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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 2 janvier 2020

Déjà le deuxième jour de l’année nouvelle…

Et je reste triste !
 
Mais que c’est triste d’être triste…
L’année va être dure, je le sens déjà.
2019 n’a pas été commode, ponctuée toute l’année durant (ou presque) par des manifs et des drames, j’en viens à me demander : Pourquoi tant de haine ?
Pourquoi les gens ne vivent-ils pas d’amour ?
Moâ qui apprécie bien plus d’en rire plutôt que d’en pleurer, je n’ai pas eu mon compte de rigolades et de bonheurs.
Et ça me rend triste…
 
J’ai de plus en plus de mal à apprécier « l’humanité » quand elle déraille.
Un peu, pour nous faire rire, j’adore, bien sûr.
Mais trop, quand on n’entend que des rumeurs de guerres, de tueries, d’attentats, de catastrophes naturelles ou non, franchement, qu’est-ce qu’il leur arrive à tous, aux uns et aux autres ?
Ce n’est plus possible…
Même les « prévisionologues », les « névrologues », les astrologues, les politologues ne me font plus rire cette année.
Au moins depuis hier.
On a clôturé l’année avec les vœux de « Jupiter » : Ne vois-tu donc rien venir, jeune-homme, là ?
On y reviendra, mais décidément, il ne sera jamais à la hauteur : Il lui manque forcément une case.
 
Et puis alors, quand on me prédit les meilleures tendances de l’année qui s’ouvre, je sens le désastre poindre.
On me dit, par exemple que les prénoms « mixtes » et « non-genrés » vont faire un carton pour les futurs nouveau-nés déjà conçus (et encore à concevoir pour quelques mois).
A-t-on déjà oublié la recette ancestrale pour faire des mômes ?
Un petit passage en laboratoire prénatal suffirait-il désormais à assurer la pérennité de l’espèce à laquelle j’appartiens ?
Une espèce en voie de disparition, oui…
Comment ne pas en être triste ?
 
Il paraît que de plus en plus de parents sont à la recherche d’un prénom qui fonctionne aussi bien pour une fille que pour un garçon. La requête des prénoms mixtes a explosé courant 2019 (+ 301 %) et devraient poursuivre son ascension courant 2020. De façon plus générale, le « non-genré » aura la cote cette année.
Idem les vêtements unisexes et les coiffures « genre neutre » vont encore gagner en popularité (+ 625 % en 2019).
On va tous finir habillés en gris : Tu parles d’un monde si triste…
 
Autre tendance qui fera l’avenir : Faire du neuf avec du vieux.
Si encore ce n’était que les fameuses recettes de cuisine si délicieusement confectionnées par nos grands-mères, mais pas du tout : La formule englobe les vêtements de seconde main (+ 38 %) et s’inscrivent dans une volonté plus générale de diminuer son empreinte carbone…
Et ce sera vrai y compris pour vos pailles, assiettes couverts, gobelets et couverts en plastiques qui vont devenir « vintage ».
Vos bagnoles qui passeront à l’électricité et vos vieux vinyles…
Toutes et tous à ramasser les croutons de pain rassis pour en faire de somptueux gâteaux ou simplement de la chapelure…
Un monde décidément sans ambition rigolatoire, juste des « économies de bout de chandelle ».
Peut-être qu’on en arrivera à laver le papier pour le réutiliser « comme neuf », histoire de protéger la planète…
Que c’est triste, même Venise et ses acqua-alta prévisualisant l’avenir des sites lagunaires…
 
Autre tendance « éco-friendly » qui devrait émerger en 2020 : Les mariages zéro déchets, ou presque (+ 245 %) révèle, là encore, une volonté de prendre soin de l’environnement. Y compris le jour de son mariage.
Faudra-t-il aller jusqu’à ramasser les grains de riz jetés à la sortie des églises et restituer le champagne avant métabolisation des festivités suivantes ?
Atroces et tristes perspectives…
 
Il paraît qu’on va aussi se mettre au jus de concombre comme boisson festive !
Déjà de plus en plus populaire sur les réseaux (+ 99 %), la boisson serait « healthy » et vous risquez d’en voir un peu partout en 2020.
Alors les « d’jeun », non seulement ils ne savent plus le sexe de leur gamin – jusqu’à le nier ou le dénaturer dans le choix des prénoms – mais ils ne savent plus boire « comme il faut » et ramasseront leurs miettes en fin de soirée festive !
Et vous voudriez que je ne sois pas « triste » ?
Que leur a-t-on appris que la vie était trop courte pour la gâcher…
 
Pire, j’en ai fait l’expérience l’année dernière, en 2020 on aura davantage envie de faire les choses soi-même : Y compris de faire pousser nos herbes de cuisine dans notre intérieur (+ 223 % pour « Microgreens growing indoor »).
Bien un truc de « bobo », ça !
Le truc, c’est que tu as tes petits pots (enrichis au fumier d’usine aseptisé, propre sous tous rapports) où germent des graines soumises à une constante lumière crue dans un coin (sombre) de ta cuisine et tu peux tailler dans ta ciboulette ou ton persil au fil des besoins.
C’était bien pour faire plaisir.
Les tomates cerises, c’était sur le balcon…
Je ne te vous raconte pas la pollution ramassée par ces herbacés-là, éclairés à l’énergie nucléaire-électrique…
Heureusement, je ne mange pas d’herbe, mais seulement les bêtes qui mangent de l’herbe…
Je ne supporte pas le cruel cri de douleur de la salade que l’on découpe sous un flot de vinaigre, c’est comme ça.
Ça me rend triste d’avaler tout cru des êtres encore vivants pour me nourrir.
Je préfère ingérer du cadavre avant qu’il ne finisse en pourriture.
C’est plus « écololo ».
 
On me dit aussi que la tendance sera le retour dans vos salons des fontaines. Mais pas n’importe quel type de fontaine : Les cascades d’eau d’intérieur (+ 917 %), paraît-il relaxantes à souhait.
N’importe quoi…
Et pourquoi pas le bruit du vent dans une forêt d’épineux sur un bruit de fond de vagues déferlantes (comme à Calvi – Balagne-Corsica-Bella-Tchi-Tchi) avec senteur de maquis ?
La fontaine, d’accord, mais alors au chocolat chaud, histoire de se faire une fondue aux fruits même à mâtines. Au moins ça sent bon, ça met en appétit, et ça ne fait pas de bruit…
 
Les tatouages seront toujours aussi populaires en 2020, cette idée ridicule de bagnards qui consiste à se transformer en œuvre d’art.
Là, je n’ai jamais compris : Porter – à vie – sur la caouane un œuvre picturale qui n’est même pas la sienne, il faut oser !
Et puis c’est moche…
Mais cette année, ce seront les « Geometric space tattoos » (tatouages géométriques spatiales) qui auront la côte (+ 267 %).
Idem pour les boucles d’oreilles façon « constellation d’étoiles ».
Pas trop concerné par ces dernières : Je n’en porte pas.
Quant à porter sur soi des cartes du ciel, là franchement… c’est bien le dernier avatar des cartes mobiles GPS, ça !
Comment voulez-vous que je ne sois pas triste de constater que plus personne ne sait où se trouve le nord et dans quelle direction il faut se diriger ?
C’est dans l’époque, finalement…
 
On me dit aussi que le « chouchou » sera le nec-plus-ultra de la mode des accessoires de nos dames (+ 6.309 %). En 2020, il sera même « luxueux » (en soie, en cuir…) et pourra se porter en queue de cheval ou autour d’un chignon.
Je n’ai pas assez de cheveux pour faire un chignon.
Et puis je serai ridicule : Je ressemblerai à moâ-même, celui sur le permis de conduire de mes 18 ans…
 
En revanche, ils vont claquer que pognon en soirées home-cinéma et délaisser les salles obscures : Une industrie déjà en perdition…
Ce qui me rend triste : J’attends le prochain « James Bond »…
Vous êtes de plus en plus nombreux à vous intéresser à l’art et la façon d’installer un home-cinéma à la maison (+ 368 %).
Je ne sais pas jusqu’où on va dans le domaine de l’illusion d’optique avec l’essor des lunettes et casques de réalité-virtuelle (j’ai réussi à flamber un Rafale avec ce genre de simulateur : On s’y croyait !), mais c’est bien une conséquence des grèves des transports et du sous-équipements des centres-villes en matière de voiries carrossables, trop vite encombrées et inaccessibles.
Toute une économie qui vacille fermement…
 
D’ailleurs, vous privilégierez le train… quand vous en trouverez !
Le voyage en train a gagné en popularité en 2019 (+ 107 %) : Pas écœurés du tout que vous êtes…
C’est votre soif de de voyager autrement pour « le bien de la planète » qui vous pousse à ça.
Bien triste de ne pas pouvoir s’arrêter sur un chemin de traverse à pique-niquer à la fraîche ou à l’ombre d’un olivier en rase-campagne en picolant une mousse…
 
Je ne sais pas si c’est encore un délire de « marketeur » : Ne pas sortir de chez soi, même pour « télétravailler », mais voyager tout de même…
Et servir de cible à des terroristes ?
Dans vos rues ou chez eux, ailleurs ?
Comment voulez-vous que je n’aborde pas cette nouvelle année sans un profonde tristesse pour le genre humain ?
Pour ce qu’il devient… sans qu’il ne s’en rende compte.
 
Il paraît qu’en vieillissant, on voit se gonfler les veines sur le dos des mains. Qu’on en devient pessimiste à l’envi.
Je dois devenir vieux… même si je ne porte pas encore de « tâches de vieillesse » sur l’épiderme (mais ça va venir, je le sens arriver).
En fait, je suis pressé d’en finir : J’ai deux/trois choses à faire qui me tiennent encore à cœur, et puis après basta.
Pas question de vivre toute une année comme ça, emporté par la tristesse que m’inspire l’époque.
Je préfère un monde dans lequel les enfants jouent et crient, s’ébattent et se débattent, dans lequel les femmes ont les yeux pleins de promesses et où il fait doux de vivre.
C’est si court, la vie, pour rester triste…

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