Je n’ai pas envie de disserter…
… Sur, tous ces fats et prétentieux, que sont les
princes du royaume d’Angleterre : Franchement, où vit-on ?
… Sur cet « X-Mine » qui se laisse
emprisonner dans un pays en faillite après s’être cru le « roi-du-monde »
au moins « automobile ».
Franchement, dans quel monde vit-on ?
… Ni sur le « casse du siècle » en Libye où
les ennemis d’hier pactisent sous les hauts-hospices du Maître du Kremlin et l’empereur
d’Ankara, les alliés-ennemis des nouvelles frontières en mer Noire.
Franchement, de qui se moque-t-on ?
Vendre des armes à des belligérants insolvables a ses propres
limites…
… Encore moins sur cet Iran à feu et à sang qui se
ridiculise dans sa politique du dénie pour mettre trois jours avant de reconnaître
« une (seule) bavure ».
Qui sont-ils au juste pour faire tirer sur leur peuple
et nier leurs responsabilités criminelles ?
… Pas plus sur d’autres krétins qui vous pourrissent
la vie à propos du futur régime de retraite « Gauloisien » :
Comme prévu, ils se présentent tous comme les « grands-vainqueurs »
du bras de fer en cours, alors que rien n’est terminé – au contraire – et que « Jupiter »
a été élu (entre autres) pour la faire enfin cette réforme, tellement elle
reste indispensable pour les jeunes générations (avec 40 ans de retard tout de
même…)
Tout cela est désolant et je ne sais même pas si j’y
reviendrai un jour ou l’autre : de toute façon, je ne suis plus concerné.
Non, parmi tout ce fatras déversé à votre intention
jusqu’à l’écœurement, il est quand même une information qui doit être retenue,
car parfaitement décapante pour aller contre la doxa de vos médiais-favoris
relayant la bonne parole de vos « sachants » (atteints de trisomie-aggravée
d’autisme-appliqué) : L’Autriche, ce pays de fachos qui s’est doté d’un
gouvernement verdoyant d’écololos-bobos alliés à des « centres-droâts »
bon-chic-bon-genre, passe leur vitesse maximale sur autoroute de 130 à 140 km/h !
Et attention : C’est pour mieux assurer la
sécurité routière locale…
Là, moâ, j’admire !
Ça vaut la peine qu’on s’y arrête toutes affaires
cessantes, au moins pour vérifier cette information qui bien entendu n’a pas
été relayée jusqu’à chez vous…
En « Gauloisie-impétueuse » les hautes autorités-autorisées
de la pseudo-sécurité routière luttent d’arrache-pied contre les méchants
automobilistes en dressant des amendes pour excès de vitesse – dans plus de la
moitié des cas – contre tous ces affreux chauffards qui ont dépassés la limite
de seulement 1 à 5 km/h, sous le nez d’un radar à l’affut, ces inconscients !
En « Republik Österreich », en fait, on cherche surtout
et avant tout à réduire le nombre de morts sur les routes.
Avec sérieux.
Et comme nous l’avons déjà vu, réduire les accidents
en général, et les accidents mortels en particulier, outre les aménagements de
sécurité passive, ça passe parfois par une augmentation des limites de vitesse,
aussi surprenant que cela puisse vous paraître après les bourrages de crâne qui
font de chaque automobiliste un criminel en puissance.
Il faut dire que je me suis toujours amusé à constater
que même quand le tracé de la route ne change pas, la vitesse limite peut très
bien avoir eu une valeur de 90, puis 70 km/h, voire dans le tournant de
Palaiseau sur l’A10 de 70 à 60, créant ainsi un « ralentissement »
inopportun : Comment ce qui vaut pour un 30 tonnes par temps « mouillé »
peut-il devenir obligatoire pour une voiture 20 fois plus légère sur une
chaussée sèche ?
Les deux mobiles n’ont pourtant pas les même
caractéristiques physiques…
Ou alors, on ne sait plus compter aux « ponts et
chaussées ».
Justement, allez-vous me dire : On s’aligne sur
le plus lent, question de « variance » entre deux mobiles en
mouvement…
Justement, même les autrichiens y reviennent…
Car il suffira de vous rappeler que contrairement aux
croyances farfelues des « experts » Gauloisiens du Sinistère de l’Intérieur, la
vitesse limite optimale et « naturelle » sur les routes n’est pas 90
km/h ou 80 km/h ou 70 km/h mais celle, indicative, qui représente le 85ème
centile de toutes les vitesses constatées de jour, par temps clair, sur un
tronçon donné.
Ce n’est pas une théorie, c’est un constat maintes fois
constaté.
Or, les limites de vitesse doivent coller au plus près
à la vitesse moyenne naturelle des automobilistes à chaque endroit particulier,
sinon, il se crée deux populations de conducteurs : Ceux qui continuent de
rouler à la « vitesse naturelle » et ceux qui respectent les limites
de vitesse.
La variance des vitesses augmente alors forcément et,
avec elle, la fréquence des accidents et, donc, celles des morts…
Logique.
Attention, ce n’est pas la moyenne mais la « variance »
des vitesses qui tue. Tout le monde vous le dira depuis les travaux de Charles
A. Lave (1982) aux États-Unis ou de Bertrand Lemennicier (1995) en « Gauloisie ».
Sur certaines sections d’autoroutes, la vitesse
optimale des voitures modernes est probablement de 150 ou 160 km/h. Peut-être
plus. Évidemment, sur d’autres tronçons, la vitesse moyenne naturelle n’est peut-être
que de 90 km/h voire moins.
On ne roule pas à la même allure en centre-ville, en
montagne ou sur autoroute : Les « Ritaliens » l’ont bien compris :
Sur leurs autoroutes à deux fois trois-voies avec séparateur de chaussée, la
voie de gôche est sans limitation de vitesse.
Un poids-lourd roulera à 80/90 km/h sur la voie de droâte
– il ne peut guère aller plus vite – une voiture particulière roulera à 130 sur
la voie centrale pour le doubler, un bolide pourra coiffer tout le monde sur la
voie de gôche si l’envie lui en prend : Question de consommation au kilomètre
parcouru, finalement…
Vous aurez d’ailleurs noté qu’en « Gauloisie-fliquée »,
mais nous ne le saurons probablement jamais tant que les idéologues seront
accrochés à leurs dogmes, même si, dans ses rares moments de lucidité loin d’un
microphone, « Jupiter » aura considéré que la limitation à 80 km/h
sur les routes secondaires est une « connerie » (sic !) (évidemment, il
y a plus urgent…), des gens comme le délégué interministériel à la Sécurité
routière continuera d’affirmer que quand « la vitesse augmente (on)
provoque des morts » alors que les données économétriques montrent
clairement le contraire…
Car on ne vous le dira jamais : La puissance du
dogme dans ce foutu pays qui est le mien (que j’aime tant et qui me le rend si
mal…) est incontournable.
Et son sous-fifre, délégué adjoint à l’Insécurité
routière, continuera d’essayer de nous faire croire que corrélation égale causalité
: « Depuis que les radars automatiques ont été installés il y a quinze ans,
23.000 vies ont été épargnées sur les routes. »
Je me suis toujours demandé – je vous l’ai déjà
affirmé – si je faisais parti du lot des survivants sans le savoir.
À mon avis, si ce sont les mêmes vies depuis 15 ans,
je dois en faire partie 15 fois.
À condition de « mourir pour de faux » au
moins une fois par an.
Moâ qui roulait beaucoup, ça doit être plus que ça…
Depuis les grèves « au pays », je me calme…
En Autriche, par contre, Norbert Hofer, ministre des
Transports de décembre 2017 à mai 2019, décidait d’expérimenter l’augmentation
des vitesses autorisées pendant « qu’Éd.Fil-Lippe » multipliait les
radars pour faire plier les « Gauloisiens » à sa lubie arbitraire des
80 km/h.
En 2018, l’Autriche a remonté les limites de vitesse
de 130 à 140 km/h sur certains tronçons de l’autoroute A1, axe important qui
traverse le pays d’est en ouest, dans les Länders de Basse et Haute Autriche.
Les tests ont été rapidement étendus à l’autoroute A4.
En aout 2018, leur ministre avait donné une interview
avec la Press am Sonntag dans laquelle il déclarait que « le trafic est plus
fluide » et qu’il « pense que les autoroutes peuvent supporter une
vitesse de 140 km/h – pas partout – mais sur les longs tronçons » et qu’il «
voudrait étendre le 140 en général à la suite des essais. »
Notez qu’entre 130 et 140 km/h, moâ qui roulait encore
il y a peu au « limitateur de vitesse du bord », je ne vois pas trop
la différence même sur les temps de parcours : À peine 3 minutes et 17
secondes de plus ou de moins sur 100 kilomètres, c’est insensible.
Mais c’est 6,4 litres au lieu de 5,5 au 100, le prix à
payer pour laisser les « kons-dangereux » du volant loin derrière soi.
En attendant et selon lui, les tests sur l’A4 « se
pass(aient) sans problèmes ».
Le ministre était particulièrement empirique : À Linz,
il autorisa les automobilistes à tourner à droite au feu rouge – ceux qui
passaient au vert avaient toujours la priorité – à certains carrefours à titre
expérimental.
Comme à « Paris-sur-la-plage » pour les
vélos.
Depuis, ils ont plus nombreux à être estropiés, mais c’est
un secret d’État…
On dit + 40 %, à vérifier…
Il donna aussi l’autorisation de rouler sur les bandes
d’arrêt d’urgence en attendant l’élargissement de l’A4 de 2×2 à 2×3 voies entre
Vienne et l’aéroport international.
Un avant-gardiste…
Mais les résultats parlent d’eux-mêmes.
Car contrairement aux croyances Gauloisiennes les
accidents ont commencé à… baisser.
Ce miracle est dû au fait que lorsque la vitesse
limite a été augmentée de 130 à 140, ceux qui roulaient déjà à plus de 130 –
c’est-à-dire à la vitesse naturelle – n’ont pas vraiment changé leur vitesse.
En revanche, les tortues qui respectaient les panneaux se sont mises à la
nouvelle vitesse.
En Basse-Autriche, sur les 88 kilomètres expérimentaux
des deux voies bidirectionnelles, les vitesses moyennes des voitures n’ont
augmenté que de deux et à quatre km/h en fonction du volume de trafic, de la
météo ou des heures de la journée.
En Haute-Autriche, dans la section d’essai, nettement
plus courte, de 32 kilomètres, l’augmentation des vitesses moyennes est de
trois à quatre km/h.
En d’autres termes, les automobilistes ont été plus
que raisonnables : Ceux qui roulaient déjà à 140 ou 145 sont restés à cette
vitesse naturelle. Les autres se sont mis au 140 km/h.
De fait la « variance » des vitesses a
baissé.
CQFD…
Ceci est confirmé par la comparaison du nombre
d’accidents (avec lésions corporelles) qui ne montre aucune anomalie négative
pour 2018 en Haute-Autriche. Quant à la section test de Basse-Autriche, le
nombre d’accidents corporels, seulement quatre, était significativement plus
faible que les dix-sept enregistrés en 2016 !
Notez que j’avais noté à peu près la même chose en UK :
Sur autoroute (quand ce n’est pas encombré) tout le monde roule à 113 Km/h. Le
réseau est truffé de radars de tronçon posés bien en vue sur des portiques
traversiers, tel que tu ne sais jamais si tu es « dedans » où que tu
viens d’en sortir en passant en-dessous…
Peu ou pas d’accident, parce que tout le monde roulant
à la même vitesse, c’est assez facile d’anticiper une difficulté impromptue.
Également à signaler ce fait amusant, en termes
d’émissions : L’augmentation de la vitesse des voitures n’a pas eu de
conséquence sur la qualité de l’air le long des itinéraires autrichiens. La
concentration de particules fines n’a pas changé !
Au cours de ces essais, seules des augmentations
marginales de 1 à 2 % du dioxyde de carbone et des oxydes d’azote ont été
constatées.
Pour ce qui est du bruit, les mesures publiées dans le
rapport d’étape n’étaient pas terminées mais, selon les évaluations disponibles
à ce jour, les changements sont inférieurs à 0,6 décibel.
Du coup, en février 2019, au vu de ces résultats
préliminaires, le ministre avait annoncé son intention d’introduire les 140
km/h sur les deux tiers des autoroutes d’Autriche.
Il déclarait alors que : « Si ce projet
fonctionne bien, nous déterminerons exactement sur quelles portions
d’autoroutes la vitesse de 140 km/h est possible en fonction de la situation de
sécurité. Là où cela n’est pas possible, nous la réduirons avec des systèmes de
contrôle de la circulation. »
Il faut dire que parfois, « ça tourne » et
qu’il s’agit de ralentir l’allure (pour le confort des passagers) et limiter
les risques de glissade quand c’est mouillé.
Même si les chaussées sont bien drainées.
Malheureusement, ce ministre-là faisait partie de la
coalition qui a perdu le pouvoir au printemps dernier, touchée par le scandale
du Ibizagate. S’il n’a pas été mis en cause – il a même pris les rênes du Parti
de la liberté d’Autriche (FPÖ) – il a dû quitter le gouvernement.
L’Ibizagate, c’est une affaire « locale » où
une vidéo tournée en juillet 2017 lors d’une soirée arrosée organisée dans
cette villa spécialement louée pour piéger le dirigeant a été rendue publique à
l’avant-veille des élections européennes.
Ce dernier a notamment été filmé en train de proposer
à la fausse nièce d’un oligarque russe d’importants marchés publics en échange
de financements occultes.
La diffusion de cet enregistrement par des médias
allemands avait provoqué une crise politique en Autriche, faisant voler en
éclat la coalition entre la droâte et l’extrême droite au profit des mêmes et
des écololo-bobos…
En effet, après les nouvelles législatives anticipées
du 29 septembre, les conservateurs de l’ÖVP ont dû composer. Leur nouvelle
coalition comprend le parti Die Grünen. Ensemble, ils vont « protéger le
climat et les frontières » : En « francilien-natif », traduire :
Avoir une politique anti-libérale sur l’immigration et le climat…
Si c’est une mauvaise nouvelle pour l’expérimentation
des 140 km/h – car les Grünen étaient fermement contre : Question de
dogme, une fois de plus ! – cette expérience autrichienne pragmatique nous
donne tout de même un point de référence de plus dans la quête de limites de
vitesse plus rationnelles, adaptées à la « vitesse naturelle »
moyenne des automobilistes.
Qu’elle se poursuive ou pas, cette expérience a déjà
prouvé qu’il y a mieux que l’idéologie mortifère de la bureaucratie Gauloisienne.
Certes, en ces jours de tensions politiques, sociales
et même internationales, ce n’est pas le plus important.
Mais franchement, je n’avais pas envie de vous parler
de tous les fats qui monopolisent le débat public pour nous balancer leurs dogmes
d’un autre millénaire comme des vérités transcendantales incontournables en travers
de la tronche.
D’autant que leurs dits-dogmes sont inconciliables
entre eux.
J’entends que d’être payé à ne rien faire, c’est
forcément un progrès social enviable pour tout le monde, mais ce n’est pas une
vie raisonnable, ni pour ceux qui n’ont plus rien à faire (chômage, maladie,
invalidité, retraite), ni pour ceux qui payent alors pour pouvoir travailler et
créer de la richesse…
Le modèle idéal reste forcément à inventer.
Comme sur la route, finalement…
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