Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 22 janvier 2020

Qu’il est dur d’être flic en « Gauloisie-Jupitérienne » ?

Un croche-patte ici, et coup de LBD là,
 
Un passage à tabac dans les règles d’un homme à terre et entravé, une charge injustifiée en bord de Loire, et tout le monde vous tombe sur le râble : Indécent !
Ils en sont même à se sentir obligés de déposer plainte contre des manifestants pour « violence et rébellion » contre… les forces de l’ordre !
J’espère bien que les fauteurs de troubles, en ITT de 4 jours ou pas, hospitalisé ou non, seront sévèrement jugés en « comparution directe » sur leurs civières, qu’il y ait ou non une enquête « des services » en cours, tiens donc !
Quant à voir un flic devant les tribunaux jugés pour des faits de violence-gratuite selon la même procédure de « flagrance », depuis l’affaire « Benne-Allah » – qui n’est toujours pas jugé depuis plus de 2 ans – le procédé aura fait « jurisprudence » depuis le temps : Un flic (même faux) risque seulement l’impunité.
Et pourquoi donc ?
 
Même « Tagada-à-la-fraise-des-bois », ex-président de la République s’inquiète : « Des manifestations, des grèves, ça fait partie de la vie, lorsque les réformes ne plaisent pas, sont contestées. Tout président en a eu (…) et moi-même j’en ai eu ma part ». Mais cette fois c’est différent, estime-t-il. « Des médecins qui jettent leurs blouses, des avocats qui jettent leurs robes… »
« Ce qui est plus inquiétant, c’est la durée et l’intensité de ce mouvement. C’est aussi la diversité des catégories qui se mobilisent. (…) Qu’est-ce qui se passe dans le pays pour qu’on ne trouve pas les réponses ? Qu’on ne trouve pas les principes de justice, clarté et de transparence qui finissent par l’apaiser ? »
L’aveugle, va !
« Il y a toujours le risque de la violence, inacceptable, inadmissible ; toutes les violences. Nous devons là aussi vivre avec une situation qui peut créer une inquiétude particulière, qui s’ajoute à d’autres », déclare-t-il.
Quant à la candidate-déclarée pour 2022 du « Air-Haine », elle considère que tous ces éléments forment une « stratégie de montée des tensions ».
Sait-elle dans quel but ?
Elle regrette « l’action menée par l’exécutif » qui provoque une « inquiétude et du doute à l’égard de la police ».
« Je pense que la France a besoin de calme, elle a besoin de respect, et ce respect, nous devons l’exiger, y compris du préfet de police » dont elle réclame la démission, bien naturellement.
Autrement dit, vont-il se marier, ces deux-là ?
 
Personnellement, je me pose la question suivante : Quelle est cette « violence légitime » ? Quelle est celle qui ne l’est pas.
Et en bon « juriste-bien-né » je vais voir mon code pénal…
Un énorme bouquin écrit en « tout-petit » : De la violence illégitime, il y en a des pleines pages !
Les autres sont donc légitimes puisque tout ce qui n’est pas interdit est permis dans un pays dit « libéral ».
À l’inverse d’une dictature où tout ce qui n’est pas permis est interdit.
Et comme nous basculons de l’un vers l’autre, la violence « légitime » n’étant pas interdite, elle est donc permise… et en témoignent les frontières floues entre les deux types.
 
Du coup, « ils » auront matraqué des personnes âgées, frappé des handicapés en chaise roulante, tiré au LBD sur des ados, agenouillé les élèves de classes entières dans un terrain vague, lancé des grenades à l’intérieur des appartements, tué une vieille dame, et puis bien sûr visé les yeux, lancé des grandes assourdissante en cloche, arraché des mains.
Et bien sûr charger des septuagénaires…
La légitimité ainsi constituée, entière devient incontestable sous « Jupiter ». Du coup, la population hait sa police (celle au service de tous les citoyens) et personne ne pourra plus lui dire qu’elle n’a pas raison.
 
Notez que l’on puisse retrouver surreprésentés des individus violents à l’embauche des institutions de la violence, il ne devrait y avoir là rien pour étonner.
Et avec la combinaison de la nullité burlesque de « Castagneur » et de la désertion complète de « Jupiter » du monde réel, associées à la situation du régime ne tenant plus que par la force armée, conduisent à tout lâcher là où il était impérieux de tout tenir : C’est que la prérogative exorbitante d’exercer la violence ne peut aller sans la contrepartie d’une responsabilité et d’une surveillance exorbitantes.
Le « Jupitérisme » restera probablement dans l’Histoire comme la bascule dans l’État-policier, de la « démocrature », parce qu’à la prérogative exorbitante, il aura au contraire ajouté les autorisations exorbitantes : Faites ce que vous voulez, « l’autorité » vous couvre !
 
Licence de brutaliser, d’insulter, d’humilier, d’exercer par la violence un pouvoir unilatéral sans borne, puisque l’impunité est devenue une garantie implicite…
Le « régime » avait l’usage mais aussi la garde d’individus potentiellement dangereux (les flics violents), dont il exploitait à ses fins les pulsions. Dans la panique pour sa propre survie, il a tout lâché. Il a comme abandonné la société politique à un corps étranger, irrésistiblement pris dans un devenir-milice, qui ne vit plus que d’une vie totalement autocentrée, et totalement préoccupée de ses assouvissements : « Maintenant sous Macron, on a tous les droits », même de déposer plainte individuellement…
 
On vous a dit que la répétition des week-ends « Gilets-jaunes » « épuisait » les policiers, « les privait de leur vie de famille » : Pour beaucoup c’est une énorme blague !
Rappelez-vous d’un article du « Canard-déchaîné » du début de l’année dernière qui avait mieux restitué la disposition d’esprit policière à l’approche des actes « Gilets-jaunes » : « C’est la fête du slip » !
Chez les CRS, on pousse des cris de jungle à chaque impact de LBD.
Partout ils jouissent à en hurler de bonheur.
On pense encore à ce CRS interviewé dans La Série Documentaire de « Transe-Cul-ture » consacrée à la police : « Je suis chanceux, chanceux, vous ne pouvez pas savoir à quel point je remercie, tous les jours en allant au travail, je dis merci, merci, merci ».
On se souvient encore du bonheur physique d’un des CRS gazeurs de jeunes écolos sur le pont Sully cet été, impérial, parfait de décontraction, sûr d’une totale certitude d’un pouvoir sans limite (sauf à avoir fait tousser son commandant).
C’est le même corps exultant de violence qui jouit à littéralement détruire une femme syndicaliste dans la manifestation du 9 janvier.
C’est dire la déchéance morale : des gens sans honneur, sans dignité, sans face.
Ils sont « hors-tout », et c’est à eux qu’on a donné les armes…
Cette police-là est hélas tombée dans la fange.
 
La catastrophe se mesure maintenant à ce qu’on entend « dans les étages », quand on remonte dans la hiérarchie, là où normalement devraient se faire connaître les forces de rappel.
On pense notamment à ces syndicalistes policiers, illustration parfaite de la vie autocentrée de ce corps, coupé de tout le reste de la société, muré dans le déni massif et l’autojustification acharnée, à l’image du secrétaire d’Unité SGP Police FO qui, après l’acte « Gilet jaune » du 11 février où un manifestant avait eu une main arrachée avait eu pour tout commentaire : « J’ai envie de dire, c’est bien fait pour sa gueule ».
On pense aussi à ces syndicalistes qui, sur les réseaux sociaux, font ouvertement la chasse aux journalistes qui rendent compte de leurs exactions qui s’en prennent tout aussi agressivement aux journalistes de la presse mainstream.
On a dépassé et largement, le « Mur des kons » !
 
Et plus on monte dans la hiérarchie, plus on trouve : C’est un commissaire qui a poussé à l’intervention où Steve a trouvé la mort. C’est un autre commissaire qui, avec le recul, ne voit rien à redire à la manœuvre de ses troupes qui ont mis des dizaines de lycéens à genoux mains sur la tête à Mantes-la-Jolie. L’image a stupéfié le monde entier (y compris en Corée du Nord), mais lui ne voit aucun problème, et si c’était à refaire…
Voilà le message glaçant : Ces gens sont prêts à tout faire, et à tout refaire. « Il n’y a plus rien en eux, même pas la force de résonance historique d’une image, qui puisse frayer son chemin jusqu’à un reliquat de conscience morale, susciter la moindre reprise, un début d’hésitation à l’ampleur symbolique des actes qu’ils commandent, et endossent ».
Sur le terrain on jouit, dans « les étages » on pense qu’on est bien fondé.
 
Confirmation la plus effrayante est à situer tout en haut. Dans le bureau du préfet de police de Paris pour qui dans tous les faits, gestes, attitudes, dégaines, rictus, sourires renvoient irrésistiblement à des évocations de l’Occupation : Le sentiment de licence est tel que l’usuelle limitation de l’expression au registre corporel, protectrice puisqu’on ne peut rien lui faire dire formellement, a cédé à son tour, et livré passage à l’explicite : « Nous ne sommes pas dans le même camp » !
La fiction de « la police gardienne de l’ordre républicain » aura volé en éclats.
Devenue milice hors de contrôle, elle a logiquement cessé d’être « républicaine ».
Un préfet qui pense par « camps » et traque les « partis contestataires » est tout ce qu’on veut sauf « la République ».
 
Il reste cependant une différence entre le « bas » et le « haut ». Si « en bas » on cogne en silence (ou bien par cris), « en haut », on fait des phrases. Une surtout : « Le-monopole-de-la-violence-légitime ».
Partout, c’est la même idée obstinée, le même entêtement buté, dernier rempart justificateur à quoi il faut impérativement tout accrocher pour que tout ne sombre pas dans l’indignité pure : « L’État détient le monopole de la violence légitime ».
Il s’ensuit logiquement que toute autre violence est illégitime…
Et que la violence d’État n’est jamais illégitime… puisqu’elle est légitime !
Conséquemment, il ne peut pas y avoir de « violence policière », puisque la police est l’État et que la violence d’État est légitime !
Vous avez compris un des outils de la « démocrature », là ?
 
Or, il se trouve que la légitimité n’est pas une propriété substantielle, qui se transporterait dans le temps comme ça, inaltérée, acquise une fois pour toute.
La réalité est tout autre : On est légitime… tant qu’on est reconnu comme tel.
C’est le fin mot de la légitimité : Elle n’est qu’un effet d’opinion qui doit être impérativement soutenue par la croyance collective et pas seulement par un simple décret.
Si bien que la légitimité ne dure que ce que dure la reconnaissance.
Si la croyance collective est détruite, la légitimité est détruite à son tour.
 
Et les croyances et les opinions n’attendent pas les délais réglementaires de cinq ans pour se réviser, elles évoluent avec ce qu’elles ont sous les yeux.
Pendant ce temps les hommes de pouvoir et leurs valets de pied intellectuels continuent de tenir l’attribution électorale du pouvoir comme l’unique brevet de légitimité, intangible, valable sans autre condition pour la durée du terme.
Le pouvoir – à l’image de sa police – peut donc faire ce qu’il veut, sans que sa « légitimité » n’en souffre la moindre altération !
Aussi toute contestation en légitimité est-elle systématiquement écartée par l’argument électoral : « Il a été élu dans les formes, il est légitime ».
Mais l’élection n’est qu’une procédure, l’un des éléments seulement auxquels s’accroche la croyance en la légitimité. Et seuls des « autistes-trisomiques » peuvent s’entêter dans un raisonnement aussi défectueux, du reste ridiculisé par l’Histoire.
On finira, un jour ou l’autre, à considérer comme illégitimes tous ceux qui en Allemagne ont contesté le pouvoir du chancelier Hitler !
Franchement, avaient-ils tous voté comme un seul homme pour la Shoa ?
 
L’État ne doit donc pouvoir dire sa violence « légitime »… qu’à la condition de se maintenir dans la reconnaissance comme légitime. Or ni le gouvernement qui en ce moment incarne l’État, ni sa police qui en est le bras armé permanent mais désormais dévoyée, ne peuvent plus soutenir cette prétention.
Alors que la légitimité se rejuge tous les jours et en permanence dans les têtes.
Les suppôts du « monopole de la violence légitime », dont je suis, vont hélas bientôt avoir l’occasion de se rendre compte de leur erreur : Car la croyance collective est en train de se déplacer…
Et ça me navre !
 
C’est ce que je constate au fil du temps, y compris quand une minorité de syndicalistes pourrissent la vie de millions de personnes en faisant grève pour défendre leurs « prérogatives » surannées, leurs « acquis-sociaux », « leur caste » (même plus leur « classe-ouvrière » qui ne veut plus rien puisque nous sommes tous « prolétaires », ceux « sans-dents, qui puent la clope et le diesel » et mangent les frites avec les doigts : Les autres boivent leur thé dans de la porcelaine fine, leur whisky dans des verres en cristal et se déplacent en jet-privés…)
 
Il n’est désormais plus possible de manifester sans mettre en péril son intégrité physique, et même jusqu’à sa vie ! On attend toujours que quelques « intellectuels » soient capables de dire cet état de fait accablant, qui ramène le discours « démocratique » des « élites-sachantes » à la prétention d’incarner « le libéralisme » contre « l’illibéralisme » des Orban & co, des Assad, des Mollahs et des djihadistes…
 
La force de frappe des réseaux sociaux, la ténacité de quelques journalistes « hors-système » finissent par faire craquer la carapace de cécité et de silence journalistique (« aux-ordres ») : Si encore ils ne faisaient pas les kons dans les salles de théâtre.
Petit à petit les « donneurs de leçons » commencent à rejoindre l’opinion commune. Alors peut-être les leçons données vont-elles changer de tonalité, de destinataire aussi. Et (re)découvrir enfin, les avis atterrés des instances internationales, pour qui il y a déjà un moment que la légitimité de « la violence légitime » est sérieusement en question.
 
Ce qui est frappant, c’est que pendant ce temps, « Jupiter » continue son soliloque halluciné et « hors-sol », se permettant de recevoir au nom du pays les grands patrons d’entreprises internationales en amont de Davos : « La haine, la violence et l’irrespect, on a le droit de le faire dans une dictature », phrase tout à fait étonnante qui finalement ne parle que de lui-même, de son gouvernement, de sa police et du régime dans lequel il est en train de nous faire entrer.
Avec la démolition pure et simple du langage, le renversement projectif est l’une des propriétés les plus inconscientes et les plus systématiques de la langue « Jupitérienne ».
Dont la vérité d’à peu près tous les énoncés peut être restaurée par la simple opération de la mise « sens dessus-dessous ». Ainsi l’obsession pour les « radicalisés » et la « radicalisation » est-elle le reflet inversé d’un bloc de pouvoir qui, depuis ses sommets gouvernementaux jusqu’à ses « petits-soldats », a franchi tous les caps de la radicalisation dont la rage à imposer au corps social qui n’en veut pas une réforme mal présentée n’en est jamais que la dernière illustration.
 
De même la fixation sur le terrorisme externe est-elle devenue l’opportunité d’un terrorisme interne d’État. Un ancien de la préfectorale, ayant eu à connaître des opérations de maintien de l’ordre, était dans la rue début janvier. Interrogé par Arrêt sur images, c’est lui qui, entre autres sauvageries, a filmé le tir de LBD à bout portant…
On n’a pas exactement affaire à un ennemi des institutions.
Qui n’en raconte pas moins que, traumatisé par ce qu’il a vu, il doit s’asseoir en pleurs sur le trottoir.
Puis il livre le fin mot de l’affaire : « Le but était de terroriser ».
 
Terrorisme, ce qu’en dit mon code qui reprend les protocoles additionnels de la convention de Genève : « Sont interdits les actes ou les menaces de violence dont le but principal est de répandre la terreur parmi les populations civiles ».
On cherche ce qui dans l’entreprise systématique menée à grande échelle par la police et le gouvernement, entreprise d’intimidation, d’effroi et de découragement par la menace physique de l’exercice normal des droits politiques fondamentaux ne tombe pas sous cette définition…
Qui sont ceux qui terrorisent ?
Et qui est légitime ?
Vous avez presque tous les jours les éléments sous les yeux pour répondre.
Pour ma part, j’en suis sûr, on s’enfonce de plus en plus profondément dans un état de « démocrature » où tout ce qui n’est pas permis par l’autorité sera interdit et brutalement réprimé : Personne en dehors des rangs !
C’est comme ça que fonction le parti de « Jupiter » qui doit le conduire à son ultime objectif !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire