Ce n’était qu’un exercice !
Grandeur nature. Maintenant, on sait…
Confiner toute une population qui se met, forcée, en quarantaine
réglementaire (sinon légale via des ordonnances et décrets) pour faire face à un danger
collectif de type « NBC » (nucléaire-biologique-chimique), c’est un
casse-tête impossible !
Pensez donc, il faut 100.000 flics pour verbaliser les récalcitrants,
probablement demain le renfort de l’armée, dont les agents s’exposent eux-mêmes
aux mêmes risques de contamination (et jusqu’à patrouiller sur les plages
devenues « interdites »), car dépourvus de matériel de
protection !
Soit les autorités savent que ce n’est pas une situation si dangereuse,
même sans protection, soit les mêmes autorités sont irresponsables et les forces
de l’ordre des héros ou des inconscients…
Je vais vous dire, même chez les « Ricains », on en a annulé les
exercices de défense du sol Européen par peur de contamination et on envisage
sérieusement de rapatrier les GI’s cantonnés en Europe (dans le cadre de
l’Otan)…
Ça fera des économies pour le kon-tribuable Ricain et veut bien signifier
que l’ennemi n’est pas près de prendre des risques sanitaires similaires.
Pourtant, les uns et les autres ont assez de combinaisons « NBC »
pour opérer sur tous les champs de bataille du monde, quelles que soient les
conditions.
Notez que la Californie aura été le premier État à décréter « l’enfermement »
forcé.
Ce n’est plus opération « ville morte » mais toute la côte-ouest !
Une répétition générale, dis-je, qui a pour mérite de révéler ses
contradictions, ses incohérences et ses limites.
Premier réflexe des « Gauloisiens », les grandes villes se sont
vidées d’un coup !
Plus personne le soir, peu dans la journée, des jardins publics fermés,
des boutiques rideaux baissés.
Un exode massif et jusque-là « indolore », sans panique, pas
comme chez nos ancêtres de 1940 : Eux fuyaient « le front »,
nous, nous fuyons… on ne sait pas quel front puisqu’il est partout !
Un exode qui, non seulement modifie considérablement les chaînes
d’approvisionnement (comparables aux migrations estivales) et va surtout « essaimer »,
de façon totalement irresponsable, les risques de contamination dans les
campagnes.
Et dire que c’est juste pour éviter l’engorgement des hôpitaux, notez bien.
Le côté positif, c’est que les embouteillages (la pollution et le
« réchauffement global ») et même la délinquance de rue auront
disparu. C’est que les réseaux de transports publics (chèrement acquis) ne
servent plus à rien : On peut les fermer (en commençant par les aéroports,
demain les ports, les gares), ça fera des coûts (de fonctionnement et
d’entretien) en moins !
D’ailleurs, la SNCF a décidé de suspendre ses travaux de réfection de ses
voies…
Et la plupart vont suivre, arrêtant peu ou prou tous les chantiers.
Dommage, il fait beau après des semaines d’arrêt pour raisons
météorologiques et le temps pourri qui nous a été servi entre deux tempêtes et quelques grèves.
Le côté négatif, c’est qu’hormis ceux qui peuvent encore
« télétravailler » et restent en activité, tous les autres s’arrêtent.
Car dès qu’il s’agit de « faire présence physique », pour une raison
ou une autre, ça devient « galère ».
On a beau s’autodélivrer des autorisations, entre les « droits de
retrait », les fermetures administratives, la raréfaction des modes de
transport, l’activité économique à l’agonie, l’indemnisation du chômage, même
partiel (et total : Cas de force majeure pour cause de fermeture), la
suspension des paiements (eau-gaz, électricité, impôts et taxes, loyers et même
fournisseurs) par défaut de client, c’est toute l’économie du pays qui est à la
dérive.
Comme en temps de guerre.
Juste pour une mesure de confinement provisoire (qui va durer, comme tous
les provisoires) …
L’aberration, c’est qu’il faut tout de même nourrir les populations
affamées, soigner les malades, « télé-enseigner ».
Et si vous êtes priés de rester près de chez vous (question de
« civisme », la faute au manque de masques…) pour aller chercher
votre pitance quotidienne (coup dur pour les « grandes surfaces » et
leurs immenses parkings isolés dans les campagnes), pas longtemps et au compte-goutte,
on en développe même la « télé-visite médicale » !
Désormais remboursée comme une vraie visite chez votre toubib (qui ne
pourra tout de même pas vous prendre la tension ni « écouter » vos cœurs
et poumons avec son stéthoscope pour formuler son diagnostic)…
Oui, parce que le « télé-enseignement », ce n’est pas la panacée
non plus : On va s’apercevoir que des « papy-mamy » ou les
parents (qui eux « télétravaillent ») ne sont pas de bons
« apprenants ». Pédagogue, c’est un métier à part entière, comme
infirmière, aide-médicale, aide-ménagère, pompier, taxi et même boulanger…
Et puis on n’a pas compris que « confinement », c’est tout de
suite, sans attendre 36 heures. On isole les villes, les quartiers, les gares et
aérogares, on met des cordons sanitaires partout chargés de filtrer les « dérogations
exceptionnelles » et pour raison impérieuse (toubib qui rentre de week-end
pour prendre son poste à l’hôpital, gendarme de retour de permission,
légionnaire du BMC de ville ou en partance pour une campagne au Sahel…), on
coupe les autoroutes.
De toute façon, elles sont déjà régulièrement coupées par des péages…
Manquements majeurs, me semble-t-il, puisque nous en avions les moyens.
En fait, quitte à surcharger les réseaux de télécommunication, on manque
de robots.
L’avenir, ce sera à l’hérésie chère à « Tchu-Tchu-Ruk »,
l’entreprise industrielle sans personnel. Si tout de même : Le mek qui
passe le matin appuyer sur le bouton « On » et qui repasse le soir
pour appuyer sur le bouton « Off ». Et celui-là sera payé cher…
Les autres se contenteront de « l’hélicoptère-monétaire » qui va
décoller (il l’est déjà pour les banquiers et les entreprises et va probablement
arriver à votre porte).
Or, pour financer tout ça, la planche à billets n’aura qu’un temps. Il va
bien falloir que l’État s’occupe de « fabriquer et vendre » à votre
place, faute de recettes fiscales, pour venir se payer et
« redistribuer ».
Vous avez compris, si la situation se prolonge, on va nationaliser
massivement : C’est en cours !
L’utopie post-moderne des « Lénino-staliniens » : « Mythe-errant »
l’avait initiée, mais devant l’incompétence des « sachants » arrivés aux
commandes, il s’était arrêté en chemin et s’était ensuite cantonné au « ni-ni »
tellement la mesure avait mis le pays à genou.
Eux n’y sont pas arrivés par leurs dogmes et assassinats
« politiques », les Chinois vont nous l’imposer par inadvertance, eux
qui avaient compris qu’il vaut mieux laisser une « certaine » liberté
d’entreprendre à leurs citoyens pour sortir le pays de la disette et du risque de
famine…
Inutile de dire que faute de robots-supplétifs en nombre suffisant et en
cas de quarantaine prolongée, des pans entiers de l’économie vont s’effondrer.
Si vous ne vous déplacez plus, l’industrie automobile va fermer.
L’industrie aéronautique également. L’industrie « mécanique » n’aura
plus d’utilité. L’industrie du bâtiment pourrait survivre, si l’industrie
chimique répond aux demandes (ce qui n’est pas certain, faute de main-d’œuvre).
L’industrie du luxe va s’effondrer (faute de consommateurs paupérisés par
ailleurs), l’industrie financière va s’étouffer à petit-feu…
Quant à l’industrie touristique, elle va disparaître et avec elle tout ce
qui tourne autour de l’industrie des loisirs : Les théâtres, les opéras,
les cinémas, les salles de concert, les salles de sport (et le sport de
compétition), les événements ludiques, les cours et colloques à la fac, les
bibliothèques, les piscines, les hôtels, les restaurants-bars-brasseries et
avec tous leurs équipements (stades monumentaux notamment) qui seront passés
par « pertes-et-profits » pour ne pas être vraiment « nationalisables ».
Bref, tous vos impôts chèrement dépensés…
Car on ne voit pas bien nationaliser ce qui l’est déjà pour partie ou ce
qui est tellement « atomisé » que ça n’a plus aucune utilité,
notamment si vous êtes « confinés ».
Resterait l’essentiel : La « bouffe » et l’industrie
agroalimentaire, le paysan-éleveur-cultivateur, sa chaîne de distribution (y
compris la logistique : Transports de marchandises et
stockage-répartition), donc le tabac et le carburant (il en faudra encore
tellement ça ramasse de la taxe…) et l’industrie médicale (ses petites pilules
et autres médocs, ses hôpitaux et cliniques, ÉPAHD, sites de cure, de
post-opération, et pharmacies, etc.), tout ça, c’est nationalisable, hors les « agrikules »
étant déjà de facto largement subventionnés.
Non, il paraît que tout va redevenir comme avant grâce à l’action exceptionnellement
bienveillante, experte et « pertinente » de vos gouvernants.
Notez qu’ils sont paumés comme beaucoup et ne savent plus quoi inventer
pour faire face aux urgences. De toute façon, eux aussi sont « confinés »
entre quatre murs !
Aujourd’hui, les « Maîtres du monde » en sont à vous distribuer
des accès gratis à quasiment tout, même Canal+, (c’est dire si ça ne coûtait
rien, finalement, que le CSA, « l’autorité », n’est pas d’accord,
bien entendu…) à prendre leurs jets-privés pour se planquer « aux
îles » isolées (ou sur Mars, voire seulement en orbite…) pour continuer à
survivre.
Eux savent, parce qu’ils ont lu la série « Robot » d’Isaac
Azimov, et notamment « Les cavernes » où s’opposent « Terriens
et Spaciens ».
Vous, pas forcément.
Tant-pis pour vous.
C’est d’ailleurs ce qui justifie la dictature des « sachants »
(ceux qui ont lu) s’appuyant sur la « démocrature » des politiques en
cours (qui n’ont pas forcément lu) qui y voient les uns et les autres
l’occasion unique (même s’il y en aura d’autres) d’assoir mutuellement leurs
pouvoirs sur les gueux-sans-dents (qui puent la clope et le diesel), acéphales
et aux comportements « inciviques » de pétoncle !
Leur faire peur n’y suffit plus.
Pourtant, en période de guerre, c’est le peloton d’exécution.
En période d’état d’urgence, c’est l’amende et l’enfermement : Vous y
êtes déjà quasiment pour plusieurs semaines, sinon plusieurs mois.
Il n’empêche, cette « crise » aura mis en lumière plusieurs
choses.
Tout d’abord la formidable impréparation de tous les acteurs de cette
crise.
Elle n’aurait pas eu lieu si nous avions disposé de masques à deux balles
en quantité suffisante, bien naturellement.
Si comme en « Ritalie » on avait isolé rapidement les foyers de
contamination.
Quoique… eux aussi sont indisciplinés, capables d’aller contaminer jusqu’à
la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi »…
Elle n’aurait pas été anxiogène si vous pouviez vous « tester »
quotidiennement.
Mais comme ils règnent sur vous par la peur, pas question de tester tout
le monde comme en Corée du Sud.
Du coup, les services sanitaires n’auraient pas été débordés et tout
aurait pu continuer « comme avant », limitant les confinements pour
quatorzaine aux seules personnes qui auraient été en contact avec un autre déjà
contaminé (et pas forcément malade, parce qu’heureusement, toute personne
contaminée ne finira pas par avoir une pneumonie…)
Elle aura également montré l’autisme abyssal de nos dirigeants qui touche
même à la trisomie-appliqué : Fabuleuse démonstration de ce que je vous
affirme depuis si longtemps !
Ils ont été incapables de faire preuve de bon sens « primaire &
viscéral » devant le développement soudain de l’épidémie jusqu’en
« Ritalie ».
C’était si loin, la Chine…
Mais oui, mais oui.
Il y aura un « après ».
Un, les très nombreux survivants se seront « auto-immunisés »
tout seuls.
Il paraît même que les gamins le sont déjà en raison de leur vaccination
au ROR.
D’où le retour en force à prévoir des vaccins… L’industrie pharmaceutique
va applaudir et va en mettre plein sur le marché.
Et puis, elle va faire la preuve de l’efficacité de quelques molécules par
très onéreuses pour les prochains rebonds des infections au
« Konnard-virus », à prévoir cet été.
Deux, sur le plan économique, tout a été dit par « Jupiter » dès
le 12 mars : Il est indigne pour un pays moderne de ne pas maîtriser ses
sources d’approvisionnement.
Bon, le pétrole, il va falloir accélérer la transition énergétique,
naturellement, même si finalement la pollution va s’effondrer, mais pour le reste, il s’agira de « relocaliser ».
D’autant qu’on en a la capacité technologique et les compétences humaines.
Et c’est tant mieux pour le chômage futur de nos jeunes. En plus, ça les
occupera jusque dans les ghettos au lieu de faires les kons dans les
« no-go-zones ».
En revanche, le sort de l’UE reste en suspens : Quid de l’espace
Schengen ?
Il a été suspendu. Pour combien de temps ?
À quelles conditions il se rouvrira ?
Est-ce d’ailleurs utile aux hommes, même si pour les marchandises, l’Union
douanière tourne toujours ?
Il va probablement falloir réajuster les « curseurs », ne
serait-ce que parce que les problèmes de migrations sauvages vont réapparaître.
Et la question qui va se poser restera les « borders » :
Pourquoi circulerait-on encore librement d’une région à une autre, d’un
département à un autre, d’une ville à une autre, hors les
« frontaliers » autorisés à vaquer à leurs occupations
habituelles ?
La question va se poser, j’en suis certain.
L’ère soviétique et le contrôle des populations approche à grand pas.
Je me souviens de mon séjour à Moscou à l’époque de l’URSS. Mes
« potes » sur place (francophones, parce que les autres, je ne
comprenais pas) m’expliquaient que toute personne sur la voie publique pouvait
devoir justifier de sa présence à n’importe quel moment.
Et tous de se faire des films et des romans pour justifier de s’écarter de
leurs chemins habituels…
Je n’y croyais que très moyennement, jusqu’au jour où je me suis
« perdu » : Je voulais visiter la Place Rouge et faire un tour
au Goum, mais ce n’était pas prévu ce jour-là pour « mon groupe » :
J’ai été rattrapé assez rapidement par des « poêles-à-frire » en
uniforme qui ne m’ont pas laissé le choix.
On va probablement y venir.
Surtout si les bistrots du boulevard Saint-Germain ou ceux « des
Champs » restent fermés.
Tous cantonnés à vous faire chier devant les programmes débiles des chaînes
télé : Le magnifique avenir qu’ils vont vous imposer à termes.
Car ce n’était jamais qu’une répétition générale : Maintenant, on ose
espérer qu’ils sauront comment agir et réagir nettement mieux.
Car justement, troisième point, quid des responsabilités ?
J’ai appris qu’un collectif de médecin avait déposé plainte contre le « premier-sinistre »
et celui de sa « bonne santé » (démissionnaire…) pour manquements
majeurs « mettant en péril la vie d’autrui ».
Là, je rigole fermement !
« Jupiter » aura eu le culot de fustiger les « prophéties
faites le lendemain » : Lui est protégé par la constitution.
Ses « sinistres » s’abritent derrière les « avis scientifiques »
sollicités.
Ils sont dans le déni de responsabilité et alors, quant à leur « culpabilité »,
on aura pu s’esclaffer à s’en dilater la rate !
Eux qui voulaient supprimer la Haute Cour de Justice, ils seront bien
contents qu’elle traite leur cas, puisque tout est fait pour qu’au sommet de l’État,
les responsabilités soient diluées au maximum : Jamais coupable, même pas « Kiki-la-Garde-meurt-mais-ne-se-rend-pas »
dans le cas de l’arbitrage de « Nanar-Tapis » (qu’il en aura fallu
des circonvolutions juridiques pour parvenir à un jugement à peu près équitable,
même que vous ne serez jamais remboursé de votre pognon !)…
Bref, ils ne risquent pas grand-chose, alors que c’est là qu’on devrait
avoir une réforme définitive bien sentie.
Je n’en connais qu’un seul qui s’est fait justice au nom de son éthique
personnelle : Le Président (de la Chambre) Edgard Faure (le chauve à la pipe)
qui aura remboursé sur ses deniers personnels les détournements d’argent public
d’un de ses collaborateurs…
Allez, j’ose : « Vive la Gauloisie, vive la
République ! »
Mais probablement pas ceux-là tous…
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