Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 3 mars 2020

Chapitre 2ème

Comment débute un incendie ?
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
La cathédrale Notre Dame-de-Paris, construite entre les XIIème et XIVème siècles avait été restaurée au XIXème.
Elle n’avait jusque-là jamais été touchée par un incendie, alors que les départs de feu dans les églises étaient fréquents avant l’invention du paratonnerre au XVIIIème siècle.
L’électricité (source d’énergie inépuisable) n’avait jamais été installée dans la charpente (surnommée « la forêt ») justement pour éviter les risques d’incendie.
Mais on saura qu’en 2016, Paolo Vannucci, professeur d’ingénierie mécanique à l’université de Versailles, étudie pour le CNRS les risques d’incendie de Notre-Dame de Paris, notamment dans l’hypothèse d’un attentat terroriste.
Son rapport, qui signale la nécessité de remédier à la quasi-inexistence de systèmes de protection de la toiture contre l’embrasement, est classé « Confidentiel-Défense » par le gouvernement d’alors au motif qu’il contient justement des informations susceptibles d’inspirer des incendiaires.
Il semble qu’en dépit de discussions entre les auteurs de l’étude et le CNRS, le rapport n’est pas utilisé.
 
Ce jour-là, et d’après une enquête de journalistes, plusieurs employés de l’entreprise de sécurité Elytis, chargée de surveiller la cathédrale, avaient alerté sur des défaillances depuis plusieurs années. Ainsi, à partir de 2014, il n’y avait qu’un seul agent au PC sécurité de Notre-Dame, chargé à la fois de l’écran de surveillance et de la ronde sur le terrain, contre deux précédemment.
Ces employés successifs ont également critiqué l’impossibilité de s’entraîner à monter en haut des tours et de faire les rondes de prévention nécessaires.
De plus, le PC sécurité n’aurait pas toujours été tenu au courant des travaux en cours.
Des incidents sont reportés, comme : « Le 18 mai 2015, à 13 h 45, le chef d’équipe s’étonne que des travaux de point chaud aient été effectués sans permis feu ».
Un agent de la cathédrale assure que « personne n’allait vérifier le chantier après le départ des ouvriers », alors qu’il s’agit d’un impératif sur ce type de travaux en l’absence de caméras thermiques.
Bref, des « points faibles » qui deviendront catastrophiques.
 
Officiellement, l’incendie s’est déclaré le lundi 15 avril 2019 vers 18 h 15. Le départ du feu se situe dans la charpente, à la base de la flèche constituée de 500 tonnes de bois et 250 tonnes de plomb, qui surmonte la croisée du transept et culmine à 93 mètres.
D’après les pompiers, les flammes sont apparues au niveau des échafaudages installés sur la toiture et se sont propagées extrêmement vite, atteignant l’ensemble du toit et détruisant la charpente, la plus vieille de Paris pour les parties de la nef et du transept.
Et d’après les informations du procureur de la République de Paris, une première alarme incendie survient à 18 h 20, soit cinq minutes après le début de la messe du chanoine Jean-Pierre Caveau, qui commençait la lecture de l’Évangile. Une procédure de levée de doute s’ensuit.
L’hypothèse d’un défaut informatique sur le boîtier de commande des agents de la sécurité de l’édifice sera par la suite avancée, avant d’être finalement écartée.
 
Pendant ce temps, une sonnerie se fait entendre dans la cathédrale, entrecoupée par des messages en français et en anglais, demandant à tous les visiteurs et fidèles présents dans l’édifice de rester calmes et d’évacuer le bâtiment au plus vite.
Croyant à une fausse alerte ou à un dysfonctionnement du système de sécurité-incendie, les personnes présentes restent sur place pendant quelques minutes avant d’évacuer les lieux par le portail central et par la sacristie pour les membres faisant partie de l’équipe du personnel.
Cette première alerte a retenti grâce au déclenchement automatique d’un détecteur de fumée dans la cathédrale.
Un employé de sécurité se rend alors dans les combles de l’édifice, sans constater le moindre incident, ce qui pourrait conduire à l’hypothèse d’une erreur humaine lors de la levée de doute.
 
Un peu plus tard, à 18 h 43, une seconde alerte se déclenche, et l’employé découvre des flammes au niveau de la charpente après s’être rendu à un autre endroit.
Peu de temps après, à 18 h 50, un filet de fumée provenant de la zone de travaux commence à s’échapper du toit.
Les premiers pompiers, arrivés quinze minutes plus tard, ne parviennent pas à maîtriser le feu et demandent des renforts importants.
À 19 h 50, la flèche s’effondre.
Le feu semble alors diminuer progressivement en intensité, malgré de réguliers embrasements silencieux qui doublent brusquement la hauteur des flammes et libèrent un volumineux panache de fumée jaune.
Après un léger apaisement, des flammes resurgissent à 20 heures.
 
Plus tard, l’ancien architecte en chef des monuments historiques chargé de la cathédrale de 2000 à 2013, qui a encadré la dernière mise à jour du dispositif de détection incendie, déclare : « Il fallait très peu de minutes pour qu’un agent aille faire la levée de doute. Nous avons fait remplacer de nombreuses portes en bois par des portes coupe-feu. Nous avons limité tous les appareils électriques, qui étaient interdits dans les combles ; la protection incendie avait été portée « à son plus haut niveau ». »
Il émet également des doutes sur la cause de l’incendie, ses propos étant confirmés par un expert anonyme du secteur de la construction selon lequel « l’incendie n’a pas pu partir d’un court-circuit, d’un simple incident ponctuel. Il faut une vraie charge calorifique au départ pour lancer un tel sinistre. Le chêne est un bois particulièrement résistant », et par des artisans connaisseurs de la cathédrale, selon lesquels « le bois des charpentes était dur comme de la pierre, vieux de plusieurs siècles ».
Sauf que le bois, ça brûle.
On s’en sert même pour cuire les aliments et se réchauffer depuis la maîtrise du feu par « homo sapiens-sapiens »… il y a quelques années de ça.
 
La puissance de l’incendie atteint des proportions exceptionnelles. Un calcul très approximatif, partant du principe qu’un feu de charpente en bois dégage une puissance de 1 MW/m3 et qu’au paroxysme du feu, 50 % des quelques 6.500 m3 des combles étaient engagés dans l’incendie, on arrive alors à une estimation de la puissance maximale à 2.500 MW. D’une autre manière, toute aussi sommaire, il est possible de considérer que les 1.000 tonnes de chêne produit 17,5 MJ/kg par combustion.
Si, au paroxysme du feu, qui a duré une heure sur les quatre de l’incendie, la moitié de la masse combustible a été consumée, on obtient une puissance maximale de 1.800 MW. Ces deux puissances calculées, très similaires, sont à comparer avec celle d’un feu généralisé d’appartement qui dépasse rarement les 2 à 5 MW, ou celles retenues pour le dimensionnement des tunnels routiers, 30 MW pour un poids lourd, 200 MW pour un camion-citerne plein d’essence.
Il est alors possible d’imaginer, sachant qu’une lance d’incendie standard de 500 L/min qui permet d’absorber théoriquement 20 MW (par échauffement et vaporisation de la totalité de l’eau), qu’il aurait fallu disposer de plus de 120 lances à efficacité parfaite pour maîtriser le feu… chiffre à quadrupler pour coller à un cas concret.
Mission impossible avec seulement… 18 lances !
 
Le parquet de Paris ouvrira une enquête pour « destruction involontaire par incendie », afin de déterminer les causes du sinistre.
Ce n’est donc pas, très officiellement et dès le départ, un incendie criminel.
L’enquête est confiée à la police judiciaire de Paris.
Le préfet de police a institué, par l’arrêté n° 2019-00371, un périmètre de sécurité autour de la cathédrale au sein duquel le séjour des personnes est réglementé jusqu’au 22 avril 2019. Le 21 avril 2019, le même préfet de Police, dans un nouvel arrêté, abroge le précédent et fixe un nouveau périmètre de sécurité jusqu’à nouvel ordre.
Au lendemain du sinistre, le procureur de la République de Paris indique que « rien ne va dans le sens d’un acte volontaire », privilégiant ainsi et toujours la piste accidentelle.
Et je ne suis toujours pas entendue…
 
Six jours après l’incendie, on nous fait savoir que « les enquêteurs restent prudents sur les circonstances du départ de feu, même si la piste d’une défaillance électrique est privilégiée. L’hypothèse d’un acte volontaire, comme celle d’un dysfonctionnement informatique, est écartée ».
Curieux : on nous racontait jusque-là qu’il n’y avait pas d’électricité dans cette partie-là du bâtiment…
Quant à l’informatique, elle a bien fonctionné lançant ses messages d’évacuation : ce sont les hommes derrière leurs écrans qui ont été un peu lents à la détente…
Autrement dit, les véritables causes de l’incendie ne sont pas et ne seront jamais connues.
L’hypothèse de l’accident de chantier est envisagée. Oui, mais ils avaient déjà tous évacué depuis un bon moment, rotation de la journée terminée.
Alors comment un incendie peut-il se déclarer après le départ des ouvriers ?
 
Dès lors, les fausses nouvelles ont été abondantes sur les réseaux sociaux que les médias relatent pour tenter d’enrayer leur propagation. Certains sites expliquent qu’il y a un lien avec l’incendie de la Mosquée al-Aqsa à Jérusalem qui a eu lieu au même moment. Des internautes estiment que cet incendie est dû à un complot, partageant parfois sur les réseaux sociaux des vidéos censées démontrer que le vieux bois ne brûle pas.
Mais si ça brûle, bande de nains : j’en mets même dans ma cheminée !
Évidemment, pas avec une simple allumette ou un briquet : il faut le faire chauffer bien longtemps avant.
 
Les enquêteurs ont d’ores et déjà commencé à recenser et à interroger les personnes qui travaillaient sur le chantier de ce monument historique, d’où le feu semble être parti.
En effet, depuis avril 2018, une nouvelle série de travaux de rénovation avait été lancée.
Des échafaudages en métal avaient été installés afin de faciliter l’accès notamment à la flèche de la cathédrale qui souffrait de problèmes d’étanchéité, et menaçait de ce fait de détériorer la structure de la charpente en-dessous, flèche désormais détruite par les flammes.
Mais qui comptait des moteurs électriques pour animer ses cloches : moteurs qui ont fonctionné tout-à-fait normalement à 18 heures.
 
Les causes exactes de cet incendie peuvent-être multiples, et sur les chantiers, elles sont hélas assez fréquentes.
« Les chiffres de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris sont édifiants : un incendie de chantier se déclare tous les trois jours depuis janvier 2014 », chiffrait le chef de département direction technique fédération française du bâtiment, dans un colloque consacré aux risques incendies en cours de travaux en 2014.
Il peut s’agir d’un acte de malveillance, pour, par exemple, dissimuler un larcin.
Mais dans 25 % des cas, il s’agit d’un problème d’origine électrique. Une installation électrique vétuste, des branchements trop nombreux via des prises multiples, un éclairage défectueux sont autant de sources potentielles d’échauffement ou de court-circuit.
Et c’est sans compter les ascenseurs et monte-charges qui parsèment ces chantiers « hors-sol ».
C’est un tel court-circuit électrique qui a provoqué, fin août 2015, l’incendie dans le centre commercial Vill’Up à Paris. Ces étincelles ou cet échauffement fournissent alors l’énergie nécessaire pour amorcer une combustion.
Mais les sources les plus fréquentes d’un départ de feu (30 à 40 % des cas) sont généralement des travaux réalisés « par points chauds ».
C’est-à-dire des opérations telles que de la soudure ou de la découpe générant des flammes, des étincelles ou de la chaleur.
 
Cette chaleur très localisée mais très importante permet alors à la matière située en dessous d’atteindre son « point d’éclair ».
La matière inflammable commence alors à émettre des gaz que l’on appelle « gaz de pyrolyse ».
Certains matériaux ayant une grande capacité à accumuler cette chaleur initiale, ils continuent pendant plusieurs heures à relâcher ces gaz qui s’accumulent de manière silencieuse.
Ils ne prendront feu que lorsqu’ils seront en contact avec une quantité suffisante d’oxygène de l’air. C’est la raison pour laquelle de tels feu peuvent se déclarer plusieurs heures après que les travaux par point chaud aient été effectués.
 
Ce qui signifierait qu’en réalité la tragédie avait commencé bien avant les premières fumées…
Et de nous préciser que c’est un incendie de ce type qui s’est déclaré en juin 2015 dans la basilique Saint-Donatien-et-Saint-Rogatien à Nantes. À l’origine du départ de feu, des travaux de soudure au chalumeau durant des opérations visant à régler un problème d’étanchéité sur la toiture.
En 1972, un incendie s’était déclaré sur la toiture de la cathédrale de Nantes, à cause d’un chalumeau laissé allumé par un ouvrier du chantier.
Même si rien de tel est constaté ou avéré sur les toits de Notre-Dame de Paris…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire