Pour des raisons pétrolières !
Mais pas seulement : Comme nous vous l’indiquions encore hier, le
« monde d’avant » ne veut pas mourir et la question de l’énergie
reste la clé de voûte de l’Histoire récente qui va se prolonger dans la
décennie à venir.
Clairement, les conflits régionaux vont devoir s’intensifier pour le
contrôle de la « route de l’or noir ».
C’est déjà le cas autour du détroit d’Ormuz depuis de nombreuses années
entre « Chiites » et « Sunnites », entre Perses et Arabes,
au nord et au sud du Golfe Persique. Un conflit larvé qui se transporte
jusqu’au Yémen, dans l’océan Indien et dans la corne de l’Afrique. Mais aussi
pour le contrôle des gisements syriens et irakiens.
« Les lignes » bougent…
Et se transportent jusqu’en Méditerranée-orientale.
Depuis la découverte du champs gazier « Léviathan » près des
côtes israéliennes, en juin 2010 dans le bassin Levantin, à 130 km à l’ouest de
Haïfa, c’est devenu le gisement israélien de la plus grande capacité. Il
contiendrait des réserves prouvées de l’ordre de 500 milliards de mètres cubes.
Rien qu’en prolongeant au nord vers la Turquie et au sud vers l’Égypte, on
parle de trois fois plus…
D’ailleurs l’exploitation de ce champ débute seulement avant même que ne commence
en attendant à se tarir les réserves de Tamar, champ d’une capacité de 238
milliards de mètres cubes dont l’exploitation avait commencé en mars 2013.
Entre temps, la Russie s’implante en Syrie.
La Turquie a menacé de s’opposer à cette exploitation. Le Liban émet des
revendications, parce que l’ONU refuse, depuis janvier 2011, de statuer sur la
délimitation de la frontière maritime israélo-libanaise.
Le Liban veut en croquer…
L’exploitation donne déjà lieu à une coopération avec Chypre également
concernée. Un projet de coopération avec le russe Gazprom a même été annoncé en
octobre 2015.
Alors que l’Autorité Palestinienne est laissée pour compte…
Le premier contrat de fourniture de gaz à partir du gisement Léviathan, d’un
montant d’environ 10 milliards de dollars, a été signé en 2016 avec la
Jordanie, laquelle bénéficie déjà de livraison en provenant du gisement Tamar.
Une partie pourrait être destinée à l’Égypte.
Que des « futurs copains »… ?
L’Égypte fore de son côté afin de devenir « autosuffisante » et
s’épargner l’importation de gaz en provenance de « ses alliés » de la
péninsule arabique.
Et la Turquie se rapproche de Moscou et… de Gazprom qui de son côté
exporte son gaz vers l’Europe de l’Ouest à travers l’Ukraine, et bientôt par
l’Europe continentale-nord, ce qui est l’occasion de « twists »
rageurs de « McDo-Trompe »…
Un président des USA qui jette les accords de limitation des armes
nucléaires intermédiaires à la poubelle, tout comme ceux concernant la
limitation « climatique » (de polluer, à l’instar de Pékin) et
relance son pays dans l’exploitation de ses schistes-bitumeux à rendre le pays
« exportateur-net » d’or noir.
Et s’autorisant même à s’impliquer de près ou de loin dans la
« rente-pétrolière » du Venezuela, appuyé en cela par le
« Mes-Luches » local qui ruine son pays…
À cela, ajoutez que Pékin, Moscou et Téhéran (qui relance
l’enrichissement de son uranium) initient des « manœuvres
militaires » conjointes au fin fond de l’océan Indien, que la Chine fait
faire des ronds à quelques-uns de ses navires de guerre justement entre Chypre
et la Syrie, au large de la Turquie, et s’apprête à lancer la construction de
son troisième porte-avions, alors que la Russie annonce l’entrée en service de
ses « armes invincibles »…
Soi-disant invincibles : Ce ne sont jamais que des satellites
« atmosphériques » capables de changer de cap en descente… Le mur de
la chaleur ne peut être « transpercer » que quelques minutes
seulement avant de tout transformer en plasma.
Vous aurez alors tout compris.
En aparté, c’est d’ailleurs assez drôle de considérer le cas de l’Iran, qui
ne peut pas vraiment exporter son pétrole « sans limite ni
contrainte », mais ne croit pas du tout dans l’avenir de cette source
d’énergie pour parier sur l’alternative nucléaire (civil).
C’est également fort drôle de constater que Ryad « privatise »
sa principale source de devise (et capter ainsi l’intérêt et attention de ses
alliés « ricains ») bien avant que ça ne vaille plus rien : Une
façon comme une autre de « mutualiser » les pertes futures,
non ?
Tout comme il est fort drôle de contempler le dictateur Nord-Coréen
admettre que son pays (et sa population) traverse une « grave crise
économique », mais persiste à narguer la communauté internationale avec
vigueur et quantité de moyens financiers…
Et pourtant, il n’a pas de pétrole, juste l’accès au charbon de son voisin
chinois.
Chine qui pour l’heure développe sa filière nucléaire innovatrice (tout
comme l’Inde) et les réacteurs au Thorium à sels fondus, une technologie qui
aura été « achevée/étranglée » par « Domino-Voix-Née »,
ex-sinistre écolologiste, infirmière dans le civil, avec l’enterrement de
première classe de Superphénix qu’elle aura fait fermer en
« Gauloisie-splendide » pour cause de dogmatisme aigüe…
Merci pour eux.
Et le tout dans un monde où les USA assassinent impunément un général
iranien en territoire irakien…
Enfin, impunément, ça reste à voir dans les semaines qui viennent.
Conséquemment, il devient clair que les pions ainsi placés sur
l’échiquier, la partie de la décennie peut commencer (si elle ne l’avait pas déjà
fait…).
Et pour ce qui nous concerne, ça va tourner autour de ce fameux gisement
gazier.
Déjà la Turquie menace de débarquer en Lybie, pas n’importe où, mais pour
retrouver une certaine « souveraineté » pour son allié autour de
Benghazi, là où se trouve justement leur pétrole. La Turquie qui s’installe en
Syrie soi-disant contre les Kurdes, mais pas très loin des gisements pétroliers
du même pays jusque-là exploités par Daech qui exportait son
« or-noir » par… la Turquie, justement…
Pas de hasard là-dedans.
Comment donc croyez-vous que l’EI se finançait ?
Avec quelles complicités au juste ?
La Turquie, un pays qui tient absolument à jouer son rôle dans la région
avec en ligne de mire les frontières de l’ex-empire Ottoman.
On m’a annoncé son démantèlement prochain : « Air-Dos-Gan »
n’en fait qu’à sa tête. C’est devenu le « maillon faible » de la
« maison-Otan » à tel point que les « ricains » envisagent
de déménager leur stock de munitions nucléaires prépositionnées sur son
territoire.
C’est probablement en cours.
De quelle façon, je l’ignore, mais il y a tout lieu de croire que ça ne se
fera pas de façon « apaisée » : le Président turc a notamment
perdu Ankara aux dernières municipales… Et menace la presse occidentale quand
elle tient des propos qu’il juge indécents.
Malgré les « épurations » précédentes.
On en est là et les derniers développements en Iran, en Irak vous font
penser que l’heure n’est plus à la diplomatie.
Et quand la diplomatie échoue à régler les problèmes, ils se dégénèrent en
actions armée.
On y est alors que les bourses du monde entier comptent leurs records, que
l’argent coule à flot, la BoC prenant le relai de la Fed quand il s’agit « d’assouplir »
les contraintes monétaires (remplaçant de facto la BoJ dans ce rôle), la
BCE ayant repris le rôle de la BoE qui devra « piloter » son Brexit
avec doigté en matière de politique monétaire.
Les « Cygne-noirs » s’alignent inexorablement.
Je vous avais déjà dit que « McDo-Trompe » a besoin d’une guerre
pour se faire réélire en novembre prochain : Il y va et tiendra le suspens
probablement jusqu’en mars, l’heure des primaires démocrates.
Une fois osn adversaire désigné, rien ne le retiendra plus.
Mais comme c’est un homme de foucades, il peut encore précipiter la
cadence.
De toute façon, il a plusieurs « fers au chaud » : La
Corée, naturellement derrière l’Iran, et demain l’UE…
Nous avons relevé hier que « Jupiter » est déjà la cible d’un
bashing récurrent. C’est de sa faute quand il se prend pour le futur leader de
l’Union. Les « Teutons » de « Mère-Quelle » ne font plus le
poids (elle s’en va d’ailleurs), les britanniques ne peuvent plus « peser »
sur les décisions de Bruxelles, restent le Polonais et le Hongrois, des « poids-plumes ».
Pour toutes ces raisons, la réforme des retraites sera votée, avec
tellement d’aménagements qu’elle ne voudra plus rien dire, comme d’un lointain
souvenir de la copie d’origine.
Et la répression policière persistera à l’occasion de la prochaine réforme
attendue mais pas encore précisée.
C’est histoire qu’on ne brûle plus les voitures au prochain réveillon,
probablement : Ça fait trop désordre…
Ce qui reste très drôle, finalement, c’est que si on entre de plein fouet
dans le second siècle du règne de l’âge d’or de « l’or-noir » dont on
nous annonce la fin depuis les années soixante, entre le GIEC – d’essence pro-ricaine
– l’UE est en avance sur le reste du monde en adoptant des mesures fortes
anti-moteur thermique.
Pensez, dans vingt ans seulement, les voitures particulières à essence
seront interdites de vente (et de revente) jusqu’à disparaître de nos routes.
Les voitures, pas les camions, les autocars, les véhicules de police et ceux
des pompiers : C’est tellement pratique que même dans les ministères ils
ne jugent pas satisfaisant de montrer l’exemple… !
Pour quelle raison cette schizophrénie collective ?
D’un côté on se fait la guerre pour quelques nappes pétrolifères, de l’autre
on cherche à s’en passer par tous les moyens…
Probablement deux raisons : Mettre sous pression les populations et s’assurer
d’être reconduit en ses mandats et fonctions.
Les deux sont d’ailleurs liées.
L’analyse systémique nous l’affirme : Un « système » n’a qu’un
seul objectif, perdurer.
Certes il remplit ses fonctions, celles pour lesquelles il a été créé.
Mais il n’est jamais « one-shot ».
Et un « système politique » se doit d’assurer la sécurité de sa
communauté, celle dont il a la charge, et donc… de lui-même !
Ce n’est pas la première fois que je vous le dis : Il s’assure de l’adhésion
de ses membres par la peur.
Indéfiniment.
Nos « sachants-trisomiques » sont en effet capables de créer un
problème de toute pièce, d’entrainer « l’opinion publique » et de
proposer une solution.
Quand je dis « proposer », c’est plutôt « imposer » sa
solution. Et il recommence un peu plus loin, un peu plus tard, sur un autre
thème. Un jour c’est la mort des abeilles, le lendemain ce sont les cotons-tiges,
le surlendemain les locaux-vacants, puis la consommation d’animaux d’élevage
(qui n’existeraient pas sans élevage dédié…), la pollution de l’air et de l’eau
(jusqu’aux nanoparticules… qu’on ne détectait même pas il y a une décennie
seulement) et plus tard ce sera les maladies rares alors qu’on ne sait toujours
pas guérir les cancéreux (ou alors par hasard…), ou les accidents sur les
routes (qu’il faudra bien arriver à empêcher un jour les gens de rouler…).
Bref, toujours un « truc » nouveau.
Et ce n’est pas que pour dire et montrer qu’on s’occupe de votre bonheur,
comme je le croyais jusqu’à récemment, non.
C’est pour vous imposer des solutions qui circonscrivent toujours de façon
plus serrées vos libertés de choix !
Vos libertés.
La meilleure assurance d’être « reconduit ».
C’est ce qui se passe avec les conflits armés de par la planète.
Qui parmi les honnêtes-gens a envie de « faire la guerre » ?
Même pour de bonnes raisons ?
On a même délégué cette tâche à des « professionnels » dont c’est
devenu le métier, car il vaut mieux leur promettre de se battre que de les
laisser vagabonder violemment et librement dans les rues.
C’est une évidence.
Et puisqu’ils obéissent au doigt et à l’œil, notre pays est en guerre au
Sahel depuis une bonne décennie (avec le succès que vous savez) et on s’apprête,
un peu partout, à vous en servir autant que vous le voulez, un peu partout du
moment que c’est loin de chez vous.
Et quand ces conflits « asymétriques » débarquent sur vos trottoirs,
vous êtes les premiers à vous réunir « par millions » pour protester
de ces spectacles désolants.
Vous avez raison, mais votre sécurité en passe par l’absence de vos
libertés. C’est la rançon à payer.
Alors, pour toutes ces raisons, systémiques et conjoncturelles à la fois,
2020 sera l’année des guerres.
Et ce sont à la fois les Turcs, les Iraniens, les Irakiens, les
Ukrainiens, les Biélorusses, les Libyens, les Syriens, les Hong-Kongais, les
Chiliens, les Vénézuéliens et quelques autres en Afrique et en Asie, peut-être
y compris en Europe-Centrale (histoire de bien vous faire peur) qui vont payer
le prix du sang et des destructions pour satisfaire votre « liberté »
de vous laisser porter par « le système » qui vous gouverne sans
autre alternative.
Je sais, je broie du noir en ce moment, mais clairement, vous n’avez que
la liberté d’approuver et aucune autre : De toute façon, on vous ferait
taire. « Ils » ont les « outils » pour ça !
Et vous le savez…
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