter certaines règles d’hygiène élémentaire : « Il conviendra de veiller au respect strict des gestes barrières contre le virus et des recommandations sanitaires afin que nos aînés n’attendent pas longtemps, que des files ne se constituent pas, que les distances soient aussi tenues et que ces fameuses mesures barrières soient bien respectées » nous disait-on.
Il y avait donc un risque ou c’est « sans danger » ? Alors quid du second tour suspendu ? Nous prend-on nous pas pour des kons acéphales ?
 
En fait, avant de faire son choix, l’exécutif aura pris la température du côté de l’opposition. « J’ai aussi demandé au Premier ministre, il l’a fait ce matin, de consulter largement toutes les familles politiques et elles ont exprimé la même volonté », a expliqué « Jupiter », lors de son allocution télévisuelle de la semaine dépassée.
L’entourage du président du Sénat avait confirmé un peu plus tôt qu’un entretien téléphonique était prévu avec « Gégé-L’Archer » (président du Sénat et potentiel Président de la République par intérim en cas d’empêchement du titulaire de la fonction dans le civil) en fin d'après-midi, avant la prise de décision finale.
 
Et autant dire que la température est très vite montée. Le report des élections municipales ? « C’est un coup d’État, c’est un coup de force institutionnel, c’est l’utilisation de la crise sanitaire pour éviter une débâcle électorale », a affirmé le président des « Républicains-Démocrates », quelques heures avant l’intervention du chef de l’État.
« Cela me semblerait absolument stupéfiant », avait aussi affirmé sur BFMTV le président LRD de la commission des Finances « Riton-Le-Pire ». Et enfin, les yeux ouverts, ils se sont tous ravisés, d’accord pour reporter le second tour.
 
En fait, on pouvait aussi alors avancer des raisons techniques.
Au moment d’étudier la possibilité de repousser l’élection des maires de près de 36.000 communes à 72 heures du premier tour du scrutin, l’exécutif s’est tout simplement heurté à des empêchements légaux, faute d’anticipation.
Il aurait dû en passer par la loi afin d’entériner le report des élections municipales, ce qui a été fait avec la loi d’urgence sanitaire votée depuis. « Un décret ne pourrait que décaler l’élection d’une semaine, le mois de mars étant fixé par la loi », précisait-on chez les constitutionnalistes-assermentés.
Et pour que les municipales soient reportées, il faudrait un vrai consensus au Parlement en dit un professeur agrégé de droit public, spécialiste en droit électoral : C’est fait, désormais.
Inutile de dire que comme ils étaient tous pressés de tailler des croupières à l’équipe en place, le consensus, il ne fallait pas rêver (même « En Marche »). Désormais, c’est acté dès le soir du premier tour…
 
« L’autre difficulté, c’est que l’Assemblée nationale est actuellement en pause jusqu’au 22 mars inclus » pour cause de… campagne électorale des municipales !
« Il faudrait alors convoquer une séance extraordinaire. Les obstacles sont donc nombreux. » Ce qui a été fait depuis.
En bref, reporter l’élection de quelque 500.000 conseillers municipaux ne pouvait donc pas se décider en un claquement de doigts : Il aurait fallu s’y prendre plus tôt, ou rattraper le coup dans la semaine suivante.
 
Mais il y a une autre raison passée sous silence par les médias. « Jupiter » n’a pas que consulté le Président du Sénat (70 ans…), son « Premier sinistre » que les « leaders politiques » et leurs cabinets que les « scientifiques ».
Ça c’est histoire de diluer les responsabilités ultérieures, naturellement.
Non, « LE » spécialiste de la contamination tous azimuts, « responsable mais pas coupable » (73 ans…) qui fait actuellement Président du Conseil Constitutionnel dans le civil, « Fafa-l’empoisonneur » (au moins depuis l’affaire du sang contaminé au virus du Sida) a également été sollicité pour avis, mais ça ne s’est pas vraiment su, alors qu’il a été déterminant.
 
Et ce n’est pas un hasard : Alors qu’on parlait même d’article 16 (tous les pouvoirs à l’Élysée), après avoir écouté les scientifiques, « Jupiter » qui penchait alors pour un report, changeait tout d’un coup de doctrine dans un acte II vespéral.
Pour les scientifiques consultés, la « Gauloisie-infectée » n’a pas plus de 4 ou 5 jours de retard sur l’Italie. Il aurait fallu frapper fort pour « protéger les personnes vulnérables et l’hôpital » et suivre l’Italie sur des mesures de confinement.
Le report s’imposait donc.
 
D’ailleurs, je repose la question : Pouvait-on dire aux enfants de rester chez eux et aux salariés d’opter pour le télétravail tout en accueillant les électeurs deux dimanches de suite dans des bureaux de vote ?
Impossible, juge « Jupiter », question de cohérence et d’efficacité.
À ce moment-là, « Jupiter » aurait alors décidé de reporter le scrutin pour circonstances exceptionnelles, en aura averti ses ministres, commence seulement à consulter experts juridiques et politiques, et annonce sa décision aux scientifiques.
Fin du premier acte.
Il ne durera pas même une journée.
 
Comme je viens de vous le dire, très vite, la droâte s’insurge, « Gégé-L’Archer » en tête, qui s’oppose au report des élections. « Chrichri-Y’a-Cob » et même « Fanfan-Barre-oint » en appui.
« Comme il est dit dans le scénario », « Éd-Fil-Lippe » reçoit les chefs de parti le matin pour parler municipales et il n’a pas abordé le sujet avec eux, s’indignaient-ils.
Ce serait un « déni de démocratie », une façon pour « En Marche-même-pas-en-rêve » d’éviter une déroute électorale, voire justement un « coup d’État » si l’article 16 de la Constitution, qui donne les pleins pouvoirs au président de la République, était déclenché : À mon avis, il y a pensé très fort, mais ce sera pour une prochaine fois.
Le monde politique était alors en ébullition, la pression montait jusque dans l’après-midi.
 
Et en fin de journée, elle l’emporte !
Car entre-temps, l’exécutif consulte le Conseil constitutionnel pour tester sa réaction en cas de recours contre sa décision…
La réponse met fin à l’opération : La juridiction ne le suivra pas forcément, elle ne donne aucune garantie.
Du coup, « Jupiter » est bien obligé de revenir au point de départ : Il n’avait pas prévu d’accompagner son « coup de force » par le recours à la troupe (en qualité de chef des armées. Il y pense fermement depuis, soyez-en sûrs).
 
Sans doute était-il trop tard pour tout chambouler au dernier moment, ou le Président n’était-il pas seulement suffisamment fort pour l’imposer…
Fût-ce au nom de l’intérêt général : Il a fallu attendre que la situation se dégrade encore un peu plus, ce que va peut-être permettre le développement de l’épidémie, mais impose également de vous confiner et de reporter le second tour, consensus rétabli…
Le scrutin est donc suspendu : « Il est important dans ce moment d’assurer la continuité de la vie démocratique » même si ça ne veut plus rien dire : Que c’est beau !
Et ce sont les scientifiques qui l’ont dit, assure-t-il. On y reviendra, car on entre désormais dans le Monde d’après par la force des choses : Votre vie commence seulement à basculer.
Tous en prison chez soi, place à l’e-commerce !
 
Merci à « Fafa-L’empoisonneur » : Lui au moins, c’est un éminent spécialiste consommé des contaminations virales !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire